Publié le 30 Mai 2008
Publié le 30 Mai 2008
L'éducation de la Vierge par Sainte Anne....
Cette statue a déjà été publiée en carte postale,la revoici photographiée cet après-midi...
Cette statue est en calcaire taillé, peint, et polychrome
La robe de la Vierge est verte .
Sainte Anne ,sa mère a un manteau bleu clair et une robe superposant du rouge et du noir.
Dimensions : h = 82cm , l = 31 cm , pr = 22cm
Son auteur est inconnu,elle date du 16e siècle
Publié le 29 Mai 2008
Cette tour ronde loge la vis de l'escalier qui mène aux étages.
Elle est rehaussée de pilastres,ceinturée de bandeaux saillants.
Son sommet est ajouré par des baies de forme lanterne.
Avant le bombardement de Châtillon sur Seine cette tour n'était pas visible car entourée de maisons particulières ...
Publié le 29 Mai 2008
Publié le 29 Mai 2008
Publié le 29 Mai 2008

Celle ci se trouve rue Saint Jean....
Publié le 29 Mai 2008
Publié le 28 Mai 2008
Les religieux ,moines Chartreux de l'Abbaye de Lugny,près de Châtillon sur Seine,firent construire une résidence urbaine à Châtillon pour s'y réfugier en cas de troubles (en 1382)
Cette résidence s'appela "le petit Lugny"
Maison habitée par un particulier,elle se trouve au fond d'une allée plantée de hauts arbres,le décor est très agréable....
Publié le 28 Mai 2008
Le couvent des carmélites de Châtillon sur Seine fut fondé en 1622, grâce aux libéralités de Marie Duneau, veuve de Pierre Chazot, maître ordinaire de la Chambre des Comptes de Dijon, dans une propriété dont les bâtiments, répartis autour de trois cours, comprenaient notamment une chapelle et un corps de logis desservi par un escalier en vis.
De 1625 à 1661, des achats successifs permirent d'agrandir le domaine du couvent.
La construction, au fond de la cour parallèle à la rue du Bourg-à-Mont, d'un corps de logis comprenant une galerie de cloître et deux petits bâtiments en retour d'équerre est postérieure à 1633.
La Révolution chassa les religieuses en 1792.
En 1795, on y installa la mairie. Le bâtiment de l'infirmerie fut vendu en 1807 : l'acquéreur s'engagea à détruire la tourelle d'escalier donnant sur la cour du cloître.
En 1820, la municipalité s'étant finalement installée dans l'ancien couvent des bénédictines, le couvent des carmélites fut vendu en plusieurs lots.
Les anciens bâtiments conventuels, transformés en logements, comprennent encore deux galeries de cloître et des salles voûtées.
Dominique Masson m'a fait découvrir dernièrement ce qui reste de l'ancien couvent des Carmélites , merci à lui !
Voici les photos que j'ai pu faire :
Dans la cour intérieure on aperçoit la trace des voussures du cloître :

Le puits des carmélites :

Le cloître de l'autre côté :
Les Carmélites n'eurent pas assez de moyens financiers pour réaliser entièrement le cloître, ce mur resta donc tel qu'il était auparavant.


A l'intérieur subsiste un bel escalier magnifiquement rénové :



La chapelle des Carmélites ressemblait à cela en 1855, lorsque Nesle la dessina :

Plusieurs incendies eurent lieu dans le couvent, et dans l'église.
Elle fut donc reconstruite en 1715 avec une toute autre forme, elle possédait alors un dôme qui rappelait celui de la chapelle du Val de Grâce à Paris.
Puis en 1842 la façade fut transformée complètement, remplaçant le fronton triangulaire , d'architecture ionique et corinthienne par un portique grec, c'est ainsi que l'on peut la voir aujourd'hui :

Le plan de l'église en 1805 :

Un inventaire :

Il y a quelque temps, un propriétaire des bâtiments restants a découvert par hasard cette superbe porte peinte qui devait provenir de l'ancienne chapelle (elle se trouve à présent au musée du Pays Châtillonnais, sction Art Sacré)

Cette partie du couvent des Carmélites, située rue des Avocats, a abrité longtemps le Tribunal de Commerce.

Publié le 28 Mai 2008
En 1706, en raison de la vétusté de la chapelle des Carmélites, il fut décidé de construire une église d'après un projet resté anonyme : l'avant-choeur (sous clocher) fut édifié en 1708, puis les travaux furent interrompus.
Le projet fut repris en 1713 avec un nouveau devis établi par Nicolas Verniquet, arpenteur du roi.
Il était prévu que l'église, accessible par un portail dorique, serait couverte de voûtes d'arêtes, ornée de pilastres ioniques, et flanquée d'un choeur pour les religieuses, tandis que seraient édifiés les trois galeries qui manquaient au cloître et un nouveau corps de logis (à l'emplacement de l'ancienne chapelle) .
En 1718 les travaux étaient, semble t-il, achevés : le dôme de l'église était comparable, d'après les historiens de la ville, à celui du Val-de-Grâce.
En 1820, la municipalité s'étant finalement installée dans l'ancien couvent des bénédictines, le couvent des carmélites fut vendu en plusieurs lots, mais le lot comprenant l'église n'ayant pas trouvé preneur, on décida, en 1821, d'y établir le tribunal.
Les travaux d'aménagement qui opposèrent longuement les architectes Tridon et Chaussier s'achèveront seulement en 1842, ayant profondément transformé l'édifice puisqu'ils entraînèrent notamment la destruction du dôme et du clocher. Les anciens bâtiments conventuels, transformés en logements, comprennent encore deux galeries de cloître et des salles voûtées.
L'église sert actuellement de réserves au musée municipal.









