Et si les collections du Musée du Pays Châtillonnais avaient été pillées avant leurs découvertes ?
A l'occasion des Journées Européennes de l'Archéologie 2023, le Musée du Pays Châtillonnais - Trésor de Vix a fait le point sur la question du pillage archéologique.
En effet, celui-ci et la détection de métaux sont fatals à la connaissance de l'histoire de nos territoires.
En 2023 encore, de nombreux vestiges et objets archéologiques sont victimes de pillages.
Ce sont notamment les objets métalliques qui en sont les premières cibles.
Au-delà des objets, de nombreuses informations essentielles à la bonne compréhension du passé sont conservées dans le sol.
Il est essentiel de ne pas les détruire !
Même s'ils ne sont pas détruits, une fois que ces objets sont sortis de leurs contextes, une quantité précieuse d'informations est à jamais perdue : d'où viennent-ils ? Il y avait-il d'autres objets à leurs côtés ? Un squelette ? Des restes de feu ? Des graines ou des pollens ?...
A Vertillum les fouilleurs ont mis au jour énormément d' objets en pierre comme des statues que l'on peut admirer lorsqu'on pénètre dans la salle consacrée à la ville antique.
Mais les chercheurs ont aussi trouvé de nombreux objets métalliques, comme le petit Bacchus, mais aussi des bijoux, des objets du quotidien...
Avec pour objectif de marquer les esprits, certaines collections de la partie du Musée consacré à Vertillum ont donc été masquées, afin de montrer le dépouillement dans lequel se trouverait le musée si les objets archéologiques métalliques avaient étés pillés et conservés chez des particuliers ou bien détruits.
Et cette visite est en effet surprenante...
On n'y voit plus le petit Bacchus !
Et beaucoup d'objets que l'on aimerait admirer...
L'idée était intéressante, mais...les visiteurs venus au Musée durant ces journées n'ont pas pu voir l'intégrité des ressources du Musée, en particulier n'ont pas pu admirer le Bacchus (connu maintenant internationalement !), je trouve que c'est un peu dommage.
Par contre ils ont pu profiter de la gratuité de l'entrée, ce qui compense un peu, si l'on peut dire...
Le domaine Massard à Belan sur Ource
Mai : c’est le mois de Marie, le mois du muguet, et depuis peu le mois de la fauchaison du seigle en « vert ».
Si vous sillonnez la route du crémant du Châtillonnais, dans nos villages viticoles, il n’est pas rare, si vous tendez l’oreille d’entendre un cliquetis de « verre-bouteilles » qui s’entrechoquent….
C’est le jour « J » pour l’embouteillage de notre « pétillant » local.
A Belan sur Ource, plusieurs domaines manipulent leur propres productions.
Le domaine MASSARD Père & Fils a investi ses nouveaux locaux depuis quelques mois.
Il élabore un crémant dans le respect du savoir faire : les raisins sont récoltés à la main, pressés et élevés par leur soins dans la plus pure tradition et suivi par un œnologue champenois.
La production s’oriente sur trois types de crémants : un brut, un rosé et une cuvée chardonnay.
Le domaine MASSARD vient d’investir dans un foudre de 13 hectolitres qui permettra d’élever un crémant vieilli en fût de chêne.
Au 37 rue Tanneguy d’Harcourt, l’équipe, au grand complet, prévoit un remplissage de 27 000 bouteilles dans la journée.
A déguster avec modération !!
(reportage de Luc Lefray)
Orgues, Musique et Voix a proposé un superbe concert de l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine
Un superbe concert a été donné dimanche 11 juin, en l'église Saint-Pierre (Notre-Dame) par es élèves de l'École Municipale de Musique, leurs professeurs et leur directrice Caroline Martin.
Les flûtes, les trompettes, les trombones, la voix de Caroline, le mini orchestre et bien sûr l'orgue de l'église joué par l'organiste Michaël Ayache, ont enchanté les auditeurs !
Ce concert a été donné à l'initiative de l'Association "Orgues, Musiques et Voix" en faveur de la restauration des orgues des églises de Châtillon sur Seine.
Le concert a commencé par "Misere mei Deus" de Gregorio Allegri, joué à l'orgue par Michael Ayache.
"Ave Maria" de Charles Gounod, à l'orgue accompagné par une trompette.
"Amarilli, mia bella" de Giulio Caccini orgue et chant par Caroline Martin
Caroline Martin a également chanté, accompagnée par l'orgue "Panis Angelicus" De César Franck
et "Ave Maria" de Camille Saint Saëns
Une création de Michael Ayache "Prélude pour orgue et deux flûtes", accompagné par deux flûtistes de l'EMM.
Deux pièces ont été interprétées par l'ensemble "Flûte et Z'ut" de l'EMM , accompagnées par leur professeur Christine Mafféis.
L'ensemble de trombones de l'EMM , dirigé par Hugo de Chaudesaigues, a interprété deux morceaux.
L'orchestre C1 de l'EMM , dirigé par Caroline Martin, et accompagné à l'orgue par Michaël Ayache...
Puis par Michël Ayache ont joué trois pièces.
Beaucoup d'applaudissements chaleureux ont salué ce magnifique concert présenté par les élèves de l'Ecole de Musique Municipale de Châtillon sur Seine et leurs professeurs.
Yolande Estrat, Présidente d'"Orgue Musique et Voix" a remercié l'EMM pour ce superbe concert, et a donné rendez-vous aux mélomanes pour les prochains concerts proposés par l'association, cette fois dans les deux autres églises de Châtillon sur Seine.
Le mardi 15 août 2023 à 17 heures
Eglise Saint-Nicolas
Concert d'orgue
Sylvain Pluyaut, organiste châtillonnais
Le dimanche 10 septembre 2023 à 17 heures
Eglise Saint-Vorles
"O Virgo Splendens"
Ensemble vocal "le Laostic"
Chef de chœur François Tainturier
La "Maison du Houblon" à Rivière-les-Fosses, en Haute Marne, une bien jolie découverte !
Les membres de la Société Mycologique du Châtillonnais, ont découvert plusieurs sites intéressants de Haute-Marne, lors de leur sortie annuelle, le samedi 3 juin 2023.
Tout d'abord nous nous sommes rendus dans un petit musée fort intéressant, à Rivière-les Fosses, appelé "La Maison du Houblon".
Le long du mur on peut admirer de beaux pieds de houblon :
Notre guide nous a informés sur le houblon dont cinq variétés différentes étaient cultivées autrefois à Rivière les Fosses.
La terre argilo-calcaire irriguée en sous-sol de la Commune était propice à cette culture.
Le houblon est une plante vivace qui peut vivre jusqu'à 50 ans, il était planté dans des lieux abrités du vent (son grand ennemi !) et ensoleillés.
Les tiges du houblon s'enroulent autour d'un support à l'aide de petits crochets, ses fleurs sont coniques et contiennent de la lupuline.
La lupuline contient des acides Alpha et Beta mais surtout des huiles essentielles qui ont un goût amer.
Nous avons goûté des meringues réalisées avec du houblon....évidemment nous y avons retrouvé le goût de...la bière !
Puis nous sommes entrés dans la maison qui était autrefois celle d'un huilier.
La pièce où nous nous trouvons, et celle attenante, était l'habitation du huilier, son atelier était adjacent, nous le verrons à la fin de la visite.
Sur une table, de belles fleurs séchées de houblon, c'était ainsi que les houblonniers les vendaient aux brasseries.
C'est dans le grenier de l'huilier qu'a été installé la Maison du Houblon.
En le parcourant notre guide nous expliqué la culture du houblon de A à Z.
Tout d'abord les supports autour desquels on le faisait pousser .
On pouvait le faire pousser sur des "cabres".
Ou sur des perches qui formaient une houblonnière .
Il existait aussi des houblonnières sur fils :
Les perches étaient en sapin que l'on coupait au moment où la sève monte, on les plongeait dans un bain de vitriol.
La sève monte en absorbant le vitriol et ainsi le bois est définitivement protégé contre le pourrissement.
Pour planter une perche on utilisait le "plantou" sorte de piquet en fonte, et pour l'arracher au moment de la récolte on se servait de "l'arrachou".
On rapportait les perches recouvertes de houblon à la ferme, et on enlevait les fleurs une par une.
Les fleurs du houblon devaient ensuite être séchées très doucement.
Autrefois on utilisait des claies.
Le progrès arrivant on utilisa un calorifère, fabriqué sur mesure.
Les fleurs de houblon étaient étalées sur un tamis métallique, sur une quinzaine de centimètres d'épaisseur.
Le houblon était régulièrement et délicatement remué avec un râteau et une pelle, afin que la plante perde environ 60% de son humidité, il fallait environ 3 à 4 heures de séchage.
La chaleur ne devait pas dépasser 60°, elle était répartie dans des tuyaux disposés sous le tamis
En octobre on mettait le houblon en balles de 30kg environ. On le poussait délicatement et à moitié du remplissage un homme descendait dans le sac pour le tasser.
Le sac était ensuite cousu en laissant deux "oreilles' pour le soulever plus facilement, et ensuite pesé.
A la fin de la visite, un film, où d'anciens houblonniers et leurs épouses racontent avec leurs mots et leur accent des anecdotes de leur vie, nous a été présenté.
Après cette visite passionnante, nous sommes entrés dans l'atelier de l'ancien huilier qui devait faire partie des 142 fabriques à huile de l'arrondissement de Langres.
Nous avons pu découvrir la meule de pierre.
La cuvette de la meule pèse 3,3 tonnes, son diamètre est de 1,25m, son épaisseur de 33 cm.
La meule verticale pèse 2 tonnes, a un diamètre de 1,25m, et est épaisse de 40cm.
Les roues d'engrenage sont en fonte munie de crans en bois actionnées par un cheval tournant en rond.
On bouchait les yeux du cheval avec des œillères pour qu'il n'ait pas le "vireux" qu'on appelle aussi "le tourni"
La chaudière, qui était portée à 40°, recevait la pâte d'oléagineux écrasée par la meule de pierre.
Il fallait que cette pâte soit remuée par un mélangeur qui était actionné par le cheval, pour éviter le "collage".
La pâte chaude arrivait ensuite dans le bac de réception de la presse, tapissé de plaques trouées et d'un "coussin" fait de crins de cheval pour assurer la filtration du liquide.
Le pressurage terminé, le résidu compact formait le tourteau qu'on donnait en nourriture aux bovins.
Les clients récupéraient leur huile dans des récipients à bec verseur.
Puis ils réglaient le prix fixé par l'huilier pour sa façon.
Riviere-des Fosses réserve une surprise à ses visiteurs en leur proposant deux musées au lieu d'un , la Maison du Houblon et l'atelier de l'huilier. Deux visites passionnantes où nous avons appris beaucoup de choses.
Avant de partir visiter la très moderne brasserie-bio de Rivière-les Fosses, "la Lingone", faire un superbe déjeuner à l'Auberge des Trois Provinces de Vaux sous Aubigny et acheter des fromages à la laiterie Germain de Vaux sous Aubigny, il y a eu bien sûr la photo-souvenir...(à cliquer)
Des vaches, moutons, poneys, volailles, lapins, et chiens de chasse ont animé les Journées Châtillonnaises 2023...
La vache Brune a été à l'honneur aux Journées Châtillonnaises
Le samedi et le dimanche ont eu lieu des concours de vaches adultes et de génisses.
René Drappier a suivi ceux du samedi, moi du dimanche, mais nos photos sont mélangées.
Ces demoiselles sont parfois rétives...
J'avoue que j'ai un faible pour la couleur de cette Brune , c'était cette couleur la plus courante dans les années 50-60, et on l'appelait "Schwytz", ou "Brune des Alpes", à l'époque.
A présent leur pelage est plutôt gris ou blond....
Les jeunes gens et les jeunes filles qui les cornaquaient ont toujours réussi à les faire s'aligner superbement, aussi le juge les a félicités pour leur maîtrise des animaux !
Deux lauréates :
L'étable pour les adultes...
Et l'étable pour les génisses :
Les moutons ont été également mis à l'honneur, ils reprennent peu à peu la place qu'ils avaient autrefois dans notre Châtillonnais qui est une terre pauvre .
René Drappier a assisté à la tonte des moutons :
Les volailles et les lapins ont eu droit à un grand stand :
Les lapins "papillons" m'ont surprise...
Les ...ailes..., non, les oreilles de celui-ci étaient si grandes qu'elles ont dépassé le cadre de l'objectif !
Les pigeons exposés étaient magnifiques.
et les canetons...
étaient heureux de prendre un bain....
Les poneys de la Barotte faisaient la joie des enfants....
De beaux chiens de chasse étaient aussi présents :
Des grands griffons vendéens :
Des grands Anglo-Français :
et des griffons nivernais :