Publié le 30 Septembre 2023

Quelle surprise, en cette fin d'après-midi du 25 septembre 2023 , de voir, et d'admirer, un superbe camion flambant neuf, dans la cour de l'association GREN (Groupe de Recherches d'Emplois Nouveaux) de Sainte-Colombe sur Seine !

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

Ce camion est un don de la fondation Chopard, dont le Président Eric Chopard était présent ce jour-là.

Le voici en compagnie de son adjointe et  de Vincent Fougairolle, le directeur de GREN, qui les accueille avec joie.

 

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

Monsieur Chopard a expliqué pourquoi ce jour-là, sa fondation aidait l'association GREN.

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

Voici les buts de la Fondation Chopard, groupe automobile basé à Besançon, mais qui a de très nombreuses concessions dans toute la France.

Créée sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation Chopard Groupe Automobile a pour mission de rassembler ses collaborateurs autour d'un projet collectif en soutenant des causes qui leur sont chères.

Les collaborateurs du groupe sont les acteurs de la Fondation et ont la possibilité, au travers d'appels à projets, de proposer des structures ou projets en lien avec la mobilité solidaire, la protection de l’environnement, l’éducation ou l’insertion professionnelle.

A l’issue de la période d’appel à projet, un comité de présélection, constitué également de collaborateurs du Groupe, étudie l’ensemble des dossiers déposés et sélectionne ceux qui seront soumis au comité exécutif pour validation.

 Le camion offert à GREN par la Fondation Chopard sera un camion-atelier mobile qui servira d'atelier d'accompagnement à des personnes éligibles, voulant se former aux métiers de la mécanique.

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

Un responsable d'atelier a déjà été recruté par GREN.

Voici la remise  du chèque de 5 000 € , représentant le coût du camion-atelier, sous les applaudissements de toutes les personnes présentes.

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

Un rappel des actions de GREN, association admirable qui vise à la réinsertion dans la vie active de personnes  éloignées du monde du travail :

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

L'Association GREN de Sainte Colombe sur Seine a reçu un don important de la fondation Chopard

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 27 Septembre 2023

Notule d’histoire :

La chapelle de la commanderie d’Épailly

Le domaine d’Épailly est aujourd’hui un grand domaine agricole, c’est un groupement foncier agricole spécialisé dans le secteur d’activité de la culture des céréales et des graines et la gérante est madame Elisabeth Freifrau Hiller von Gaertringen.

Epailly

Figure 1 : le domaine d'Epailly vu d'avion (© Jean Ponsignon)

Épailly se trouve sur la commune de Courban, mais c’était autrefois une commanderie templière, attestée dès 1200.

Très vite, les dons affluèrent et lesTempliers acquirent des terres adjacentes.

De l’époque du Temple, subsistent la chapelle et une cave à usage de cellier.

Ce dernier est formé de deux vaisseaux de trois travées sur croisée d'ogives retombant sur des piliers cylindriques sans chapiteaux.

Selon monsieur le professeur Demurger, Épailly est un remarquable exemple de ce qu’étaient une maison et un domaine de l’arrière templier.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 2 :La chapelle Saint-Georges (©Jean Ponsignon)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 3 :Le cellier vers 1990 (© D.Masson)

Après l’arrestation des Templiers et la disparition de cet Ordre en 1312, les biens de la commanderie furent dévolus à l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (appelé après 1530 l’Ordre de Malte) et cette commanderie devint rapidement et durablement une chambre prieurale du grand prieur de Champagne, c’est-à-dire qu’elle fut attachée à la dignité du grand-prieur, résidant à Voulaines.

Isolée, le duc de Bourgogne Philippe de Rouvres accorda l’autorisation de fortifier la commanderie en 1360.

Il reste ainsi de l’époque des Hospitaliers une tour de défense et des traces d’une courtine dans la haute cour ; en outre subsistent une grange à la charpente imposante et un colombier.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 4 : la tour de défense, construite par les Hospitaliers; état vers 1990. A remarquer les fenêtres bouchées de la chapelle (©D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 5 : le pigeonnier, état actuel (© D.Masson)

 Vendu à la Révolution comme bien national et devenu depuis exploitation agricole et ferme, le domaine subit de nombreuses transformations.

Plusieurs bâtiments disparaissent dans la basse-cour et font place à des écuries et des étables.

Dans la haute-cour, le châtelet disparaît, le logis du prieur est transformé en 1847 en maison d’habitation, les fossés sont remblayés, la chapelle est adaptée à son nouvel usage agricole, ses baies sont occultées et un passage charretier est ouvert au nord.

 

 

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figures 6 et 7 :Epailly en tant que ferme au début du XXème siècle (cartes postales collection Jean Millot)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 8 : Nesle Eugène : album pittoresque de l'arrondissement de Châtillon sur Seine 1855

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 9 : l'intérieur de la chapelle vers 1910 (collection D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 10 : La cour de la ferme d'Epailly vers 1960 (carte postale collection Jean Millot)

C’est en 1938 que la famille de madame Hiller von Gaertringen acquit le domaine d’Épailly.

Madame Elisabeth Hiller von Gaertringen, l’actuelle propriétaire, a eu à cœur de sauver les bâtiments des Templiers et, en particulier, la chapelle, en créant une association, en 2000, les amis de la commanderie d’Épailly.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 11 : Madame Hiller von Gaertringen (© D.Masson)

 La chapelle est, en effet, unique dans son genre.

Connue sous le vocable de Saint Georges, elle frappe d’abord par ses dimensions, car elle fait 32 mètres de longueur sur 10 m. de large, avec une hauteur sous clef de voûte de 10,50 m, et ensuite par la qualité de son exécution.

C’est un édifice caractéristique du premier art gothique bourguignon, présentant une unité de construction parfaite, car elle date dans son ensemble du début du XIIIe siècle.

Elle faillit disparaître une première fois après 1768, lorsque le régisseur de l’Ordre de Malte ne souhaita plus en conserver le chœur, mais il ne fut heureusement pas suivi.

En 1884, le propriétaire de l’époque émit l’intention d’en faire une carrière, mais la chapelle fut cette fois sauvée par la Commission des Antiquités de la Côte d’Or et inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1925. 

 Au cours du XIXe siècle, la chapelle servit pour entreposer la paille et ranger le matériel agricole.

Au XXe siècle, des silos à grain furent érigés à l’intérieur de la chapelle, tandis que le sol était bétonné et rehaussé d’un mètre, car une partie des voûtes s’était effondrée (puis, à la suite de la grande sécheresse de 2003, les voûtes de la dernière travée se sont aussi effondrées en 2004).

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 12 : La charpente  de la chapelle vers 1990 avec les silos à grain et l'absence de voûtes (collection D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 13 : les restes des voûtes d'ogive, déposées au fond de la chapelle (© D.Masson)

Aujourd’hui, la chapelle, orientée, se présente comme un édifice à nef unique, sans transept ni clocher subsistant (une chapelle sur plan barlong  de deux travées, dite Tour Saint Jean, lui a été accolée en façade sud).

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 14 : la chapelle Saint-Georges, côté nord (©D.Masson)

 

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 15 : Plan de la chapelle Saint-Georges avant la restauration des voûtes (au sud la tour Saint-Jean)

La façade a subi plusieurs transformations ; le portail, en plein cintre, est caractéristique du gothique bourguignon ; au-dessus, le mur pignon est percé de trois baies surmontées, au niveau des combles, d’une lucarne ; des modillons bourguignons courent sous la toiture.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 16 : la façade de la chapelle (©D.Masson)

A l’intérieur, la nef comporte trois travées doubles ; les voûtes d’ogive sexpartites reposent alternativement sur trois colonnettes jumelles engagées et sur des colonnettes simples, correspondant aux supports forts et faibles.

Les unes et les autres retombent sur des chapiteaux à crochets (avec un décor de feuillages et des restes de polychromie) et des culots présentant des motifs géométriques simples ou des têtes, les culots s’arrêtant sur un bandeau horizontal à miétage.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 17 : Un chapiteau avec restes de polychromie (© D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 18 : une tête sculptée (©D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 19 : les nouvelles voûtes de la chapelle (©D.Masson)

La nef est nettement séparée du chœur par un arc doubleau reposant sur deux colonnes qui, contrairement à celles de la nef qui s'arrêtent à mi-hauteur des murs, se prolongent jusqu'au sol.

Ce chœur est formé d'une demi-travée et d'un chevet à cinq pans dont la clé de voûte est sculptée d'une double rosace dont le bord occidental présente un visage, probablement d’un templier, regardant vers le portail.

Trois enfeus abritaient les tombes des prieurs de Champagne et commandeurs d’Épailly.Dans les parties hautes du chœur comme de la nef, des baies élancées éclairaient le vaisseau.

Selon M. Jean-Bernard de Vaivre, la chapelle comportait trois espaces liturgiques : tout d'abord le chœur où était célébrée la messe quotidienne ; la nef ensuite, où les frères entendaient les offices et où se tenait, au temps des Hospitaliers, la réunion du chapitre hebdomadaire ; et enfin la salle capitulaire, à la hauteur de la troisième travée de la nef. C’est ce qui explique la longueur tout à fait exceptionnelle de la nef pour une chapelle de cet ordre.

Depuis 2003, l’association a œuvré pour rendre à la chapelle son lustre d’antan.

En 2010, la chapelle a été classée et d’autres parties inscrites

Le samedi 14 juin 2013, le père Paul Houdart, alors curé de Châtillon, consacrait de nouveau la chapelle et bénissait la croix dominant le chœur ; l‘office était animé par le groupe vocal Le Laostic.

Le samedi 2 septembre 2023, une nouvelle étape était franchie, avec la bénédiction des voûtes reconstruites.

Cette opération fut menée à bien par M. Pierre Bortolussi, architecte en Chef des Monuments historiques, avec l’assistance de son associé, M. Antoine Chapuis.

C’est ce dernier qui expliqua d’abord comment fut réalisée cette reconstruction.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 20 : Monsieur Antoine Chapuis, lors de sa conférence (©D.Masson)

Puis le père Hubert de Raynal, curé de Châtillon, bénit les voûtes, avant de concélébrer une messe, avec deux prêtres haut-marnais. Un chevalier de l’Ordre de Malte était également présent.

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 21 : la bénédiction des voûtes par le Père de Raynal (©D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 22 : L'enfant de chœur, le chevalier de Malte et les trois prêtres allant célébrer la messe (© D.Masson)

La messe fut animée par l’ensemble vocal les Ambrosiniens, sous la direction de M. L’abbé Marc Robin et de M. Jean-Christophe Garandeau. 

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 23 : L'abbé Marc Robin, fondateur des Ambrosiniens (©D.Masson)

"La chapelle de la commanderie d'Epailly",un notule d'histoire de Dominique Masson

Figure 24 : la partie sommitale du colombier (© D.Masson)

 Bibliographie sommaire :

- de Vaivre Jean-Bernard : un établissement méconnu des ordres militaires en Bourgogne ; Compte-rendu des séances de l’année 2003, Académie des inscriptions et belles-lettres ; année 2003, volume 147

- Pallot Eric (architecte en chef des Monuments historiques) : la restauration de l’ancienne commanderie templière d’Épailly en bourgogne-étude et travaux ; La Sauvegarde de l’Art français.

Dominique Masson

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Septembre 2023

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

L'inscription au Label Ville Impériale a été octroyée, le samedi 23 septembre 2023, à la Ville de Châtillon sur Seine, en raison de son riche passé concernant la période napoléonienne

Etaient présents :

Monsieur Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine

Monsieur Péricard, Président Ville Impériale, Maire de Saint-Germain en Laye ,

 Monsieur Trottin adjoint à Rueil-Malmaison ,

Madame Incaby directrice du pôle culturel et événementiels de Rueil

 Monsieur David Chanteranne conseiller historique au Label  Ville Impériale.

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Plusieurs adjoints et conseillers de la ville de Châtillon

Madame Valérie Bouchard Conseillère Départementale

Monsieur Jérémie Brigand Président de la CCPC

Monsieur le directeur de l'Office de Tourisme de Châtillon  sur Seine

Les généraux Nicole et Emmanuel Poucet représentant le SN Champagne Ardenne et Bourgogne Franche-Comté ,

Monsieur Nordine Kadaoui, historien (recherches sur sa thèse aux Archives de la Ville)

L'adjudant-chef Coyette représentant gendarmerie ,

Madame et Monsieur Villaume d'Arnay-le-Duc

Les représentants d'associations culturelles et historiques : SAHC , Amis du Châtillonnais , Voix de la Princesse , Association Culturelle du Châtillonnais , le Souvenir Français

 Madame la Conservatrice en Chef  du Musée

 Madame et Monsieur Antoine Darbois représentant l'indivision Maître ,

Madame Sophie Lefebvre professeur d'histoire au collège de Laignes

 Madame Pascale Carli , soutien essentiel de son mari .

 Après l'accueil des participants à la cérémonie, Christian Carli a remercié les personnes présentes et a prononcé une allocution sous la forme d'une belle histoire d'amitié racontée avec la lecture d'un extrait du récit de Lamartine .

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Chers amis réunis, autour de  Châtillon sur Seine Ville Impériale , merci de votre présence !

Avant de laisser la parole au Président Péricard , ainsi qu'à notre Maire de Châtillon sur Seine , permettez moi de vous raconter une belle histoire ; une belle histoire d'amitié !

Cette belle histoire , nous l'avons agrémentée d'une exposition d'archives choisies que nous aurons le plaisir à vous commenter , Aude Martelet et moi-même à l'heure du vin d'honneur .

Châtillon s/Seine labellisée Ville Impériale, c'est le fait de son important patrimoine napoléonien; le point de départ étant l'amitié de jeunesse entre le futur Empereur des Français et le Châtillonnais qui deviendra maréchal d'Empire .

Les Amitiés entre les deux hommes furent divers , Amitié de jeunesse bien sur , Amitié aussi de cette même classe de petite et moyenne noblesse qui voit enfin l'opportunité de s'élever grâce aux bouleversements de la Révolution , Amitié d'intérêts communs et enfin Amitié d'aides financières .

1814 voit l'effondrement de cette amitié dans le chaos de l'invasion de la France ; les deux hommes se séparent .

C'est donc l'Histoire controversée de Marmont entre l'amitié et la trahison ?

Avec un point d'interrogation ; ça été le sujet de la thèse de l'historien Nordine Kadaoui ici présent aujourd'hui .

Je voudrais terminer mon intervention par une lecture extraite d'un récit d'un de nos grands écrivains et poète .

Cet extrait d'un récit d'Alphonse de Lamartine , je l'ai lu pour la première fois en juillet 2022 au cimetière Saint-Vorles devant le mausolée du maréchal Marmont et en présence tout comme aujourd'hui : des généraux Nicole et Emmanuel Poucet , venues alors en visite à Châtillon avec une délégation du Souvenir Napoléonien de Champagne-Ardenne ; nous avions passé une belle journée .

Avant la lecture de cet extrait , je vous en présente le contexte :

Nous sommes au tout début de l'été 1821 à Aix , en Savoie , Lamartine est invité à diner chez Madame de Saint-Fargeau et il y trouve le Maréchal Marmont , invité lui aussi .

Napoléon vient de mourir à Saint-Hélène (Atlantique Sud , 3000kms des côtes du Brésil, 1500 de celles de l'Afrique du Sud) le 5 mai 1821; la nouvelle arrivera seulement le 4 juillet à Londres , le lendemain soir par télégraphe depuis Calais à la cour de Louis XVIII , roi de France , et diffusera encore après par le circuit des nouvelles diplomatiques...

En ce début de soirée d'été , à Aix , en Savoie , hôte et convives ignorent encore la nouvelle ; Alphonse de Lamartine témoigne par ce récit , je vous en fait la lecture.

J'étais à Aix , en Savoie . Madame de Saint-Fargeau , fille de Lepelletier de Saint-Fargeau , assassiné par Pâris le jour de la condamnation de Louis XVI , en expiation de son vote , m'avait invité à dîner chez elle .

Je me rendis à son hôtel .

J'y trouvai le maréchal Marmont ; il ignorait encore , comme tout le monde , la mort de son compagnon de jeunesse et de son empereur .

Un moment après , entra Mr de Lally-Tollendal .

La conversation s'engagea sur des choses indifférentes .

On attendit longtemps un quatrième convive ; c'était le duc Dalberg , ambassadeur à Turin .

Comme il n'arrivait pas , on se mit à table .

L'entretien était serein ; gai , très intéressant pour moi , jeune homme obscur , assis entre les représentants de deux siècles .

Enfin , au milieu du dîner , arriva le duc Dalberg .

Il paraissait ému .

Il s'excusa sur la nécessité où il avait été d'ouvrir son courrier , et de lire des dépêches importantes .

« Il y a une bien grande nouvelle , » dit-il à madame de Saint-Fargeau avant de s'asseoir ; « il est mort ! »

Il voulait dire l'homme du siècle .

Tout le monde le comprit .

Le duc raconta alors l'événement et les détails .

J'étais en face du maréchal Marmont .

Je surpris la nature avant qu'elle eût le temps de s'arranger ou de se voiler .

Je vis dans la pâleur subite de la physionomie, dans le pli involontaire des lèvres, dans l'accent brisé de la voix , et bientôt dans les larmes montant du cœur aux yeux sous les larges sourcils noirs du soldat , la douleur non simulée , mais profonde et déchirante , de l'homme et de l'ami .

Tous ceux qui étaient là détestaient Bonaparte : le duc Dalberg , comme ami de Mr de Talleyrand ; Mr de Lally-Tollendal , comme émigré rentré , voué au culte des Bourbons ; madame de Saint-Fargeau , comme fille de son père , ayant eu la république pour marraine ; moi , comme poète .

Le maréchal n'avait donc aucun intérêt à feindre .

D'ailleurs , il n'aurait pas eu le temps de composer son visage .

Il fut atterré .

Se leva de table , et marcha longtemps dans la salle , les yeux levés au ciel , et les lèvres balbutiant des mots que nous n'entendions pas .

Non , un tel homme n'était pas un traitre !

Il avait été placé dans une circonstance terrible entre sa patrie et son ami , bourrelé , surpris , indécis , entraîné .

Mais il y avait eu étourdissement dans sa pensée ; il a subi une fatalité , il a perdu une heure plus tôt , il n'a pas vendu son bienfaiteur .

L'histoire peut chercher les clauses du pacte infâme et imaginaire dans lequel il aurait vendu son compagnon de jeunesse .

Quant à moi , j'ai vu les larmes de l'ami . Je ne crois pas au traître.

Monsieur Arnaud Péricard , Président de l'association Ville Impériale a  rappelé l'historique de celui-ci  et  l'exigence à l'adhésion .

Puis il a indiqué le rôle du label sur la sauvegarde et l'entretien de ce patrimoine historique  et  le développement culturel et touristique  qu’il induit.

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Monsieur Lemaire a indiqué le point de départ de l'adhésion de Châtillon sur Seine et a remercié Monsieur Christian Carli qui ,depuis 2019 , a initié et fait vivre ce label pour la ville et a aussi reçu de nombreux groupes ou associations culturelles et historiques sur les traces de l'Empire .

Le Maire de Châtillon sur Seine a ensuite fait l'énumération des événements grands publics réalisés au fil des ans , de la création entre Brienne et Châtillon d'un circuit découverte napoléonien, de deux jours pour autocaristes,  des démarches du musée , des Amis du musée (soirées napoléoniennes, théâtre et bal) , de l'Office du Tourisme et la récente création d'une application Wivisites téléchargeable pour smartphone sous forme d'une boucle napoléonienne de 10 étapes dans la ville (textes et voix : C. Carli) .

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

 Le document a ensuite été signé par monsieur Péricard et monsieur Lemaire.

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

L'exposition préparée et commentée par Aude Martelet, Archiviste , et Christian Carli comportait une première vitrine avec plusieurs brevets et diplômes et nominations d'Auguste Marmont (aide de camp , capitaine , général de brigade, de division .

Le plus touchant étant le brevet de son admission à l'école d'artillerie de Chalon s/Marne , il avait 16 ans et le document est signé par Louis XVI . 

 Une deuxième vitrine avec deux courriers (minutes) écrits par le Chef de l'état-major le maréchal Berthier, le premier depuis l'île Napoléon (Lobau) entourée  par le Danube ;  daté du 3 juillet 1809, avant-veille de la bataille de Wagram (5/6 juillet 1809) et adressé au général Marmont .

Le deuxième courrier, par le même Berthier , daté cette fois de septembre 1809 et écrit depuis le palais de Schoenbrunn et adressé cette fois au Maréchal Marmont ( il venait d'être nommé maréchal peu avant) .

 Une affiche de la déclaration de Napoléon au peuple Français lors de son débarquement de Golfe-Juan 1er mars 1815 dans laquelle il accuse Marmont de l'avoir trahi en 1814, à côté : un livret édité par Marmont , daté du 1er avril 1815 pour réfuté les accusations , imprimé à Gand où il a suivi Louis XVIII qui a fui  au retour de Napoléon .

 On pouvait y voir également l'acte de décès du maréchal , document du Consul de France à Venise , à côté a été disposé un portefeuille qui avait appartenu à la mère du maréchal qui  contenait : une lettre du père de Marmont à son fils , et une mèche de cheveux du jeune Marmont que ses parents gardaient précieusement...très touchant...

 Une troisième vitrine comportait tous les cahiers manuscrits , corrigés et annotés par le maréchal à partir desquels l'Éditeur a fait imprimer les Mémoires de Marmont .

Toutes les personnes présentes furent admiratives devant la très belle écriture à la plume du maréchal .

 Deux grilles d'expo présentaient les belles et grandes gravures des plans de la Marmont-berg que le maréchal avait fait construire aux Pays-Bas par ses soldats du 2ème corps d'armée à Utrecht ( la montagne de terre sous forme de pyramide existe toujours ) .

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Nordine Kadaoui, historien  a retrouvé  avec émotion les documents qu'il a consultés lors de sa visite à Châtillon sur Seine pour rédiger sa thèse sur le Maréchal Marmont, dont voici le PDF à consulter absolument, tant il est riche !

 « THESE de Nordine Kadaoui sur le Marechal Marmont »

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Un vin d'Honneur a  été suivi d’un repas au restaurant La Côte-d'Or, puis de la visite du musée, pour admirer les objets exposés du capitaine de la Garde Impériale Nicolas Blondon (Coulmier le Sec ) en présence de membres de la famille invités .

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Châtillon sur Seine a obtenu le label "Ville Impériale"

Merci à Christian Carli pour son texte et à Jean-Luc Runfola , Régis Gatteaut  et Dominique Masson pour leurs photos

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Septembre 2023

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

 

Châtillon-sur-Seine 1905 - 1919

Au début de l’année, Jean Millot, historien de la carte postale châtillonnaise, nous avait proposé deux conférences sur les cartes postales éditées par Honoré Bogureau.

Ce dimanche 1er octobre, il nous a présenté une sélection de cartes illustrant les monuments, les rues et les évènements à Châtillon-sur-Seine entre 1905 et 1919 et imprimées par cinq éditeurs différents.

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

 Il a eu la gentillesse de me donner ses commentaires que j'ajouterai aux quelques cartes postales que je vais publier (pas la centaine de celles qu'il a présentées, car le blog ne s'en remettrait pas !)

Avant le début de la présentation, Jean a projeté une carte de Châtillon sur Seine qui a permis aux auditeurs de visualiser les quartiers bombardés de la ville (en grisé foncé, de chaque côté du trait rouge) et le trajet de l'ancienne rue de l'Isle et de la rue des Ponts :

On part de la place l’hôtel de Ville.

La rue docteur Robert, c’était la rue de Chaumont

La rue des Ponts devient la première partie de la rue Maréchal.

Depuis 1750, la rue du Guichet est devenue la rue de Dijon.

A cette époque on a créé une voie baptisée Rue Neuve puis rue Charles Ronot.

La deuxième partie de la rue maréchal de Lattre en traversant les vieux quartiers de Châtillon a permis de regagner directement le rond pont de la place Joffre.

La rue de l’Isle partait de la rue du Guichet et rejoignait l’église Saint Nicolas.

N'hésitez pas à zoomer avec la touche Ctrl

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

Le premier éditeur  présenté par Jean Millot a été Maurice Tesson , imprimeur à Limoges. Ses cartes, éditées en 1905, sont reconnaissables par leur logo en forme de trèfle à quatre feuilles

Les cartes postales des éditions du Trèfle

C'est jour de Fête à Châtillon, on a pavoisé dans les rues.On reconnait à gauche le grand immeuble du 28 rue des Ponts, épicerie en gros d'Alfred Converset :

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

La gare et l'avenue et ses rails terminus .

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

Le pont du moulin de la sucrerie, je dirais plutôt pont de l'Abbaye  construit en 1748. Derrière, la maison du pêcheur.

 

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

La place de l'Hôtel de Ville, avec un attelage devant des sapins dressés devant l'hôtel de la Poste (1905)

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

 Les cartes suivantes présentées ont été celles  éditées et commercialisées par les "Economiques Troyens" qui avaient trois succursales à Châtillon sur Seine.

Les cartes postales des Economiques Troyens

Ils ont édité huit cartes postales et les proposaient en version noir et blanc, ou en version colorisée de très bonne qualité. Ces cartes postales vendues dans ces 3 succursales sont assez rares.

La rue Saint-Nicolas, jadis rue de la Seurerie, à la Révolution rue de la Montagne, la rue Saint-Nicolas a été épargnée en 1940 sauf six maisons en bas de la rue.

L'épicerie "les Economiques Troyens" est tenue par des gérants qui changent souvent. Célestin Guillemard (1868 à Sézanne Marne) et son épouse Pauline Thouvignon (1871 à Trévray, Meuse, est gérant de cet "Economiques Troyens"

En 1908, le magasin s'appelle "La Ruche Moderne". Paul et Jeanne Laurent en 1910 et Maurice Rillot tient en plus une buvette.

Actuellement c'est la boutique d'antiquités-brocante de Jacques Majeswski et Richard Vaché.

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

Rue de l'Isle et église Saint-Nicolas.

A gauche Potey coiffeur, Xavier Maillotte , Vaufrouard magasin de nouveautés

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Rue de Chaumont (actuellement rue Docteur Robert).

Au N° 68 actuel et au N°74, à l'époque de Lucien Lejeune gérant en blouse devant son magasin,  N°31 Millot, cordonnier.

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La porte de Paris :

Les deux dames assises à gauche sont la veuve Marie-Antoinette Darbois (depuis 1885) et sa fille Clémence.

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Le Pertuis aux loups  ravissante carte en couleur

A gauche le mur de l'école maternelle qui disparaitra en 1940

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Les cartes postales éditées par les  Grands Economats de Châlons-sur-Marne

les Grands économats de Châlons-sur-Marne (1909) ont aussi édité des cartes postales de Châtillon sur Seine.

Ces cartes étaient éditées en version noir et blanc et en version colorisée, avec un support en carton tramé pas très agréable à regarder.

Place de l'Hôtel de Ville

A droite, l'angle de l'hôtel de la Poste, puis l'armurerie d'Anthony Benoît (1862-1941) au 1 de la rue de Chaumont (rarement photographiée).

Anthony Benoît fabriquait aussi des vélocipèdes.

Vers 1908, il vend son immeuble à une banque  et s'installe rue Courcelles-Prévoires.

En 2023, c'est le Crédit Agricole.

Puis l'impasse du Raisin où circulait le tramway

A gauche, les Grands Economats Français, éditeurs de la carte et le magasin de confection de Charles Rajnery (1851-1916).

La société  Mielle et C° de Châlons-sur-Marne avait ouvert cette succursale des Grands Economats sur la place de Châtillon  en 1903. Les Economats seront remplacés vers 1930 par la Société Bourguignonne.

Le gros plan cache  les magasins de la chapellerie Vallot et l'épicerie Mignard-Rouot.

Puis c'est  le 4 de la rue des Ponts, tenu à cette époque par une marchande de parapluies et seul témoin restant de la place après le bombardement et l'incendie du 15 juin 1940.

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 Les cartes postales de l'Imprimerie moderne

Le journal conservateur l'Avenir du Châtillonnais fondé en 1908, au 37 rue de l’Isle en location. s’appuie sur le monde rural donc … Le leader châtillonnais  en est Achille Maître

Le journal, appelé aussi "Imprimerie Moderne" édita des cartes postales.

Vieilles maisons

à l'angle de la  rue du Bourg et de la rue de l'Isle.

On voit le bureau de "L'Avenir du Châtillonnais, un cycliste et une dame.

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Le château Marmont, résidence d'Arthur Maître :

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Dans le parc du château Marmont :

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La source du parc :

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Vieilles maisons

Hôtel et café du "Cheval Rouge" à gauche.

Au fond le pont du tacot.

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Les escaliers de Saint-Vorles, homme descendant l'escalier.

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Les Cordeliers :

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La prison :

gros plan  angle gauche de la maison détruite.

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La rue de Chaumont : Edouard Broichot, coiffeur.

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Sur la route de Buncey :le berger et son troupeau :

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 La rue de l'Isle :

A gauche, après le chien, c'est la rue du Sonsois, à droite c'était la cour Saint-Georges.

En 1906, Joseph Boz loue à Petit-Demandre.

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 La porte de Paris :

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 L'Imprimerie Moderne édita 12 cartes postales  dédiées à la Fête du Congrès du 16 mai 1909.

Les cartes postales de la Fête du Congrès

La Fête-Congrès du 16 Mai 1909 - La Tribune

L’Avenir du Châtillonnais est un journal catholique très conservateur.

Sous l’appellation Imprimerie Moderne, le journal va éditer 12 cartes dédiées à la fête Congrès du 16 mai 1909.

Fondé en 1885 sur l'initiative du jeune vicaire Louis Roblot, le patronage ne devient réalité qu'en 1889 quand le vicaire-directeur achète le clos Truffet, un grand terrain près de l’Olympe, rue Saint-Vorles. Un architecte de Paris prêta son généreux concours pour le plan et le devis d’une maison et d’une cour sablée.

En 1905, le patronage comptait 108 membres.

En 1905 le vicaire parisien Joseph Van der Cruyssen, soutenu par l'évêque Monseigneur Dadolle, encourage la jeunesse à pratiquer la gymnastique ou la musique. Le patronage crée une section de gymnastique, appelée officiellement L’Étoile de la Douix. Sous l'impulsion de la section de la Jeunesse ouvrière de Dijon, on organise d'immenses rassemblements dans les villes comme ici à Châtillon.

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Le défilé :

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La musique de la Jeunesse ouvrière :

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La lutte de traction à la corde :

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Les gymnastes au repos :

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Le grand soleil :

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Pyramide par la "Jeanne d'Arc" de Dijon :

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Pyramide par les "Jeunes" de Chaumont :

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Au monument Vigneron :

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Les cartes postales d'Henri Massenet

 D'autres cartes postales furent, éditées entre 1908 et 1919 par Henri Massenet, présentant un peu tous les quartiers de la ville.

Henri Massenet, libraire, venait de quitter Chaumont pour s'installer rue de l'Isle. Il publia une collection de cartes numérotées

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 Henri Massenet racheta  ensuite le journal "Le Châtillonnais et l'Auxois"

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Escalier de la maison, dite de Philandrier (gravure) :

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Tombeau du Maréchal Marmont, duc de Raguse :

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Vue générale et église Saint-Vorles

Photo prise du clocher de l'église Saint-Jean : on distingue la maison rue Siméon, la cheminée (impasse du Raisin), le Cheval rouge, le marché couvert, l'église des Capucins, le collège et les remparts.

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La Fontaine des Ducs :

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Henri Massenet a aussi édité une adorable carte postale humoristique vraiment originale : pour voir les beautés de la ville de Châtillon sur Seine, il fallait ouvrir la culotte du gamin représenté sur la carte.

Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais,  a présenté et commenté  plus d'une centaine de cartes postales du Châtillonnais.

 Beaucoup d'applaudissements, par la nombreuse assistance, ont salué le magnifique exposé  de Jean Millot , ses recherches de cartes postales et surtout  leurs interprétations très fouillées.

 Merci à lui de si bien ressusciter l'histoire de notre ville, par ses commentaires passionnants !

Vivement la prochaine conférence....

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Septembre 2023

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Publié le 26 Septembre 2023

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Publié le 25 Septembre 2023

"Icare" premier film  de la progammation du Ciné Club 2000 sera projeté jeudi 28 septembre 2023, en collaboration avec la Médiathèque de Châtillon sur seine

Sur l’île de Crète, chaque recoin est un terrain de jeu pour Icare, le fils du grand inventeur Dédale.

Lors d'une exploration près du palais de Cnossos, le petit garçon fait une étrange découverte : un enfant à tête de taureau y est enfermé sur l’ordre du roi Minos.

En secret de son père, Icare va pourtant se lier d’amitié avec le jeune minotaure nommé Astérion.

Mais le destin bascule quand ce dernier est emmené dans un labyrinthe.

Icare pourra-t-il sauver son ami et changer le cours d’une histoire écrite par les dieux ?

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