Le Lycée de La Barotte de Châtillon sur Seine a accueilli en résidence le cirque équestre des Zalzaros....
Le cirque équestre des Zalzaros a été accueilli pendant une semaine par le Lycée Agricole de la Barotte pour initier les élèves à l'art de la voltige.
Les roulottes de la troupe avaient pris place dans le grand manège.
Pendant que les élèves s'essayaient tour à tour à la voltige, un guitariste en faisait chanter d'autres.
Quelques exercices de voltige :
Des enfants de la MJC Lucie Aubrac étaient venus assister aux exercices. Pour eux a eu lieu une démonstration par l'animatrice de la troupe des Zalzaros...
Une très jeune adhérente de la MJC s'est exercée à la voltige....
Pas mal pour un début !!
Près des roulottes les élèves ont pu s'exercer à l'acrobatie à l'aide d'un grand tissu suspendu.
D'autres élèves s'entraînaient pour une autre activité...
Ce fut une bien belle après-midi pleine de concentration pour les futurs "voltigeur(euse)s, mais aussi de joies de rires au son de la musique gitane des Zalzaros...
En partant, un petit clin d'œil aux chevaux du centre équestre de la Barotte qui attendaient, dans leur box, que l'on vienne les seller...
Pendant la Journée de la Science, les élèves de seconde générale et technologique du Lycée de la Barotte ont réalisé des expériences...
Après la conférence de Philippe Houdan relatant ses expériences avec les huiles essentielles en agriculture...
Et avant, celle, non moins intéressante, de Marie-Alexandra Solari :
nous avons pu assister au travail des élèves de Seconde Générale et Technologique de mesdames Lepelletier et Talfumier et de monsieur Mounguengui dans le laboratoire du lycée de La Barotte.
Les élèves et leurs professeurs avaient décidé de présenter la distillation de plusieurs éléments végétaux pour obtenir, non des huiles esentielles, mais des hydrolats.
Voici tout d'abord la distillation de l'anis étoilé.
Ce dernier a été broyé grossièrement...
puis pesé...
ensuite versé dans la cornue, et additionné d'eau.
La cornue a été chauffée et le liquide contenant l'anis étoilé s'est mis à bouillir. La vapeur qui s' est dégagée a été refroidie puis s'est condensée et a coulé dans une éprouvette.
La même expérience a été réalisée avec des fleurs séchées de lavande.
Une autre expérience a été réalisée avec des morceaux d'écorces d'orange.
Une autre animation surprenante a été réalisée avec de la Bétadine. Ce produit, de couleur brune, contient une grande quantité d'iode.
L'iode habituellement est de couleur rose...or en regardant de la Bétadine on ne voit que du marron.
Le lycéen a versé de la Bétadine dans un contenant...
y a ajouté un peu d'eau...
Madame Talfumier a ajouté à la Bétadine un produit nommé Cyclohexane...
Le mélange a été bien remué...
et...magie ! la couleur rose est apparue !
L'iode a donc bien été extraite de la Bétadine !
Une autre expérience a consisté à réaliser des infusions.
Un sachet de thé a été plongé dans de l'eau froide, un autre dans de l'eau tiède, un autre dans de l'eau chaude.
Les couleurs des infusions ont été différentes selon la température de l'eau.
Quelques jours avant la Journée de la Science, des lycéens avaient fait des expériences à l'aide de boîtes de Petri contenant un liquide nutritionnel, qu'ils avaient ensemencées avec des doigts sales, des doigts lavés, et d'autres prélèvements effectués dans les toilettes etc.... .
Ils ont obtenu des "cultures" différentes dans les boîtes de Petri....même celle ensemencée avec les doigts propres contenait tout de même une culture !
Des bouteilles mystérieuses étaient posées sur la paillasse du labo... Il s'agissait de faire des tests d'odorat en faisant sentir à des volontaires le contenu des flacons. qui contenaient en fait des hydrolats réalisés quelques jours auparavant.
Même si les lycéens n'ont pu extraire des huiles essentielles, les hydrolats qu'ils ont réalisés sentaient très bon...lavande, menthe poivrée, anis, orange, les parfums ont tous été reconnus.
Bravo aux élèves de seconde générale et technologique du Lycée de la Barotte pour ces démonstrations où ils nous ont montré leur savoir faire, avec beaucoup de sérieux et d'enthousiasme, et bravo à leurs professeurs qui savent si bien les encadrer !
"Le tour du monde à cheval", un magnique spectacle organisé par la classe de 1ère CGEH du Lycée de La Barotte
Vendredi 25 mai, devant leurs professeurs, leurs parents, leurs amis, les élèves de la Classe des 1ères " Bac Pro Conduite et gestion dans une entreprise hippique" du Lycée de La Barotte, ont donné un superbe spectacle équestre, durant lequel ils ont voulu nous présenter certains pays du monde à travers leurs différentes disciplines.
J'ai vraiment admiré le travail extraordinaire de ces élèves à qui je dis un grand bravo, car leur spectacle a été fabuleux. Ils ont fait preuve d'une maîtrise remarquable de leur cheval, tout en finesse, en douceur, en calme et en beauté.
Le spectacle était aussi musical, avec des airs très bien choisis.
Avant le début de chaque démonstration, un professeur précisait au micro le sens et l'origine de l'exercice.
Voici quelques photos des différentes parties du spectacle.
En harmonie avec son cheval ; Travail à pied (Autriche):
Ce cheval de trait attendait le début du spectacle, il en piaffait d'impatience !
L'envol entre ciel et terre ; CSO (Brésil):
Les chevaux ont franchi des obstacles.
La monte à la Vaqueros Andalous; Doma Vaquera (Espagne):
Une discipline originale que je ne connaissais pas ...
Les cavalières ont fait tourner les chevaux autour d'immenses perches...
Le Marathon attelé; Attelage (Australie):
Le triathlon équestre; CCE (Allemagne) :
La danse au rythme du cheval; Voltige Suisse):
L'équilibre et la légèreté ; dressage (Royaume uni):
La descendance; Elevage (Belgique):
Un adorable numéro avec deux juments et leurs jeunes poulains....
Les poulains, libérés de leurs longes ont cabriolé joyeusement dans le manège !
Le plus petit se nomme"Indigo". Son nom lui a été donné par les visiteurs lors de la journée portes ouvertes au lycée de la Barotte.
Il est encore bien turbulent !
Les élèves ont remis leurs longes aux deux poulains, non sans mal...
L'esprit d'équipe ; Carrousel (France) :
Une démonstration digne de celle de la Garde Républicaine, c'était parfait !
D'autres élèves sont venues donner les drapeaux des pays évoqués aux cavalier(e)s.
Le Tour d'Honneur; Final :
Le Lycée de la Barotte avait eu la bonne idée d'inviter les élèves des écoles primaires de Châtillon sur Seine. Les enfants des classes de l'école Carco et celles de l'école Marmont sont venus, avec beaucoup de plaisir assister à ce "Tour du monde à cheval".
Avant le spectacle un maréchal ferrant est venu vérifier et remplacer les fers de certains chevaux.
Portes ouvertes au lycée agricole de la Barotte samedi 10 mars 2018
"Monsieur Tomate" a présenté la permaculture aux lycéens de la Barotte...
Les professeurs du Lycée de la Barotte de Châtillon sur Seine, monsieur Mounguengui, mesdames Lepelletier et Talfumier, ont demandé à Robert Cruel, alias "Monsieur Tomate", collectionneur de 354 variétés de tomates de tous pays et de plantes sauvages amérindiennes, de venir présenter aux élèves la Permaculture, qu'il pratique avec succès depuis plusieurs années.
Bien sûr, la Permaculture est surtout une façon originale, respectueuse de l'environnement de cultiver son jardin.
Mais il existe quelques fermes qui la pratiquent, dont une dans l'Yonne nous dit le conférencier.
Il faut espérer que cette pratique, qui est une culture bio, devienne celle de tous, puisqu'elle respecte notre mère Nature.
Pour pratiquer la Permaculture il faut observer le sol, et le préparer en automne.
Ne pas labourer l'endroit où l'on voudra planter au printemps, mais épandre tout d'abord des feuilles mortes sur le terrain, les laisser ainsi jusqu'à trois semaines.(toutes les feuilles mortes sont bonnes, sauf celles du noyer)
Puis épandre par dessus une couche de fumier de 5 à 6 cm d'épaisseur que l'on recouvrira de paille sur une belle épaisseur pour qu'il ne se dessèche pas.
Tout l'hiver le sol va s'enrichir, les vers de terre et les éléments vivants du sol vont agir. C'est ce qui se passe dans le sol d'une forêt.
Au printemps, il suffira de griffer légèrement, de semer puis de recouvrir d'une fine couche de terreau, d'un paillage fin (foin par exemple) recouvert d'une autre couche de paille.
Les plants à repiquer le seront dans la couverture d'automne (feuilles, fumier, paille ) qui se sera décomposée l'hiver. Il faudra pailler après avoir enlevé les feuilles basses des tomates par exemple.
On peut repiquer dix pieds de tomates sur un rang , enfoncer un piquet à chaque extrémité du rang, et tendre une ficelle entre les piquets pour tuteurer les plants. Ne pas réutiliser d'anciens tuteurs qui, même bien nettoyés, peuvent donner des maladies.
Voyez sur cette photo l'épaisseur de paille que l'on doit utiliser.
L'avantage de cette couverture de paille, c'est qu'il n'y a plus à arroser.
Le travail du sol qui s'est fait naturellement tout seul durant l'hiver permet de ne pas utiliser d'engrais.
Trois bénéfices importants de la Permaculture :
-Plus besoin de charrues, motoculteurs, motobineuses, économie pécuniaire ...et plus de mal de dos !
-Plus besoin d'engrais dangereux pour le sol, les plantes,...et l'homme (voir les dangers du phytosanitaire dans La mort est dans le pré) économie pécuniaire là aussi.
-Plus besoin d'arroser, économie de temps et d'eau...
Lorsque les semis et les repiquages sont faits, il suffit d'observer et de surveiller la pousse des plantes...le rêve !
Et le rêve se transforme en réalité quand on voit la quantité incroyable de récoltes de légumes de toute beauté que l'on obtient, c'est phénoménal ...
(je suis allée voir le jardin de Monsieur Tomate en été, je puis l'affirmer, voir le lien en bas de l'article)
Monsieur Tomate avait apporté toutes les sortes de légumes qu'il a obtenus en pratiquant la permaculture : des légumes sains, superbes et goûteux. (Il y a eu une dégustation de tomates cerises à la fin de la conférence, un délice !)
Certaines plantes sont amies, d'autres se s'entendent pas, il faut en tenir compte.
Bien sûr des maladies comme le mildiou peuvent survenir, ne surtout pas attendre avant d'agir. Monsieur Tomate utilise un mélange de bicarbonate de soude, d'huile d'olive et d'eau de pluie, surtout pas d'eau du robinet qui peut être chargée de phosphates, nitrates etc....
Après la théorie est venue la pratique dans le petit jardin potager de la Barotte.
Il s'agissait seulement de montrer comment mettre de la paille autour des poireaux, le sol n'ayant pas été préparé en permaculture.
Tout le monde s'est mis à l'épandage de paille...
Des professeurs très attentifs...
Les élèves , leurs professeurs sont ensuite revenus dans la salle Sequoia, pour visionner deux films projetés par monsieur Tomate, l'un réalisé dans son jardin...
l'autre montrant le travail du plus important semencier en graines bio, Pascal Poot, qui pratique la Permaculture sur plusieurs hectares dans le midi de la France.
Des questions ont été posées à Monsieur Tomate ...par exemple, faut-il tailler les tomates ?? on peut le faire mais ce n'est pas indispensable. Par contre il est interdit de tailler les tomates cerise.
Questions posées par les élèves, mais aussi par les professeurs.
Aimons notre mère la Terre qui nous nourrit, protégeons-la, protégeons-nous, vivons en harmonie avec la Nature...
Pratiquons donc tous la Permaculture !!
Voici l'article sur Monsieur Tomate dont je vous parlais plus haut.
La Fête de la Science 2017, sur le thème des dangers du phytosanitaire, a eu lieu au Lycée agricole de La Barotte
Invitée l'après-midi du 10 octobre, au Lycée Agricole de la Barotte, par madame Lepelletier (technicienne Formation et Recherche), madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et par monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), j'ai pu assister avec les élèves du LEGTA, à la projection du film "La mort est dans le pré", et rencontrer monsieur Pascal Fourneau, victime des produits phytosanitaires qu'il épandait dans les vignes.
En quelques mots d'introduction monsieur Fourneau a évoqué la dangerosité des produits phytosanitaires, les pesticides en particulier, pour les utilisateurs et...pour les consommateurs.
Les élèves ont pu suivre ensuite le film "La mort est dans le pré" avec énormément d'attention.
Vous pouvez vous aussi visionner ce film en regardant cette vidéo, vous y découvrirez des histoires poignantes qui font beaucoup réfléchir, c'est évidemment son but....
Après la projection de ce film, les élèves ont été un peu "sonnés"par la réalité qui y a été montrée...
Le professeur, monsieur Mounguengui, a de nouveau présenté monsieur Fourneau et lui a demandé de raconter aux élèves sa propre expérience.
Pascal Fourneau a travaillé 30 ans dans les vignes de Franche-Comté. Autrefois, personne ne se protégeait des produits pesticides, par exemple il remuait le mélange avec un balai, s'en mettant sur les bras . Ces produits étaient épandus pour protéger la vigne de la pourriture.
Ces épandages étaient réalisés 8 à 9 fois par an.
Il y a quelques années, monsieur Fourneau est tombé malade : des démangeaisons, des brûlures sont apparues sur ses pieds, sont remontées aux jambes puis aux bras, au torse et au visage... Il a été hospitalisé trois fois, s'est rendu à Paris voir un spécialiste des pesticides, a eu des traitements....hélas pas pris en compte par l'assurance maladie...car ses troubles ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle. Et le coût des traitements est énorme !
Pascal Fourneau a adhéré à l'association "Phyto-Victimes" pour essayer de faire reconnaître sa maladie comme "maladie professionnelle". Pour l'instant 120 procès de victimes d'empoisonnements par les pesticides sont en cours contre les grands fabricants de pesticides...réussiront-ils ? il faut l'espérer, car les malades souffrent souvent de séquelles mortelles (leucémies, cancers...)
Après 6 mois de traitement, monsieur Fourneau a repris son travail, mais aussitôt arrivé dans les vignes, il est tombé à terre...
Le sol avait gelé, et lors du dégel une brume toxique s'élevait entre les plants...
Il a été licencié...mais a mis plus de deux ans à retrouver un travail loin des pesticides.
Néanmoins la maladie est toujours là, sous forme de douleurs très difficiles à supporter.
Les élèves très intéressés , ce sont de futurs agriculteurs il faut le préciser, ont posé beaucoup de questions à monsieur Fourneau.
Le débat a été constructif et a amené les élèves à comprendre que , tant que les pesticides ne seront pas remplacés par des produits sans danger (ou épandus de façon sûre), il faudra agir sur la PRÉVENTION.
Au début de l'après midi monsieur Mounguengui avait demandé aux lycéens de prendre des notes.
Nul doute que ces notes (et celles prises par les autres professeurs) seront utilement reprises en cours.
Car hélas de nos jours, la mort est toujours dans le pré....
La Fête de la Science 2017, sur le thème des dangers du phytosanitaire, a eu lieu au Lycée agricole de La Barotte
Invitée l'après-midi du 10 octobre, au Lycée Agricole de la Barotte, par madame Lepelletier (technicienne Formation et Recherche), madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et par monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), j'ai pu assister avec les élèves du LEGTA, à la projection du film "La mort est dans le pré", et rencontrer monsieur Pascal Fourneau, victime des produits phytosanitaires qu'il épandait dans les vignes.
En quelques mots d'introduction monsieur Fourneau a évoqué la dangerosité des produits phytosanitaires, les pesticides en particulier, pour les utilisateurs et...pour les consommateurs.
Les élèves ont pu suivre ensuite le film "La mort est dans le pré" avec énormément d'attention.
Vous pouvez vous aussi visionner ce film en regardant cette vidéo, vous y découvrirez des histoires poignantes qui font beaucoup réfléchir, c'est évidemment son but....
Après la projection de ce film, les élèves ont été un peu "sonnés"par la réalité qui y a été montrée...
Le professeur, monsieur Mounguengui, a de nouveau présenté monsieur Fourneau et lui a demandé de raconter aux élèves sa propre expérience.
Pascal Fourneau a travaillé 30 ans dans les vignes de Franche-Comté. Autrefois, personne ne se protégeait des produits pesticides, par exemple il remuait le mélange avec un balai, s'en mettant sur les bras . Ces produits étaient épandus pour protéger la vigne de la pourriture.
Ces épandages étaient réalisés 8 à 9 fois par an.
Il y a quelques années, monsieur Fourneau est tombé malade : des démangeaisons, des brûlures sont apparues sur ses pieds, sont remontées aux jambes puis aux bras, au torse et au visage... Il a été hospitalisé trois fois, s'est rendu à Paris voir un spécialiste des pesticides, a eu des traitements....hélas pas pris en compte par l'assurance maladie...car ses troubles ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle. Et le coût des traitements est énorme !
Pascal Fourneau a adhéré à l'association "Phyto-Victimes" pour essayer de faire reconnaître sa maladie comme "maladie professionnelle". Pour l'instant 120 procès de victimes d'empoisonnements par les pesticides sont en cours contre les grands fabricants de pesticides...réussiront-ils ? il faut l'espérer, car les malades souffrent souvent de séquelles mortelles (leucémies, cancers...)
Après 6 mois de traitement, monsieur Fourneau a repris son travail, mais aussitôt arrivé dans les vignes, il est tombé à terre...
Le sol avait gelé, et lors du dégel une brume toxique s'élevait entre les plants...
Il a été licencié...mais a mis plus de deux ans à retrouver un travail loin des pesticides.
Néanmoins la maladie est toujours là, sous forme de douleurs très difficiles à supporter.
Les élèves très intéressés , ce sont de futurs agriculteurs il faut le préciser, ont posé beaucoup de questions à monsieur Fourneau.
Le débat a été constructif et a amené les élèves à comprendre que , tant que les pesticides ne seront pas remplacés par des produits sans danger (ou épandus de façon sûre), il faudra agir sur la PRÉVENTION.
Au début de l'après midi monsieur Mounguengui avait demandé aux lycéens de prendre des notes.
Nul doute que ces notes (et celles prises par les autres professeurs) seront utilement reprises en cours.
Car hélas de nos jours, la mort est toujours dans le pré....
La Fête de la Science 2017, sur le thème des dangers du phytosanitaire, a eu lieu au Lycée agricole de La Barotte
Invitée l'après-midi du 10 octobre, au Lycée Agricole de la Barotte, par madame Lepelletier (technicienne Formation et Recherche), madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et par monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), j'ai pu assister avec les élèves du LEGTA, à la projection du film "La mort est dans le pré", et rencontrer monsieur Pascal Fourneau, victime des produits phytosanitaires qu'il épandait dans les vignes.
En quelques mots d'introduction monsieur Fourneau a évoqué la dangerosité des produits phytosanitaires, les pesticides en particulier, pour les utilisateurs et...pour les consommateurs.
Les élèves ont pu suivre ensuite le film "La mort est dans le pré" avec énormément d'attention.
Vous pouvez vous aussi visionner ce film en regardant cette vidéo, vous y découvrirez des histoires poignantes qui font beaucoup réfléchir, c'est évidemment son but....
Après la projection de ce film, les élèves ont été un peu "sonnés"par la réalité qui y a été montrée...
Le professeur, monsieur Mounguengui, a de nouveau présenté monsieur Fourneau et lui a demandé de raconter aux élèves sa propre expérience.
Pascal Fourneau a travaillé 30 ans dans les vignes de Franche-Comté. Autrefois, personne ne se protégeait des produits pesticides, par exemple il remuait le mélange avec un balai, s'en mettant sur les bras . Ces produits étaient épandus pour protéger la vigne de la pourriture.
Ces épandages étaient réalisés 8 à 9 fois par an.
Il y a quelques années, monsieur Fourneau est tombé malade : des démangeaisons, des brûlures sont apparues sur ses pieds, sont remontées aux jambes puis aux bras, au torse et au visage... Il a été hospitalisé trois fois, s'est rendu à Paris voir un spécialiste des pesticides, a eu des traitements....hélas pas pris en compte par l'assurance maladie...car ses troubles ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle. Et le coût des traitements est énorme !
Pascal Fourneau a adhéré à l'association "Phyto-Victimes" pour essayer de faire reconnaître sa maladie comme "maladie professionnelle". Pour l'instant 120 procès de victimes d'empoisonnements par les pesticides sont en cours contre les grands fabricants de pesticides...réussiront-ils ? il faut l'espérer, car les malades souffrent souvent de séquelles mortelles (leucémies, cancers...)
Après 6 mois de traitement, monsieur Fourneau a repris son travail, mais aussitôt arrivé dans les vignes, il est tombé à terre...
Le sol avait gelé, et lors du dégel une brume toxique s'élevait entre les plants...
Il a été licencié...mais a mis plus de deux ans à retrouver un travail loin des pesticides.
Néanmoins la maladie est toujours là, sous forme de douleurs très difficiles à supporter.
Les élèves très intéressés , ce sont de futurs agriculteurs il faut le préciser, ont posé beaucoup de questions à monsieur Fourneau.
Le débat a été constructif et a amené les élèves à comprendre que , tant que les pesticides ne seront pas remplacés par des produits sans danger (ou épandus de façon sûre), il faudra agir sur la PRÉVENTION.
Au début de l'après midi monsieur Mounguengui avait demandé aux lycéens de prendre des notes.
Nul doute que ces notes (et celles prises par les autres professeurs) seront utilement reprises en cours.
Car hélas de nos jours, la mort est toujours dans le pré....
La Fête de la Science 2017, sur le thème des dangers du phytosanitaire, a eu lieu au Lycée agricole de La Barotte
Invitée l'après-midi du 10 octobre, au Lycée Agricole de la Barotte, par madame Lepelletier (technicienne Formation et Recherche), madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et par monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), j'ai pu assister avec les élèves du LEGTA, à la projection du film "La mort est dans le pré", et rencontrer monsieur Pascal Fourneau, victime des produits phytosanitaires qu'il épandait dans les vignes.
En quelques mots d'introduction monsieur Fourneau a évoqué la dangerosité des produits phytosanitaires, les pesticides en particulier, pour les utilisateurs et...pour les consommateurs.
Les élèves ont pu suivre ensuite le film "La mort est dans le pré" avec énormément d'attention.
Vous pouvez vous aussi visionner ce film en regardant cette vidéo, vous y découvrirez des histoires poignantes qui font beaucoup réfléchir, c'est évidemment son but....
Après la projection de ce film, les élèves ont été un peu "sonnés"par la réalité qui y a été montrée...
Le professeur, monsieur Mounguengui, a de nouveau présenté monsieur Fourneau et lui a demandé de raconter aux élèves sa propre expérience.
Pascal Fourneau a travaillé 30 ans dans les vignes de Franche-Comté. Autrefois, personne ne se protégeait des produits pesticides, par exemple il remuait le mélange avec un balai, s'en mettant sur les bras . Ces produits étaient épandus pour protéger la vigne de la pourriture.
Ces épandages étaient réalisés 8 à 9 fois par an.
Il y a quelques années, monsieur Fourneau est tombé malade : des démangeaisons, des brûlures sont apparues sur ses pieds, sont remontées aux jambes puis aux bras, au torse et au visage... Il a été hospitalisé trois fois, s'est rendu à Paris voir un spécialiste des pesticides, a eu des traitements....hélas pas pris en compte par l'assurance maladie...car ses troubles ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle. Et le coût des traitements est énorme !
Pascal Fourneau a adhéré à l'association "Phyto-Victimes" pour essayer de faire reconnaître sa maladie comme "maladie professionnelle". Pour l'instant 120 procès de victimes d'empoisonnements par les pesticides sont en cours contre les grands fabricants de pesticides...réussiront-ils ? il faut l'espérer, car les malades souffrent souvent de séquelles mortelles (leucémies, cancers...)
Après 6 mois de traitement, monsieur Fourneau a repris son travail, mais aussitôt arrivé dans les vignes, il est tombé à terre...
Le sol avait gelé, et lors du dégel une brume toxique s'élevait entre les plants...
Il a été licencié...mais a mis plus de deux ans à retrouver un travail loin des pesticides.
Néanmoins la maladie est toujours là, sous forme de douleurs très difficiles à supporter.
Les élèves très intéressés , ce sont de futurs agriculteurs il faut le préciser, ont posé beaucoup de questions à monsieur Fourneau.
Le débat a été constructif et a amené les élèves à comprendre que , tant que les pesticides ne seront pas remplacés par des produits sans danger (ou épandus de façon sûre), il faudra agir sur la PRÉVENTION.
Au début de l'après midi monsieur Mounguengui avait demandé aux lycéens de prendre des notes.
Nul doute que ces notes (et celles prises par les autres professeurs) seront utilement reprises en cours.
Car hélas de nos jours, la mort est toujours dans le pré....