Les pétillant(e)s commerçant(e)s des Vitrines du Pays Châtillonnais vous attendent à leur Châtillon-Plage du mardi 4 juillet !
Durant cette soirée festive, vous pourrez assister à un spectacle de danse, à du théâtre, à un concert, jouer au beach-volley, ou au badminton,vous restaurer, admirer les voitures anciennes de l'AMAC, assister à un charmant défilé de petites filles, un caricaturiste fera votre portrait ....
Et bien d'autres choses encore seront à découvrir...
Les enfants ne seront pas oubliés puisqu'un château gonflable les attendra, et il pourront même faire des châteaux avec le sable fin de la plage !
Venez nombreux profiter de cette soirée qui fête l'arrivée de l'été !
En 2013, lors de la journée de patrimoine de pays et des moulins, je m'étais rendue au moulin du Bœuf à Bellenod sur Seine rencontrer Gilles Bouqueton son nouveau propriétaire.
Le moulin était pratiquement en ruine, mais Gilles Bouqueton avait pour projet fou de le faire renaître.
Un jour, une église est un mouvement de bénévoles qui consiste à proposer des visites commentées gratuites des églises.
Cet été, du 1er juillet aux Journées Européennes du Patrimoine en septembre, vous pourrez découvrir de nombreuses églises châtillonnaises.
Pendant plus d’une heure et gratuitement, que vous soyez des locaux, des visiteurs de passage ou de simples curieux vous serez guidés par un habitant passionné par l’histoire de son village et riche d’anecdotes.
Cette visite vous dévoilera la singularité et les trésors architecturaux et patrimoniaux d’édifices parfois fermés au public.
Pour présenter au mieux leurs églises et pour répondre aux questions des visiteurs, les bénévoles ont besoin d'une formation historique.
Ces dernières années les formateurs ont été Bernard Sonnet, Dominique Masson, Jean Millot.
Marielle Lefils, Présidente et Anne Bouhélier secrétaire, responsables de la bonne marche de l'association, ont rassemblé les bénévoles d' "un jour, une église" dans la salle de la Mairie de Molesme.
Toutes deux ont demandé, cette année, à un historien spécialisé dans le patrimoine religieux, membre de la commission diocésaine d’art sacré de Sens –Auxerre, Patrice Wahlen, de bien vouloir éclairer les bénévoles sur l'architecture d'une église, son mobilier, mais aussi sur le clergé et les rites du catholicisme.
Patrice Wahlen a déjà défini ce qu'on appelle "église" et "Eglise" en citant saint Augustin :
"Ecclesia dicitur locus Ecclesia congregatur" On appelle église le lieu où s'assemble l'Eglise.
L'église est donc le bâtiment, l'Eglise l'ensemble des fidèles et du clergé.
Ce que dit la loi :
-Le propriétaire est l'Etat pour les cathédrales en fonction de la loi de 1905, les communes pour les autres églises.
-L'affectataire est le clergé catholique à titre exclusif, permanent et gratuit. Il ne peut déplacer, aliéner le mobilier, classé ou non, à l'exception des biens ne figurant pas dans les inventaires de 1906 (propriété diocésaine).
Il existe un inventaire de protection , c'est la base Palissy du Ministère de la Culture.
Le clergé est dirigé par le Pape, Vicaire du Christ, successeur de Pierre.
Il existe un clergé séculier (l'archevêque dirige l'archidiocèse, l'évêque le diocèse et le curé la paroisse), et un clergé régulier : abbayes, monastères, couvents...
La cathédrale est la "Mater Ecclesia" du diocèse. Elle possède un Chapitre.
Les églises peuvent être prieurales, collégiales, celles situées au cœur des villages de nomment églises paroissiales.
Chaque cathédrale, chaque église, chaque chapelle a un vocable, c'est à dire un nom : exemples à Châtillon sur Seine : Saint-Vorles, Saint-Nicolas, Saint-Jean...
Les espaces de l'église
-Les églises ne sont pas orientées vers Jérusalem comme on le dit trop souvent, mais elles le sont en direction de l'Orient.
-Elles ne sont pas en forme de croix
-C'est par la porte,très souvent ornée de sculptures, que l'on entre dans l'église et que l'on passe ainsi du profane au sacré.
"Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi il sera sauvé" (évangile de Jean 10,7-9)
-Ce que l'on appelle "la nef" est en réalité un "vaisseau", version moderne de l'arche de Noé . Il comporte parfois des bas-côtés et des collatéraux.
-Au fond du vaisseau se trouvent le chœur et le Sanctuaire.
-Le chœur et le Sanctuaire sont toujours surélevés (marches) , l'autel étant la montagne de Dieu. Dans le chœur on chante, dans le sanctuaire on officie.
-Le chœur est clôturé, on y trouve parfois un jubé...
Ou une poutre de gloire.
-Les baptêmes se font dans des baptistères et des fonts baptismaux
-Dans le sanctuaire se trouve l'autel.
-Près de ce dernier, et des autels secondaires, existent des "lavabos", ou "piscines" où le prêtre procède à ses ablutions avant et après l'Office.
-Lorsque l'église a été consacrée, on y trouve des marques de consécration.
-Les tâcherons qui ont construit les églises y ont laissé souvent des marques.
-Dans les églises, les cathédrales, les chapelles...on trouve un mobilier très divers, calices, burettes, ostensoirs, encensoirs, croix, bâtons de procession etc...
Les ornements liturgiques : Le diacre, le prêtre portent une soutane et un surplis hors messe. A la messe ils revêtent chasuble, aube, étole etc...
Les fidèles pouvaient partir en pèlerinages : au Mont Saint-Michel, à Saint-Jacques de Compostelle, à Rome et à Jérusalem.
Ces pèlerins portaient à leur retour des noms qui ont été adoptés souvent comme noms de familles :Miquelot, Jacquier, Roumier, Paulmier...
Patrice Wahlen a aussi évoqué les "confréries" appelées aussi "œuvres de Miséricorde", qui sont des caisses de secours, la "Fabrique" qui gère les biens de la paroisse, et les "décimateurs", notables appelés "marguilliers", qui récoltaient la "dîme" auprès des fidèles. Les décimateurs utilisaient une partie de la dîme pour agrandir l'église :
Pour terminer le conférencier a différencié l'Art Roman de l'Art Gothique, que l'on devrait plutôt appeler "style Ile de France".
Les contreforts :
Beaucoup de symboles existent dans les églises comme celui-ci, et on y voit parfois aussi le nom de Yahvé :
Les décors qui ne sont pas un livre d'images pour illettrés, comme on le dit souvent bêtement, mais une façon pour les fidèles du Moyen-Âge de contempler, d'être touchés par les épisodes de l 'Ancien et du Nouveau Testament.
Patrice Wahlen, intarissable, a tenu en haleine les bénévoles durant quatre heures (entrecoupées d'une petite collation !) mais nous l'aurions encore écouté bien plus longtemps encore, tant son érudition est grande !
Je n'ai hélas pas pu relater ici tout ce que nous a appris Patrice Wahlen, mais les bénévoles ont pu prendre beaucoup de notes qui leur seront utiles lors des visites d' "Un jour, une église" 2023.
Alors, venez visiter nos églises châtillonnaises, et écouter les bénévoles détailler leurs merveilles.
Les premières visites sont pour demain 1er juillet, venez nombreux !
La conférencière Isabelle Ragnard a été présentée au public par Claire Floriet, Médiatrice au Musée du Pays Châtillonnais.
Isabelle Regnard est musicologue. Spécialiste de la musique médiévale, elle enseigne à l'université Paris-Sorbonne et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP).
Isabelle Regnard a évoqué la façon dont étaient représentés les chants d' oiseaux dans la musique médiévale, en accompagnant sa conférence de très beaux extraits musicaux significatifs.
La conférencière nous a expliqué qu'au début du Moyen-Âge, les musiques et textes évoquant les chants d'oiseaux étaient "inaudibles", on ne comprenait qu'il s'agissait d'évocation d'oiseaux, qu'en voyant leurs dessins sur la partition.
Pour les savants de l'époque médiévale, il n'existait que quatre types de voix :
La parole, le sifflement ou le gémissement d'un homme, le croassement de la grenouille, et le mugissement.
Les savants pensaient que l'instrument naturel qui produisait la voix comprenait, chez les humains : poumons, gorge, palais, langue, dents, lèvres.
Les dents étant absentes chez les oiseaux, ils ne pouvaient donc pas parler !
L'oiseau appelé "coucou" est connu dans toutes les langues, car son chant lui donne son nom.
Cet oiseau n'était pas aimé, même détesté , car on savait qu'il "squattait" les nids des oiseaux en éliminant ses concurrents, il était donc présenté comme un traître !
Un canon du XIVème siècle utilise son chant :
Talent m'a pris de chanter
cum fa lo coqut "coqut, coqut"
cocoqu sa coqut (co co)
le joli temps est venu
Et aussi dans un célèbre coucou anglais du XIIIème siècle :
A la fin du XIVème siècle apparait un corpus inhabituel de chansons descriptives , avec des virelais où les sons des oiseaux sont alors imités par des onomatopées.
Par exemple l'alouette chante " lire, lire, lire", et le rossignol "tantiny, tantiny tan, liry, liry"
Plus tard le chant irrationnel des oiseaux devint musique, une musique remplie d'oiseaux comme dans "l'alouette" de Clément Janequin, un chant où le coucou est fustigé !
Orsus, orsus vous dormez trop, Ma dame joliette, Il est jour levez sus, Escoutez l'alouette. Petite, il est jour, Que dit Dieu. Lire, lire, lire, liron. Qu'on tue ce faulx jaloux cornu coqu. Tout chassieulx, Tout esperdu, Tout farcineux, Tout marmiteux, Tout malostru, Il ne vault mye les brayes d'ung vieux pendu. Te rogamus audi nos. Saincte teste Dieu! Qu'il soit torché, Dessiqueté, Batu, frappé, Qu'il soit bruslé, Qu'il soit huilé, Tue ce coqu coquin. Pin chore lire lichim, chin, choc, choc, floc, floc, Cherely lichim fidely, fidely, ocy, ocy. Coquin, marault, lourdin, lourdaut, Petin, petaut, nyault, nygault, bedin, bedault, Vessin, vessault, coqu, il est jour, Il est temps d'aller boyre, Fan, farilarilaron fan Or, oyez, tue ce villain cornu coqu! Hou, hou, hou, qu'il est lait, le jaloux! Coqu, tortu, bossu! Cheny, cheny, qu'il soit lié, Tresbien bagué, serré, troussé, fort garroté, Et puis geté dens ung fosse! Lessez la esjouyr, saulter, jouer, gaudir, Chacun entretenir, Parler à son plaisir, Veiller et dormir, Croquir, à plaisir! On vous faict assavoir, De par les oyseaulx, Que courez tost pour veoir, Par mons et par vaulx, Le traistre coqu, teigneux, tondu, morveux, Bossu, boiteux, tortu, rongneux, Testu, brigneux, batu. Que l'on condanné à mourir, Va, faulx truant, Coquin, puant, tout mal pensant, Et mesdisant! Soeuffre, soeuffre, soeuffre! Ou aultrement qu'il soeuffre, Quant à sa femme on s'offre De la baiser, De l'acoler, De l'embrasser, Et renverser, Que chacun face son plaisir! Ou aultrement va t'en mourir!
A écouter ici :
Isabelle Ragnard nous a présenté Clément Janequin, très célèbre compositeur du XVIème siècle, qui a composé des messes, des motets, des chansons françaises, des psaumes en français, des chansons spirituelles et des chansons italiennes, sa spécialité étant des chansons descriptives.
"Réveillez vous, cœurs endormis" en est une parfaite illustration , que de beauté , de gaieté, de joie dans ses paroles....
Qui a dit que le Moyen-Âge était une période obscurantiste et tellement triste ?
Réveillez-vous cœurs endormis Le dieu d'amour vous sonne Ah ce premier jour de mai Oiseaux feront merveille Pour vous mettre hors d'émois Détoupez vos oreilles Et farirariron fereli joli
Vous serez tous en joie mis Car la saison est bonne Vous aurez à mon avis Une douce musique Que fera le roi Mauvis Le merle aussi L'Estournelle sera parmi D'une voix authentique Ti ti ti pi tipitipitpiti Chou ti toui toui Chou ti toui toui toui Que dis-tu que dis-tu Le petit Sansonnet de Paris Le petit mignon Sainte-Tête-Dieu petite Il est temps, Guillemette Colinette Il est temps d'aller boire
Rire et gaudir c'est mon devis Chacun s'y abandonne Rossignol du bois joli À qui la voix résonne Pour vous mettre hors d'ennui Votre gorge jargonne Tartartu, fian fian fian Ticun Tilera Oy-ti, Kilera Fifi, turi, kibi, fiti Uit, Tu, tar tar Fouquet fouquet Fian fian
Fuyez regrets pleurs et soucis Car la saison l'ordonne Arrière, maître Cocu Sortez de nos chapitres Chacun vous est mal tenu Car vous n'êtes qu'un traître !
Cocu, cocu, cocu, cocu, cocu Par trahison en chacun nid Pondez sans qu'on vous sonne Réveillez-vous cœurs endormis Le dieu d'amour vous sonne.
A écouter ici :
Beaucoup d'applaudissements ont salué cette conférence passionnante qui nous a transportés au temps des troubadours, que c'était agréable !
Isabelle Ragnard a ensuite répondu à quelques questions.
Au nom des Amis du Musée, Noël Estrat lui a remis un petit présent en hommage à son immense érudition, qu'elle a bien voulu partager avec nous.
Merci Isabelle Ragnard pour votre adorable conférence, que vous avez su présenter si joliment et si joyeusement .
Ce fut une bouffée d'air frais dans une actualité tellement morose...
Et en sortant de la salle des conférences du musée, nous avons entendu des chants d'oiseaux dans les arbres du cours l'Abbé, que du bonheur !
Vendredi 23 juin 2023, c'était un grand jour pour la médiathèque de Châtillon sur Seine !
C'était le jour de son baptême, baptême républicain, a précisé en souriant le maire de notre ville, Roland Lemaire, le jour où la médiathèque allait s'appeler "Médiathèque Victorine de Chastenay"
Le nom de la médiathèque a été révélé par Roland Lemaire et par André Lippiello, maire d'Essarois, village où a vécu cette grande Dame du Châtillonnais.
Victorine de Chastenay a aussi vécu à Châtillon sur Seine et c'est d'ailleurs là qu'elle mourut.
Jenry Camus qui a tant évoqué brillamment, dans ses écrits, ses expositions, ses conférences, Victorine de Chastenay, était aussi présent à l'attribution du nom de cette grande dame du Châtillonnais à ce "temple" de la lecture et donc de la culture, qu'est notre médiathèque...
Les invités se sont ensuite rendus dans l'entrée de la médiathèque pour assister à un autre baptême, celui d'une partie de la riche collection de livres anciens et de celle des manuscrits et ouvrages de Michel Lagrange, poète et écrivain de talent, dont s'honore le Châtillonnais.
En effet Michel Lagrange a fait don à la ville de Châtillon sur Seine de tous ses manuscrits: poésies et ouvrages littéraires, en 2019.
Nous sommes ensuite entrés dans la salle de la médiathèque , décorée magnifiquement des panneaux que Jenry Camus avait présentés lors de son exposition sur Victorine de Chastenay.
Il en a fait don à la ville de Châtillon, qu'il en soit remercié !
Roland Lemaire a rappelé l'histoire de cette nouvelle médiathèque qui a remplacé l'ancien "auditoire royal" qui servait de bibliothèque à la ville.
Une nouvelle médiathèque très accueillante, très riche en ouvrages tant anciens que modernes, où les lecteurs se sentent bien. Les adhésions ont bondi depuis l'ouverture, c'est une excellente constatation : les châtillonnais aiment lire et c'est tant mieux !
Jenry Camus a ensuite évoqué Victorine de Chastenay qui née sous Louis XV, termina sa vie sous...Napoléon III.
Une existence où elle rencontra et fréquenta tous les grands personnages de l'époque et où elle s'adonna à l'écriture, à la botanique. Elle rédigea ses mémoires qui sont une source précieuse pour les historiens, une grande Dame qui fut, hélas, bien trop oubliée.
Sa mémoire renait donc avec la médiathèque de Châtillon.
François Gaillard, Adjoint à la Culture évoqua Michel Lagrange, écrivain et poète qui a choisi de vivre à Châtillon sur Seine depuis sa nomination au Lycée Désiré Nisard, il y a cinquante ans, alors qu'il aurait pu demander sa mutation vers Dijon.
Michel Lagrange aime cette ville et le Châtillonnais tout entier, qui l'enchantent et l'inspirent. Quel honneur pour notre cité de l'avoir en nos murs !
Michel Lagrange a été très ému en écoutant François Gaillard...
Michel Lagrange a ensuite expliqué pourquoi il avait choisi Châtillon sur Seine et le Châtillonnais tout entier pour y vivre et y fonder une famille .
Tant de beautés et d'Histoire s'y côtoient, sources d'inspiration pour le poète et l'écrivain : la princesse de Vix, l'Histoire de la région, la Douix, la forêt, la flore, la faune... tout ce qu'il retrouvera dans la médiathèque Victorine de Chastenay si riche en volumes et même en documents comme les cartes de Marmont...
Puis vint le moment du dévoilement du magnifique tableau réalisé par Maria Matockniuk, membre des peintres des Amis du Châtillonnais.
La toile représente Victorine de Chastenay en Flore, déesse des fleurs, des jardins et du printemps, tout ce qui l' inspira lorsqu'elle écrivit "Le calendrier de Flore"...
Maria Matockniuk a eu l'idée géniale de citer sur sa toile des phrases tirées de l'ouvrage de Victorine :
Sur une table, quelques documents sur Victorine de Chastenay, dont quelques unes de ses lettres...
Et sur une autre table, les ouvrages de Michel Lagrange dont quelques manuscrits :
Victorine sera désormais présente au cœur des Châtillonnais pour l'éternité, chaque fois qu'ils emprunteront la rue Marmont pour se rendre à la médiathèque, ils penseront forcément à elle , quelle belle revanche sur l'oubli !
Voici l'affiche définitive du spectacle et le déroulement précis des festivités:
Quelques lignes pour évoquer l'originalité et la teneur du défilé musical, emmené par La Garde Impériale de Dijon , qui , fait rare pour Châtillon sur Seine et ses habitants , accèdera à 20h00 avec le public au parc du château Marmont par les grilles d'entrée rue Courcelles-Prévoires depuis le Cours-l'Abbé .
Le défilé arrivera à l'esplanade du château qui reste habituellement dans le domaine privé , ce sera l'occasion pour ceuxqui ont déjà eu la chance de le connaître , de le redécouvrir , et pour le plus grand nombre de le découvrir .
Devant le château : une allocution historique courte dont le thème sera l'amitié de jeunesse entre le général Bonaparte et le jeune Châtillonnais Auguste de Marmont , suivie d'une aubade musicale .
Le défilé musical de la Garde marquera un nouvel arrêt à l'obélisque érigé rue Docteur Robert avec une nouvelle allocution historique et une aubade .
Arrêt encore au kiosque à musique du jardin de la mairie et du souvenir ; celui-ci permettra une pause fraîcheur pour les musiciens ainsi qu'une nouvelle aubade dans ce cadre enchanteur .
Le défilé reprendra Place Marmont , rue de La Libération et pénétrera dans la belle cour de l'abbaye Notre-Dame , musée Trésor de Vix .
Là , un hommage sera rendu au maréchal Marmont , puis une dernière allocution historique courte sur le thème des parallèles et des fins dramatiques des deux anciens amis de jeunesse .
Une aubade aura lieu dans cette magnifique cour ouverte exceptionnellement de nuit , puis la garde remontera avec le public le Cours l'Abbé juste en face , pour atteindre une vaste scène montée en plein air . Ce parcours fait environ deux kilomètres .
Là , à 22h00 , le groupe Historock dont le créateur est l'historien Dimitri Casali , lancera son opéra rock : Napoléon l'Opéra Rock .
Jeux de lumières et de sons , effets spéciaux et projections sur écran géant allumeront d'étincelles les yeux de la foule du Cours-l'Abbé .
Quelques centaines de chaises seront à disposition , il est conseiller d'apporter un pliant .
Une vaste zone de restauration rapide sucrée salée et buvettes divers sera installée sous les tilleuls de l'allée avec tables et bancs .