Publié le 11 Décembre 2019

Reprise de l’activité

La vieille turbine Fontaine a plus de 80 ans. Elle tourne encore mais avec du jeu dans les paliers et dans les engrenages, une chambre d’eau qui fuit, le rendement a diminué, il faut la seconder.

Marius récupère une machine désaffectée à l’usine de Plaines où elle était installée sous une chute d’eau de 3,60 m. A Gomméville la chute n’étant que d’un mètre, la puissance est beaucoup plus faible mais c’est néanmoins un complément intéressant.
Marius demande aux Ponts et Chaussées l’autorisation de l’installer sur la rive gauche du bief, en remplacement de la vieille roue à aubes de la pointerie, ce qui lui est accordé sans problème.
La machine est envoyée aux Fonderies et Ateliers de Construction de l’Est à Dijon qui se chargent de son adaptation. Les maçons Robert Chevance de Mussy et Hector Bernardis de Châtillon construisent un barrage de planches et d’argile pour couler le béton de la dalle et de la chambre d’eau.

Le chantier dure tout l’été 1946.

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (3)

(La turbine dite « américaine »)

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (3)

(Régulateur centrifuge 2008)

 Cette machine faisait partie du paysage. Construite en 1913 par les Etablissements Rose-Teisset à Poissy, elle avait d’abord été installée à la forge de Plaines. Après l’arrêt de l’activité de meunerie, couplée à une dynamo, elle a permis de chauffer la maison jusqu’en 2005.

La dynamo, de seconde main, elle aussi, avait été construite en 1935 à Nancy. Elle avait été récupérée à l’usine des Emballages de Mussy. C’est Maurice Denis, électricien mécanicien, grand bricoleur et ancien Maire qui l’avait installée dans les années 50 pour remplacer une machine plus petite et encore plus vieille.

 La meunerie est alors une activité prioritaire : la capacité globale d’écrasement des moulins français est excédentaire, mais la production de blé est insuffisante pour nourrir la  population nationale qui rêve de retrouver le bon pain blanc d’avant-guerre.

Les moulins doivent même écraser du maïs que les américains envoient dans le cadre du plan Marshall.On essaie de faire du pain avec cette farine jaune. Dans les familles d’origine italienne de Gomméville, les grands-mères savent encore faire la « polenta », la bouillie de farine de maïs.

Les « tickets de pain » (de rationnement) restent en vigueur jusqu’en 1948. La commercialisation de la farine est règlementée et contrôlée à la fois en prix, qualité et quantité. Les quantités à produire sont fixées par l’organisme de la Répartition des Farines qui dépend de la Préfecture. Il ne saurait être question de gaspiller le blé en faisant une farine trop blanche : le taux d’extraction est imposé.
Les meuniers « tirent » à plus de80%, à ce taux c’est de la farine grise. Or à l’époque, après des années de restrictions, le marketing ne permet pas encore de faire croire à chacun que le pain noir est meilleur et qu’il faut le payer de plus en plus cher.

Marius Verniquet écoule une partie de sa production auprès des boulangers locaux et d’autres plus éloignés à Montigny, Courban, Lamargelle, Salives, Montbard, Précy etc ;

Le reste est expédié par wagon en gare de Pothières ou de Mussy, vers les départements français déficitaires (la Loire, la Drôme etc…, selon les « bons de répartition » qui lui sont attribués.

Une savante bureaucratie est en place pour les contrôles de tous les transports de blé ou de farine qui doivent faire l’objet « d’acquis » (pièces de Régie qui génèrent ensuite le paiement des taxes)

La farine boulangère est conditionnée dans des sacs de jute de 100kg étiquetés et scellés.
Il part avec le camion chargé de farine et revient avec du blé en passant par les silos de Châtillon ou chez Guinot, marchand de grains à Laignes. Le déchargement des sacs de farine nécessite force et adresse, car il faut les porter en équilibre sur l’épaule et parfois grimper un escalier en colimaçon pour les vider dans la trémie du boulanger. Si un sac tombe (ne parlons pas du porteur), il éclate et son contenu sera destiné au repas des cochons.

Rien ne paraît plus simple aujourd’hui que de démarrer son véhicule le matin pour aller travailler, mais à l’époque, il n’en est pas de même, surtout en hiver. Le camion ne circule pas tous les jours, la batterie doit être rechargée. Maurice Denis, l’électricien du village, a fabriqué un chargeur qui fonctionne sur la turbine, mais ça ne marche pas au pied levé. Démarrer à la manivelle un gros moteur par temps froid est problématique, alors Marius se lève encore plus tôt, allume le feu de la cuisinière et fait chauffer 20 litres d’eau pour remplir le radiateur qu’il avait préalablement vidangé par précaution contre le gel, le moteur part alors au quart de tour.

Toujours positif, il se dit que c’est quand même plus facile que de démarrer avec des chevaux

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (3)

(La mélangeuse en 2008)

 Le moulin tourne parfois nuit et jour. Marius  dort ou plutôt essaie de dormir sur ses sacs, dans le bruit et le tremblement des machines, le grondement des cylindres, le sifflement des courroies de cuir enduites de résine. Le meunier doit avoir l’oreille musicale, il faut réagir au moindre bruit anormal au milieu de cet orchestre étrangement harmonieux d’engrenages, de coussinets en bronze, de poulies à gorge.

Une courroie qui casse, c’est un élévateur qui se bloque, il faut alors courir dans l’escalier en avalant les marches  quatre par quatre pour dégager les tuyaux bourrés de recoupes ou de remoulages et soulager une bluterie dont les paliers risquent la surchauffe.

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (3)

(L’escalier de 80 marches en 2008)

Il faut ensuite réparer et remonter la courroie sur la poulie tandis qu’elle tourne, ce qui peut être très dangereux lorsque l’accès est un peu acrobatique.

Lucie est toujours très inquiète quand son mari se livre à ce genre d’exercice.

Au milieu de ces vieilles mécaniques qui s’agitent dans la poussière, sans aucune sécurité, le risque d’incendie est permanent. C’est d’ailleurs ainsi que finissent la plupart des moulins dont l’intérieur est tout en bois, archi  sec et de plus verni.

Depuis des années, Marius souffre d’asthme, les quintes de toux l’épuisent. Il essaie d’en atténuer les effets sans grand résultat en respirant la fumée d’une poudre qu’il fait brûler dans une soucoupe, sur le coin du poële. Ensuite il aura un système plus efficace en pulvérisant un liquide dans sa gorge avec sa « poire » qu’il a toujours avec lui.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Décembre 2019

Bonne et heureuse année 2020 !

Que la nouvelle année vous apporte beaucoup de bonheur et la réalisation de vos souhaits les plus chers.

Bonne et heureuse année 2020 !

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Décembre 2019

Joyeux Noël 2019 à tous mes lecteurs !

Joyeux Noël à tous, plein de paix, de joie et d'amour...

Joyeux Noël 2019 à tous mes lecteurs !

A l'année prochaine !

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Décembre 2019

Le Moulin Gautherot

 En 1909, la famille Maître décide de vendre le moulin. Arsène Verniquet, régisseur, n’a aucune difficulté pour trouver un acquéreur. Son filleul, Georges Gautherot (1883-1939) habite en face du moulin.Ce dernier se sent à l’étroit dans la petite polyculture de ses parents. Entreprenant et dynamique, il reprend l’affaire à l’âge de 26 ans, puis il épouse Louise Gillon (1885-1980) ;

Deux filles vont naître de cette union : Lucie (1912-1993) et Rose (1915-2010)

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (2)

(Georges Gautherot et ses deux filles sur le bief en 1933)

Georges ne se doute pas que 27 ans plus tard, en 1937, il accueillerait dans son moulin, pendant trois jours les 120 joyeux convives d’un double mariage, celui de ses deux filles : Lucie avec Marius Verniquet, le petit-fils d’Arsène, et Rose avec Georges Ducharme, fils d’un boucher de Châtillon.

Quant à moi, comment aurais-je pu imaginer que Lucie et Marius allaient me mettre au monde ?

Mon arrière-grand-père Arsène doit bien rire dans sa tombe, je me demande s’il n’a pas manigancé tout cela pour que le moulin retrouve son paronyme ancestral.

Georges Gautherot a tout juste le temps de prendre en main son moulin et c’est la guerre.Il est mobilisé dans l’artillerie.

Pendant plus de quatre ans, avec deux jeunes enfants à charge, ma grand-mère Louise fait tourner le moulin, aidée par les habitants du village. Il en était ainsi dans la plupart des familles de mobilisés.

Quel courage et quelles forces il a fallu à ces femmes qui tenaient à l’arrière pendant que les hommes étaient au front. Et quelle chance que Georges ait pu rentrer en pleine forme au début de 1919 !

La paix est revenue. Il a deux employés au moulin-scierie et deux à la ferme. Il y a tant à faire : le moulin, les champs,la vigne, les vaches, les chevaux qui servent aussi aux livraisons de farine en les attelant à des voitures bâchées semblables à celles des immigrants du Far-West.

Louise, la « patronne » est levée la première et couchée la dernière.

Elle assure l’intendance de toute la maisonnée : fabriquer les fromages, tuer les poules et les lapins, s’occuper des jardins, de la basse-cour, préparer les repas pour des tablées de 8 ou 10 personnes chaque jour, la couture (elle fabrique même des chaussons et des pèlerines dans des pièces de drap bleu-horizon, récupérées sur les vêtements rapportés par les soldats).

On fait appel à elle pour faire les piqures aux malades ou poser des ventouses…

Les activités sont multiples, les allées et venues continuelles, et ceci d’autant plus que Georges Gautherot vient d’être élu maire du village.
En1932, il entreprend une modernisation du moulin en faisant installer une chambre-mélangeuse de 80 quintaux pour stocker et brasser la farine, afin de prévenir toute fermentation.

 Il achète une boulangerie à Mussy , pour s’assurer un débouché stable à l’abri de la concurrence  qui commence déjà à se manifester.

Sur la rive gauche du bief, la roue à aubes de l‘ancienne huilerie est octogénaire. Elle actionne encore de vieilles machines à pointes, d’où le nom de « pointerie » que porte cette annexe.
Un ouvrier vient de Mussy pour fabriquer des pointes de qualité spéciale (fines et rigides, piquantes, elles ne fendaient pas le bois, j’en utilise encore. Il en faisait aussi en laiton et même dans un alliage d’argent pour la tapisserie)

En 1935, un camion Berliet tout neuf de 3,5 t vient remplacer les voitures à chevaux. Georges Gautherot a besoin d’un chauffeur : il embauche son futur gendre Marius Verniquet.

Pendant la guerre et l’après-guerre

Mon grand-père Gautherot décède subitement d’une crise cardiaque en août 1939, tout juste deux semaines avant la déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne.

Marius Verniquet est mobilisé avec le camion du moulin, réquisitionné par l’Intendance Militaire pour transporter le ravitaillement des artilleurs du 104ème R.A. de Dijon.

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (2)

(Marius part à la guerre avec son camion en 1939)

En mai 1940 il se trouve piégé comme tant d’autres dans le désastre de Dunkerque où il reçoit l’ordre de détruire son Berliet avant d’être embarqué de justesse sur un navire anglais.

Pendant ces quelques jours, Châtillon est bombardé. La grand-mère Louise, Lucie, Rose évacuent en Corrèze avec leurs jeunes enfants (mon frère Luc et moi, mon cousin Paul, ma cousine Marie-Rose est aussi du voyage, bien au chaud en attendant de naître quelques mois plus tard). A leur retour, en septembre 1940, elles retrouvent le moulin saccagé et pillé.

L'histoire du moulin de Gomméville par Jean Verniquet (2)

 (Sur le pont du bief (1975) reconstitution d’un poste allemand pour le tournage du film « le bon et les méchants » de Claude Lelouch, avec J Dutronc, J.Villeret, M. Jobert)

On entre alors dans la sombre période de l’occupation allemande et de la Résistance.
J’étais trop jeune pour être conscient du danger, je me souviens es soldats allemands qui entraient en réclamant de la farine, ils ouvraient les placards, cherchant des armes>.Mon père allait secacher dans la chambre d’eau de la turbine. J’ai su plus tard que des maquisards venaient parfois la nuit pour se ravitailler.
En septembre1944, une escarmouche au carrefour devant la maison fait un mort parmi eux (un jeune de vingt ans). Puis c’est la Libération, les convois américains se succèdent pendant des jours… C’est une aubaine pour nous, les gosses :il suffisait d’agiter la main en formant le V des deux doigts et les chocolats, les chewing gums pleuvaient. C’est ainsi que j’ai reçu ma première orange.
En novembre 1945, un camion plateau-cabine Citroën P 45 destiné à l’armée, eint en kaki, est attribué au titre des dommages de guerre en remplacement du Berliet. Marius va le chercher à Paris, quai de Javel, à la sortie de la chaîne de montage. Raymond Loiselet, charron-forgeron à Gomméville, fabrique des arceaux pour le couvrir avec les bâches des anciennes voitures à chevaux que  l’on avait précieusement conservées depuis 10 &ans, en cas de besoin.

Mon père était bien sûr très sollicité avec son camion par les uns ou les autres pour des transports occasionnels qui n’avaient rien à voir avec sa profession, par exemple transporter les habitants du village à Châtillon pour aller au cirque Pinder, ou la fanfare de Mussy et ses flons-flons à la fête de Gomméville.

Mes actuels réflexes me font frémir quand je songe à sa propre responsabilité en cas d’accident. Mais on sortait d’une guerre de quatre ans, cette notion n’effleurait personne, et personne n’aurait songé à exercer le moindre recours à son encontre. L’entraide était de rigueur.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Décembre 2019

Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 8 Décembre 2019

 Après la conférence de Pierre Potherat sur les marais tufeux du plateau de Langres, Marie-Geneviève Poillotte a évoqué la flore exceptionnelle de ces marais tufeux.

Tout d'abord quelques photos de marais tufeux .

Le marais tufeux du moulin de Saint-Germain le Rocheux :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Le bas marais de la Côte à Lallier à Voulaines les Templiers :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Le marais tufeux, ou marais de pente, du Creux du Parc dans la vallée du Brevon à Busseaut :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

La mousse pousse dans les marais tufeux, elle prend pied sur le tuf avec de petits crochets.

Voici la mousse avant dépôt de tuf :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

La mousse est ensuite peu à peu recouverte de dépôt calcaire .

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

La flore des marais tufeux :

Carex flacca, marais de Combe Noire, forêt domaniale de Châtillon sur Seine :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Gentiane pulmonaire (gentiana pneumonanthe) marais de la Côte à Lallier sur Voulaines les Templiers :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Orchis de Traunsteiner (Dactylorizha traunsteinerie) , orchidée liée aux marais tufeux de pente, marais de Combe Noire en forêt domaniale de Châtillon sur Seine :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

 Parnassie des marais (parnassia palustris), marais tufeux de la Combe Baudot :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Swertie vivace (Swertia perenis) , marais tufeux de Tête Vaillant, forêt domaniale de Châtillon sur Seine, route Mathey :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Marais tufeux d'Echalot : Rossolis à feuilles rondes (drosera rotundifolia) plante carnivore :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Inflorescence de la Ligulaire de Sibérie :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Ligulaire de Sibérie (ligularia sibericus) , marais de pente de Combe Noire, forêt domaniale de Châtillon sur Seine :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Sabot de Vénus (cypridemium calceolus) marais tufeux de Val Charbon , forêt domaniale de Châtillon sur Seine :

La flore des marais tufeux du plateau de Langres, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour la Société Mycologique du Châtillonnais

Merci à monsieur et madame Poillotte pour la transmission de leurs superbes photos.

J'avais déjà pu observer la ligulaire de Sibérie :

http://www.christaldesaintmarc.com/une-fleur-protegee-la-ligulaire-de-siberie-a15193895

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 8 Décembre 2019

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chalmessin (52) est un marais âgé de 7 000 à 8 000ans il s'étend sur une surface de 124 hectares. Situé dans un climat froid, il abrite une flore d'origine montagnarde.

C'est un guide du Conservatoire d'Espaces Naturels de Champagne-Ardennes qui nous l'a fait découvrir.

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

On visite le marais par un sentier pédagogique constitué de passerelles en bois, avec panneaux explicatifs sur une longueur de de 2 kms environ.

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux se trouve en fond de vallon.

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

On y trouve une flore remarquable, dont nous n'avons pu voir que quelques espèces, il faisait très chaud en ce 20 août 2012, donc certaines fleurs étaient fanées, il faudrait s'y rende au printemps.

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Un bloc de tuf :

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

Le marais tufeux de Chamessin (Haute Marne)

 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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