Publié le 18 Février 2009
lassois
Publié le 21 Juillet 2008
J’ai appris ce matin,que des fouilles ,sous la direction du Châtillonnais Bruno Chaume,chercheur au CNRS ,avaient repris au Mont Lassois,sur la commune de Vix ,là où a été découvert le trésor du même nom.
J’ai donc laissé ma voiture près de la charmante Eglise Saint Marcel et j’ai gravi le chemin escarpé qui mène aux fouilles.
Voici la vue que j’en ai eue en arrivant…
Publié le 21 Juillet 2008
Publié le 17 Avril 2008
(Le mont Lassois)
A environ 5 km au nord nord-ouest de Châtillon-sur-Seine, en Bourgogne du Nord, dominant le village de Vix se trouve une butte appelée le mont St. Marcel ou encore mont Lassois.
Le site, habité dès l’époque Néolithique, bénéficia à la fin du premier âge de fer d’une occupation intense qui atteignit son apogée au à la fin du VI e s., tout au début du V s. av. J.-C.
Publié le 17 Avril 2008
Jean Lagorgette, savant botaniste et docte géologue décide en 1929 d’explorer les flancs du mont Lassois (présence de plantes rares). Il y avait plu les jours précédents et en se promenant, il trouve à ses pieds des cailloux luisants et des plaques curieusement irrégulières.
Il en ramasse une trentaine. A la fin de cette année, après avoir accumulé des sacs de tessons de céramique, il envoie un rapport circonstancié au ministère. Intéressé par l’affaire, celui-ci lui octroie une modeste subvention de 2000 F.
Le produit de ces fouilles du mont Lassois donnera plus d’un million de tessons de céramiques, 150 fibules, un millier d’objets en bronze, en fer, des bijoux, perles et armes.
Jean Lagorgette meurt en 1942 et c'est René Joffroy, jeune professeur de 31 ans qui reprend les recherches en 1946 et les poursuit jusqu’en 1971 avec une interruption de 1959 à 1967.
En raison de sa position stratégique, le mont Lassois avait pris une très grande importance au cours du VI e s. av. J.-C.. Un oppidum puissant s’y était élevé, entouré d’un fosse de 12 m de large, 5 m de profondeur sur plus de 3 km de long.
Rapidement, les services des monuments historiques accordèrent 2500 F pour continuer les fouilles. Mais arriva l’hiver; Joffroy dut abandonner les fouilles, mais avant, il décida avec M. Moisson, son chef de chantier, de sonder un terrain où se trouvaient des pierres qui étaient étrangères au site de part leur nature géologique.
Ce sondage de dernière heure allait entraîner une découverte sensationnelle.
C’était en Janvier 1953, René Joffroy, qui devait rentrer à Châtillon-sur-Seine venait de quitter le chantier mais son fidèle Moisson voulut avancer le travail du lendemain et resta seul pour creuser.
Le lendemain matin, Moisson arrive de très bonne heure chez René Joffroy.
« Hier soir, dit-il , en enlevant la terre, un gros objet est apparu. »




