Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place. Mes grands-parents avaient à cœur de s’exprimer dans un français avec recherche. Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.
Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »
Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!
On entend encore dans certains pays quelques mots patois
Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place. Mes grands-parents avaient à cœur de s’exprimer dans un français avec recherche. Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.
Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »
Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!
On entend encore dans certains pays quelques mots patois
Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place. Mes grands-parents avaient à cœur de s’exprimer dans un français avec recherche. Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.
Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »
Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!
On entend encore dans certains pays quelques mots patois
Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place. Mes grands-parents avaient à cœur de s’exprimer dans un français avec recherche. Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.
Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »
Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!
On entend encore dans certains pays quelques mots patois
Conférence de l’Association CulturelleChâtillonnaise
LES PASSIONS DE GEORGE SAND
par Michel Lagrange.
George Sand représente un cas particulier dans la littérature du XIX° siècle. Son nom évoque encore un auteur provincial, qui conte des histoires berrichonnes, qui parle des mœurs d’une France profonde et périmée, telles que « La Mare au Diable » ou « La Petite Fadette » ou « Les Maîtres Sonneurs »…
En réalité, George Sand est un des plus grands auteurs engagés de ce siècle en marche vers la République. Dostoïevski ne s’y trompe pas qui parle dans son chef-d’œuvre « Les Possédés » de ses « romans de génie » défendant la condition des femmes. George Sand s’est battue pour la République, pour le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes, dans la liberté et l’amour libre. Militante, égérie politique, elle incarne par sa vie publique et privée la femme libre, amoureuse d’artistes géniaux comme Musset ou Chopin, entre autres…
Ce qui ne l’empêche pas de célébrer la nature, le Berry de son enfance, la vie naturelle, écologique dirait-on aujourd’hui. Oui, George Sand est une de nos contemporaines !
C’est ce qu’illustrera Michel Lagrange dans sa conférence du lundi 5 mars à la salle des conférences de la Mairie, à 14h 30.
"Un petit pas de deux sur ses pas"...mais sur les pas de qui ? me direz vous ...
Eh bien sur les pas d'un personnage qui fut un comédien aux multiples facettes, excellent à la fois dans le comique mais aussi dans le tragique, compositeur de délicieuses chansons qu'il interprétait avec tendresse, je veux parler d'André Raimbourg, dit BOURVIL !
Les danseurs de la Compagnie De Fatko, Aurélien Kairo et Karla Pollux, ont eu l'idée géniale de reprendre quelques chansons de Bourvil dans un charmant scénario, et de danser sur ces chansons avec des pas de valse, de tango, de hip-hop, de break-danse...
Un spectacle plein de grâce et d'énergie joyeuse...et quel plaisir de réentendre la voix de Bourvil qui m'a mis parfois la larme à l'æil !
Avec des chansons tendres comme :
Le petit bal perdu...
C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait....
Non je ne me souviens plus Du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens C'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ?
Ce dont je me souviens C´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien Et c´était bien...
Ma p'tit chanson...
Qu'est ce qu'elle a, Mais qu'est ce qu'elle a donc, Ma p'tit' chanson? Qu'est ce qu'elle n'a, Mais qu'est ce qu'elle n'a plus, Ma p'tit' chanson, Qui ne te plaît plus?
Elle avait toutes les qualités, Elle ne ressemblait A aucune autr' chanson. Elle mettait au fond de ton cæur Autant de couleurs Que de fleurs au balcon. Elle parlait d'amour et de joie Et lorsque parfois Elle changeait de ton, Elle prenait un air attendri, Comme un enfant qui Demanderait pardon.
La tendresse...
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
La valise....
Voici pour toi une surprise Je suis passé à Uniprix Pour t'acheter une valise Puisque tu t' la fais aujourd'hui Pour toi, je l'ai choisie légère Pour qu'elle soit moins lourde à ton bras Car, passée la porte cochère Toi seule, tu la porteras La valise
À l'intérieur, elle a des poches Tu y glisseras le passé N'emporte pas ce qui fut moche Elle serait trop lourde à traîner Voici les clés de la serrure Ne les égare surtout pas Je la trouve jolie, je t'assure Et puis, elle te fera penser à moi La valise
et des chansons humoristiques :
Clair de lune à Maubeuge...
Je suis allé aux fraises Je suis rev'nu d'Pontoise J'ai filé à l'anglaise Avec une tonkinoise Si j'ai roulé ma bosse Je connais l'univers J'ai même roulé carrosse Et j'ai roulé les R Et je dis non, non, non, non, non Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non
Tout ça n'vaut pas Un clair de lune a Maubeuge Tout ça n'vaut pas Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin ! oh je vous en prie) Tout ça n'vaut pas Une croisière sur la Meuse Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre
Pouet-Pouet...
Dans les bagnol's aujourd'hui C'est la poule qui conduit L'monsieur roul'des yeux d'veau Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux Il a l'air embêté, Assis à ses côtés Et quand ell'serr' les freins Il serr'autr'chose sans entrain Il lui faut du courage Lorsqu'ell' prend ses virages Quand moi, j'en vois A un croisement du bois Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas Mais galamment:
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"! On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est. Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"! On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris. Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette .
Et pour finir, une explosion de couleurs !!!
Ce superbe spectacle fut un très bel hommage à Bourvil, comédien-chanteur que nous n'oublierons jamais...
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux danseurs véritablement époustouflants...en Karla Pollux j'ai cru reconnaître Joséphine Baker !
Durant la création, les chorégraphes ont suivi minutieusement les pas de Bourvil. Ils ont écouté toutes ses chansons, regardé tous ses films et ses interviews pour être au plus près de cet artiste au coeur tendre. A la manière d’un Fred Astaire et d’une Ginger Rogers que l’on aurait projetés dans notre XXIe siècle, ils sont passés allégrement du passé au présent chorégraphique.
A la fin de la représentation, les danseurs ont dialogué avec le public, ils ont répondu aux questions et raconté leur parcours dans le milieu de la danse.
Les photos publiées ne correspondent pas forcément aux différentes chansons....Vous pourrez mieux vous rendre compte de l'originalité du spectacle en visionnant cette vidéo :
Ce spectacle a été accueilli dans le cadre de la saison départementale « Arts § Scènes », la saison 100 % Côte-d’Or.
Coproduction : MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, Les Ateliers Frappaz - Villeurbanne, le Centre National Chorégraphique de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de : la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, de la Auvergne - Région Rhône-Alpes, et de la Ville de Lyon
Production déléguée :
Compagnie de Fakto
Direction artistique : Aurélien Kairo
Chorégraphie et interprétation : Aurélien Kairo et Karla Pollux
"Un petit pas de deux sur ses pas"...mais sur les pas de qui ? me direz vous ...
Eh bien sur les pas d'un personnage qui fut un comédien aux multiples facettes, excellent à la fois dans le comique mais aussi dans le tragique, compositeur de délicieuses chansons qu'il interprétait avec tendresse, je veux parler d'André Raimbourg, dit BOURVIL !
Les danseurs de la Compagnie De Fatko, Aurélien Kairo et Karla Pollux, ont eu l'idée géniale de reprendre quelques chansons de Bourvil dans un charmant scénario, et de danser sur ces chansons avec des pas de valse, de tango, de hip-hop, de break-danse...
Un spectacle plein de grâce et d'énergie joyeuse...et quel plaisir de réentendre la voix de Bourvil qui m'a mis parfois la larme à l'æil !
Avec des chansons tendres comme :
Le petit bal perdu...
C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait....
Non je ne me souviens plus Du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens C'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ?
Ce dont je me souviens C´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien Et c´était bien...
Ma p'tit chanson...
Qu'est ce qu'elle a, Mais qu'est ce qu'elle a donc, Ma p'tit' chanson? Qu'est ce qu'elle n'a, Mais qu'est ce qu'elle n'a plus, Ma p'tit' chanson, Qui ne te plaît plus?
Elle avait toutes les qualités, Elle ne ressemblait A aucune autr' chanson. Elle mettait au fond de ton cæur Autant de couleurs Que de fleurs au balcon. Elle parlait d'amour et de joie Et lorsque parfois Elle changeait de ton, Elle prenait un air attendri, Comme un enfant qui Demanderait pardon.
La tendresse...
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
La valise....
Voici pour toi une surprise Je suis passé à Uniprix Pour t'acheter une valise Puisque tu t' la fais aujourd'hui Pour toi, je l'ai choisie légère Pour qu'elle soit moins lourde à ton bras Car, passée la porte cochère Toi seule, tu la porteras La valise
À l'intérieur, elle a des poches Tu y glisseras le passé N'emporte pas ce qui fut moche Elle serait trop lourde à traîner Voici les clés de la serrure Ne les égare surtout pas Je la trouve jolie, je t'assure Et puis, elle te fera penser à moi La valise
et des chansons humoristiques :
Clair de lune à Maubeuge...
Je suis allé aux fraises Je suis rev'nu d'Pontoise J'ai filé à l'anglaise Avec une tonkinoise Si j'ai roulé ma bosse Je connais l'univers J'ai même roulé carrosse Et j'ai roulé les R Et je dis non, non, non, non, non Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non
Tout ça n'vaut pas Un clair de lune a Maubeuge Tout ça n'vaut pas Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin ! oh je vous en prie) Tout ça n'vaut pas Une croisière sur la Meuse Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre
Pouet-Pouet...
Dans les bagnol's aujourd'hui C'est la poule qui conduit L'monsieur roul'des yeux d'veau Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux Il a l'air embêté, Assis à ses côtés Et quand ell'serr' les freins Il serr'autr'chose sans entrain Il lui faut du courage Lorsqu'ell' prend ses virages Quand moi, j'en vois A un croisement du bois Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas Mais galamment:
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"! On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est. Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"! On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris. Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette .
Et pour finir, une explosion de couleurs !!!
Ce superbe spectacle fut un très bel hommage à Bourvil, comédien-chanteur que nous n'oublierons jamais...
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux danseurs véritablement époustouflants...en Karla Pollux j'ai cru reconnaître Joséphine Baker !
Durant la création, les chorégraphes ont suivi minutieusement les pas de Bourvil. Ils ont écouté toutes ses chansons, regardé tous ses films et ses interviews pour être au plus près de cet artiste au coeur tendre. A la manière d’un Fred Astaire et d’une Ginger Rogers que l’on aurait projetés dans notre XXIe siècle, ils sont passés allégrement du passé au présent chorégraphique.
A la fin de la représentation, les danseurs ont dialogué avec le public, ils ont répondu aux questions et raconté leur parcours dans le milieu de la danse.
Les photos publiées ne correspondent pas forcément aux différentes chansons....Vous pourrez mieux vous rendre compte de l'originalité du spectacle en visionnant cette vidéo :
Ce spectacle a été accueilli dans le cadre de la saison départementale « Arts § Scènes », la saison 100 % Côte-d’Or.
Coproduction : MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, Les Ateliers Frappaz - Villeurbanne, le Centre National Chorégraphique de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de : la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, de la Auvergne - Région Rhône-Alpes, et de la Ville de Lyon
Production déléguée :
Compagnie de Fakto
Direction artistique : Aurélien Kairo
Chorégraphie et interprétation : Aurélien Kairo et Karla Pollux
"Un petit pas de deux sur ses pas"...mais sur les pas de qui ? me direz vous ...
Eh bien sur les pas d'un personnage qui fut un comédien aux multiples facettes, excellent à la fois dans le comique mais aussi dans le tragique, compositeur de délicieuses chansons qu'il interprétait avec tendresse, je veux parler d'André Raimbourg, dit BOURVIL !
Les danseurs de la Compagnie De Fatko, Aurélien Kairo et Karla Pollux, ont eu l'idée géniale de reprendre quelques chansons de Bourvil dans un charmant scénario, et de danser sur ces chansons avec des pas de valse, de tango, de hip-hop, de break-danse...
Un spectacle plein de grâce et d'énergie joyeuse...et quel plaisir de réentendre la voix de Bourvil qui m'a mis parfois la larme à l'æil !
Avec des chansons tendres comme :
Le petit bal perdu...
C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait....
Non je ne me souviens plus Du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens C'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ?
Ce dont je me souviens C´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien Et c´était bien...
Ma p'tit chanson...
Qu'est ce qu'elle a, Mais qu'est ce qu'elle a donc, Ma p'tit' chanson? Qu'est ce qu'elle n'a, Mais qu'est ce qu'elle n'a plus, Ma p'tit' chanson, Qui ne te plaît plus?
Elle avait toutes les qualités, Elle ne ressemblait A aucune autr' chanson. Elle mettait au fond de ton cæur Autant de couleurs Que de fleurs au balcon. Elle parlait d'amour et de joie Et lorsque parfois Elle changeait de ton, Elle prenait un air attendri, Comme un enfant qui Demanderait pardon.
La tendresse...
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
La valise....
Voici pour toi une surprise Je suis passé à Uniprix Pour t'acheter une valise Puisque tu t' la fais aujourd'hui Pour toi, je l'ai choisie légère Pour qu'elle soit moins lourde à ton bras Car, passée la porte cochère Toi seule, tu la porteras La valise
À l'intérieur, elle a des poches Tu y glisseras le passé N'emporte pas ce qui fut moche Elle serait trop lourde à traîner Voici les clés de la serrure Ne les égare surtout pas Je la trouve jolie, je t'assure Et puis, elle te fera penser à moi La valise
et des chansons humoristiques :
Clair de lune à Maubeuge...
Je suis allé aux fraises Je suis rev'nu d'Pontoise J'ai filé à l'anglaise Avec une tonkinoise Si j'ai roulé ma bosse Je connais l'univers J'ai même roulé carrosse Et j'ai roulé les R Et je dis non, non, non, non, non Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non
Tout ça n'vaut pas Un clair de lune a Maubeuge Tout ça n'vaut pas Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin ! oh je vous en prie) Tout ça n'vaut pas Une croisière sur la Meuse Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre
Pouet-Pouet...
Dans les bagnol's aujourd'hui C'est la poule qui conduit L'monsieur roul'des yeux d'veau Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux Il a l'air embêté, Assis à ses côtés Et quand ell'serr' les freins Il serr'autr'chose sans entrain Il lui faut du courage Lorsqu'ell' prend ses virages Quand moi, j'en vois A un croisement du bois Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas Mais galamment:
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"! On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est. Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"! On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris. Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette .
Et pour finir, une explosion de couleurs !!!
Ce superbe spectacle fut un très bel hommage à Bourvil, comédien-chanteur que nous n'oublierons jamais...
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux danseurs véritablement époustouflants...en Karla Pollux j'ai cru reconnaître Joséphine Baker !
Durant la création, les chorégraphes ont suivi minutieusement les pas de Bourvil. Ils ont écouté toutes ses chansons, regardé tous ses films et ses interviews pour être au plus près de cet artiste au coeur tendre. A la manière d’un Fred Astaire et d’une Ginger Rogers que l’on aurait projetés dans notre XXIe siècle, ils sont passés allégrement du passé au présent chorégraphique.
A la fin de la représentation, les danseurs ont dialogué avec le public, ils ont répondu aux questions et raconté leur parcours dans le milieu de la danse.
Les photos publiées ne correspondent pas forcément aux différentes chansons....Vous pourrez mieux vous rendre compte de l'originalité du spectacle en visionnant cette vidéo :
Ce spectacle a été accueilli dans le cadre de la saison départementale « Arts § Scènes », la saison 100 % Côte-d’Or.
Coproduction : MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, Les Ateliers Frappaz - Villeurbanne, le Centre National Chorégraphique de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de : la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, de la Auvergne - Région Rhône-Alpes, et de la Ville de Lyon
Production déléguée :
Compagnie de Fakto
Direction artistique : Aurélien Kairo
Chorégraphie et interprétation : Aurélien Kairo et Karla Pollux
"Un petit pas de deux sur ses pas"...mais sur les pas de qui ? me direz vous ...
Eh bien sur les pas d'un personnage qui fut un comédien aux multiples facettes, excellent à la fois dans le comique mais aussi dans le tragique, compositeur de délicieuses chansons qu'il interprétait avec tendresse, je veux parler d'André Raimbourg, dit BOURVIL !
Les danseurs de la Compagnie De Fatko, Aurélien Kairo et Karla Pollux, ont eu l'idée géniale de reprendre quelques chansons de Bourvil dans un charmant scénario, et de danser sur ces chansons avec des pas de valse, de tango, de hip-hop, de break-danse...
Un spectacle plein de grâce et d'énergie joyeuse...et quel plaisir de réentendre la voix de Bourvil qui m'a mis parfois la larme à l'æil !
Avec des chansons tendres comme :
Le petit bal perdu...
C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait....
Non je ne me souviens plus Du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens C'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ?
Ce dont je me souviens C´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien Et c´était bien...
Ma p'tit chanson...
Qu'est ce qu'elle a, Mais qu'est ce qu'elle a donc, Ma p'tit' chanson? Qu'est ce qu'elle n'a, Mais qu'est ce qu'elle n'a plus, Ma p'tit' chanson, Qui ne te plaît plus?
Elle avait toutes les qualités, Elle ne ressemblait A aucune autr' chanson. Elle mettait au fond de ton cæur Autant de couleurs Que de fleurs au balcon. Elle parlait d'amour et de joie Et lorsque parfois Elle changeait de ton, Elle prenait un air attendri, Comme un enfant qui Demanderait pardon.
La tendresse...
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
La valise....
Voici pour toi une surprise Je suis passé à Uniprix Pour t'acheter une valise Puisque tu t' la fais aujourd'hui Pour toi, je l'ai choisie légère Pour qu'elle soit moins lourde à ton bras Car, passée la porte cochère Toi seule, tu la porteras La valise
À l'intérieur, elle a des poches Tu y glisseras le passé N'emporte pas ce qui fut moche Elle serait trop lourde à traîner Voici les clés de la serrure Ne les égare surtout pas Je la trouve jolie, je t'assure Et puis, elle te fera penser à moi La valise
et des chansons humoristiques :
Clair de lune à Maubeuge...
Je suis allé aux fraises Je suis rev'nu d'Pontoise J'ai filé à l'anglaise Avec une tonkinoise Si j'ai roulé ma bosse Je connais l'univers J'ai même roulé carrosse Et j'ai roulé les R Et je dis non, non, non, non, non Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non
Tout ça n'vaut pas Un clair de lune a Maubeuge Tout ça n'vaut pas Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin ! oh je vous en prie) Tout ça n'vaut pas Une croisière sur la Meuse Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre
Pouet-Pouet...
Dans les bagnol's aujourd'hui C'est la poule qui conduit L'monsieur roul'des yeux d'veau Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux Il a l'air embêté, Assis à ses côtés Et quand ell'serr' les freins Il serr'autr'chose sans entrain Il lui faut du courage Lorsqu'ell' prend ses virages Quand moi, j'en vois A un croisement du bois Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas Mais galamment:
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"! On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est. Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"! On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris. Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette .
Et pour finir, une explosion de couleurs !!!
Ce superbe spectacle fut un très bel hommage à Bourvil, comédien-chanteur que nous n'oublierons jamais...
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux danseurs véritablement époustouflants...en Karla Pollux j'ai cru reconnaître Joséphine Baker !
Durant la création, les chorégraphes ont suivi minutieusement les pas de Bourvil. Ils ont écouté toutes ses chansons, regardé tous ses films et ses interviews pour être au plus près de cet artiste au coeur tendre. A la manière d’un Fred Astaire et d’une Ginger Rogers que l’on aurait projetés dans notre XXIe siècle, ils sont passés allégrement du passé au présent chorégraphique.
A la fin de la représentation, les danseurs ont dialogué avec le public, ils ont répondu aux questions et raconté leur parcours dans le milieu de la danse.
Les photos publiées ne correspondent pas forcément aux différentes chansons....Vous pourrez mieux vous rendre compte de l'originalité du spectacle en visionnant cette vidéo :
Ce spectacle a été accueilli dans le cadre de la saison départementale « Arts § Scènes », la saison 100 % Côte-d’Or.
Coproduction : MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, Les Ateliers Frappaz - Villeurbanne, le Centre National Chorégraphique de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de : la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, de la Auvergne - Région Rhône-Alpes, et de la Ville de Lyon
Production déléguée :
Compagnie de Fakto
Direction artistique : Aurélien Kairo
Chorégraphie et interprétation : Aurélien Kairo et Karla Pollux
"Un petit pas de deux sur ses pas"...mais sur les pas de qui ? me direz vous ...
Eh bien sur les pas d'un personnage qui fut un comédien aux multiples facettes, excellent à la fois dans le comique mais aussi dans le tragique, compositeur de délicieuses chansons qu'il interprétait avec tendresse, je veux parler d'André Raimbourg, dit BOURVIL !
Les danseurs de la Compagnie De Fatko, Aurélien Kairo et Karla Pollux, ont eu l'idée géniale de reprendre quelques chansons de Bourvil dans un charmant scénario, et de danser sur ces chansons avec des pas de valse, de tango, de hip-hop, de break-danse...
Un spectacle plein de grâce et d'énergie joyeuse...et quel plaisir de réentendre la voix de Bourvil qui m'a mis parfois la larme à l'æil !
Avec des chansons tendres comme :
Le petit bal perdu...
C´était tout juste après la guerre, Dans un petit bal qu´avait souffert. Sur une piste de misère, Y´en avait deux, à découvert. Parmi les gravats ils dansaient Dans ce petit bal qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait Qui s´appelait....
Non je ne me souviens plus Du nom du bal perdu. Ce dont je me souviens C'est de ces amoureux Qui ne regardaient rien autour d´eux. Y´avait tant d´insouciance Dans leurs gestes émus, Alors quelle importance Le nom du bal perdu ?
Ce dont je me souviens C´est qu´ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux. Et c´était bien Et c´était bien...
Ma p'tit chanson...
Qu'est ce qu'elle a, Mais qu'est ce qu'elle a donc, Ma p'tit' chanson? Qu'est ce qu'elle n'a, Mais qu'est ce qu'elle n'a plus, Ma p'tit' chanson, Qui ne te plaît plus?
Elle avait toutes les qualités, Elle ne ressemblait A aucune autr' chanson. Elle mettait au fond de ton cæur Autant de couleurs Que de fleurs au balcon. Elle parlait d'amour et de joie Et lorsque parfois Elle changeait de ton, Elle prenait un air attendri, Comme un enfant qui Demanderait pardon.
La tendresse...
On peut vivre sans richesse Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y'en a plus beaucoup Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
La valise....
Voici pour toi une surprise Je suis passé à Uniprix Pour t'acheter une valise Puisque tu t' la fais aujourd'hui Pour toi, je l'ai choisie légère Pour qu'elle soit moins lourde à ton bras Car, passée la porte cochère Toi seule, tu la porteras La valise
À l'intérieur, elle a des poches Tu y glisseras le passé N'emporte pas ce qui fut moche Elle serait trop lourde à traîner Voici les clés de la serrure Ne les égare surtout pas Je la trouve jolie, je t'assure Et puis, elle te fera penser à moi La valise
et des chansons humoristiques :
Clair de lune à Maubeuge...
Je suis allé aux fraises Je suis rev'nu d'Pontoise J'ai filé à l'anglaise Avec une tonkinoise Si j'ai roulé ma bosse Je connais l'univers J'ai même roulé carrosse Et j'ai roulé les R Et je dis non, non, non, non, non Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non
Tout ça n'vaut pas Un clair de lune a Maubeuge Tout ça n'vaut pas Le doux soleil de Tourcoing (Coin-coin ! oh je vous en prie) Tout ça n'vaut pas Une croisière sur la Meuse Tout ça n'vaut pas des vacances au Kremlin-Bicêtre
Pouet-Pouet...
Dans les bagnol's aujourd'hui C'est la poule qui conduit L'monsieur roul'des yeux d'veau Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux Il a l'air embêté, Assis à ses côtés Et quand ell'serr' les freins Il serr'autr'chose sans entrain Il lui faut du courage Lorsqu'ell' prend ses virages Quand moi, j'en vois A un croisement du bois Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas Mais galamment:
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"! On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est. Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"! On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris. Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette .
Et pour finir, une explosion de couleurs !!!
Ce superbe spectacle fut un très bel hommage à Bourvil, comédien-chanteur que nous n'oublierons jamais...
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux danseurs véritablement époustouflants...en Karla Pollux j'ai cru reconnaître Joséphine Baker !
Durant la création, les chorégraphes ont suivi minutieusement les pas de Bourvil. Ils ont écouté toutes ses chansons, regardé tous ses films et ses interviews pour être au plus près de cet artiste au coeur tendre. A la manière d’un Fred Astaire et d’une Ginger Rogers que l’on aurait projetés dans notre XXIe siècle, ils sont passés allégrement du passé au présent chorégraphique.
A la fin de la représentation, les danseurs ont dialogué avec le public, ils ont répondu aux questions et raconté leur parcours dans le milieu de la danse.
Les photos publiées ne correspondent pas forcément aux différentes chansons....Vous pourrez mieux vous rendre compte de l'originalité du spectacle en visionnant cette vidéo :
Ce spectacle a été accueilli dans le cadre de la saison départementale « Arts § Scènes », la saison 100 % Côte-d’Or.
Coproduction : MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, Les Ateliers Frappaz - Villeurbanne, le Centre National Chorégraphique de Rillieux-la-Pape
Avec le soutien de : la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, de la Auvergne - Région Rhône-Alpes, et de la Ville de Lyon
Production déléguée :
Compagnie de Fakto
Direction artistique : Aurélien Kairo
Chorégraphie et interprétation : Aurélien Kairo et Karla Pollux