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Massingy, un village châtillonnais et ses écarts

Publié le par Christaldesaintmarc

MASSINGY

A.Roserot écrit : Massingy-lez-Châtillon (1924)

1139-1145 Masingeium ou Mansingeiacum ou Massengeiacum

1145 Massengiacum ou Massingiacum

1180-1193 Massingé ou Messingiacum ou Messumgei (1185)

1195 Masseingi

1200 Masengeium ou Massingeium

1237 Masingeyum

1260 Massingeyum

1266 Massyngeyum

1277 Messingeium

1334 Massengeyum

1371 Massingey ou Macingey

1378 Marsengé

14ème et 15ème siècles Messingeyum ou Massigneyum ou Massingy (1485)

1508 Messangy

1523 Maxingé

1571 Messigny

1573 Massigny

1574 Massangey

1577 Massangey

1681 Massingi

(Origine des sources consultées et citées par A.Roserot : Archives de la Haute-Marne. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or. Archives nationales)

En 1789, le bourg, appelé Massingy-lez-Châtillon dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Vincent martyr, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-La Bergerie, ferme détruite (A.Roserot 1924)

1392 grange appellée Bergerie (Archives de Côte d’Or)

-La Grange-aux-Clercs, ferme, 2km au sud-sud-ouest, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)

1783 Grange-au-Clerc (Nouvel état général)

18ème siècle  Grange-aux-Clercs (Cassini)

-La Maladière, lieu-dit (A.Roserot 1924)

1372 lieu dit : A la Maladière (Archives de Côte d’Or)

-La Métairie, ferme détruite, près de Massingy-lez-Châtillon (A.Roserot 0924)

1293 grange de la Mettoierie (abbaye Notre-Dame de Châtillon)

-Le Four, lieu-dit (A.Roserot 1924)

-Maisonnette au passage à niveau N° 40, 2km au sud, 1 feu, 1 habitant (Insee 1951)

AUTRES LIEUX

-La Margelle, fontaine (Intérieur)

-Le Chemin-Levé, ancienne voie qui passe entre les deux jumeaux et aboutit à Etrochey, par Mont-Liot (A.Roserot 1924)

1255 molendinum dictum de Quatre Pierres, et a dicto molendino usque ad magnum cheminum levatum tendentem ad pontem d’Etroiché (Archives de Haute-Marne)

-Les Jumeaux, deux monticules, l’un de la commune de  Massingy-lez-Châtillon, l’autre de celle de Prusly-sur-Ource, entre lesquels passe la voie romaine de Châtillon à Langres (A.Roserot 1924)

1176 forest des Gimeals

1260 Gymellus Cassanyae

1276 Gymellus Cassaigniae (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)

1643 Le Jumeau de la Chassaigne (Archives de la Haute-Marne)

1779 Les Deux Jumeaux (Conducteur François)

18ème siècle Tertres des Jumeaux (Cassini)

19ème siècle : Le Jumeau de Massingy, le Jumeau de la Chassaigne (Etat-major)

 

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Quelques dessins représentant le jeune Napoléon Bonaparte ...

Publié le par Christaldesaintmarc

Impossible actuellement de trouver des caricatures qui ne soient pas haineuses envers les grands de ce monde, les religions, les mœurs nouvelles etc...etc....

Je préfère donc publier d'anciens dessins que je trouve très beaux,  réalisés par Bombled  pour illustrer le "Mémorial de Sainte-Hélène".

Aujourd'hui , les débuts dans la carrière militaire d'un certain  Napoléon Bonaparte...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Kalarash, musique des Balkans, a enflammé le TGB par la beauté et la richesse de son interprétation !

Publié le par Christaldesaintmarc

Le groupe Kalarash a été choisi en 2025 par le Zonta-Club de Châtillon-sur-Seine, pour emmener musicalement les spectateurs au travers des Balkans, aux rythmes endiablés  des musiques hongroises, slovaques, grecques, roumaines.

Avant le concert de Kalarash, Josie Amizet, Présidente du Zonta-Club Châtillonnais a présenté les actions de son Club en faveur des femmes ...

Monsieur Lemaire, Maire de Châtillon-sur-Seine s'est dit horrifié du nombre de féminicides qui augmente sans cesse, et aussi de la précarité des femmes dans le monde.

La ville soutient le Zonta en éclairant la porte de Paris en orange et fait entourer la fontaine  de la Place principale de slogans de soutien aux femmes.

Le groupe Kalarash explore depuis 12 ans les musiques traditionnelles d'Europe de l'Est et des Balkans.

Kalarash se produit régulièrement en s'inspirant de petits orchestres à cordes, le taraf pour la musique de Roumanie ou le kapelye pour la musique klezmer.

Ce quatuor au talent fou interprète des airs de danse, tantôt cérémoniels, tantôt vifs,des chansons yiddish traditionnelles et de cabaret, des ballades roumaines...

Agathe Llorca, au violon alto :

 David Lefebvre aux guitares :

 Xavier Nunez à la contrebasse :

 Samuel Maquin à la clarinette :

 Agathe LLorca  chante aussi...

ainsi que David Lefebvre : 

Les éclairages ont magnifié la musique  joyeusement endiablée interprétée par ces quatre musiciens exceptionnels. 

Les spectateurs enthousiastes ont applaudi chaleureusement le groupe  Kalarash ...

Un seul regret : que des amateurs n'aient pu danser aux rythmes de ces  musiques si entraînantes !

Une soirée éblouissante que personne n'oubliera .

Merci au Zonta Club d'avoir programmé Kalarash qui a fait le bonheur des spectateurs venus très nombreux, ils ont bien eu raison !

 

 

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Sur les traces de Claude Bornot dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource

Publié le par Christaldesaintmarc

Jean-Luc Liez Docteur en Histoire de l'Art et chercheur à l'Université de Lorraine, s'est intéressé tout particulièrement à un sculpteur champenois du temps de la Renaissance, Claude Bornot.

Ce dernier n'a laissé que peu de traces documentaires sur son travail, mais plusieurs chercheurs ont rassemblé des observations qui ont permis à Monsieur Liez  de tenter une analyse comparative des éléments de sculpture  d'ordre vestimentaire, mais aussi gestuelle, et sur la chevelure des personnages qui caractérisent le travail de Claude Bornot.

Son étude passionnante a été rassemblée dans cet ouvrage qu'il a présenté en conférence à Châtillon-sur-Seine en 2023, à la demande de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais .

En mars 2025, il  a bien voulu accompagner les membres de la Société  à la découverte des chefs d'œuvre de Claude Bornot visibles dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource.

Voici tout d'abord le merveilleux retable  de la Passion.

Le retable de la Passion de Claude Bornot se compose de trois panneaux ...

...que Jean-Luc Liez a détaillés pour nous.

Le panneau de gauche nous montre l'arrestation de Jésus.

La scène fourmille de personnages, avec de multiples détails un peu cachés

On voit Judas agenouillé aux pieds du Christ, implorant son pardon (scène très rarement représentée par les artistes) 

Le panneau central représente la Passion  du Christ.

La partie haute  montre le Christ  sur la croix. A gauche un soldat (ressemblant au gardien colérique du sépulcre de Châtillon-sur Seine), va procéder à la crucifixion du bon larron. 

A droite du Christ on remarque  le temple de Jérusalem, tout à droite on voit Judas pendu.

A gauche du Christ apparait le clocher d'une église des Riceys(Bas ou Haut)

En bas, Marie-Madeleine, portant un pot d'onguent destiné à l'Onction,  se trouve près de la Vierge Marie évanouie .

 La tenue de la Vierge en pâmoison...

... ressemble énormément à celle portée par Marie dans le sépulcre des Cordeliers de Saint-Vorles, à Châtillon-sur-Seine...

Le panneau de droite représente la Résurrection .

Le Christ  au visage apaisé, semble différent de celui de la Crucifixion, sa barbe est bifide et son perizonium n'est pas le même.

 Les visages et les vêtements des soldats sont moins caricaturaux  que dans les autres panneaux, aussi  Jean-Luc Liez pense que cette réalisation est l'œuvre d'un autre sculpteur, peut-être un associé, qui a pris le relais de Claude Bornot alors que ce dernier était sans doute appelé ailleurs.

A la base du retable on voit les apôtres entourant le Christ .

 

 

Au sommet du retable, les statues de prophètes qui ont annoncé la venue du Messie, sans doute  Esaïe...

Néphi ?

et sûrement Moïse et ses tables de la Loi.

La Vierge au rameau fleuri est aussi une superbe œuvre de Claude Bornot.

On retrouve  dans cette sculpture les éléments caractéristique du travail du sculpteur champenois : le nœud en tapon , les cheveux tressés, le poignet cassé...

Marie porte un rameau d'aubépines ou de roses fleuries, qui rappelle les Vierges au bouquet, fréquentes en Champagne à cette époque.

Ce qui étonne c'est la nudité de l'enfant Jésus, représentation sans doute dûe à une influence italienne. 

Saint Jean l'Evangéliste présente un visage assez féminin avec une chevelure bouclée et un "accroche-cœur"...

Il est vêtu d'une longue tunique, et avance le pied en avant de façon martiale.

Il tient à la main un livre, peut-être celui sur lequel il a écrit son Evangile ?

Dans l'église de Chaource, on trouve  une étonnante représentation de Sainte Scolastique . En effet  cette sainte est peu connue en Champagne à l'époque de Claude Bornot. Néanmoins les signes caractéristiques du sculpteur sont bien présents : nœuds en tapon, chevelure, poignet "cassé".

Merci à Monsieur Liez pour tous les détails donnés sur les statues de Claude Bornot, mais aussi sur tout le reste du mobilier extraordinaire de l'église de Chaource, en particulier sur la mise au tombeau sculptée par le Maître de Chaource. (et non par Claude Bornot).

Rappel : C'est Claude Bornot qui a sculpté le sépulcre des Cordeliers visible dans l'église Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine :

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"Des pierres sur nos toits", une conférence du Parc National des Forêts pour la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais

Publié le par Christaldesaintmarc

Baptiste Quost, technicien du Parc national des forêts, a présenté une conférence très intéressante sur un patrimoine singulier du territoire du Parc qui disparait peu à peu de nos paysages : les toitures de pierre, appelées "toits en laves"

 Depuis sa création, le Parc National des Forêts  a procédé à l'inventaire  des conditions géographiques de son territoire ainsi que  de  la faune et de la flore  qui s'y trouvent...

Les ressources archéologiques et historiques ont été également répertoriées. 

Les habitats ont aussi été recensés.

En observant les habitations incluses à l'intérieur du Parc, il est apparu  que beaucoup d'entre elles possédaient des couvertures  particulières faites de pierres plates de calcaire appelées "laves".

Malheureusement un inquiétant constat a vu le jour : ce patrimoine si singulier, si original,  est en train de s'éroder très rapidement et risque de disparaître à courte échéance.

Une investigation a donc été réalisée de 2022 à 2024.

 Voici la carte  qui a ensuite été dressée :

( à agrandir avec la touche Ctrl)

Pourquoi ces toitures si particulières disparaissent-elles ?

Sont en cause la perte du savoir-faire, le coût de la restauration et la difficulté à s'approvisionner en pierres de qualité

Aujourd'hui il existe encore près de 180 couvertures en laves dans les villages du Parc national d forêts : sur les églises (Saint-Vorles, Saint-Marcel), sur des chapelles, des maisons d'habitation, des dépendances, des lavoirs, des tours d'enceinte , des pigeonniers, des fours à pain...

L'architecture traditionnelle reste encore bien préservée.

Le territoire du Parc national des forêts est un pays de bois...et de pierre. Le calcaire du Pays de Langres est  omniprésent dans les constructions, alors pourquoi pas l'utiliser pour réaliser des toitures (qui, bien entretenues, pourraient durer des siècles) ?

C'est ce que sont dit nos ancêtres !

Dans la carrière, les couches superficielles de calcaire se délitaient en lits minces de 3 cm, en les séparant les carriers disaient qu'ils "lavaient la pierre", d'où le nom de "lave".

Pour supporter une couverture de laves, il fallait une charpente très solide, en majorité de chêne, avec des chevrons rapprochés, et une pente du toit d'environ 45°

 

Quelques exemples de toitures de laves :

Comment savoir depuis quand existent ces toitures de laves ?

Le Parc national des forêts a utilisé une technique originale appelée "dendrochronologie" qui consiste à carotter en plusieurs endroit une charpente.

Les carottes indiquent au microscope des cernes, dont l'épaisseur dépend du climat de chaque année, plus ou moins froid, chaud, sec, humide etc...Le spécialiste propose alors la date de l'abattage de l'arbre qui coïncide généralement avec la construction, le bois étant mis en œuvre "vert".

Quelles surprises en découvrant des constructions datant de plusieurs siècles !!!

Exemples : en haut à gauche la tour dite de Beaufrémont à Recey-sur-Ource, au centre une grange à Mouilleron (52),à droite la tour de flanquement de Salives.

Il est utile aussi parfois, de rechercher dans les archives des documents  indiquant des dates de construction, de réparations .

Baptiste Quost  fait appel aux particuliers qui pourraient posséder des documents intéressants.

Une carte postale ancienne :

Des expositions ont lieu sur le sujet des toits en laves, l'une d'entre elle a été visible à l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais.

 

Pendant  au moins plus de six siècles, la lave a fait partie du paysage des villages du Parc National.

Ces belles toitures si originales disparaissent peu à peu, faut-il se résigner  à cette issue fatale ?

Non, car la Région Grand-Est propose des subventions pour la préservation et la restauration du patrimoine architectural bâti non protégé  et inscrit aux Monuments Historiques pour les communes de moins de 3 500 habitants.

Et depuis 2018, un partenariat avec la Fondation du Patrimoine permet d'accompagner la restauration du patrimoine vernaculaire, avec plusieurs outils : "label" fiscal ou non-fiscal, campagnes de financements participatifs pour aider les communes et les particuliers.

Post-Scriptum

Lorsque que je suis arrivée dans le Châtillonnais, j'ai été étonnée par ces toits particuliers que je n'avais jamais vus près de Dijon ou en Saône et Loire d'où ma famille est originaire.

J'en ai photographié plusieurs, j'ai recherché leur origine, et en 2013, j'en ai fait un article que je mets en bas de page.

 Je me demande si ces toitures sont encore visibles maintenant, j'espère que oui !

 

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Maisey-le-Duc, un village châtillonnais et ses écarts

Publié le par Christaldesaintmarc

MAISEY-LE-DUC

625-628 Villam vocatam Massiacum

632 In Lingonico pago Masciacum

1075-1125 Masé

1097 Maziacum

1100-1111 Maisium

1125-1130 Maysé

1133 Masiacum

1140 Maseyum

1145 Maisiacum

1147 maiseium

1169 Mayseium ecclesia de Mayseiaco

1179 Maisei

1180-1193 Maisé ou Maseium (1189)

1202 Masi

1240 Mayseyum

1247 Mascia

1270 Maisi

1285 Masy

1291 Mascium

1302 Maisey

1327 Maisy

1334 Maisseyum

14ème siècle Maiseyum

1610 Maisey le Duc

1664 Maizay

1673 Maizey

1722 Maizé

1793 (et en 1814) Maizey-sur-Ource

(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot : Chronique de Saint-Bénigne de Dijon. Laurent, I et II. Chronique d’Hugues de Flavigny. Commanderie de Bure. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or : Clairvaux et autres. Abbaye de Fontenay. Archives de Haute-Marne. Longnon : Pouillés. Dumay : géographie. Archives nationales )

Ancienne possession de l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon, Maisey possédait un château ducal dès le 13ème siècle, dans lequel le duc Eude IV testa (de testament) le 12 octobre 1346.

En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Martin, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon-sur-Seine, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon (A Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Forestière du Puits-au-Loup, ferme, 3km  à l’ouest-sud-ouest, 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)

Alphonse Roserot l’ appelle le Puits-aux-Roux

1634 métairie du Puis Roux

1657 Grange du Puids Roux (Archives de Côte d’Or)

1783 Les deux métairies du Puit au Loup (nouvel état général)

18ème siècle Puits-aux-Roux (Cassini

-La Fin, ferme 3km à l’ouest-sud-ouest 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)

1634 métairie dicte la Fin de Maisey

1657 grange de la Fin ou métairie de Fain (archives de Côte d’Or)

-La Maison-Dieu, hameau, 1km à l’est 4 feux, 9 habitants (Insee 1951)

Ancien ermitage, avec chapelle, dépendant de l’hôpital d’Arc-en-Barrois

1291 Domus Dei de Maseio

1640 La Maison Dieu de Maisey (Archives de Côte d’Or)

-Le Fourneau, usine détruite (A Roserot 1924)

1783 Le Fourneau de Maisey (Nouvel état général de 1783)

Vers 1770 Le Fourneau à fonte (pouillé de l’Horme)

-Le Puits-au-Loup, ferme, 3km à l’ouest, 1 feu, 10 habitants (Insee 1951)

A Roserot écrit le Puits-aux-Roux (1924)

1634 métairie du Puits Roux

1657 grange du Puids Roux (Archives de Côte d’Or)

1783 les deux métairies du Puit au Loup (Nouvel état général de 1783)

18ème siècle Puits-aux-Roux (Cassini)

-Til, lieu détruit, près de Maisey-le-Duc (A Roserot 1924)

1268 Vylleta Mayseyum et villa que dicitur

1279 Martinus, dictus Marcheant, de Tys

1282 Martinus filius, dictus Bacheler, de Tilz (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)

1347 les habitans de Maisey et de Tilz

1352 la come dessus Thilz

Vers 1371 Tiz (Archives de Côte d’Or)

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"Sur les traces de Claude Bornot" avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais.......

Publié le par Christaldesaintmarc

En 2023, le Docteur en Histoire de l'Art, chercheur à l'Université de Lorraine, Jean-Luc Liez nous  avait présenté une conférence passionnante sur le sculpteur champenois, Claude Bornot, qui avait réalisé de nombreuses œuvres en Bourgogne, dont le "Sépulcre des Cordeliers" que l'on peut admirer dans notre si belle église Saint-Vorles.

(Voir l'article sur cette conférence en bas de page)

La Société archéologique et Historique du Châtillonnais a pensé proposer à ses adhérents une sortie "sur les traces de Claude Bornot", tout d'abord à Châtillon-sur-Seine, puis à Riceys-Bas, et  enfin à Chaource.

 Le samedi 15 mars, c'est Dominique Masson, historien Châtillonnais, qui a fait découvrir aux participants, l'œuvre magistrale de Claude Bornot : "La mise au tombeau des Cordeliers" , appelé par Jean-Luc Liez "Onction" que l'on peut admirer dans l'église Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine.

Claude Bornot naquit à Bar-sur-Seine en 1480, sa famille résidait à Foolz.

Il épousa Jeanne Legrand, de Châtillon-sur-Seine.

Il vécut jusqu'en 1545.

C'est en 1527 qu'il sculpta "l'Onction" , destinée au couvent des Cordeliers de Châtillon-sur-Seine.

Les œuvres sculptées de Claude Bornot se caractérisent par certains détails  qui lui sont particuliers : vêtements, gestuelle, chevelures, bijoux.

Les vêtements aux tissus légers  des femmes , avec des plis gracieux, sont animés par un nœud au niveau des genoux.

On retrouve ces nœuds dans les statues féminines qu'il a réalisées à Mussy, Chaource, Joinville.

Marie-Madeleine porte des manches à crevés, ornées de boutons, son décolleté s'orne de dentelle d'une finesse extrême.

Ses cheveux sont bouclés et tressés magnifiquement.

Marie Salomé porte un  manteau, lui aussi fermé par un  tapon volumineux.

Marie Cléophas  a les cheveux nattés, ses poignets sont cassés, encore une caractéristique de l'art de Bornot.

La Vierge soutenue par Jean est vêtue plus simplement.

Jean, habituellement est représenté glabre, mais à Châtillon il porte une barbe bouclée. Il a un geste très protecteur envers la Vierge.

Comme les femmes, les personnages masculins du sculpteur portent des parures, perles, rubans, ceintures...

Ainsi Joseph d'Arimathie porte une chaîne et un pendentif, une ceinture, des boutons sur son vêtement, et des manches en dentelle .

Nicodème a une barbe bouclée abondante, lui aussi arbore un bijou : un camée serti de perles.

Les donateurs sont vêtus très simplement, sans luxe, ce ne sont pas sur eux que l'on doit porter le regard.

Il s'agit d'Edme de Régnier de Romprey et de son épouse Jeanne de la Ferté.

Le sépulcre est gardé par  deux personnages que le sculpteur a voulu effrayants.

un porteur de flambeau....

L'autre garde est surnommé "le colérique" par Jean-Luc Liez. Il est vêtu comme un soldat de la Renaissance.

Le Christ  est étendu sur son sarcophage, d'une façon très particulière, énigmatique, le buste un peu relevé.

Les douze apôtres sont figurés sur la base du tombeau.

 

Après avoir admiré le sépulcre des Cordeliers, les participants se sont rendus dans l'église Saint-Pierre-es-Liens des Riceys-Bas, pour découvrir un autre sépulcre attribué à Claude Bornot.

Mais là, surprise, le sépulcre est dans un état désastreux, les têtes ayant  été cassées lors, sans doute, des guerres de religions, puis refaites d'une façon naïve, grossière et sans expression.

Le sépulcre ne devait pas être à cet endroit à l'origine, car il obture une ancienne piscine.

Il n'y a que cinq personnages .

Le Christ est étendu sur le sarcophage, ce dernier étant orné de onze apôtres et du Christ . (Judas n'a pas été représenté)

A droite la Vierge soutenue par Jean, toujours de façon très protectrice...

A gauche deux saintes femmes...

Le travail du tissu des vêtements est assez remarquable , il est typique des vêtements portés à l'époque en Bourgogne, ornés de petits plissés.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers Chaource où nous avons partagé un excellent repas au restaurant "La Cadusia" avec monsieur Jean-Luc Liez .

Celui-ci a ensuite accompagné les adhérents  de la SAHC, à la découverte des statues de Claude Bornot dans l'église Saint-Jean-Baptiste...

...mais pas que, car il nous a fait découvrir également  les autres œuvres multiples de cette très riche église, statues et sépulcre, non de Claude Bornot, mais du Maître de Chaource.

Ce sera le but du prochain article.

 

 

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Malgré la pluie, le vent, le froid, les mésanges préparent leur nid !

Publié le par Christaldesaintmarc

 

Depuis que j'ai installé ce nouveau nichoir en forme de caravane dans mon jardin, deux sortes de mésanges, des charbonnières et des bleues, sont venues tourner autour, très intéressées... Qui allait remporter le bail ?

Finalement c'est un couple de mésanges bleues qui a décidé de s'y installer.

Sous la pluie, le vent, le froid de ce 16 mars, elle font des allers et retours pour occuper leur nouveau logement, le garnir de mousse, de brindilles, de duvet pour accueillir une nichée, quel courage !

 

Celle qui vient de travailler, reste à la fenêtre un moment, tourne la tête, en poussant de petits pépiements comme pour dire à son partenaire de venir continuer l'aménagement de la chambre des enfants, c'est très amusant...

et ensuite elle part à la chasse aux matériaux nécessaires pour confectionner un nid douillet...

Tous les ans j'observe le nidification des fidèles mésanges, et celle-ci, depuis l'an dernier, se fait bien plus tôt qu'auparavant.

Je n'avais jamais vu une telle précocité

 Les  années précédentes c'était plutôt en mai que les parents commençaient leur nid  le réchauffement climatique en est  peut-être la cause ?

En 2022  la nidification avait commencé en mai, alors que cette année c'est en mars !! 

Peut-être y aura-t-il une deuxième couvée ?

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Quelques images du Tape-Chaudrons 2025 et de la fête du Crémant ...

Publié le par Christaldesaintmarc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Gomméville, un village châtillonnais et ses écarts

Publié le par Christaldesaintmarc

GOMMÉVILLE

1209 Gummevilla

1220 Gomevilla

1228 Gommevilla

1273 Gomeville lou Grant

1339  Gommeville

1344 Gommeville le Petit

1575 Gomesville

1664 Comméville

1758 Commeville

(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot en 1924 : Archives de Côte d’Or : Clairvaux et autres. Archives de l’Aube : Clairvaux. Chapitre de Mussy. Archives nationales. Guyot)

Ancienne seigneurie de l’évêque de Langres.

En 1789, le bourg dépendait de la province de Champagne, bailliage de Sens, généralité de Paris, élection de Tonnerre.

Son église, sous le vocable de saint Antoine, était succursale de celle de Mussy-sur-Seine (Aube) au diocèse de Langres, doyenné de Bar-sur-Seine.

Pendant la période intermédiaire, Gomméville fit partie du canton de Villers-Patras (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Duchêne, maison isolée, commune de Gomméville (A.Roserot 1924)

-La Chambrerie, ferme (A.Roserot 1924)

-Maisonnette du passage à niveau n°37, 0,5km au sud-sud-ouest, 1 feu, 3 habitants (Insee 1951)

AUTRES LIEUX

-Chambrabeuf, montagne (A.Roserot 1924)

-Champlitte, montagne (A.Roserot 1924)

-Saint-Hubert, chapelle (A.Roserot 1924)

1786 La chapelle Saint-Hubert, de Gomméville (Archives de Côte d’Or)

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