Publié le 19 Mars 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Le défilé du Tape-Chaudron 2017 fut très réussi, plein de joie et d'enthousiasme, les confetti se sont bien vendus et ont été très utilisés !

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Le public était venu nombreux...malgré un temps peu favorable.

Le Tape-Chaudrons fête l'arrivée du printemps, eh bien, les abeilles sont déjà là !

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Sur le cours l'Abbé , des stands....

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

et de très belles voitures de collection...

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Certaines ont participé au défilé du Tape-Chaudrons.

Quelques images du Tape-Chaudrons 2017

Merci à René Drappier pour ses photos...

Merci à Christian Labeaune et à Pierre Magès pour leurs superbes vidéos !

Le 18 mars c'était le tape chaudrons, mais c'était aussi la fête du crémant.

Beaucoup de viticulteurs étaient présents, des photos demain.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 15 Mars 2017

Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Mars 2017

Les bons Devineurs

Parfois, passait un couple d’artistes d’un certain âge, se déplaçant dans une petite voiture, genre calèche, tirée par un petit cheval On les appelait « les bons devineurs ». Ils donnaient une représentation dans la salle du café, le prix d’entrée était modeste, les spectateurs étaient nombreux. Ce spectacle consistait en devinettes, histoires amusantes . Je me souviens d’une charade énigmatique :

XU RI LARD qui contenait le nom de six personnages politiques de l’époque :

Fait l’X fort (Félix Faure), ne fait pas l’U si fort (Lucie Faure), fait le riz beau (Ribot), Raye le mot lard (Mollard), Je barre tout (Barthou), tout ça n’est pas brillant (Briand)

Les artistes faisaient de la transmission de pensée, de l’hypnotisme, des tours de cartes, jonglaient avec des boules, des anneaux des foulards.

Les saltimbanques

Les saltimbanques, deux ou trois grandes personnes, avec deux ou trois enfants, voyageaient dans un fourgon bien agencé.

Leur spectacle, assez semblable au précédent, avait lieu dans la salle ou sous le hangar dans la cour : numéro de deux jeunes enfants exécutant des tours d’acrobatie, les deux chiens savants, un lapin dans la capsule, la colombe dans la poche de la veste, devant des spectateurs médusés. On se demandait comment tous ces gens pouvaient vivre dans une telle exigüité.


Les bohémiens

Souvenirs de Pierre Roy : les gens du voyage passant à Aisey sur Seine au XIXème siècle

Eux, n’étaient pas des artistes, ils vivaient dans une roulotte, du type gitan. Les hommes aux longues moustaches noires, les femmes brunes des anneaux aux oreilles, vêtues de grands cotillons.

Leur travail consistait en vannerie, paniers, rempaillage de chaises. Les femmes allaient de porte en porte, le panier au bras, proposer de la dentelle, boutons, fils et aiguilles,disaient aussi la « bonne aventure », faisant les lignes de la main, moyennant rétribution.

Toujours contrôlés par la maréchaussée, ils étaient très souvent suspectés de vols, de larcins qu’ils n’avaient pas toujours commis. Braconniers, certainement… j’en ai vu un jour dépouiller deux hérissons pour leur repas, mais aussi pêcher la truite avec une fléchette de leur astucieuse fabrication.
Le Maire les assignait à séjourner un jour ou deux à certains endroits de la localité.

Les Romanichels 

Mêmes roulottes, mêmes activités. Ils étaient très souvent étameurs, savaient retirer habilement du cuivre à une casserole confiée pour étamage en la chauffant, la martelant pour allonger les bords et prélever le métal, respectant la hauteur et le volume du récipient. 50 à 80 grammes subtilisés sans que le propriétaire s’en aperçoive.

Ils étamaient aussi cuillers et fourchettes.

Les nomades ou « camps-volants »

Dans des carrioles bâchées, tractées par une mule ou un mulet. C’étaient  les plus misérables, parents et enfants loqueteux, marchant pieds nus, souvent sales, avec de la vermine.

Ils raccommodaient la faïence, la porcelaine : assiettes, soupières. Ils faisaient de minuscules trous à l’aide d’une petite vrille, et, avec un ciment colle  spécial à eux, collaient les morceaux, maintenus par de fines agrafes . Ce n’était pas du remis à neuf, mais ça avait l’avantage  de pouvoir continuer à se  servir longtemps de l’objet. Car on y regardait pour acheter du neuf.

Ils vivaient de braconnage, de rapines, de mendicité, car il avaient le ventre creux.

Les habitants des villages assagissaient les enfants en leur faisant peur de la présence de ces gens.

Après 1930 on ne vit plus guère ces "gens du voyage".

Mais ils n’ont pas disparu, ils ont évolué avec les temps modernes, utilisent des caravanes, tractées par de grosses et vieilles voitures, fréquentant les abords des villes. Le législateur leur a reconnu le droit de vivre comme tous les citoyens. Les enfants sont scolarisés itinérants . Beaucoup peuvent se fixer dans des lieux définis, avec agencements d’eau, de propreté.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Mars 2017

Les colporteurs

J’ai connu de modestes colporteurs qui offraient aux gens des campagnes, qui n’avaient pas de moyen de locomotion pour aller à Châtillon, dans une toile cirée portée en baluchon : aiguilles, boutons, lacets, bas, chaussettes etc…

J’en ai connu un qui était remarquable, jeune et poli, garçon de 16 ans qui  allait à pied, vendait de village en village.

Il débuta avec une caisse cirée de 60X30X20 avec une grosse bretelle de cuir qui lui permettait de la porter dans le dos  lors de ses déplacements, devant lui pour la vente.

Cette petite armoire portative était munie de 10 tiroirs avec chacun un bouton pour les tirer. C’est incroyable ce que les femmes des pays pouvaient acheter, en boutons, aiguilles, épingles, fusettes, élastiques, gros grain, bagues, boucles d’oreilles de pacotille.


Très commerçant, il réussissait à vendre à tout à chacun quelque chose. Que de peine ce gagne-petit se donnait ! Puis au fil des ans, il acquit une bicyclette. Sur celle-ci était fixée, au porte-bagage avant,  son armoire. A l’arrière, une autre armoirette, sur les côtés deux sacoches avec de la bonneterie.

Toujours mieux achalandé… mais en 1939 on ne le vit plus.

Les voyageurs de commerce

 Madame Baudinet de Savoisy  allait à pied faire sa tournée du sud Châtillonnais et nord d’Aignay.

Elle vendait du tissu, des serviettes de toilette. Le tout enveloppé dans des toiles cirées, bien plié et rangé. Ces paquets faisaient, à leur forme, penser à des valises. Pour se donner du courage, une bonne pincée de tabac à priser dans le nez.

Madame Voizeux, dite la Jaquette, habitait Beaulieu et exerçait le même commerce, dans les mêmes conditions

Toutes deux, de noir vêtues, étaient toujours très dignes.

Dans un fourgon attelé à un cheval, un commerçant d’Etais, Jean Cattoni, vendait des coupons de tissus. Son père, commerçant à Laignes, faisait plus bazar.


De la concurrence, il y en avait  avec le Bazar de la Correze : C’était un grand fourgon tiré par deux chevaux, les côtés se soulevaient, laissant  apparaître un magasin ingénieusement achalandé.

On y trouvait de tout : assiettes, cuillers, fourchettes, couteaux, verres, lampes à pétrole, bougies, chaussures, sabots en bois et cuir, vêtements de travail bonneterie à l’arrière, chapeaux de paille, de champs, casquettes etc…Il y avait toujours l’article pour satisfaire le client. C’était la Providence aux conditions modestes.

Par économie, monsieur Chazal avait une couchette accrochée au plafond de son habitat de conducteur. Il faisait la tournée du pays, puis continuait vers une autre localité. Il passait un jour par mois. Pour passer la nuit, il y avait toujours un cultivateur qui l’autorisait à mettre ses chevaux dans un pré. Ensuite il troqua son attelage pour un petit camion.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Mars 2017

Le soir de la visite du site de Vertillum, Robert Fries, Président de l'A.M.P.C. a présenté à de très nombreux auditeurs,  Jacky Bénard, docteur en archéologie et d'histoire de l'art, qui nous a proposé une conférence passionnante sur Vertillum, un Vicus de la cité des Lingons.

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

La conférence de Jacky Bénard a surtout porté sur la découverte de l'habitat très riche de la ville gallo-romaine de Vertillum.

Quelques diapositives de la conférence :

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

Jacky Bénard et son équipe se sont intéressés à l'habitat de Vertillum, sujet qui n'avait jamais été traité

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

A l'aide des plans de fouilles, de photos aériennes de René Goguey, de prospection magnétique et du GPS, Jacky Bénard a pu reconstituer plusieurs sortes d'habitations de la ville de Vertillum, il nous montre comment elles étaient construites, aménagées.

Les murs des habitations étaient faits de moellons et de mortier, le toit était sans doute recouvert de grandes tuiles plates, ou peut-être de "laves" locales.

Lors des fouilles on a découvert que les pièces présentaient des enduits souvent de couleurs vives (jaunes, rouges, noirs) et en "trompe-l'oeil.

Les maisons étaient chauffées par des cheminées, des braseros ou par le sol (hypocauste)

Certaines habitations étaient simples, c'étaient certainement celles d'artisans,  elles  comportaient parfois des boutiques avec galeries.

Ces artisans travaillaient le bronze, le fer, les os (tabletterie). Ils étaient cordonniers, tailleurs de pierre, menuisiers, charpentiers, travaillaient le textile etc... (voir tous les instruments nécessaires à leur travail dans la salle "Vertillum" du Musée du Pays Châtillonnais)

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

D'autres habitations étaient sans doute celles de notables. Certaines avaient une surface de 400 à 1000 m2, avec 10 à 15 pièces !

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

On y trouvait un espace public d'apparat avec galerie, vestibule, bureau, salle à manger, et aussi un espace privé composé de chambres. Existaient aussi des cours et des jardins et des logements pour les domestiques.

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

Monsieur Bénard a ensuite répondu aux questions des auditeurs qui ont été très intéressés.

Son livre est remarquable car il nous montre l'habitat de Vertillum comme nous ne l'avons jamais imaginé, une vraie découverte.

Vertillum, habitats gaulois et gallo-Romains, une conférence de Jacky Bénard

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Mars 2017

Visite de Vertillum, ville gallo-romaine du Pays Châtillonnais, avec Jacky Bénard archéologue...

 Jacques Stréer, Secrétaire de la Société Archéologique  et Historique du Châtillonnais (S.A.H.C.), et Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais (A.M.P.C.) ont invité un éminent archéologue, Jacky Bénard, spécialiste des habitats Gaulois et Gallo-Romains à Vertillum, pour une conférence, donnée le 10 mars au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.

L'après-midi de ce 10 mars, Jacky Bénard a fait visiter à plus de 80 amateurs, passionnés d'archéologie, le site de Vertillum , situé sur l'oppidum dominant le village de Vertault.

Jacques Stréer nous a présenté son ami Jacky Bénard qu'il a connu sur les bancs du Lycée Désiré Nisard...puis à l'Ecole Normale.

Monsieur Bénard s'est ensuite tourné vers l'archéologie et est devenu docteur en archéologie et histoire de l'art. Il a dirigé pendant vingt ans divers chantiers de fouilles sur le site d'Alesia (oppidum, ville gallo-romaine et lignes du siège de 52 avant J.C.)

Il s'est beaucoup intéressé également au site de Vertillum qu'il nous a fait visiter.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Jacky Bénard nous présente la reconstitution du "murus gallicum"

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Le "murus gallicus" de fortification se prolongeait tout autour du versant de l'oppidum, il délimitait une surface intérieure de vingt-cinq hectares.

Le parement était constitué de moellons calcaires. Tous les 0,50m environ une poutre de bois s'enfonçait à l'intérieur du mur.

L'intérieur du mur était rempli de pierres, de tiges de fer.

Néanmoins, nous dit Jacky Bénard, ce rempart ne devait avoir qu'une fonction assez symbolique.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Nous avons traversé ce champ...qui pourrait encore être fouillé à l'avenir.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Après les fouilles de 1846 à 1863  par Lucien Coutant et Henri Lorimy,   le site a été délaissé et la nature a repris ses droits...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Madame la Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais (où l'on peut admirer tous les objets , les statues...trouvés lors des fouilles ) a distribué des plans restitués de la ville . Nous avons donc pu situer les différents quartiers de Vertillum tels qu'ils étaient autrefois.

Nous sommes partis de la partie basse où est indiqué, en gras,le murus gallicus.

Ce plan est un plan restitué, réalisé à partir des croquis et plans de fouilles conservés dans les archives de la S.A.H.C., et par des photographies aériennes de René Goguey, redressées par Eline Deweirdt.

Les traces des nombreuses maisons ont été plus finement localisées grâce au G.P.S. et à la prospection magnétique;

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Un exemple de quartier avec la trace des habitations :

Visite de Vertillum, ville gallo-romaine du Pays Châtillonnais, avec Jacky Bénard archéologue...

Nous passons ensuite près du petit chalet où les fouilleurs d'autrefois rangeaient leurs outils.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Différentes photos des fouilles y sont exposées.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Tout ce qui restait de la ville gallo-romaine est maintenant recouvert d'arbres et de végétation.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Nous voici au bord de structures enterrées, que représentent-elles ?

Ces parties enterrées sont les sous-sols des maisons. On y accédait par un escalier. Elles pouvaient être le lieu de stockage de denrées à cause de leur fraîcheur .

Mais elles servaient aussi de lieu de culte domestique ou laraire. C'est dans un de ces sous-sols que l'on a découvert la triade des "déesses-mères", restaurée il y a peu par les Amis du Musée.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Les thermes ont été recouvertes d'un toit...ce qui n'empêche pas que les pierres de construction se délitent. Dans les années 70, lorsque je passais mes vacances à Béchineuil (hameau de Vertault, au pied de l'oppidum) on pouvait voir les vestiges en bien meilleur état, même des traces de peintures !

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Voici les restes des thermes découverts lors des fouilles de 1836-1863.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Une aquarelle réalisée par le docteur Pissier, au moment de la découverte des thermes, évoque l'intérieur du caldarium.

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Visite de Vertillum avec Jacky Bénard archéologue...

Avec l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais, nous avions déjà visité le site de Vertillum, guidés par le trésorier de la SAHC,  Gérard Dumaire.

Voici l'article que j'avais consacré à ce sujet, avec plus de détails  :

http://www.christaldesaintmarc.com/vertillum-ancienne-ville-gallo-romaine-a48074703

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Mars 2017

 L’épicier coquetier ambulant

Le père Brouard, avec sa voiture fourgon à quatre roues, tirée par un petit cheval, vendait de l’épicerie dans les villages, par troc chez les producteurs, beurre, fromages, œufs, lapins, poulets.

Il se rendait une fois par semaine à Châtillon, vendait à d’autres petits commerçants les produits fermiers, se réapprovisionnait chez Félix Potin (Garnier) en épicerie, café, chicorée etc…

Un concurrent venait de Châtillon avec un triporteur-poussette, un jour par semaine, à pied, plus de 25kms en faisant, Buncey, Chamesson, Nod et Aisey, à l’enseigne commerciale « Au planteur de Caïffa », toujours aimable , commerçant, une fleur à la bouche. Quel courage pour un gagne-petit !

Ramonage ! Ramona du haut en bas !

Souvenirs de Pierre Roy : les commerçants ambulants de passage dans le village d'Aisey sur Seine

Avant l’hiver, il y avait le passage du ramoneur, homme de 40 à 50 ans avec un enfant de 6 à 7 ans.

Ils venaient de Savoie à pied, une poussette en osier dans laquelle il y avait un coffre faisant fonction de malle, leur linge propre, couvertures, recouvert d’une toile cirée, cordes, racloirs, piolets, truelles, hérissons .

Ces humbles personnages allaient de villages en villages.

Dans les grandes cheminées, l’enfant montait, muni de moufles aux pieds, genoux et coudes étaient  protégés par des genouillères en cuir, ses outils accrochés à la ceinture, grattant la suie et le bistre, montant jusqu’en haut, en s’appuyant de son corps contre les parois de la cheminée.

Dans les cheminées trop étroites, l’enfant montait sur le toit, accrochait un hérisson au bout d’une corde, l’homme en bas tirait, chacun en va et vient.En quinze minutes l’opération était terminée, dans les grandes il fallait une heure.

Que de risques sans la plus élémentaire sécurité, et les pauvres dans quel état ils étaient !

L’enfant entièrement noir, seules les dents blanches et ses yeux prouvaient que c’était un être humain au travail.

Ils se lavaient les mains et le visage, mangeaient un casse-croûte offert, étaient réglés au travail effectué, continuaient chez un autre.

Ces courageux travailleurs passaient la nuit dans les étables, dans le foin ou la paille. Au printemps, leur périple terminé les ramenait dans leur pays avec un peu d’argent pour faire vivre leur famille. Après 1921, on n’en vit plus.

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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