"Images en Châtillonnais" et Les "Amis du Châtillonnais" ont présenté un nouvel ouvrage sur le village de Poinçon-les- Larrey
Vendredi 23 novembre , la salle des Fêtes de Poinçon-les-Larrey était pleine à craquer !
Car, ce soir-là, les Poinçonnais et les Poinçonnaises attendaient avec impatience la présentation de la monographie de leur village, éditée par "Images en Châtillonnais" et "Les Amis du Châtillonnais", écrite et illustrée par Jean Millot et intitulée "Conte moi mon village".
Monsieur le Maire de Poinçon-les-Larrey, Jean-Pierre Paquot, était tès heureux de cette parution, qui rassemble énormément de documents sur l'histoire de son village : archives, photographies, cartes postales, témoignages etc....
Jenry Camus et Jean Millot ont présenté l'ouvrage que voici :
La soirée a été animée par de nombreuses projections, comme celle de cette photo représentant l'inauguration de la nouvelle mairie de Poinçon-les Larrey en 1905 :
Jean Millot a retrouvé des articles de presse présentant une Poinçonnaise qui avait eu....23 enfants et qui en avait beaucoup perdu durant le conflit de 14-18.
Jean Millot passe beaucoup de temps aux Archives Départementales à Dijon, il a retrouvé des documents de grande valeur comme celui-ci dont il a donné la traduction à droite.
Une carte montrant que la Champagne se trouvait tout près de Poinçon ...
Jean Millot a voulu dans cet ouvrage rendre un hommage à un de ses amis , Pierre Touillez, habitant de Poinçon-les-Larrey, qui avait écrit un opuscule où il avait recensé tous les actes des registres paroissiaux de 1743 à 1792. Son ouvrage était resté inédit, Jean a donc voulu inclure les travaux de son ami dans sa monographie de Poinçon.
Pierre Touillez s'intéressait aussi à l'archéologie, le voici à côté de Jean Millot lors des nouvelles fouilles à Vertillum en 1990.
On y avait retrouvé des squelettes de chiens. Je m'en souviens parfaitement, car je passais mes vacances à Vertault et, invitée par Jean, j'étais montée voir les fouilles....
Un moulin à vent existait à Poinçon-les-Larrey !
Jean Millot est un spécialiste de la carte postale, il publie donc, dans son ouvrage, la totalité de celles représentant le village, en voici quelques unes :
Les Poinçonnai(se)s ont fouillé dans leurs albums familiaux et ont offert leurs clichés à Jean Millot pour qu'il les publie.
Des photographies de classes...
d'événements religieux...
de mariages...
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de scènes familiales...ici nos cousins Girardeau....
Poinçon-les-Larrey possédait une fromagerie...
L'auteur nous a révélé que, contrairement à ce que tout le monde croit, Maurice Moisson, découvreur du Vase de Vix, n'était pas né à Vix, mais à Poinçon-les-Larrey !
Le voici à Vix avec Jean Lagorgette :
Voici la couverture de l'ouvrage, comprenant 280 pages, où vous pourrez lire la biographie de Pierre Touillez et celle de Jean Millot :
Les habitants de Poinçon-les-Larrey qui ont donné des documents et des photos, ont été chaleureusement remerciés.
Bien sûr je n'ai montré qu'une très infime partie de ce que contient de cahier édité par Images en Châtillonnais et Les Amis du Châtillonnais.
Un ouvrage foisonnant d'archives, de photos, d'anecdotes...une partie passionnante de l'histoire du Châtillonnais !
Après la présentation, Monsieur le Maire a convié très aimablement l'assistance au verre de l'amitié, tandis que Jean vendait et dédicaçait son superbe ouvrage...
"La Légion d'Honneur, mythe et réalités" une conférence de monsieur Robert Michelin, Président de la Société des Membres de la Légion d'Honneur de Beaune
Jacques Rebiffé a présenté le conférencier, son ami Robert Michelin, Président du Comité SMLH de Beaune.
Né en 1949, après des études secondaires aux lycées Carnot et Montchapet à Dijon, Robert Michelin a été diplômé de l’Institut d’Etudes Judiciaires de Paris, puis il a réussi le concours d’entrée à l’École Nationale de la Magistrature de Bordeaux (Gironde).
Il a occupé successivement les fonctions de Juge au Tribunal de Grande instance de Dole (Jura), puis de Commissaire du Gouvernement au Tribunal Administratif de Besançon (Doubs)
Il a été ensuite Secrétaire Général de la Préfecture du Lot, puis Sous-Préfet de Lodève, et longtemps Directeur de Cabinet du Préfet de Paris.
En fin de carrière, il a été nommé en 1991 Conseiller Référendaire à la Cour des Comptes.
Il est titulaire de nombreuses décorations dont la Légion d’Honneur et l’Ordre national du Mérite.
Robert Michelin a tout d'abord évoqué les anciens ordres de chevalerie qui existaient au temps de l'Ancien Régime.
Les Ordres de l'Ancien Régime
Une très ancienne décoration qui nous interpelle, nous Bourguignons, c’est celle de la Toison d’Or, créée par Philippe le Bon, duc de Bourgogne en 1430.
Une autre ancienne décoration était celle du Saint Esprit
Louis XIV institua l’Ordre de Saint Louis
Et Louis XV l’Ordre du Mérite Militaire.
Ces décorations n’avaient pas d’universalité, et les femmes en étaient évidemment exclues.
Les ordres après la Révolution Française
A la Révolution, en 1791,tous les anciens Ordres furent supprimés .
On les remplaça par des récompenses monétaires et par celles représentant des « Armes d’Honneur ».
Puis vint le Consulat. Le Premier Consul, Napoléon Bonaparte décida de créer une nouvelle décoration qu’il appela « Légion d’Honneur ».
Cette décoration avait une double ambition : être une demande de reconnaissance, et une récompense nationale pour militaires et civils.
De plus cette nouvelle décoration faisait preuve d’universalité, c'est-à-dire qu’elle pouvait être remise à tous les citoyens et même aux femmes.
Malgré l’opposition de ses amis qui voyaient en la Légion d’Honneur un « hochet », Bonaparte tint bon.
La première cérémonie de remise de la Légion d’Honneur eut lieu le 15 juillet 1804.
Certains la refusèrent comme Lafayette qui était resté un fervent Royaliste.
Une seconde cérémonie bien plus solennelle eut lieu au Camp de Boulogne le 16 août 1804.
Les différents grades de la Légion d’Honneur :
Chevalier :
Officier :
Commandeur de la Légion d’Honneur, la médaille est portée à droite.
Grand Croix, de la Légion d’Honneur, la médaille est portée à gauche et accompagnée d’une écharpe rouge :
La Première Restauration de 1815 ne supprima pas la Légion d’Honneur, mais restaura les Ordres de l’Ancien Régime.
Louis Philippe supprima les Ordres Anciens.
Napoléon III créa la Médaille Militaire qui passe actuellement en troisième position après la Légion d'Honneur et l'Ordre National du Mérite.
Evolution de l'Ordre de la Légion d'Honneur
En 1886-1888, eut lieu le scandale du trafic des décorations, le gendre du Président de la République Jules Grévy, un certain Daniel Wilson, "vendait" les Légions d’Honneur à ses amis.
Le Président Grévy dût démissionner… c’est de ce moment là, nous dit malicieusement Robert Michelin, que date la « malédiction du deuxième mandat Présidentiel » (quoique François Mitterrand et Jacques Chirac l’aient domptée !!)
Depuis ce scandale, aucun ministre , sénateur, membre de commission parlementaire en exercice ne peut recevoir la Légion d’Honneur.
Vint le conflit de 1914-1918 : le nombre de Légions d’Honneur attribuées bondit de 50 000 à 100 000 .
La Croix de Guerre fut créée, mais au début on lui reprocha de ressembler à la croix Allemande !
En 1962, le général de Gaulle refondit le Code de la Légion d’Honneur. Avant cette refonte il pouvait y avoir 300 000 Légions d’Honneur attribuées, après, le nombre tomba à 125 000.
En 1963 Le Général créa l’Ordre National du Mérite.
Il existait aussi à cette époque 17 décorations civiles, une par Ministère.
Le Président de Gaulle en supprima treize et en maintint quatre :
Les Palmes Académiques, le Mérite Agricole, le Mérite Maritime et le Mérite des Arts et des Lettres
A partir de 1963, la Grande Chancellerie a joué le jeu : on ne donne pas la Légion d’Honneur à n’importe qui, on la décerne (habituellement) après avoir octroyé à la personne l’Ordre du Mérite qui fait office d’une sorte de « filtre », mais il y des exceptions qui font quelquefois "grincer" des dents ! Il est vrai nous dit Robert Michelin, que les citoyens ne comprennent pas toujours pourquoi certaines personnes l’obtiennent….
En 2008 la parité Hommes-Femmes devint parfaite.
Il y a actuellement 90 000 Légionnaires, mais le Président Macron a réduit à 50% les promus de la Légion d’Honneur, il doit maintenant y avoir 55% de civils et 45% de militaires promus.
Les femmes et la Légion d’Honneur
-En 1851 70 femmes furent promues, dont une cantinière
En 1895 la Première femme Officier de la Légion d'Honneur fut la peintre Rosa Bonheur
En 1931 La poétesse Anna de Noailles devint Commandeur de la Légion d'Honneur
En 1953 Colette et la Maréchale Lyautey devinrent Grands Officiers de la Légion d'Honneur
En 1998 Geneviève de Gaulle et Germaine Tillon (de bords politiques différents) devinrent Grand-Croix de la Légion d'Honneur
A noter qu'elles reposent toutes deux au Panthéon.
Cas des personnalités étrangères.
Les étrangers peuvent devenir titulaires de la Légion d'Honneur, comme la Reine d'Angleterre, mais ils ne font pas partie de l'Ordre. Il s'agit surtout d'usages diplomatiques.
La Légion d'Honneur peut-être attribuée à des collectivités.
Dijon reçut la Légion d'Honneur après la guerre de 1870, pendant laquelle 300 dijonnais furent tués par les Prussiens le 30 octobre.
Lorsque vous passerez place du 30 octobre à Dijon, ayez une pensée pour les 300 cadavres qui reposent sous le monument de la place, nous a confié Robert Michelin.
Saint Jean de Losne a aussi la Légion d'Honneur pour avoir résisté aux Autrichiens en détruisant son pont pour qu'ils n'entrent pas dans la ville. Châlon sur Saône et Cluny ont été aussi décorées par Napoléon 1er.
Des régiments ont pu aussi être décorés, des Ecoles Militaires, mais aussi civiles (Arts et Métiers, Ecole des Chartes dont la moitié des chartistes furent tués en 1914-1918)
Les instances dirigeantes
Le "Grand Maître de la Légion d'Honneur" c'est le chef de l'Etat. Le Grand Chancelier est nommé par le Président de la République parmi les titulaires des Grand-croix, ce sont tous des militaires de haut rang
Le Conseil de l'Ordre de la Légion d'Honneur juge les propositions, car on ne demande pas la Légion d'Honneur, mais elle est proposée.
Les motifs de rejets peuvent être les condamnations ou les indignités nationales.
Le Conseil de l'Ordre gère le Musée de la Légion d'Honneur et les "Maisons de la Légion d'Honneur pour Jeunes Filles" (créées par madame de Maintenon !)
Les Promotions :
Elles ont lieu pour les civils le 1er janvier et le 14 juillet, la promotion de Pâques a disparu.
Les promotions militaires ont lieu en avril et en juillet.
La Société des Membres de la Légion d'Honneur (SMLH)
Cette SMLH a été créée en 1921 pour secourir les veuves et les enfants des titulaires de la décoration.
Les objectifs de la SMLH sont de concourir au prestige de l’Ordre National, de promouvoir les valeurs de la République et concourir à l'entraide des légionnaires.
Ses cinq piliers sont : rassembler, rayonner, s'engager, promouvoir et aider.
En 2007, la SMLH comptait 48 303 adhérents, mais elle perd par décès environ 1 000 à 1 500 adhérents par an.
Dans dix ans, à cause de la réforme du Président Macron, la SMLH aura disparu.
La section Beaune-Nuits Saint Georges, présidée par Robert Michelin peu s'enorgueillir de compter 85% des titulaires de la Légion d'Honneur.
Très applaudi pour cette conférence passionnante et, ce qui ne gâte rien, pleine d'humour, Robert Michelin a répondu aux questions des auditeurs.
Les réponses du conférencier ont été agrémentées d'exemples précis, très éclairants, ce dont tous les auditeurs l'ont remercié chaleureusement.
"L'ordre de la Légion d'Honneur, mythe et réalités" , une exposition intéressante sur une décoration appréciée des Français...
A l'entrée de l'exposition, un panneau nous montre différentes personnalités qui ont reçu la Légion d'Honneur :
La Société des Membres de la Légion d'Honneur (SMLH) a des antennes en Côte d'Or.
La Résistance a été mise en valeur lors de cette exposition :
Deux Châtillonnais ont reçu la Légion d'Honneur pour faits de Résistance : André Blondeau et Robert Raillard :
La Légion d'Honneur fut créée par le Premier Consul le 19 mai 1802, elle remplaça toutes les décorations de l'Ancien Régime (ordres de Chevalerie, ordre de saint Louis, ordre du Mérite créé par Louix XV etc...)
Le Général de Gaulle réforma l'Ordre de la Légion d'Honneur. Avant sa Présidence il y pouvait y avoir un maximum de 300 000 récipiendaires, ce qui était trop. Le Général abaissa ce nombre à 125 000.
De grands récipiendaires :
Quelques villes ont obtenu la Légion d'Honneur, comme Dijon...
Saint-Jean-de Losne :
Une place a été faite à notre chère Madeleine Grivotet qui nous manque tant !
Monsieur Robert Michelin a présenté mardi 20 novembre, salle des Conférences de l'Hôtel de Ville de Châtillon sur Seine, une passionnante conférence sur le mythe et les réalités de la Légion d'Honneur, j'en rendrai compte demain sur le blog.
L'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais, un bel endroit pour acheter des cadeaux de fin d'année !
Dans les vitrines superbement éclairées de l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais sont exposés de belles réalisations d'artistes, d'artisans, d'écrivains Châtillonnais, un bien beau choix pour de futurs cadeaux pour les Fêtes...
Une nouvelle vitrine attire les regards : on y voit de merveilleux objets destinés à orner les tables de fêtes, des "bijoux de table" nous dit l'artiste qui les a créés.
Sur des tables et présentoirs on trouve des poteries....
du miel, des conserves, des pâtes Epate de Bourgogne, de la vaisselle en bois tourné, de la bière de St Broingt, des cahiers du Châtillonnais, des livres édités par la Société Mycologique etc...
Et en décembre, des corbeilles-cadeaux pourront être confectionnées avec les objets de votre choix...
De bien beaux cadeaux qui valoriseront, chez les heureux destinataires, notre si agréable Pays Châtillonnais !
"MASQ", un spectacle original et fantastique a émerveillé les spectateurs !
Né de la rencontre entre Alfred Alerte (danseur et chorégraphe) et François Place (auteur et illustrateur de contes), Masq se construit autour d’un conte initiatique.
Mais chacun peut imaginer une histoire différente suivant ses propres fantasmes, nous a dit Catherine Miraton en nous présentant ce spectacle.
L’air, la terre et l’eau accompagnent le personnage principal à travers son parcours jalonné d’émotions et de bouleversements.
Sur scène des masques-costumes se déploient et se transforment dans un univers ethnique et poétique.
Cachés derrière ceux-ci, les danseurs en mouvement leur donnent vie, créant ainsi un univers surréaliste et des situations fantastiques en perpétuelle évolution.
On explore les corps et leurs métamorphoses qui font ainsi des pieds de nez, fesses par-dessus tête et ce n’est pas sans surprise ni enchantement.
Les corps parlent, se masquent, s’animalisent et s’humanisent au gré de nos imaginaires.
Interprété avec une inépuisable intensité, au rythme des percussions, ce spectacle très visuel dévoile la magie et la poésie qui animent ces masques-costumes pour beaucoup inspirés par la culture Bwaba du Burkina Faso.
Comme une vague, il nous a transportés, au delà des mots, vers le rêve et la découverte d’autres formes d’expression.
Un spectacle véritablement éblouissant autant dans le visuel que dans l'auditif .
Les danseurs sont venus en bord de scène nous présenter leurs masques, nous dire comment ils les enfilaient, comment ils évoluaient avec eux.
Chorégraphie et scénographie : Alfred Alerte –
Ecriture du conte : François Place
Création musicale : Thierry Bertomeu
Décors et costumes : Agathe Laemmel Marion Laurans - Création lumières : Hervé Bontemps - Interprètes : Alfred Alerte, Lucie Anceau, Julie Barbier
"L'enfant" de Jules Vallès, a été présenté salle Kiki de Montparnasse par la Compagnie des Gens
La Compagnie des Gens a souhaité présenter de nouveau le superbe texte "L'Enfant", tiré du roman de Jules Vallès, qu'elle avait monté il y a 13 ans.
Quelques représentations seulement sont données en cette fin d'année 2018, salle Kiki de Montparnasse, courez vite acheter des billets, son adaptation est magnifique, interprétée par Jacques Senelet, seul en scène, avec l'énergie qu'on lui connaît !
Voici l'histoire :
Jacques Vingtras, le narrateur, se présente ...il nous raconte ce que fut son enfance et son adolescence.
Au début du récit, il a 5 ans. Il est le fils d'une mère paysanne, injuste et sournoise, et d'un père professeur.
Les repas sont toujours pénibles : il faut manger ce que l'on n'aime pas et laisser ce qu'on préfère. On ne peut savourer une praline qu'en l'accompagnant d'un morceau de pain !
"Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants et me fouette tous les matins. Quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi et rarement plus tard que quatre heures".
Après l'oppression maternelle, Jacques connaît l'oppression du collège : il y mange mal, et subit d'autres punitions .
Jacques évoque la ville où il vit avec ses parents, son école et les vêtements ridicules que sa mère lui oblige de porter.
Son père est nommé à Saint-Etienne et toute la famille déménage avec lui. Hélas au Lycée il s'ennuie, seule la lecture de Robinson Crusoé lui permet de s'évader un peu...
Heureusement les vacances au Puy en Velay sont synonymes de détente et d'une sorte de liberté car la famille maternelle comporte des oncles truculents.... et de bien jolies cousines dont il tombe amoureux.
Même à Noël, la trompette qu'il reçoit lui est confisquée...Jacques est triste et seul.
Un voyage à Nantes lui permet de goûter à nouveau à la liberté.
Jacques se met à imaginer des projets d'évasion et désirerait être mousse sur un navire...
Au retour, sa mère l'oblige a subir des leçons de maintien...
Jacques est un bon élève. Mais suite à une aventure avec une dame mariée, on l'envoie dans une pension parisienne.
Hélas, il échoue dans ses études.
Sa mère vient le chercher pour le ramener à Nantes. Ce retour est pour lui, une véritable délivrance.
Il se réconcilie avec son père et annonce sa décision : il sera ouvrier.
Jacques Senelet a merveilleusement interprété le texte poignant de Jules Vallès, qu'il qualifie d' honnête comme un coup de fusil au soleil, social, humain, perlé de larmes ou pailleté de rires, ouvert à tous.
Il a salué les spectateurs avec la belle révérence de Jacques Vingtras !
Créé en 1997 et joué depuis plus de 150 fois, L’enfant a rencontré partout un grand succès populaire. Treize ans après la dernière représentation qui eut lieu au Caire lors du Festival du théâtre francophone, la Compagnie des Gens a eu envie de faire entendre à nouveau sur la scène de l’Espace Kiki de Montparnasse, le texte poignant, entre rires et larmes, de Jules Vallès.
Jacques Senelet a remercié tous les membres de la Compagnie des Gens qui ont imaginé le décor à "surprises" tellement bien pensé, mais aussi l'éclairagiste qui a su magnifiquement valoriser le récit de Vallès.
La performance de Jacques Senelet est éblouissante : seul sur scène il interprète tous les personnages du roman de Jules Vallès "L'enfant" : la mère, le père, les oncles, les cousines, les professeurs, la séductrice etc....
Avant de s'éclipser il a demandé aux spectateurs de la "Première" (c'était le 2 décembre), de parler de son spectacle aux amis, connaissances, lecteurs...ce que je fais ici avec un grand plaisir, tant cette adaptation du roman de Jules Vallès m'a touchée, tout d'abord par son contenu, et aussi par le jeu merveilleux de l'acteur seul en scène.
Vous pouvez donc encore assister à ce beau spectacle, Espace Kiki de Montparnasse à Châtillon-sur-Seine
Jeudi 6, vendredi 7, samedi 8, mardi 11 décembre à 20h30
Dimanche 9 décembre à 15h
Réservations à l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais
03 80 91 13 19 - contact@tourisme-chatillonnais.fr
Tarif plein : 12€
Tarif réduit : 10 €
(Groupe de plus de 10 pers., membres de la Cie des Gens, demandeurs d'emploi, moins de 18 ans, étudiants, famille à partir de 2 enfants)
Lucie Hoornaert va dédicacer son ravissant ouvrage sur l'histoire du costume à la Bibliothèque Municipale...
Un très joli livre superbement illustré, un beau cadeau de Noël à offrir !