Dix ans d'archéologie forestière dans le Châtillonnais
Je reçois régulièrement des études sur des sujets archéologiques passionnants, sous forme de PDF.
Le dernier de la série s'intitule "Dix ans d'archéologie forestière dans le Châtillonnais" .
Il est malheureusement considéré comme trop lourd par la plateforme qui gère ce blog, et je ne peux le publier sous cet aspect.
Comme je pense qu'il est très intéressant pour ceux qui ne connaissent pas encore les recherches archéologiques dans notre forêt châtillonnaise, je le publie ci-dessous par l'intermédiaire de la Revue Archéologique de L'Est.
En voici le résumé :
Ces recherches sur les ensembles de structures de pierre sous forêt sont mises en œuvre depuis dix ans et sont intégrées depuis 2003 dans le P.C.R. ‘Vix et son Environnement’, dirigé par C. Mordant, S. Wirth et B. Chaume.
Les vestiges étudiés sont implantés dans deux milieux géographiques distincts mais contigus : le plateau calcaire recouvert par la forêt domaniale de Châtillon, et les rebords de la Digeanne et du Brevon qui entaillent ce plateau à l’est et au sud.
La prospection présente ici des caractères particuliers liés au couvert forestier.
Les relevés G.P.S. sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude, dans un va et vient constant entre les sorties cartographiées à différentes échelles et l’observation du terrain.
Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l’hypothèse d’une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agricoles (photographie aérienne).
En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux pour apporter des éléments de datation.
Après ce bilan méthodologique, les principaux emplacements d’habitat identifiés sont présentés dans leur environnement : des enclos entourant les habitats en matériaux périssables identifiés (dont la description est appuyée sur des dessins de détails) sont présentés – rebords de la Digeanne, rebords du Brevon, sud du plateau – avec leur mobilier archéologique datant et fonctionnel ; des maisons en pierre non taillées à Minot ; deux exemples d’habitats en dur (fermes gallo-romaines) situés sur le plateau, repérés plus anciennement et réactualisés par des relevés G.P.S.
Enfin, un chapitre de synthèse tente de faire le point sur les formes des différents enclos d’habitat et des parcellaires.
L’étude du matériel permet de cerner les principales périodes d’occupation – laténiennes et gallo-romaines – auxquelles il faut ajouter les signes d’une fréquentation plus récente, XVI e-XVIII e siècle.
L’étude du matériel fait émerger des hypothèses de fonctions de ces différentes occupations.
Pour lire l'intégralité de l'étude cliquer sur le lien ci-dessous :
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