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Le 6ème Salon d'Automne , exposition de peintures 2012, a eu lieu à Chamesson....

Publié le par Christaldesaintmarc

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le traditionnel Salon d'Automne, rendez-vous de peintres  de la région parisienne, membres d'une association de peinture nommée  "L'Orchidée de Caillebotte", et des peintres de Haute Côte d'Or, s'est déroulé dans la salle polyvalente du village de Chamesson. Le temps ayant été détestable, les peintres n'ont, hélas, pas pu s'installer au dehors pour réaliser aquarelles, peintures à l'acrylique ou à l'huile dans les beaux endroits du village.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Chantal Magnin, de l'Association "l'orchidée de Caillebotte" de Yerres, était l'invitée d'honneur du Salon 2012.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Trente deux peintres talentueux exposaient au Salon d'Automne de Chamesson, je  montrerai leurs oeuvres, mais comme je suis chauvine , je présenterai tout d'abord celles des peintres de la Section Peinture des Amis du Châtillonnais :

Lucia Rambaud :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Laudia Grabowski :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Dominique Masson :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Elisabeth Doukhan :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Monique Hérard :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Claude Ferreira :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Jacques Lamy Au Rousseau :

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Guy Collin :

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

 Les oeuvres des autres peintres du Salon d'Automne :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

La remise des prix :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Un hommage fleuri à été offert à l'invitée d'honneur Chantal Magnin:

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Michel Chéreau , le Président du Comité de Développement et de la Vie Associative, a présenté le salon aux invités. Un salon qui fête sa sixième année d'existence.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Michel Chéreau a tenu à rendre hommage à tous les bénévoles qui s'impliquent dans l'installation de ce salon annuel, en particulier cette dame qui anime des ateliers l'après-midi.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Jean-Pierre Magnin est le Président de "L'orchidée de Caillebotte", il a remercié les habitants de Chamesson pour leur accueil chaleureux,  ainsi que la municipalité.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Jean Claude Stutz, maire de Chamesson...

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

et Hubert Brigand, Conseiller Général et Maire de Châtillon sur Seine, étaient présents.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Jean-Pierre Magnin a présenté le trophée représentant  "l'orchidée de Caillebotte", trophée qui est le premier prix décerné au Salon d'automne de Chamesson.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

"L'orchidée de Caillebotte" a été remise à Roland Jaillet :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

La médaille de Caillebotte a été remise à André Petitimbert :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le prix du Conseil Général a été remis à Martine Verdet :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le prix de la Ville de Châtillon  sur Seine a été remis à Guy Collin (membre de la Section Peinture des Amis du Châtillonnais): deux verres gravés qui lui serviront pour déguster du Crémant, lors de la Saint Vincent Tournante qui aura lieu à Châtillon sur Seine les 26 et 27 janvier prochains.

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le prix de la ville de Chamesson a été remis à Christine Girault :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Le prix de la ville de Yerres, dont le Maire est Nicolas Dupont-Aignan, a été remis à Georges Ponvienne:

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne de Chamesson....

Voici les lauréats et les personnalités :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Les enfants de Chamesson , ceux des écoles, mais aussi des individuels, ont travaillé  et exposaient aussi au Salon d'Automne :

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

Un tableau peint par Chantal Magnin, invitée d'honneur était le lot de la tombola...

Le 6ème Salon d'Automne à Chamesson....

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"O GAH PAH, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Publié le par Christaldesaintmarc

O Gah Pah, un conférence de L'ACC..

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Le titre de la conférence proposée par l'Association Culturelle  Châtillonnaise, "O-GAH-PAH", était bien mystérieux .. cette peinture, posée sur un chevalet, à l'entrée de la salle Louis Pascal, représentant une famille d'indiens nous donnait déjà quelques indications.....

Claude-Albert Martel, président de l'Association France-Louisiane a ,en effet, évoqué pour nous une bien émouvante histoire..non seulement indienne, mais franco-indienne ! O GAH PAH, une société entre deux mondes, une société dont l'histoire est aussi la nôtre....une histoire que nous avons oubliée et qui pourtant était si belle !

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

En observant un registre américain de 1959, recensant  les habitants de l'Oklahoma, on s'aperçoit que beaucoup de personnes portent un nom..français

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Tout le monde a appris, à l'école, que la France possédait, au temps de Louis XIV, en Amérique du Nord, un territoire appelé "Louisianne" (orthographe ancienne du nom actuel Louisiane). En 1803, ce territoire fut vendu, bradé plutôt, aux Etats-Unis par Napoléon.

Pourquoi et comment les français s'étaient-ils installés sur ce territoire ?

La France possédait déjà des terres en Amérique du Nord, au Canada, mais elle désirait explorer d'autres espaces, plus à l'ouest, en descendant un fleuve que les indiens nommaient Mississipi.

Voici une carte où l'on peut voir en bleu la route que prirent les aventuriers français.

A un certain endroit, le Mississipi reçoit les eaux d'un autre fleuve nommé Arkansas.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

A la jonction du Mississipi et de l'Arkansas vivait une tribu d'indiens appelés justement les Arkansas, peuple très accueillant, fier et intelligent. Des relations se nouèrent entre les Français et ces indiens, appelés aussi Quapaws "Ceux qui ont descendu le courant",  ces Quapaws faisaient aussi partie de la grande tribu des Sioux.

Voici la représentation d'un beau Quapaw ;corps peint en rouge, blanc et noir, un duvet de cygne rouge sur le crâne.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les Quapaws étaient des êtres pacifiques, et courageux. Il ne vivaient pas dans des tipis, mais dans des huttes faites de branchages et recouvertes d'écorces.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Plusieurs familles habitaient ces huttes.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les Français s'installèrent donc sur ce territoire, des  trappeurs, des religieux, des soldats de petite noblesse, de simples soldats comme le capitaine Bossu originaire de Baigneux les Juifs . Ils devinrent très amis avec les Quapaws, apprirent leur langue, des relations intimes se nouèrent entre eux : des français épousèrent des squaws Quapaws , des enfants naquirent de ces unions ,ce qui explique, qu'aujourd'hui encore, des américains d'origine indienne portent un nom français.

Le territoire français s'étendit peu à peu comme on le voit sur cette carte (en jaune), sans jamais léser les populations indiennes. Ceci est à bien remarquer, quand on sait ce que leur feront subir plus tard les américains en  leur achetant leurs terres à vil prix et les parquant dans des "réserves",  une autre façon de les exterminer.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les excellentes relations établies entre Français et Quapaws portaient sur le commerce : nourritures, viandes, peaux etc..., mais les Quapaws aidaient aussi les Français en surveillant le territoire.

Français et Indiens avaient besoin les uns des autres.

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les Quapaws appréciaient les Français, la preuve, ils fumaient ensemble le calumet, pratique  qui est une façon d'échanger sa parenté et de parler avec les esprits...

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

En haut de cette gravure on voit les Français, les Quapaws arrivent vers eux en effectuant la "marche du calumet" :

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Cette amitié extraordinaire entre deux peuples que tout aurait dû opposer, on en voit la trace sur cette cape indienne, autour du soleil ...

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Ici les Quapaws et leurs huttes au toit bombé :

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Et tout près, les maisons des Français :

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Hélas, le fort Arkansas ne fut plus guère défendu, les Espagnols s'en emparèrent, puis les Anglais, et enfin Napoléon vendit la Louisiane.

Aussitôt les Américains voulurent acheter les terres des Quapaws, en les spoliant bien entendu ! pour 20 millions d'acres on leur donna seulement 4000 dollars qui ne seront d'ailleurs payés qu'en partie. On les déplaça plusieurs fois..

Les Quapaws avaient tout de même gardé quelques terres où l'on découvrira plus tard des mines de plomb et de zinc, l'exploitation de ces mines  leur permettra d'avoir des revenus, de retrouver un peu de dignité et de renouer des liens avec les autres Quapaws  qui avaient été "déportés" dans les réserves.

Ils décideront même de s'organiser pour fonder une "nation" indienne  dans l'état d'Oklahoma, "nation" qu'ils appelleront O-GAH-PAH, leur capitale est Miami (Oklahoma)

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Ils ont actuellement un gouverneur :

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Un drapeau (c'est celui que Claude-Albert Martel avait apporté le jour de la conférence)

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les mines de plomb et de cuivre se sont épuisées dans les années 50, mais les Quapaws ont trouvé une autre source de financement, ils ont ouvert des casinos et ça marche !

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Les Quapaws d'O-GAH-PAH ont déposé depuis peu une plainte devant les USA pour malversation, et spoliation puisqu'ils n'ont jamais touché la totalité des 4000 dollars qu'on leur avait promis pour la vente de la surface énorme de 20 millions d'acres.

Claude-Albert Martel est allé en O-GAH-PAH, il sait que certains Quapaws, ceux qui ont un patronyme français, veulent retrouver la langue de leurs ancêtres Français et Quapaws à la fois.

"Leur histoire est notre histoire", fut la belle conclusion du conférencier...

"O Gah Pah, une histoire franco-indienne" , conférence de L'Association Culturelle Châtillonnaise..

Ce fut un bien beau récit que nous a conté là, Claude-Albert Martel , récit que j'ai résumé au strict minimum, ses anecdotes étant très nombreuses et passionnantes.

Et, cerise sur le gâteau, avant que commence la conférence nous avons entendu des airs de danses Quapaws, la danse du calumet par exemple, que les Quapaws interprêtent lors de fêtes qu'ils appellent des powwows.

Merci à Claude-Albert Martel pour cette conférence qui a véritablement subjugué les auditeurs, preuve en est  le nombre important de questions auxquelles il a répondu très aimablement, avec beaucoup de compétence, on voit que le sujet le passionne.

A consulter, les précisions de Claude-Albert Martel :

http://www.flfa.fr/dotclear/index.php?post/2011/10/24/O-GAH-PAH-ceux-qui-ont-descendu-le-courant

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Bal des Trois Clubs Châtillonnais ...

Publié le par Christaldesaintmarc

Bal des Trois Clubs Châtillonnais ...

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D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Publié le par Christaldesaintmarc

Autricourt :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Baigneux les Juifs :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Beaulieu :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Bure les Templiers :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Belan sur Ource :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Voulaines les Templiers :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

Molesme :

D'autres horloges vues dans des villages Châtillonnais...

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L'Association pour la Distraction des Malades..

Publié le par Christaldesaintmarc

 Si vous avez été hospitalisé à l'hôpital Michel Sordel de Châtillon sur Seine, ou si vous y avez visité un malade, vous avez peut-être croisé, un mardi après-midi, au détour d'un couloir, de charmantes dames en blouse blanche, tirant un chariot rempli à ras bord de livres...

L'Association pour la Distraction des Malades..

Ces dames  sont les membres bénévoles d'une association, née en 1979, à l'initiative d'un groupe de personnes désirant apporter un peu de réconfort aux malades.

Les membres de cette Association nommée "La distraction des Malades", j'en ai rencontré quelques uns (car il y a un monsieur bénévole dans l'équipe !) dans leur local-bibliothèque situé dans les sous-sol de l'Hôpital Michel Sordel.

L'Association de la Distraction des Malades..

Les buts de l'Association de la Distraction des Malades ont été, dès le départ, de créer une bibliothèque au centre hospitalier. Pour développer cette bibliothèque les bénévoles ont été formées par des stages donnés à Dijon par l'UNBPT , option hôpital. Le bureau s'est rôdé aux techniques du management indispensable à la bonne organisation : choix et achat des livres,réunions d'équipe, comités de lecture, plannings, demandes de subventions, campagnes de dons sans oublier les formalités administratives exigeantes et nombreuses.

La Présidente Madame Spagnesi , dirige toute son équipe avec bonne humeur et compétence. On sent l'amitié omniprésente entre les membres.

L'Association de la Distraction des Malades..

La charte de l'Association demande de respecter les malades, les soignants et l'éthique du milieu. Mais les bénévoles ont bien compris qu'ils doivent apporter autre chose aux malades, quelque chose qui ressemble à l'extérieur, à la vie avant la maladie : les mots, les sourires, les gestes sont autant de témoignages de réconfort et d'amitié ...

Et ça fonctionne : en témoigne ce petit mot anonyme, très émouvant, trouvé dans un livre lors de son retour à la bibliothèque :

L'Association pour la Distraction des Malades..

En 1991, la Maison de Retraite de la Douix a été créée, et l'Association de la Distraction des Malades a été sollicitée par le Directeur du CHI, Monsieur Balloux, pour ouvrir une seconde bibliothèque dans la Maison de Retraite. De nouveaux statuts ont été créés, qui ont permis, en plus de l'activité Bibliothèque, de participer à l'animation de la vie hospitalière.

L'Association de la Distraction des Malades..

L'Association a acheté des livres en gros caractères, les aînés ont retrouvé le goût à la lecture !

Et depuis, l'Association s'investit dans de multiples animations pour égayer les résidants de la Maison de Retraite : visites de chambres pour les plus isolés, spectacles avec musiciens, danseurs, chorales, projections de diapositives, jeux de société, travaux manuels, ateliers lecture, anniversaires avec remises de fleurs et de bonbons, accueil des nouveaux venus, voyages dans les environs avec déjeuners au restaurant.

Une bénévole réalise régulièrement le décor de la vitrine qui orne l'entrée de la Maison de la Douix, une vitrine qui suit "l'air du temps" et qui fait parler les résidants, un bon moyen de les faire échanger sur un sujet qui retient leur attention.

L'Association de la Distraction des Malades..

Les kermesses, qui rassemblent les familles et les résidants, ont aussi beaucoup de succès, comme la dernière du 9 septembre 2012 qui a été une vraie réussite.

L'Association participe également aux manifestations organisées par la ville, comme les Journées Châtillonnaises avec le Lions Club, et les  brocantes de livres lors des journées du patrimoine.

"La Distraction des Malades" a été porteuse de plusieurs projets de financements ou subventions déposés auprès de la Fondation de France et divers organismes bancaires. Ces actions ont permis d'acquérir un bus Renault équipé pour fauteuils roulants, un cyber-salon complet, et un équipement vidéo H.D. avec grand écran.

L'Association de la Distraction des Malades..

Voici un petit montage où l'on voit quelques membres de l'Association "La Distraction des Malades", rencontrés dans leur local, avec, au centre,  Madame Spagnesi leur présidente.

L'Association pour la Distraction des Malades..

Venez les rejoindre, soyez bénévole, votre présence aidera les malades et nos aînés à sortir de leur isolement, vous serez ainsi au service de ceux qui souffrent.

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Création d'une truffière-pilote à Leuglay...

Publié le par Christaldesaintmarc

 Création d'une truffière-pilote à Leuglay...

Profitant de la fête de l'automne à Leuglay, Raoul du Parc président de la Maison de la forêt et Christine Dupaty, Présidente de l'Association La Truffe Côte d'Orienne, ont annoncé la création prochaine à Leuglay, d'une truffière expérimentale pilote..

Le but de cette plantation qui se situera près de la rivière,  sera d'étudier plusieurs paramètres :

-L'adaptation de l'écosystème truffier de Tuber Uncinatum (la truffe de Bourgogne) à l'inondation temporaire

-L'adaptation des essences truffières aux condition de fond de vallon (inondations temporaires mais aussi gelées tardives)

-La synergie éventuelle avec d'autres arbres, comme la charmille

-L'évolution des arômes de la truffe

Cette expérience, unique en son genre en Bourgogne, sera la vitrine du travail du sol pour obtenir des truffes en 4 ans (au lieu de 10 dans la nature)

Création d'une truffière-pilote à Leuglay...

Cette expérience sera pilotée par Henri Frochot (photo ci-dessous avec son chien-truffier), assisté d'Alain Chevallier spécialiste de la mycorisation. L'INRA de Dijon, l'Université de Bourgogne, ainsi que des chercheurs allemands, et Vitagora suivront très attentivement cette expérience.

120 plants truffiers seront offerts gracieusement par les pépinières Naudet de Leuglay. La Mairie de Leuglay met à la disposition de l'Association La Truffe Côte d'Orienne, un terrain d'un demi hectare.

Création d'une truffière-pilote à Leuglay...

Cette truffière-pilote aura pour but de faire connaître la truffe de Bourgogne Tuber Uncinatum, la valoriser et permettre son importation vers d'autres pays.

La Tuber Uncinatum retrouvera ainsi ses lettres de noblesse, qu'elle avait perdues au cours des temps, la truffe périgourdine l'en ayant un peu dépossédée.

La Tuber Uncinatum est une excellente truffe, aussi et même plus délicieuse que les autres.

Venez tous vous en rendre compte

le dimanche matin 2 décembre 2012

au deuxième marché de la truffe qui aura lieu à la Maison de la Forêt de Leuglay.

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"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien pour l'ACC.

Publié le par Christaldesaintmarc

Lorsque l'on arrive dans le centre de la ville d'Essoyes, on remarque évidemment ce portrait géant , reproduction d'un tableau du célèbre peintre Auguste Renoir : une très jolie femme s'occupant d'un jeune enfant.

Qui était cette jeune femme ? c'est ce qu'est venu nous apprendre Bernard Pharisien, natif d'Essoyes, petit neveu de cette jeune femme... qui se nommait Gabrielle Renard et qui fut le modèle préféré, et la muse d'Auguste Renoir.

"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien

Bernard Pharisien est passionné par son village d'Essoyes, son histoire, son patrimoine, mais il est encore plus passionné par la vie de l'illustre peintre Auguste Renoir qui vécut tous ses étés, de 1888 à 1916 à Essoyes, où il avait acheté une maison.

Bernard Pharisien  est l'auteur de nombreux livres sur cette famille extraordinaire qui compta en son sein :un peintre (Auguste), un acteur (Pierre), un metteur en scène (Jean), un assistant metteur en scène et céramiste (Claude)..

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Voici un autoportrait d'Auguste Renoir, qui commença par être peintre sur porcelaine, puis se dirigea ensuite vers la peinture sur toile.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

A Paris, il rencontra une très jolie jeune fille de 18 ans sa cadette, Aline Charigot, couturière. Il la représenta avec un petit chien dans sa célèbre toile "le déjeuner des canotiers".

Aline Charigot était native d'Essoyes dans l'Aube.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

En1894, le couple est installé dans cette maison parisienne (devant laquelle à présent on peut voir la statue de...Dalida !!). Aline et Auguste ont vécu tout d'abord non maritalement, ils ne se sont mariés qu'en 1890.

Leur premier fils : Pierre Renoir qui deviendra un célèbre acteur de cinéma, est né en 1885, rue Houdon, sur le côté sud de la Butte Montmartre..

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Aline portant Pierre dans ses bras :

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Neuf ans plus tard , en 1894, Aline met au monde un second fils, Jean Renoir, qui deviendra le grand metteur en scène que l'on connaît. Il est né au Château des Brouillards, rue Girardon.

Aline qui avait beaucoup "forci" et était fatiguée, désira avoir avec elle, pour l'aider à tenir le ménage, une jeune fille .  Elle demanda à une de ses cousines d'Essoyes, Gabrielle Renard, de venir à Paris en tant que "bonne à tout faire"...A tout faire était le mot, car Auguste Renoir désirait aussi avoir un modèle à demeure.

Auguste se fit envoyer une photographie de Gabrielle...

Il fut séduit par sa beauté et accepta la venue à Paris, de la cousine de son épouse

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Gabrielle était née dans cette maison d'Essoyes. Cette maison fut démolie et reconstruite , c'est sur le mur de la maison neuve  que se trouve le portrait  que j'ai montré montré plus haut.

"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien

Bernard Pharisien nous a appris, durant sa conférence, bien des petits secrets de la famille Renoir, en particulier qu'Aline et son mari, ne voulaient dans leur maison qu'un enfant à la fois...A la naissance de Jean, elle expédia donc l'aîné, Pierre, à l'Institution Sainte Croix de Neuilly sur Seine.

Gabrielle se prit d'affection pour le petit Jean, et s'en occupa merveilleusement bien.. A la fin de sa vie, Gabrielle rejoignit Jean aux Etats-Unis et résida auprès de lui à Hollywood, preuve de la tendresse qu'ils se portaient tous les deux.

"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien

Auguste Renoir a peint ce remarquable et très beau portrait de sa famille : A côté d'Aline, Pierre, adolescent fait les yeux doux à une jeune fille, tandis que Gabrielle s'occupe de Jean qui commence à marcher.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

La beauté de Gabrielle fit d'elle le modèle préféré de Renoir... Il l'a peinte de très nombreuses fois, tout d'abord à la maison

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Puis au dehors... Ici Gabrielle a posé pour les deux lavandières.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Auguste Renoir acquérait des morceaux de tissu qui lui servaient à vêtir son modèle, ici il a transformé Gabrielle en algérienne...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Et petit à petit le peintre fit dévêtir son modèle...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

D'autres modèles posèrent aussi, nues, pour Auguste Renoir...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Sur cette photo on voit Jean qui regarde son portrait , les cheveux coupés pour la première fois. Les garçons en effet à cette époque gardaient leurs longs cheveux jusqu'à quelquefois six ans.

Cette coupe de cheveux coïncida avec sa mise en pension à l'Institution Sainte Croix de Neuilly...pourquoi ? eh bien parce que la famille venait de s'agrandir: un troisième garçon, Claude était né en 1901, Jean partit en pension, comme Pierre l'avait fait à sa naissance, à contre-coeur, il quitta sa chère Gabrielle...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Aline porte toujours sur cette toile, un chien comme sur le tableau représentant le " déjeuner des canotiers", mais elle a beaucoup changé !!

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Sur cette photo, la famille Renoir au complet: Aline porte Claude, à côté d'elle Jean au visage flou, à droite Pierre , Auguste est assis à droite.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

L'arrivée de Claude nécessita l'embauche d'une nouvelle nourrice, les Renoir engagèrent une jeune fille d'Essoyes, née à  Châtillon sur Seine, Renée Jolivet.

C'est madame Jolivet mère, sage-femme, qui avait accouché Aline.

Jenry Camus m'a envoyé une biographie qu'il a réalisée de Renée Jolivet, je l'ai publiée dans un article que vous pouvez consulter ici :

http://www.christaldesaintmarc.com/renee-jolivet-modele-de-renoir-c212543

Voici le portrait de Renée portant Claude.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Gabrielle Renard resta au service des Renoir .

Ceux-ci avaient acquis une maison à Essoyes, ils y passaient tous leurs étés, Gabrielle y retrouvait son village natal avec joie ...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Gabrielle suivit les Renoir dans le midi, quand le peintre acheta une maison à Cagnes sur Mer, "les Collettes". Atteint de rhumatismes déformants, il lui fallait la chaleur du climat méditerranéen pour avoir une vie moins pénible..

Il continua de peindre Gabrielle...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Une brouille survint entre Madame Renoir et Gabrielle, Bernard Pharisien avoue ne pas savoir pourquoi...Elle fut congédiée fin 1913.

Gabrielle avait fait la connaissance d'un  peintre américain, Conrad Slade, qui avait fréquenté  les Beaux Arts à Paris et qui, surtout, voulait rencontrer son peintre favori, Auguste Renoir.

Gabrielle devint madame Slade...Elle eut un enfant, Jean.

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Cette photo, pleine de tendresse, nous montre Jean Renoir et sa chère Gabrielle...

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Sur cette autre photo, on voit Pierre Renoir à droite, à côté de sa très jeune femme Lisa. Gabrielle se trouve derrière.

A gauche, assis, Conrad Slade, le mari de Gabrielle, l'admirateur d'Auguste Renoir...qui finit même par ressembler à son idole !!

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Gabrielle, même âgée, avait gardé toute sa beauté !

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Le fils de Gabrielle, Jean Slade, vit toujours, il a..92 ans !

En écoutant Bernard Pharisien, nous avons appris beaucoup sur la vie d'Auguste Renoir, par exemple qu'il ne signait pas ses toiles avant de les vendre. Lorsqu'un amateur voulait en acheter une, il la signait devant lui, pour que le collectionneur sache qu'elle était authentique.

Renoir, dès le début de sa carrière de peintre, avait compris que la bonne société serait son meilleur débouché. Magnifique portraitiste, il réalisa de nombreuses toiles représentant les membres de la riche société bourgeoise de l'époque , comme ceux de la famille Charpentier :

"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien

La famille Renoir ne manqua donc jamais d'argent, il arrivait qu'on achetait une maison avec la vente d'un seul tableau.

Malgré cela, Auguste tint toujours ses comptes au centime près !

De bonnes indications sur les personnages  de certains de ses tableaux, ont été données par Gabrielle qui écrivait par exemple à Vollard, célèbre galériste.

De nombreux documents sont encore à examiner, ce n'est pas demain que Bernard Pharisien arrêtera sa quête, et c'est tant mieux, tant l'histoire de la famille Renoir est riche et le passionne !

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Bernard Pharisien a écrit de nombreux livres sur Essoyes et la famille Renoir, il nous présente un de ses ouvrages, "Quand Renoir vint paysanner en Champagne", qui fourmille de documents sur la vie du peintre, en été, à Essoyes.

"Gabrielle, muse de Renoir", une passionnante conférence de Bernard Pharisien

Pour finir, voici une photographie  de Gabrielle qui se trouve sur le mur d'une boutique de la maison de Champagne Charles Collin d'Essoyes, c'est vrai qu'elle était très belle Gabrielle....

"Gabrielle, muse de Renoir", une conférence de Bernard Pharisien

Deux sites à consulter :

http://renoir.chez.com/

http://www.renoir-essoyes.fr/

 (Des commentaires sur le thème de l'article seront les bienvenus, ils me montreront que ce blog vous intéresse et ils me donneront envie de continuer à  l'alimenter .

Merci.)

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Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Publié le par Christaldesaintmarc

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

(collection Gilles Freyssinet: à gauche Francis Carco sur un quai de la Seine en 1930)

Une soirée magique a réuni de très nombreux auditeurs, samedi 29 septembre 2012, sous la yourte de la Compagnie des Gens, esplanade Saint Vorles à Châtillon sur Seine.

C'est là que Gilles Freyssinet, grand spécialiste de Francis Carco, est venu évoquer cet auteur, malheureusement un peu oublié, qui vécut dans notre ville ses années d'enfance et d'adolescence.

Annick Gueneau qui a invité Gilles Freyssinet à venir nous parler de Francis Carco, a eu la très bonne idée d'associer à cette conférence notre talentueuse troupe châtillonnaise "La Compagnie des Gens". Les acteurs de la Compagnie, à la fois musiciens et chanteurs, ont lu avec fougue des extraits d'oeuvres de Carco, mais ont aussi interprété de bien belles chansons écrites par M'sieur Francis...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Gilles Freyssinet évoqua tout d'abord les toutes premières années que Francis Carcopino-Tusoli (son nom sera plus tard simplifié en Carco) passa, après sa naissance à Nouméa, dans l'île du bagne, la Nouvelle Calédonie.

Puis il s'attarda sur le séjour que fit Francis Carco dans notre ville de Châtillon sur Seine...Séjour qui fut inoubliable pour lui, en témoignent ces quelques lignes qu'il écrivit dans "Mémoires d'une autre vie" :

 "L'influence qu'exerça peu à peu sur moi la petite ville de Châtillon-sur-Seine fut si forte qu'en m'attardant plus tard sous ses ombrages et le long de la promenade de la Douix, je sentis à quel point elle m'avait donné de la France un amour, une douceur, une tendresse qu'aucune autre passion n'a jamais émoussés"

 En effet, dans "Mémoires d'une autre vie" qui paraîtront fin 1934, Francis Carco évoque avec émotion ses jeunes années passées dans cette ville proche des sources de la Seine, fleuve que le poète et romancier de Paname se plaira à célébrer tout au long de ses écrits.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Lors de la parution de "Mémoires d'une autre vie", une jeune lectrice parisienne, madame Jean Graven, se procura l'ouvrage, et s'aperçut avec stupéfaction que l'auteur parlait...de sa mère ! En effet, Germaine, dont Carco parle avec tendresse dans son ouvrage, était la jeune fille dont il était secrètement amoureux lors de sa jeunesse passée à Châtillon sur Seine...

Elle rencontra l'auteur, et une grande amitié s'ensuivit entre les familles Carco et Graven.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Clarisse, l'arrière-arrière-petite fille de Germaine, a lu les lettres que son arrière-grand-mère, madame Graven,  écrivit à Francis Carco, et les réponses que ce dernier lui fit.

Ces lettres, Francis Carco les avait conservées, collées sur la page de garde d'un de ses ouvrages...

Gilles Freyssinet a épousé Valérie, la petite-fille de monsieur et madame Graven, sa fille Clarisse est donc l'arrière-arrière-petite fille de Germaine, la Châtillonnaise !

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Le récit de la vie de Francis Carco, à Châtillon sur Seine, par Gilles Freyssinet, fut illustré par des passages lus par les membres de la Compagnie des Gens...le père et le fils étaient en conflit perpétuel, les coups et les insultes pleuvaient sur l'enfant, ces maltraitances développèrent sans doute chez lui le "goût du malheur" ...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Après le récit de la vie châtillonnaise de Francis Carco, Gilles Freyssinet évoqua  celle qu'il mena à Villefranche sur Rouergue, puis à Rodez où fut nommé son père, conservateur des hypothèques...une vie bien tumultueuse où les démêlés avec ses professeurs, puis plus tard en tant que pion de lycée avec les proviseurs ne manquèrent pas !

Car Francis, outre sa "dissipation" dans les bars mal famés, ne pensait qu'à une chose: écrire des poèmes, et aller à Paris, côtoyer les milieux interlopes, ce qui finit par arriver.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

A son arrivée à Paris, après une longue période de vaches maigres, il fit la connaissance de beaucoup d'écrivains célèbres dont Tristan Derème, et de  Rachilde, l'épouse d'un éditeur célèbre qui le fit éditer... Ce fut le début de sa notoriété qui ne cessa plus.

Il obtint le grand prix de l'Académie Française pour "L'homme traqué", mais n'oublions pas l'ouvrage qui le fit connaître, le fameux "Jésus la Caille"

Francis Carco, outre de nombreux romans,  écrivit de belles chansons comme "le doux caboulot"...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

La mise en scène de la soirée fut superbe : en effet, par moment, un spot éclairait une photo de Carco, tandis que l'on entendait sa voix chaude nous raconter des périodes de sa vie, c'était très émouvant, on l'aurait cru tout près de nous.

Il faut dire que Gilles Freyssinet a une collection extraordinaire sur Francis Carco : lettres, ouvrages, photos, documents sonores... Quelle joie ce serait pour les châtillonnais de pouvoir un jour les admirer lors d'une exposition dans notre ville ! Pourquoi ne pas l'espérer ?

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco eut de très nombreux amis écrivains, comme Colette, qui fut peut-être sa plus fidèle amie.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

(Collection Gilles Freyssinet: Francis Carco et son amie Colette)

Il fut aussi l'ami de Roland Dorgelès, Pierre Mac Orlan, Louis Aragon...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

En hommage à un grand ami de Carco, Pierre Mac Orlan, la Compagnie des Gens interpréta  magnifiquement "la fille de Londres"...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Plusieurs autres chansons furent interprétées par les membres de la Compagnie des Gens :A l'enseigne du temps perdu, au bar du dernier verre, c'est dégueulasse et nuit d'hiver.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Il y avait deux Francis Carco: l'un, très sérieux, qu'on appelait  Monsieur Carco, académicien Goncourt, commandeur de la Légion d'Honneur, et l'autre, que l'on surnommait M'sieur Francis, celui qui aimait  le Paris de la pègre et des milieux interlopes, les souteneurs, les prostituées...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

(collection Gilles Freyssinet)

A la fin de sa vie, Francis Carco fut atteint par la maladie de Parkinson. Son ami Louis Aragon composa un magnifique poème pour ses obsèques, poème que Jean Ferrat transforma en chanson,  chanson  que nous avons écoutée  avec une grande émotion à la fin de la conférence.

Gilles Freyssinet a écrit un ouvrage intitulé  "Francis Carco, le Paris de M'sieur Francis", un très beau livre qu'il nous a dédicacé avec une grande gentillesse.

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

 Gilles Freyssinet m'a confié, avant le spectacle, que son voeu le plus cher serait de  voir un jour son extraordinaire collection exposée dans un petit musée...pourquoi pas à Châtillon sur Seine ??, ce serait vraiment magnifique...

Francis Carco évoqué magistralement par Gilles Freyssinet et la Compagnie des Gens...

(collection Gilles Freyssinet, à droite, Francis Carco au Lapin Agile en 1930)

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