Les grands parcs nationaux, une conférence de Marie-Geneviève Poillotte pour l'ACC.
Marie-Geneviève Poillotte a enchanté le public, venu assister nombreux à sa conférence sur les grands parcs nationaux du monde, dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise.
Des centaines de clichés à couper le souffle ont été projetés. J'ai pris quelques photos sur l'écran, elles n'ont rien à voir avec la beauté de celles que nous avons pu apprécier, mais regroupées en diaporamas, elles donneront une petite idée des merveilles que l'on peut admirer dans ces parcs d'Inde, d'Amérique du Nord, d'Amérique Centrale, d'Afrique du sud et du Kenya.
(lorsque les feuilles de l'album ont fini de défiler, cliquez à gauche, pour les revoir dans l'autre sens)
Des éléments naturels, des fleurs, des animaux...qu'elle est belle notre terre et que nous devons la protéger !
Le parc national de Ranthambore est situé dans l'État du Rajasthan en Inde. C'est l'un des cinq parcs naturels que compte cet État du nord-ouest de l'Inde. Il a été créé le 1er janvier 1980. Situé non loin de Jaipur, à 200 km sud-ouest de Delhi et à 10 km de Sawai Madhopur, il offre des paysages extraordinaires de lacs et de falaises et couvre une superficie de près de 400 km² (39 500 hectares). Il est réputé être l'un des lieux où l'on peut le mieux observer la vie sauvage en Inde.
Les 282 km² qui forment le cœur originel du parc constituaient autrefois l'ancien domaine privé de chasse des Maharajahs de Jaipur, il fut l'un des premiers parcs ouverts dans le cadre du Project Tiger lancé en 1973 par le gouvernement indien, après l'interdiction de la chasse au tigre, décrétée trois ans plus tôt pour assurer la protection des félins, fortement menacés alors de disparition. Entre 2002 et 2004, le braconnage d'une vingtaine de tigres a réduit la population du parc de moitié. Une situation malgré tout enviable, comparée à celle de la réserve voisine du parc national de Sariska qui ne comptait presque plus aucun tigre sur ses 850 km². Un par un, les félins avaient été tués par des gangs professionnels.
Les parcs d'ARIZONA aux USA :
D'une surface de 295 260 km2, l'Arizona est peuplé de 6 392 017 habitants (2010). L'État est connu pour ses paysages désertiques riches en plantes xérophytes comme le cactus, et son climat qui présente des étés très chauds et des hivers doux. Mais l'Arizona est aussi composé du plateau du Colorado et de ses forêts de pin, dans la portion nord-centre de l'État. Comme les autres États du sud-ouest, l'Arizona est une région au relief accidenté, dont plus de la moitié de la superficie est composée de montagnes et de plateaux; dont la formation remonte au volcanisme préhistorique.
Les principaux cours d'eau sont le Colorado, fleuve qui a creusé le Grand Canyon, la Gila et la Salt River.
Le cactus le plus extraordinaire de l’Arizona est le saguaro dans lequel nichent parfois des oiseaux…
Ce cactus monumental peut atteindre 15 m de haut et vivre 150 ans.
On trouve aussi énormément d'autres cactus comme l'agave ou le mammilaria.
Nos voyageurs ont aussi admiré le Grand Canyon, la forêt pétrifiée et Monument Valley où fut tournée la "chevauchée fantastique" de John Ford.
Les parcs du COSTA-RICA :
Le Costa Rica possède une flore et une faune exceptionnelles, puisque 5 % de la biodiversité mondiale s'y trouve (pour un pays qui ne représente que 0,03 % des surfaces émergées). 1,3 % de la faune est endémique du pays. En 2007, l'Instituto Nacional de Biodiversidad considérait que 160 nouvelles espèces étaient découvertes chaque année au Costa Rica. Plus de 25 % du territoire est occupé par des parcs nationaux (26) et des réserves. Le contexte politique du pays, ainsi que son succès dans le domaine du tourisme, contribuent à préserver cette biodiversité.
Cette diversité exceptionnelle est due à l'emplacement géographique du Costa Rica, entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, ce qui est propice aux mouvements d'animaux. Les influences océaniques de l'océan Pacifique et de la mer des Caraïbes, ayant chacun un climat particulier, jouent également un rôle. De manière générale, on peut distinguer trois aires climatiques : la côte caraïbe, humide et semi-marécageuse, la côte pacifique, plus sèche, et la zone centrale, au relief élevé, dont la végétation est sèche. Grâce à l'abondance des précipitations lors de la saison des pluies, le pays est arrosé de milliers de cascades. Celles-ci attirent une faune singulière : grenouilles, colibris ou encore papillons, dont le majestueux morpho aux ailes bleu électrique.
Le Costa Rica se classe parmi les 14 nations à avoir placé plus de 23 % de leur territoire sous protection (25,6 % de parc nationaux ou réserves écologiques). Ce pays a presque réussi à stopper la déforestation (75 % du territoire était recouvert de forêt en 1950, 25 % de nos jours) bien qu'il existe encore parfois des actions de déforestation illégales sévissant de manière épisodique au cours de l'année, qui ont lieu au sein même de réserves naturelles protégées.
Le parc naturel Braulio Carrillo présente la plus forte biodiversité au monde.
Le Costa Rica a enchanté François et Marie-Geneviève Poillotte par sa bio-diversité, sa beauté, mais aussi par l’accueil de ses habitants et la propreté incroyable du pays.
Ils ont photographié colibris, aras, caïman à lunettes, basilic, iguanes, petite grenouille rouge etc...mais hélas pas de Morpho bleu…
Les parcs d'AFRIQUE du SUD :
L'Afrique du Sud compte 2 898 km de côtes.
Le long de la façade de l'Atlantique , le littoral est plutôt régulier et les côtes mesurent 2 798 kilomètres. Dans le Namaqualand on observe une explosion florale pendant un mois où plus de 4 000 espèces végétales fleurissent en même temps (lys, aloes, protea, etc.) entre mi-août et mi-septembre.
Le nord-ouest du pays est également occupé par le désert du Kalahari qui s'étend également sur le Botswana et la Namibie, et qui a une superficie de près de 1 million de km². Caractérisé par ses dunes de sables rouges, c'est un désert semi-aride comportant de nombreuses zones de savanes et quelques arbres tels les acacias à épines et baobabs. On y observe de nombreuses migrations animales.
En Afrique du Sud, les bords des routes renferment une quantité époustouflante de fleurs, ce qui a beaucoup réjoui Marie-Geneviève, botaniste accomplie..
Dans le désert du Kalahari, François et Marie-Geneviève Poillotte ont pu observer mangoustes, écureuils terrestres, des plantes curieuses comme les « plantes-cailloux ».
La montagne de la Table renferme plus de 1600 espèces végétales.
L’océan Atlantique est très froid en…été, il abrite des manchots, requins et baleines
Le parc KRUGER :
Le Parc national Kruger (Kruger National Park) est la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud.
Sa taille est de plus de 20 000 km², est long de 350 km du nord au sud et large de 60 km d'est en ouest.
Le parc est situé dans le nord-est de l'Afrique du Sud, dans l'est du Transvaal.
Le Kruger est bordé à l'ouest et au sud par les provinces du Limpopo et du Mpumalanga, au nord par le Zimbabwe, et à l'est par le Mozambique.
Le parc Kruger est aujourd'hui regroupé avec le parc national Gonarezhou au Zimbabwe et avec le Parc national Limpopo au Mozambique dans le grand parc transfrontalier du Limpopo.
Les parcs du KENYA :
Le Kenya compte aux environs d'une vingtaine de parc nationaux : Amboseli, Aberdares, Masaï Mara, Meru, Nakuru, Hell's Gate, mont Kenya, mont Meru, mont Elgon… Le pays, conscient de sa richesse, a déployé des moyens importants pour créer tous ses parc nationaux.
On y trouve zèbres, girafes, éléphants, lions, crocodiles, gnous, impalas, antilopes, gazelles de Thomson, pélicans, hippopotames, aigles pêcheurs, marabouts, buffles, léopards, rhinocéros, phacochères, mangoustes
.
Au Kénya, nos voyageurs ont pu observer les rhinocéros blancs et les noirs, les deux espèces se différenciant surtout par la forme du mufle.
La plus belle photo est assurément celle de la panthère se reposant dans un arbre, mais le père lion jouant avec son lionceau est superbe aussi !
Merci à Marie-Geneviève Poillotte (et à son mari François qui montrait les cartes et expliquait les
caractéristiques des pays et des parcs visités), pour cette après-midi de rêve.
Il faisait froid dehors, mais nous avons voyagé au soleil avec eux de façon magnifique !
Ils ont été très applaudis.
La Sous-Directrice du GIP est venue ensuite nous donner des nouvelles de l’avancement du Parc national « Entre Champagne et Bourgogne ».
Beaucoup de travail reste à faire, mais ça avance, nous a-t-elle affirmé.
Nous ne demandons qu'à la croire, bien évidemment...
(Des commentaires sur le thème de l'article seront les bienvenus, ils me montreront que ce blog vous intéresse et ils me donneront envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)