Des nouvelles de Yamvénégré...
Quelle joie lorsque j'ai reçu ces jours derniers des nouvelles de Yamvénégré ..
J'ai appris que j'avais désormais une adorable filleule : Lamoussa-Franceline Ilboudo !
Voici cette charmante enfant dont je vais suivre et aider la scolarité pendant 5 ans :
Et voici la lettre de Pierre Maréchal qui nous parle de Lamoussa-Franceline et nous donne des nouvelles de l'Association et de ses magnifiques actions au Burkina Faso ..(cliquer deux fois sur le texte pour mieux lire)
Visite de la Foire Gastronomique 2010 de Dijon..
René Drappier et son épouse se sont rendus à Dijon pour visiter la Foire Gastronomique 2010..
Voilà de très belles photos qu'il a faites pour le blog..
Le pavillon de la Hongrie, invité d'honneur cette année :
La table de Lucullus :
La ferme Bio :
Un aquarium :
L'Asie s'expose :
La Foire Gastronomique de Dijon en général :
Et à la fin de la journée, la fatigue se fait sentir...
Merci René pour toutes ces belles photos , et à l'année prochaine pour la foire 2011 !
Un document sur la pointerie de Chamesson..
Un lecteur de Chamesson m'a contactée pour me proposer une photo intéressante : celle d'un panneau publicitaire ancien consacré à la pointerie de Chamesson..
En bois, il contient, incrustées sur sa surface, toutes les sortes de pointes qui étaient confectionnées à l'usine, le voici:
Ce lecteur se demande si cet objet est rare et s'il a de la valeur, quelqu'un pourrait-il lui répondre, en commentaire ?..Merci pour lui !
Victor Hugo-Victor Schœlcher : Correspondance...
L'avant dernier spectacle de la saison 2010-2011, proposé par Châtillon-Scènes , nous a été présenté par Yolande Estrat, Présidente de l'Association,dimanche 7 Novembre dans le si beau décor de la Chapelle Templière Saint Thibault.
Un spectacle d'une très grande qualité, comme toujours, puisque élaboré par le "Théâtre de l'Impossible" et du Festival "Pierres Vivantes" .
Souvenez vous des précédents spectacles inoubliables présentés par cette compagnie :"Je suis né Jean de la Fontaine" (au château de Rochefort), Nelly Kaplan dans tous ses états (à Laignes), "Liberté et responsabilité,Vaclav Havel,le dissident Président (au Musée du Pays Châtillonnais), "Il y a des Hommes-Océans"( au château de Mauvilly)
(vous pouvez revoir les photos de ces spectacles dans les chapitres "Châtillon-Scènes" 2009-2010 et 2010-2011 )
Ce spectacle magnifique a été conçu par Robert Bensimon à partir de "Victor Hugo, Victor Schlœcher Lettres" livre de Jean et Sheila Gaudon.
Voici ce que nous dit Robert Bensimon :
Ces deux hommes qui ne se connaissent pas : Hugo l'aristocrate, Schœlcher le commerçant,le second plein de réserve d'abord face aux dons éblouissants du premier, et puis après, exactement le 2 décembre 1851, quand la République , longtemps malmenée, est soudain mise à bas..(on appelle "ça" un coup d'Etat, et ces coups-là sont toujours des coups bas, mais il faut savoir les antciper et les prévoir)..Victor Schœlcher, Représentant du Peuple voit dans la rue, sur les barricades, et face aux baïonnettes, Hugo risquer sa peau , à ses côtés, pour...une utopie, pour la République !
Mobilisés, motivés tous deux pour ce quelque chose qui les dépasse et qui les unit, ils fraternisent.
Ensemble ils vont lutter contre la peine de mort, pour la liberté de la presse, pour l'abolition de l'esclavage , en France et dans le Monde...
Les deux hommes vont correspondre, ils échangeront entre 1843 et 1879 pas moins de 64 missives avant de se connaître pour de bon, lors de leur exil.
C'est Robert Bensimon qui , avec fougue, nous faisait revivre Schœlcher..
Claude Bornerie interprétait avec force, un Victor Hugo qui plaide pour une vie politique modérée, mais qui glisse peu à peu de la droite vers le Centre..une "extraordinaire métamorphose" comme le dit si bien Jean François Kahn..
Victor Schœlcher , qui avait été nommé par Lamartine président de la commission d'abolition de l'esclavage, fut l'initiateur du décret du 27 avril 1848 , abolissant définitivement l'esclavage en France..
Victor Hugo était également révulsé par l'esclavage puisqu'il disait que "l'esclavage produit la surdité de l'âme"..
Les deux hommes ne pouvaient donc que s'entendre..et pas seulement sur l'esclavage !
Une correspondance assidue va donc avoir lieu entre Hugo et Schœlcher, ce sont ces lettres que les deux comédiens vont nous lire à tour de rôle..
Les événements qui se produisirent en France durant cette longue amitié épistolaire nous seront contés par la belle Corine Thézier qui représente "le Temps"...
Victor Hugo sera exilé à Jersey, puis Guernesey, tandis que Schœlcher choisira lui même de s'exiler à Londres (bien que, dit-il, il ne porte pas les Anglais dans son coeur !)
Les deux exilés se rencontreront enfin à Londres, mais continueront d'échanger des missives où ils évoqueront l'Espagne en crise, leurs situations d'exilés républicains, la poésie et la musique..
Victor Schœlcher s'était pris de passion pour le musicien Haendel, durant son exil il lui consacrera d'ailleurs un ouvrage..
Puisque Victor Schœlcher avait cette si grande admiration pour Haendel, Robert Bensimon a imaginé nous faire écouter , en intermèdes, cette sublime musique interprétée avec un art extraordinaire par le jeune violoniste prodige Steve Duong..
Je dis bien" prodige", car nous avons été tous et toutes subjugués par sa maîtrise époustouflante du violon..
Hugo et Schœlcher revinrent en France après la défaite de Sedan, devenus de grands amis ..
Avant de clore le récit de cette inoubliable soirée, je me dois de publier le magnifique poème de Victor Hugo, " l'expiation" que les trois interprètes : Robert Bensimon, Claude Bornerie et Corine Thézier nous ont lu avec une très belle émotion..
Un peu long peut-être mais si beau, et puis du Victor Hugo on ne s'en lasse, et on ne s'en lassera jamais, puisque ce poète est immortel !
L'expiation
Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l'aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l'empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine blanche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre.
Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.
Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,
Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants,
Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.
Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s'étaient endormis là.
Ô chutes d'Annibal ! lendemains d'Attila !
Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,
On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières,
On s'endormait dix mille, on se réveillait cent.
Ney, que suivait naguère une armée, à présent
S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques.
Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !
Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux
Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,
Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,
D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves.
Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.
L'empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.
Tandis qu'environnant sa tente avec amour,
Voyant son ombre aller et venir sur la toile,
Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,
Accusaient le destin de lèse-majesté,
Lui se sentit soudain dans l'âme épouvanté.
Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,
L'empereur se tourna vers Dieu ; l'homme de gloire
Trembla ; Napoléon comprit qu'il expiait
Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,
Devant ses légions sur la neige semées :
« Est-ce le châtiment, dit-il. Dieu des armées ? »
Alors il s'entendit appeler par son nom
Et quelqu'un qui parlait dans l'ombre lui dit : Non.
Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ;
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire ;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! - C'était Blücher.
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme,
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
Qu'un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ;
Gouffre où les régiments comme des pans de murs
Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs
Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,
Où l'on entrevoyait des blessures difformes !
Carnage affreux! moment fatal ! L'homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon la garde était massée.
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
« Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il.
Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.
Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'empereur !
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penché,
Regardait, et, sitôt qu'ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d'acier
Comme fond une cire au souffle d'un brasier.
Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques.
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. - C'est alors
Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute, géante à la face effarée
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
A de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissante au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s'émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut !
Sauve qui peut ! - affront ! horreur ! - toutes les bouches
Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux.
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil !
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! - En un clin d'œil,
Comme s'envole au vent une paille enflammée,
S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
Et cette plaine, hélas, où l'on rêve aujourd'hui,
Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui !
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encor d'avoir vu la fuite des géants !
Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit: « Mes soldats morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !
Les comédiens et le violoniste furent applaudis comme il se doit, pour ce spectacle d'une si grande qualité, bravo à eux de nous permettre d'enrichir notre culture !
Nous avons pu rencontrer les si talentueux interprètes de "Victor Hugo-Victor Schœlcher: Correspondance " autour d'un pot amical, préparé par les bénévoles de l'Association Châtillon-Scènes, oh qu'elles étaient délicieuses les "garguesses" que Madame Garnier nous avait confectionnées !
C'est avec regret que nous nous sommes séparés, mais nous attendrons avec impatience le prochain spectacle de ces comédiens qui sont devenus au fil des ans et des représentations , les amis de l'Association Châtillon-Scènes...et donc les amis de tous leurs fervents admirateurs, dont je suis bien évidemment !
"Le Dandin de la farce" par la compagnie Cassis Théâtre, à Saint Marc sur Seine...
L'association de Saint Marc sur Seine, "Sports et Loisirs" nous a conviés samedi 6 Novembre à la représentation d'une pièce de théâtre de Molière "George Dandin", mais revisitée par la troupe "Cassis Théâtre et intitulée "le Dandin de la farce".
Vincent Chauvot , le président de "Sports et Loisirs" nous a présenté cette pièce , et a dit tout son plaisir de voir la troupe Cassis-Théâtre la jouer pour la première fois chez nous, à Saint Marc ! A côté de lui, Gérard Chapuis, originaire du village, que Vincent a retrouvé lors de la fête des conscrits 2008..
Gérard a créé les décors du "Dandin de la farce"avec Nathalie Razavet et règle le son et les lumières avec Christian Galliègue..
Le metteur en scène, Emmanuel Collin, qui réside à Pernand Vergelesses , haut lieu du Théâtre où Jacques Copeau et ses "copiaus" s'installèrent, nous présenta son spectacle .
le "Dandin de la farce" est une adaptation fidèle de George Dandin de Molière, mais il lui a été ajouté des éléments de la Commedia dell'Arte que Molière admirait tant...musique italienne (d'aujourd'hui!) éléments de notre époque qui surprennent et font rire par leur baroque ..Et puis la pièce se termine bien comme dans les comédies italiennes de l'époque.
A noter qu'Emmanuel Collin s'est réservé un petit rôle, mais tellement comique, celui de Colin (ça ne s'invente pas !) le valet de George Dandin.
(précisions pour les amateurs d'orthographe: Molière a bien nommé son héros George et non Georges)
Emmanuel a frappé les trois coups, que la farce commence !
George Dandin est un paysan qui a épousé une jeune fille de petite noblesse Angélique de Sotenville.Mais il est malheureux car il sait qu'il a fait une sottise en se mariant avec une rouée qui ne songe qu'à le tromper..
Voilà qu'arrive Lubin, le valet de Clitandre amoureux d'Angélique.
Ne croyant pas avoir affaire à Dandin, le mari, il lui confie les intentions amoureuses de son maître vis à vis d'Angélique, l'épouse de Dandin...
Les beaux-parents de Dandin, Monsieur et Madame de Sotenville arrivent bien à propos, Dandin va les mettre au courant de la rouerie de leur fille..
Mais les beaux-parents ne croient pas un mot de ce que leur raconte leur gendre , première humiliation pour Dandin..
Et voici qu'arrive Clitandre,le soupirant d'Angélique..
Les beaux-parents de Dandin questionnent Clitandre mais ce dernier nie être amoureux de leur fille et accuse Dandin d'être un maraud et un coquin....
En aparté, Angélique fait les yeux doux à son soupirant, mais elle nie absolument tout devant ses parents, c'est encore Dandin qui sera humilié..
Lubin,le valet de Clitandre et Claudine la servante d'Angélique sont amoureux, ils vont tout faire pour réunir leurs deux maîtres Angélique et Clitandre..
Angélique quant à elle, veut goûter à tous les plaisirs, elle a été mariée de force, sans amour, et elle veut maintenant prendre les libertés que son âge lui permet !
(clin d'oeil à notre époque elle lit un magazine coquin !!)
Encore un clin d'oeil : sa servante lui procure un téléphone portable pour joindre Clitandre !
Clitandre est ravi des services que lui rend Claudine et la récompensera lors de son mariage avec Lubin..
Lubin ne sait toujours pas que le paysan qu'il rencontre de nouveau est Dandin, il lui confie que Clitandre est en rendez-vous galant avec Angélique..
Dandin et les époux Sotenville se cachent derrière un buisson en attendant le retour des amants, les voilà , mais Clitandre est en bien légère tenue !!
Angélique qui a vu ses parents et Dandin l'espionner, nie tout en bloc et fait semblant de chasser son importun soupirant à coups de balai...
Les parents croient aux dénégations de leur fille, encore une humiliation pour Dandin...
La nuit tombe..pensant que son paysan de mari est endormi, Angélique court retrouver Clitandre, en laissant la porte entr'ouverte..
Mais Dandin se réveille, s'aperçoit de la disparition de sa femme et sort en tenue de nuit ..
Dans la nuit, Lubin le prend d'ailleurs pour Claudine et lui confie que son épouse batifole avec Clitandre..
Dandin réveille alors son valet Colin qui cuvait son vin dans une barrique et l'envoie dare-dare quérir monsieur et Madame de Sotenville pour qu'ils comprennent enfin la rouerie de leur fille..
Dandin rentre alors dans la maison et ferme la porte de l'intérieur..
Mais voilà les amants qui reviennent et qui se disent adieu..
Mais malheur, au moment de rentrer voilà que notre gourgandine et sa servante trouvent porte close, à la grande joie de Dandin qui les observe de sa fenêtre !!
Il tient enfin sa vengeance...
Dandin annonce qu'Angélique est perdue car ses parents vont arriver et ils comprendront que leur fille les a nargués et qu'elle a cocufié son mari..
Que faire , que faire ?
Angélique invente un stratagème avec l'aide de Claudine: elle fait semblant de se suicider !
Entendant un grand cri, Dandin sort de la maison, croyant trouver sa femme occise...et pendant qu'il cherche le cadavre dans la nuit, la rouée et sa servante rentrent à la maison et ferment la porte à clé !! c'est maintenant Dandin qui est "enfermé..dehors "
Et voilà que Monsieur et Madame de Sotenville arrivent , conduits par Colin !
Angélique et sa servante Claudine n'auront aucun mal à accuser Dandin et à se disculper..
Et c'est encore Dandin qui sera accusé d'être un mauvais mari et qui sera bastonné..
Suprême humiliation, , il sera donc bien le "Dandin de la farce " !
Après toutes ces humiliations, Dandin a eu, bien sûr, la tentation de se jeter dans l'eau la tête la première..mais finalement il préférera se noyer dans le vin avec le valet Colin , ce sera bien plus plaisant n'est ce pas ?
Quelle soirée de fous-rires nous avons passée avec cette joyeuse troupe de "Cassis-Théâtre", les applaudissements n'en finissaient pas, les rappels furent nombreux ..
Et mille bravos au metteur en scène, Emmanuel Collin !
Les acteurs étaient :
-George Dandin, riche paysan , mari d'Angélique : Laurent Pujol
-Lubin, serviteur de Clitandre : René Lapray
-Monsieur de Sotenville, gentilhomme : Denis Gaillot
-Madame de Sotenville, sa femme : Anne Chapuis
-Clitandre, amoureux d'Angélique : Alain Gauthier
-Angélique , femme de Dandin et fille des Sotenville : Sylvie Lapray
-Claudine, suivante d'Angélique : Marie de Marchi
-Colin, valet de George Dandin : Emmanuel Colin
Prochaines représentations du "Dandin de la farce" :
-Le Vendredi 3 Décembre à Nuits Saint Georges
-Le samedi 11 Décembre à Seurre
Et d'autres dates à venir !
Longue vie à la troupe de "Cassis-Théâtre", nous espérons bien avoir le grand plaisir d' applaudir de nouveau ses merveilleux comédiens à Saint Marc sur Seine... ou ailleurs !
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)
Remise de récompenses au Club-Mouche de la Truite Châtillonnaise...
Vendredi 5 Novembre j'ai été invitée à une remise de récompenses à la Maison du Pêcheur, cette jolie petite maison qui se trouve au début de la promenade de la Douix, au bord de la Seine..
Cette maison du pêcheur est le lieu de rencontre des pêcheurs à la mouche de l'association de "La Truite Châtillonnaise"..
Lorsque je suis arrivée, j'ai vu sur la table, outre les boîtes contenant le matériel à fabriquer des "mouches" , deux superbes récompenses: une coupe et un challenge magnifiquement décorés !
Pourquoi ces challenges ? et bien parce qu'un concours de pêche a eu lieu le 24 Octobre dernier dans le plan d'eau de la Commune de Champeau en Morvan près de Saulieu, plan d'eau appelé "le Neptune".
A ce concours de pêche à la mouche, la "Truite Châtillonnaise" avait envoyé trois de ses représentants : Jean-Pierre Gurga (qui réalise de si belles photos pour le blog !, Halim Rachedi et Eudes Lallemant.
A l'issue du concours c'est notre équipe Châtillonnaise qui a remporté les récompenses suprêmes , ce challenge et cette coupe !
Je laisse la parole à Jean-Pierre Gurga au sujet de cet événement:
En dehors de leur participation à des manifestations locales, et de leur présence lors de journées à thème dans les écoles, les pêcheurs les plus expérimentés participent à des concours régionaux.
C'est ainsi que le 24 octobre 2010,sur le réservoir fédéral Neptune, commune de Champeau en Morvan, à proximité de Saulieu, ils ont participé au Challenge D.Gobert par équipe, organisé par le groupement des pêcheurs sportifs Beaunois en partenariat avec la Fédération Départementale de Côte d'Or.Malgré la présence de quelques "pointures régionales" , le Club Châtillonnais s'est magnifiquement défendu, puisqu'à l'issue du concours, c'est l'équipe Châtillonnaise composée de Jean-Pierre Gurga, Halim Rachedi et Eudes Lallemant qui a remporté la coupe et le Challenge qui sera remis en jeu en 2011.
Lors de ce concours 94 truites furent prises et relâchées, la plus grosse mesurait 61cm.
Les voilà donc nos champions :
Deux récompenses pour trois, c'était un peu frustrant pour moi, je les ai donc fait poser individuellement, ils le valent bien !
Jean-Pierre Gurga :
Halim Rachedi :
Eudes Lallemant :
La coupe et le challenge resteront au local du club pendant une année et seront remis en jeu au cours du concours d'Octobre 2011.
Ils iront rejoindre les belles coupes déjà remportées par le club:
Oh la belle tête de brochet !
Je n'ai pu m'empêcher de photographier le superbe polo que portent les pêcheurs à la mouche Châtillonnais !
Après la remise des récompenses, j'ai assisté à la confection de mouches artificielles par les membres du club, des mouches comme celle-ci, un travail d'artiste !
Mais ce sera l'objet d'un prochain article !
Vous pouvez retrouver le site de la truite Châtillonnaise dans les sites amis en bas de la page du blog, mais je vous le remets ici, vous pourrez y trouver tous renseignements utiles sur le club et...vous y verrez encore de très belles photos de Jean-Pierre Gurga !
http://www.truitechatillonnaise.com/
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)
Le repas du 7 Novembre 2010 offert par la Municipalité aux aînés de la Ville de Châtillon sur Seine
Dimanche 7 Novembre 2010, La Municipalité offrait aux Séniors de la ville de Châtillon sur Seine, son traditionnel repas d'amitié , et les aînés étaient très nombreux à avoir répondu à cette très agréable invitation.
Monsieur le Maire a rappelé qu'une de ses priorités était que les aînés de la ville de Châtillon sur Seine soient reconnus, respectés et entourés,cette manifestation le prouve..
A côté de lui, Richard Hennick qui devait animer l'après-midi des sons joyeux de son accordéon..
Des tables joliment décorées attendaient les convives, Hubert Brigand passait vers chacun pour leur dire un mot gentil..Toujours aimable et plein d'attention envers les ainés, notre Maire !
Puis le repas suivit, tout d'abord un apéritif avec alcool, ou sans.. accompagné de friands
Une délicieuse terrine aux pistaches fut servie en entrée...
Puis une volaille fondante aux champignons et carottes..
Un plateau de fromages (déjà entamé lors de ma photo!)
Et un succulent dessert...que je n'ai pu savourer puisque je devais me rendre au spectacle de Châtillon-Scènes "Victor Hugo- Victor Schlœlcher" à 16 heures, mais mon photographe attitré , René Drappier , l'a fait pour moi !
(Merci à lui pour ses photos !)
L'ambiance était excellente, toutes les personnes présentes ont eu beaucoup de joie à se retrouver, et entre les plats, Richard Hennick faisait danser nos toujours alertes séniors !
Les résidents des maisons de la Maison de la Douix étaient venus en bus, avec leurs dynamiques accompagnants..
Les résidents de la Charme étaient accompagnés de bénévoles et d'Aurélie, toujours si attentive à ses pensionnaires..
De jolies fleurs attendaient d'être remises aux dames invitées: Kalanchoés, Saint Paulias, cactus de Noël..
La remise de ces fleurs fut vraiment une joie pour chacune ..
La joie se lisait sur les visages, ce fut pour tous une bien agéable journée..
Merci à la Municipalité de Châtillon sur Seine de penser avec autant de délicatesse aux aînés de la Ville et de leur offrir de tels moments de bonheur !
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)
Les travaux dans la ville de Châtillon sur Seine, vus par René Drappier..
La piscine est en pleine rénovation...
Le pont de l'Avenue Joffre a fait peau neuve..
Une reflexion personnelle : J'espère que lorsque les travaux Avenue Joffre seront terminés, et donc la déviation Poids-Lourds supprimée, les feux tricolores en bas de la rue Docteur Robert seront rétablis..
En effet , aux heures de pointe il est parfois impossible de passer et de plus on ne voit pas les voitures arrivant sur la gauche, et qui roulent parfois beaucoup trop vite.
Messieurs les Ediles, pensez aux habitants de Château-Gaillard, s'il vous plaît.Eux aussi ont le droit de circuler normalement.
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)