Publié le 29 Février 2020

Bientôt un spectacle à ne pas manquer au TGB : "le siffleur", co-produit avec le Zonta Club....

 La salle du Théâtre Gaston Bernard était pleine le mardi soir 10 mars 2020, beaucoup de monde s'était déplacé pour assister à un spectacle très original, "le Siffleur" avec Fred Radix et son quatuor.

(dommage que le lanceur de fumées ait été déclenché trop tôt, la photo est floue !)

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Ce spectacle a été accueilli en partenariat avec le Zonta Club.

Monique Harpé sa Présidente a rappelé que les bénéfices de la soirée iraient à l'aménagement de logements destinées à accueillir des femmes contraintes de quitter un compagnon violent.

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

 Accompagné du Well Quartet, quatuor de quatre jeunes femmes ...

Au premier violon : Luce Goffi , au violon : Widad Abdessemed,  à l'alto :  Anne Berry et au violoncelle : Chloé Girodon, le "Siffleur" Fred Radix a ébloui les spectateurs par sa maîtrise du sifflet.

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Mais il  les a aussi ravis avec son humour décapant et sa relation extraordinaire avec la salle !

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Il a même fait siffler les spectateurs avec lui, quelle ambiance !

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Le récital du Siffleur  a été tout simplement sublime, que ce soit en présentation de musique classique : "la flûte enchantée" et "la marche turque" de Mozart, "la truite" de Schubert, "Carmen" de Bizet...

En musique de film : "Blanche Neige", "L'ami de la famille" (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié qu'il cite une des actrices de ce film, qui était une siffleuse extraordinaire : Micheline Dax), "le bon la brute et le truand", "le pont de la rivière Kwaï"

 En chanson : Eleanor Rigby des Beattles

ou en chants d'oiseaux comme  celui du grimpereau des bois...(rappel pour moi de la conférence sur les oiseaux du Châtillonnais !) et puis n'était-il pas vêtu d'une...queue de pie ??

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Il fait rire la salle avec ses anecdotes humoristiques  comme "il ne faut pas confondre siffler l'apéro et siffler l'opéra ", ses remarques sur les "castes" présupposées des habitants de la ville suivant l'endroit où les personnes étaient assises...(aïe pour moi, car j' étais tout en haut !), il a aussi fait deviner les titres des films dont il sifflait la mélodie...

Le concert s'est terminé par un éblouissant passage à la Gene Kelly dans "Chantons sous la pluie", où Fred Radix a sifflé, mais aussi chanté et fait des claquettes ..

Siffleur, chanteur, comédien, danseur, Fred Radix  est un artiste complet !

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Que d'applaudissements, tellement mérités  !

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Avant de nous siffler lune dernière mélodie, Fred Radix a rappelé qu'il avait édité un CD qui devait être en vente après le spectacle.

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

"Le siffleur", en partenariat avec le Zonta Club, a ébloui les Châtillonnais !....

Que le temps a paru court ! nous aurions écouté le Siffleur jusqu'au bout de la nuit !

Ce fut une superbe soirée, encore une réussite pour Catherine Miraton , la Directrice du Théâtre Gaston Bernard, qui a préparé un programme exceptionnel pour la saison 2019-2020, merci à elle de nous proposer des spectacles de cette qualité !

 Vous pourrez retrouver le Siffleur sur cette vidéo tournée pendant  l'émission de Michel Drucker : 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Février 2020

Lors de l'Assemblée Générale des Amis du musée, madame Catherine Monnet, Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, a signalé qu'une très belle peinture, une huile sur panneaux de bois, située dans la salle des "bois gravés", œuvre de Grégoire Guérard (1531) pourrait attirer d'autres catégories de visiteurs que ceux intéressés par le Trésor de Vix , voici ce qu'en en a dit :

Il s'agit d'une huile sur panneaux de bois de Grégoire Guerard de 1531, figurant la Vierge à l’enfant avec saint Jean et que le Louvre avait emprunté pour la grande exposition François 1er et l’art des Pays bas en 2017-2018. Une œuvre à valoriser, un produit d’appel à créer.

Cette superbe peinture se trouvait autrefois dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Châtillon sur Seine, elle fut volée, puis heureusement retrouvée.

Je suis allée l'admirer dans la salle des "Bois Gravés".

Elle représente la Vierge tenant l'Enfant Jésus, à qui le futur saint-Jean- Baptiste présente un agneau.

Notre Musée possède une très belle peinture du XVIème siècle, digne d'attirer de nombreux visiteurs....

Notre Musée possède une très belle peinture du XVIème siècle, digne d'attirer de nombreux visiteurs....

Le peintre est Grégoire Guérard, qui, nous dit Madame Monnet, ne signait pas ses toiles, mais indiquait seulement leur date, celle-ci date de 1531.

Notre Musée possède une très belle peinture du XVIème siècle, digne d'attirer de nombreux visiteurs....

Notre Musée possède une très belle peinture du XVIème siècle, digne d'attirer de nombreux visiteurs....

Ce tableau fera l'objet d'une conférence au Musée, le jeudi 29 octobre 2020 :

"Autour de Grégoire, au carrefour des écoles flamandes et italiennes" par Frédéric Elsig , professeur à l'Université de Genève.

En attendant cette conférence, quelques indications sur la vie et l'œuvre de Grégoire Guérard ( qui était un peintre d'origine flamande bien que son nom ne l'indique pas !) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_Gu%C3%A9rard

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Février 2020

 Je n'ai pu, hélas, participer à la sortie "pézizes" sur le sentier qui longe le lac de Marcenay, car l'Assemblée Générale de l'Association des Amis du Musée avait lieu cet après-midi là.

Luc Lefray, le Président de la SMC, m'a envoyé le compte rendu de cette sortie qui s'est avérée très fructueuse.

Marie-Geneviève Poillotte y a joint les photos et les noms des espèces récoltées.

Merci à tous les deux.

SORTIE PEZIZES LE SAMEDI 22 FEVRIER 2020 MARCENAY

Avec  les  présidents côte d’Oriens : Jean-Claude VERPEAU et Alain GARDIENNET qui était lui-même accompagné par un de ses adhérents.

Et : Annie et Luc, Marie-Geneviève et François, Denise et Denis, Sylvie, Geneviève et Marie-Hélène, Jean-Claude, Alain, Jean, Brigitte accompagnée d’une amie Bernadette, Philippe.

En alternance avec le site de Montmoyen où nous avons observé  les sarcosypha jurana, nous avions aujourd’hui rendez-vous au bord du lac de Marcenay  pour observer les pézizes rouges (sarcosypha coccinea).

Une petite pause s’est imposée au bord du lac pour la photo de groupe, sous un soleil radieux et une température de 16°. Deux retardataires ne sont pas sur la pellicule.

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Le long du sentier boueux et glissant nous avons pu observer pléthores de pézizes , et ce jusqu’ à la cabane d’observation des oiseaux. Alain s’en donnant à cœur joie dans ces observations de quelques raretés d’ascomycètes et myxomycètes. Quelques fleurs comme la violette et la ficaire semblaient déjà annoncer le printemps.

Nous avons observé aussi deux champignons printaniers sur le chemin du retour : une psathyrelle et un entolome proche de la version « vernum ». Ces deux espèces sont parties pour le Dijonnais pour une détermination plus prononcée.

A 16h30, nos chemins se sont séparés devant le « Refuge du Lac ». Nous nous retrouverons le mois prochain en salle.

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

Une sortie "pézizes" fructueuse par les membres  de la Société Mycologique du Châtillonnais

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 27 Février 2020

 Dominique Masson, Historien, propose aux lecteurs de ce blog des "notules d'Histoire" qui nous révèlent, ou rappellent, des événements intéressants qui ont eu lieu dans le Châtillonnais.

Aujourd'hui il nous présente quelques commémorations  qui devraient avoir lieu en 2020, merci à lui et à son érudition !

Les commémorations en 2020

L’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon a fait paraître les célébrations de Bourgogne pour cette année 2020. Voici quelques-unes des dates retenues pour le Châtillonnais :

1720 : année de naissance de Bossu. 

 Jean Bernard Bossu est né le 29 septembre 1720 à Baigneux-les-Juifs, d’une famille de médecins.

Mais il préfère être, d’abord officier d’infanterie, puis officier de marine et sera à ce titre envoyé à la garnison de la Nouvelle-Orléans.

Il va ensuite explorer le long du fleuve Mississippi et rencontrer les populations amérindiennes qui vivent sur ses rives.

Il se lie d’amitié avec la tribu des Arkansas, qui le reconnaît pour guerrier et pour chef.

Au printemps  de 1757, il retourne en France. Il fait un deuxième voyage en 1759 mais, déçu de ne pas être nommé à un commandement, il manifeste son désaccord, ce qui le fait embastiller lors de son retour en France, en 1759.

Cependant le roi Louis XV le réhabilite, lui accorde une pension de capitaine et le décore de l’ordre de la Croix de Saint-Louis. Il effectuera un troisième voyage en 1770 et sera e retour en France en août 1771 

De son premier long séjour, il tire : Nouveaux Voyages aux Indes Occidentales ; Contenant une Relation des différents Peuples qui habitent les environs du grand Fleuve Saint-Louis, appelé vulgairement le Mississippi; leur religion ; leur gouvernement ; leurs mœurs ; leurs guerres et leur commerce.

Edité à Paris en 1768, ce livre d’ethnologie eut un succès considérable ; rapidement, il y eut quatre éditions successives à Paris et Amsterdam, en français, puis en hollandais (1769), en anglais (1771), en allemand (1771-1774), et en russe (1783).  

 Au retour de son troisième voyage, il publia en 1777, à Amsterdam, Nouveaux Voyages dans l'Amérique septentrionale contenant une collection de lettres de l'auteur à son ami.            

  Il habitait une partie de l’année à Auxerre. C’est en se rendant de cette ville à Aisey-le-Duc qu’il mourut à Montbard, le 4 mai 1792, et où il fut enterré le lendemain.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

1770 : année de naissance de Rolle.  

Pierre Nicolas Rolle est né à Châtillon le 17 juillet 1770. Descendant du mathématicien Michel Rolle, dont un théorème porte son nom, il fut reçu avocat en 1789.

Il exerça jusqu’en 1792, mais s’enrôla ensuite dans une compagnie faisant partie des colonnes infernales.

Elève à l’Ecole Normale et ayant abandonné la carrière militaire, il devint ensuite directeur adjoint de l’Ecole centrale des Travaux publics (future Ecole polytechnique).

Il devient aussi collaborateur à la Revue philosophique, au Mercure de France et à la Revue encyclopédique.

Bibliophile, il est nommé en 1810 bibliothécaire de la Ville de Paris. Il sera aussi conservateur de la bibliothèque de Châtillon.

Il obtient le prix de l’Académie des inscriptions et belles-lettres pour un mémoire sur la mythologie et les religions antiques. Il en tirera, en 1824, un ouvrage en trois volumes, Recherches sur le culte de Bacchus.   

Il avait fait l’acquisition, en 1796, de la forge et du fourneau de Voulaines-les-Templiers, conjointement avec François Ligeret, de Dijon. Il la revendit, avant 1807, à son beau-frère, Richard Claude Cousturier.                             

 Membre de la Société phylotechnique de Paris, président de l’Académie des antiquaires de France, il fut aussi, en l’an IV et V (1795-1797), conseiller général de Côte d’Or et maire de Chaume-les-Baigneux du 10 novembre 1831 à janvier 1852.

C’est là qu’il décède, le 23 août 1855.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

1820 : année de naissance de Ronot.   

 Charles Ronot est né à Belan-sur-Ource le 28 mai 1820.

Après des études au collège de Châtillon, il étudie le droit à Dijon et à Paris. Il passe sa thèse de droit en 1842, mais préfère ensuite faire carrière comme peintre.

Elève d’Auguste-Barthélémy Glaize, il devient professeur de peinture, puis, directeur de l’école municipale de dessin à Châtillon ; il deviendra ensuite inspecteur de l’enseignement des beaux-arts à Dijon, en 1878, et enfin directeur de l’école des beaux-arts de Dijon en 1880. 

 Peintre essentiellement de scènes historiques, il participe aux salons parisiens à partir de 1857 (il se verra décerner une médaille en 1876 et 1878). Le 5 mars 1887, il est nommé membre correspondant de l’Académie des Beaux-Arts. Ses œuvres se trouvent dans de nombreux musées français, dont le Louvre.

Dans le châtillonnais, on trouve deux tableaux d’autel (Saint Côme et Damien ; la Vierge à l’Enfant ; 1852) dans l’église de Brémur-et-Vaurois ; et, dans l’église de Grancey-sur-Ource, deux tableaux (le martyre de saint Quentin, 1848, et la Résurrection du Christ, 1849), ainsi qu’une partie des tableaux du chemin de croix (le Baptême du Christ, dans l’église de Villiers-le-Duc, pourrait être également de lui).  

Une rue à Dijon et une à Châtillon portent son nom. Il meurt à Dijon, le 21 janvier 1895.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

1920 : année de naissance de Michel Sordel.

Michel Sordel est né à Aubepierre-sur-Aube, en Haute-Marne, le 11 novembre 1920.

Ingénieur agronome en 1943, il enseigne aux agriculteurs tout en participant à la Résistance.

Après-guerre, il s’installe à la ferme de la Pidance à Châtillon ; il œuvre à la relance de l’agriculture en Côte d’Or en étant élu, en 1961, président des magasins et silos de Châtillon.

Il sera ensuite président de la chambre départementale de la Côte d’Or, vice-président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture et, de 1970 à 1971, membre du Conseil économique et social. 

Elu maire de Châtillon en 1965, il devient également sénateur de la Côte d’Or en 1971 (Républicain indépendant, il rejoint en 1977 le groupe sénatorial de l’Union des Républicains et des Indépendants).

Tout au long de son mandat, il prend une part active aux travaux de la commission des affaires économiques et du Plan.

Il consacre l'essentiel de son activité parlementaire à des études très spécialisées sur les problèmes de la filière agricole, notamment en étant plusieurs fois rapporteur sur le projet de budget consacré à l’agriculture, sur la loi d’orientation agricole, sur les questions de réglementation foncière ou sur la loi relative à la pharmacie vétérinaire.

Il intervient aussi dans des commissions chargées de préparer des projets de loi concernant l’agriculture.    

 A côté de ses fonctions politiques, il est président de l'Union nationale des coopératives de céréales de 1974 à 1990, vice-président la confédération française de la coopération agricole, et il siège entre 1977 et 1989 au Conseil supérieur de la coopération, regroupant les représentants de coopératives, d'administrations et du Parlement.

Nommé membre de l'Académie d'Agriculture en octobre 1972 (il en sera président en 1992), il sera fait chevalier de la Légion d'honneur, officier du Mérite agricole, maire honoraire de Châtillon-sur-Seine et sénateur honoraire de Côte-d'Or.     

Il décède le 23 février 1994, à Châtillon-sur-Seine. L’hôpital de la ville porte son nom.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

On peut également évoquer le décès, en 1770, de Jean-Antoine Caristie.                                        

Il est né à Borgogesia, dans le Piémont italien, en 1719. Ayant émigré, il s’installe à Dijon et se fait naturaliser.

Architecte de talent, ses constructions sont de style classique, présentant un caractère simple et élégant. On trouve de ses constructions aussi bien en Bourgogne (casernes d’Auxonne, châteaux, etc.) qu’à Langres (façade de la cathédrale). 

  Il construisit également plusieurs églises, dont celle de Beneuvre, en 1765-1766. Elle est en croix latine à un seul vaisseau, et d’architecture traditionnelle de « style italien ».

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

Des événements sont aussi à célébrer.

 1870-1871 : la guerre franco-prussienne

Le 2 septembre 1870, Napoléon III, empereur des Français, capitule à Sedan, face aux troupes du roi de Prusse, Guillaume Ier. En France, la République est proclamée le 4 septembre. Dès lors, l’avancée des troupes ennemies en direction de Paris est inexorable. Des volontaires, mobiles et francs-tireurs, ne peuvent empêcher que l’Yonne et la Côte d’Or soient envahies dès le début de novembre 1870.                   

Le ministre de l’Intérieur et de la Guerre, Léon Gambetta, confie à Giuseppe Garibaldi, qui a offert ses services à la France, le commandement de tous les corps francs de la zone des Vosges.

Le 11 novembre, il organise l’armée des Vosges, sous le commandement de ses deux fils, Menotti et Ricciotti.

C’est ce dernier qui attaquera les troupes prussiennes à Châtillon (« la surprise de Châtillon »), le 19 novembre.

Le 21 janvier 1871, Garibaldi pourra entrer provisoirement à Dijon.

Malgré un armistice signé le 28 janvier 1871 entre Jules Favre et Otto von Bismarck, la Côte d’Or n’est pas concernée et restera soumise à l’occupant.

Le traité de paix sera signé à Francfort-sur-le-Main, le 10 mai 1871, la France étant soumise à de très lourdes indemnités.

Une exposition sur la guerre de 1870 et la « surprise de Châtillon » se tiendra du 7 au 15 novembre 2020, à la mairie de Châtillon.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

On peut rajouter à cette liste les inondations de 1910

Pendant 15 mois, presque continuellement, les pluies n’avaient cessé de tomber sur la région châtillonnaise.

La Seine déborda les 11 et 12 septembre, à une époque où, normalement, le lit était presque à sec.

Des pluies diluviennes s’abattirent du 16 au 18 janvier 1910, gonflant aussi bien la Seine que ses affluents.

La conséquence, ce furent les inondations des 19, 20 et 21 janvier dans le Châtillonnais. Paris et sa région furent inondés du 20 au 23 janvier. Le 28 janvier, la Seine à Paris atteignit son maximum historique (8, 68 m). On circula en barque.    

 Dans le Châtillonnais, une seconde crue intervint les 7 et 8 février.

Si les dégâts humains le long de la Seine ont été faibles, ceux matériels seront considérables. Il faudra plus d’un mois pour que le fleuve retrouve son débit normal.

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

"Les commémorations en 2020", un notule d'Histoire de Dominique Masson

(Dominique Masson)

                                                                                                

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 25 Février 2020

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Publié le 24 Février 2020

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Le Président de l'AMPC, Robert Fries a remercié les adhérents d’être venus nombreux. 

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Assister à une assemblée n’est pas un geste anodin : c’est manifester l’intérêt que chacun porte à l’action que tous mènent ensemble pour contribuer au rayonnement du Musée et à la vie culturelle du Châtillonnais.  C’est aussi prendre sa part dans l’administration de l’association.  C’est un acte citoyen.

Le Président a été très heureux de retrouver des fidèles  et a manifesté un grand plaisir d’accueillir de nouveaux venus.

Il a salué dans la salle :

  • Monsieur Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine. Sa présence parmi  les adhérents est un honneur. 
  • Monsieur Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, avec qui  l'Association entretient  des relations régulières et cordiales.

Il a salué également Mme Karine Pignalet, représentant l’Office de Tourisme du Châtillonnais, qui a donné un sérieux coup de main à l'AMPC.

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

 Rapport d’activité.

 Pour le musée, donc pour l'Association  également, l’année 2019 fut un peu particulière. 

  • C’est l’arrivée,au mois d’avril, de Mme Catherine Monnet, conservatrice en chef du Patrimoine, en tant que Conservatrice du Musée.
  • C’est la célébration du 10ème anniversaire de l’installation du Musée dans ses locaux actuels.
  • C’est la nouvelle campagne de fouilles a été réalisée par l’INRAP sur le site du tumulus abritant la tombe de la Dame de Vix.

Les Amis du Musée ont été associés à ces événements.

  • Ce fut un plaisir d’accueillir Mme Monnet.
  • En organisant un spectacle d’opérette a été célébré le 10ème anniversaire de l’installation du Musée.
  • Quant aux fouilles, le  rôle de l'AMPC a été très modeste : quelques menus « coups de mains ».

6 conférences ont été organisées. 

Les thèmes sont liés aux collections du Musée ou aux projets de sorties de l’association.

  • Marmont (Frank Favier)
  • Etude des dépôts organiques minéralisés (Fabienne Ménard et Clotilde Proust)
  • Inscriptions d’Alesia et de Vertault (Claude Grapin)
  • Les Celtes anciens (Dominique Garcia)
  • Parc Buffon (Montbard) (Lionel Markus)
  • Colportage (Marie Dominique Leclerc et Alain Robert)

Des sujets parfois un peu techniques, qui n’intéressent pas tout le monde.  L’assistance varie entre 30 et 70 personnes.

 2 sorties ont été programmées

  • Barbizon et Fontainebleau. C’est une sortie qui n’avait pas pu être réalisée en 2018.  Elle a été reprise sous une forme différente en 2019.  Une vingtaine de participants

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

  • Besançon. Ville et nouveau musée. Une trentaine de participants

 

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Il y a eu l'accueil d’un groupe d’amis des musées de Metz.

 Pour le Musée

  • Contribution au financement d’une étude des matériaux organiques préservés sur le mobilier métallique de la tombe de Vix. 1300€

En deux mots, le Président a expliqué : 

Les matériaux organiques (tissus, cuirs) présents dans la tombe se décomposent.  Quand ils sont au contact de métaux, un phénomène de fossilisation intervient.  Des sels minéraux (fer et cuivre) migrent vers les dépôts organiques et les remplacent en partie.  L’étude de ces fossiles renseigne sur le matériau organique original, tissu ou cuir notamment.  D’où des informations sur les techniques artisanales (travail du bois par exemple ou tissage par exemple) et les rites funéraires (envelopper les objets dans des bandelettes).

Ce qui a été fait est un inventaire des objets métalliques comprenant des dépôts fossilisés et donc éligibles à une étude plus poussée.  Il n’y en a pas beaucoup : des clous et crochets ainsi qu’une partie du timon.

 Faut-il poursuivre ?  Il ne lui appartient pas de répondre.  En revanche, il appelle de ses vœux un plan à moyen terme d’étude approfondie des collections. 

  • Des « coups de main » pour le musée à l’occasion des événements qu’il organise (Nuit des musées)

 « Le Voyage à Châtillon »

Une troupe de chanteurs amateurs, spécialisés dans les spectacles d’opérette a conçu et mis en scène un spectacle original.  Les textes étaient originaux et les musiques tirées d’opérettes fameuses, souvent d’Offenbach.  C’était drôle et jamais vulgaire. 

http://www.christaldesaintmarc.com/les-amis-du-musee-du-pays-chatillonnais-et-la-communaute-de-communes-d-a174876118

 Le rapport moral a été mis aux voix. Il a été approuvé à l'unanimité.

 Rapport financier.

 La présentation des comptes a été faite par Mary Bernier, Vice Trésorier, le Trésorier Noël Estrat étant retenu par de graves circonstances.

Mme Sylvie Gilbert, vérificateur des comptes, a approuvé la tenue des comptes

Le Président a remercié Madame Gilbert pour son travail. Il sait que cela implique pour elle, heureusement une fois par an seulement, une séance de travail intense avec Noël Estrat, Trésorier et Mary Bernier, Trésorier adjoint.

Il faut remarquer que les recettes ont baissé de 16%, les dons de 23%. 

 Le bilan financier a été approuvé à l'unanimité, le quitus a donc été donné au Conseil d'Administration.

 Administration de l’association.

Adhérents

L'Association a enregistré une baisse du nombre d’adhérents à jour de leur cotisation.  Elle a perdu 25 adhérents, personnes très âgées et adhésions de courtoisie. Il n'y a  pas à pavoiser. 

Sans doute l'AMPC  n'a pas fait assez d’efforts pour attirer de nouveaux adhérents. 

Naturellement on peut invoquer l’âge des adhérents, les incertitudes qui ont plané sur le musée, la dureté des temps, et l’évolution de la société qui fait que les réseaux sociaux sont une forme de sociabilité qui attire plus les jeunes que nos antiques associations.

Cette diminution du nombre d’adhérents se manifeste dans les recettes de l’association. 

 Conseil d’administration.

La composition du Conseil a figuré sur la feuille que les adhérents ont  trouvée sur les sièges, la voici :

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Le Président a souhaité remercier très vivement les administrateurs.  Leur rôle est très important dans le fonctionnement de l’association.  Il sait qu’ils sont toujours là quand le bureau a besoin de leur concours ou de leurs conseils.

Les remerciements du Président vont également aux membres du bureau, qu'il a eu plaisir à citer : Sylviane Oudot, vice-présidente, Annette Vaney, Secrétaire, Noël Estrat, Trésorier, Mary Bernier Trésorier adjoint, Marie Thérèse Desliens et Jack Partout chargés, de mission.  L’animation de l’association est un travail d’équipe.  Au cours des derniers mois, Sylviane Oudot et Mary Bernier ont bien voulu se charger de tâches nouvelles, Sylviane partageant avec le Président la préparation des manifestations et la rédaction des documents ; Mary Bernier prenant en charge l’organisation des sorties et voyages.

Les remerciements vont enfin à Mme Monnet et à ses collaborateurs.  Tous travaillent dans un climat de confiance, et souvent de camaraderie, attachés que qu'ils sont à la même charrette – mais naturellement par des liens différents.  Cette charrette c’est aujourd’hui contribuer au rayonnement du Musée et pour demain se préoccuper de  sa pérennité.

 Elections au Conseil d'Administration

4 administrateurs étaient à renouveler.  Il s’agit de

  • Marie Thérèse Desliens
  • Anne Bouhélier
  • Jean Lou Germain
  • Roger Saget.

Ils se portent candidat au renouvellement de leur mandat.

Ils ont été élus à l'unanimité

Il restait deux sièges d’administrateur vacants. Une candidate s'est présentée, Mme Maryvonne Garrault. 

Mme Garrault réside à Massoult.  Elle est artiste peintre ainsi du reste que son mari.

Le second candidat a postulé , il s'agit de Patrick Dupressoir , propriétaire de la galerie artistique "D'Art et d'Or" de Châtillon sur Seine.

 Les deux nouveaux candidats ont été élus à l'unanimité.

Le nouveau conseil se réunira le 13 mars.  Un nouveau bureau sera élu.  Robert Fries présentera sa candidature à sa succession. Mais il souhaite que cela soit pour la dernière fois, il vient d'avoir 82 ans , il est un temps pour tout.

Il n'a pas caché qu'à son sens, il conviendrait qu’une nouvelle équipe se manifeste en cours d’année, soit associée à la conduite de l’association et puisse prendre les rênes l’an prochain.  Actuellement, on ne se bouscule pas , mais il est permis de rêver.

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

 Le Président Robert Fries a ensuite présenté le :

Programme de l'AMPC pour 2020.

Sorties

Musée des Beaux-Arts de Dijon.Mercredi 6 mai.  Salles XIX et XXème siècles.  Collection Granville. Da Silva, Nicolas de Stael, Picasso, Matisse.

Parc de Buffon.  Suite à la conférence de Lionel Markus.

 Conférences.

Cette année, l'association des Amis du Musée  aura des thèmes, toujours liés aux collections du Musée, mais qui ne sont pas uniquement archéologiques. 

Un thème Ornithologie avec une conférence

  • Les oiseaux du Châtillonnais d’hier et d’aujourd’hui. (M. Antoine Rougeron de la LPO). Vendredi 28 février.

Un thème Beaux-Arts avec deux conférences

  • Autour de Grégoire au carrefour des écoles flamandes et italiennes (Frédéric Elsig , prof. à Université de Genève) . Jeudi 29 octobre
  • Etienne Bouhot, peintre traditionnel régional au temps du Romantisme. (Mme Sandrine Balan, Conservateur en chef du Patrimoine à Dijon). Vendredi 6 novembre.

Un thème archéologie

  • Histoire des recherches sur les « sociétés princières » du 1er âge du fer en France et enAllemagne. (Laurent Olivier du MAN).  Vendredi 27 mars 2020.  Préparation à notre voyage en Allemagne.
  • Les meules de l’antiquité, une nouvelle approche des sociétés antiques. (Luc Jaccottey INRAP). Vendredi 15 mai.
  • Autour de la dame de Vix
    • Résultats des études ADN. (Fabrice Demeter, MHN). Date ?
    • Résultats de la reconstitution faciale. ( ?)
    • Résultats de la dernière fouille de Vix (Bastien Dubuis, INRAP)

 Voyage à Stuttgart.

 Il s’agit d’un projet déjà ancien.  En 2018, Robert Fries a commencé à en parler avec l’Office de Tourisme du Châtillonnais en la personne de M. Régis Gatteaut qui a été de très bon conseil.  Il  a recommandé à l'association plusieurs agences de voyage susceptibles de préparer un  déplacement en Allemagne.

Le Président a précisé ce point car l’office du tourisme était représenté dans la salle par Mme Karine Pignalet qu'il a  remercié pour sa présence.

Il y a eu un problème de dates.  Les dates avaient été fixées très à l’avance, à un moment où on ne savait pas que le musée de Stuttgart serait fermé en septembre.

Il s’agit maintenant de remplir le car, il faudrait au moins 30 participants.

Mary Bernier, en charge des sorties de l'AMPC, précise que ce voyage est "ouvert" à toute personne désireuse de s'y inscrire (adhérente ou non), dans la limite bien sûr des places disponibles.

Voici le programme de ce voyage et le bulletin d'inscription (cliquer sur les liens)

« Descriptif voyage à Stuttgart.docx »

Bulletin d'inscription

En 2019, une petite enquête a été effectuée.  23 amis du musée et 18 adhérents à la SAHC s’étaient déclarés intéressés. En tout 41 personnes.  Remplir le car devrait être possible.

L'AMPC dispose d’une place gratuite, « offerte » par l’agence de voyage JIP tours.  Cette place, le conseil d’administration a décidé de l’offrir à un agent du Musée.  Pour les agents chargés de médiation, ce voyage est une occasion unique d’approfondir leur connaissance sur la culture de Hallstatt et aussi de replacer Vix dans un contexte plus vaste. 

A ce que le Président a compris, la Communauté de Communes partage ce point de vue et permettra à deux agents de participer au voyage, au titre de la formation permanente.  En tout cela fera donc 3 agents qui découvriront les réalisations allemandes. 

Robert Fries a remercié le président de la Communauté pour ce geste généreux et de bon sens.

 Le Programme de l'AMPC pour 2020 a été approuvé à l'unanimité.

Budget 2020.

Ce budget prévoit une dépense de 1600€  au profit du Musée.  En fait, compte tenu des réserves de 7911€ en date du 21 février, l'association dispose d’une marge de manœuvre qui permettrait d’envisager des dépenses de l’ordre de 4 à 5000€. Sous forme par exemple d’une bourse Victorine de Chastenay attribuée à un étudiant de l’Université de Dijon en Master II ou en doctorat travaillant sur les collections du Musée.

Si un projet voit le jour, la décision incombera au conseil d’administration.

Le programme pour 2020 a été approuvé à l'unanimité.

Pour l’association, l’avenir à court terme semble se présenter sous un jour favorable.

Sur cette note optimiste, le Président Fries a donné la la parole à Mme Catherine Monnet Conservatrice en Chef du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Voici l' intervention de madame la Conservatrice qu'elle a eu la gentillesse de me transmettre :

J’ai beaucoup de plaisir à m’exprimer pour la première fois devant vous, Amis du musée, réunis en assemblée générale.

C’est l’occasion de partager avec vous quelques anecdotes et impressions sur le musée et d’illustrer par quelques exemples le chemin que le musée prendra, peut-être.

Le cratère, je l’avais découvert, adolescente, par l’intermédiaire d’une des photos de la découverte publiée dans un manuel d’archéologie en 1976. Le texte ne fournissait pas d’information détaillée sur cette découverte, mais seulement qu’il s’agissait d’un cratère de l’antiquité grecque. On était en Bourgogne. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il faisait là…

Le musée, je l’avais découvert lorsque la maison Philandrier abritait ses collections, en 1981 ou 1982, alors que j’étais étudiante à Paris I Panthéon-Sorbonne en histoire de l’art et archéologie. Pour de futurs historiens de l’art ou archéologues, la visite du trésor de Vix était alors un incontournable…

Mon parcours professionnel, mes sorties, mes vacances n’avaient pas conduit mes pas à Châtillon depuis ce temps, bien lointain.

J’y suis revenue à deux reprises, incognito, pour savoir si j’allais faire acte de candidature pour le diriger.

J’ai redécouvert les mêmes collections, présentées à quelque chose près de la même façon, mais dans des espaces, clairs, lumineux en un mot très agréables à la seule réserve près, la salle du rez-de-chaussée sombre, baroque, embrouillée… La collection ornithologique, un travail différent aurait permis de lui donner une autre valeur muséale à l’heure où la biodiversité devient un sujet de société… C’est aussi le rôle des musées d’être l’écho des courants de pensée, des manières de voir…

Voilà une toute petite part de mes observations.

La constitution de la CCPC a son histoire, longue, parfois compliquée, parfois douloureuse, souvent délicate. Le transfert du musée de la ville de Châtillon à la CCPC ne s’est pas fait non plus sans accroc. Ce n’est pas un cas unique dans le monde des musées de collectivités territoriales. C’est ce que je retiendrai.

Le nom associé au musée,Pays châtillonnais, est issu de cette histoire, il faut la connaitre, mais il faudra aussi savoir la dépasser. Ce nom, par une sémantique devenue coutumière aux amateurs de collections muséales, ne correspond pas aux collections qu’il offre à voir. Un musée de Pays, dans le monde des amateurs de musées, correspond à un petit musée d’ethnologie rurale. Ce que n’est, évidemment pas, notre musée.

Il y a un côté positif à cela ; nombreux sont les visiteurs qui passent pour le trésor de Vix et pensent qu’il n’y a pas vraiment autre chose à voir et programme une visite d’1/2 heure, en passant… Puis, de retour à l’accueil-boutique, ils expriment leur surprise, leur enthousiasme et regrettent de ne pas avoir réservé suffisamment de temps pour tout voir… Ils regrettent et disent qu’ils repasseront, une autre fois… Combien sont-ils réellement à revenir ? On ne sait pas…

Le côté négatif, c’est de passer à côté de nombreux autres visiteurs, habitués des musées de toute sorte. Combien sont-ils, 5 000, 10 000, on ne peut pas vraiment le savoir, mais, personnellement, professionnelle des musées que je suis, je pense qu’ils sont très très nombreux.

Pour faire pleinement entrer notre institution dans le vaste réseau des amateurs de musées,pour leur en faire pousser les portes, le nom devra évoluer. Le nom d’un musée, ce n’est pas un détail. Il faut le concevoir comme un élément d’un plan marketing global.

Faire venir plus de visiteurs, des visiteurs d’ailleurs, cela me conduit aux résultats d’une analyse que j’ai confiée à un étudiant en BTS tourisme à Dijon qui s’est achevé hier. Les résultats sont sans appel. Quelques chiffres.

Je m’appuierai uniquement sur les entrées payantes, car, à l’instar d’une pratique partagée par de nombreux conservateurs, le nombre d’entrées exonérées de droit d’entrée a été gonflé artificiellement depuis de nombreuses années. Ils ont dû sécher les cours de statistiques lors de leurs études universitaires… où sont de purs littéraires ; je m’en excuse, jusqu’au bac, je n’étais qu’une pauvre matheuse…

2010 :     21 283               

2011 :     18131

2012  :   15216

2013  :    14431

2014  :    13265

2015  :    12966

2016  :    13514

2017  :    13210

2018  :    12233

2019  :    13 309

Ces chiffres montrent, un effet « ouverture » du nouveau musée, puis une dégradation régulière jusqu’en 2013, pour atteindre une stabilisation à environ 13 000 visiteurs payants à l’année. L’année 2018 étant la pire année, avec 12 233 visiteurs. Et cela, malgré des expositions temporaires censées susciter des « revisites ».

 Pour 2019, le nombre de visiteurs total, sans tricherie, est de 17 927. Mais les habitudes ont la vie dure. En interne ces pratiques perdurent : pour donner suite à la demande annuelle du ministère de la Culture sur la fréquentation des musées, j’ai confié la réponse à cette demande à l’agent en charge des statistiques. Résultat, le musée a non pas 17 921visiteurs, mais 19 321, car de sa propre initiative, cet agent a jugé bon d’additionner à ces visiteurs, son estimation du nombre de personnes qui ont suivi les visites guidées de la fouille du monument funéraire princier à Vix (1 400)…

 Petite parenthèse, ces fouilles,par l’intermédiaire des conférences de presse organisée par l’INRAP, ont eu un impact immédiat sur la fréquentation. Les mois de septembre, octobre et novembre concentrent les 1 000 visiteurs en plus par rapport à 2018.

 Mais revenons, à l’origine géographique des visiteurs. Pour pouvoir délivrer un billet d’entrée, les agents d’accueil et de médiation sont obligés de disposer du code postal des visiteurs résidant en France ou du pays dans lequel ils vivent pour les étrangers. Ces données permettent de connaître le ou les bassins de recrutement des visiteurs et par-là même la notoriété du musée.

Le constat est sans appel. En 10 ans d’ouverture, aucune évolution ne se dessine. Les visiteurs viennent pour 1/3 de la Côte d’Or, et après c’est un éparpillement. L’Aube, l’Yonne, et l’Allemagne fournissent chacun 5%...soit 45% du total. Après, les % sont dérisoires.

Si on rapporte ce nombre de visiteurs à la population des départements, c’est catastrophique : 600 Parisiens sont venus sur un total 2 148 000 habitants ;le musée a attiré 2 255 visiteurs franciliens sur une population de plus de 12 M d’habitants. Affinons, car tous les départements franciliens n’offrent pas forcément une majorité de profil type des visiteurs de musée. Prenons par contre les Hauts-de-Seine ou les Yvelines. Pour les Hauts-de-Seine, 336 visiteurs sur 1,6 million d’habitants et pour les Yvelines, 268 visiteurs sur 1,4 million d’habitants. Autant dire, pratiquement rien.

 Notre musée a très clairement un déficit de notoriété, tant en France qu’à l’étranger. Il va falloir y remédier, car tout le monde le sait, les musées ont un rôle social en tant qu’acteur culturel, mais aussi un rôle économique avec la place qu’ils prennent dans l’attractivité touristique.

 Une véritable collaboration est en train de se mettre en place avec la cellule « tourisme » de la CCPC et avec l’Office de tourisme du pays châtillonnais. Le musée est le premier produit touristique du Châtillonnais, mais il n’est pas le seul. Il ne revient donc pas au musée d’élaborer et de conduire la politique touristique de ce territoire. Par contre, il nous revient de répondre à la demande de développement touristique et de faire en sorte de développer ce qui, dans cette perspective, est un produit à placer.

 À titre d’exemple, forte de la connaissance des pratiques des visiteurs de musées et d’une part du cloisonnement de ceux-ci, il est impératif de créer un second « produit d’appel » dans un domaine qui n’est pas celui de l’archéologie, de manière à attirer les amateurs de beaux-arts.

 Le premier produit d’appel est évidemment le trésor et en particulier le cratère, il faut non seulement développer la communication sur l’aspect beaux-arts du cratère pour compléter le versant archéologie, mais le musée abrite une autre pièce de très grande qualité, certes pas unique, comme le cratère, mais d’un très bon niveau : l’huile sur panneaux de bois de Grégoire Guerard de 1531, figurant la Vierge à l’enfant avec saint Jean et que le Louvre avait emprunté pour la grande exposition François 1er et l’art des Pays bas en 2017-2018. Une œuvre à valoriser, un produit d’appel à créer.

Autre constat, les hommes sont bien moins nombreux que les femmes dans les musées. Une autre piste est donc de développer le côté technologique des collections et notamment celle du cratère, auquel un autre public masculin est sensible…

Les propositions que j’ai à faire pour notre musée sont très nombreuses, vous l’aurez compris ; elles auront leur place et seront documentées dans le projet scientifique et culturel, le fameux PSC, désormais exigé avec fermeté par le ministère de la Culture et qui aurait dû précéder le projet de valorisation numérique initié par Félicie en 2017. Je suis en charge de ce document. Il devrait être remis à l’exécutif en fin d’année 2020. C’est un document d’orientation, qui passe en revue tous les aspects du musée, et qui définit une vision à 7 ou 10 ans environ pour un établissement muséal. Un document indispensable pour les agents, les élus, et les financeurs. Pour savoir où on veut conduire le musée.

 Il reviendra ensuite aux élus et au premier d’entre eux, le Président de la communauté de communes,de choisir les options proposées et de communiquer sur le devenir du musée en temps voulu.

Le Président Fries a remercié madame la Conservatrice pour ses remarques judicieuses, puis il a donné la parole à Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais

L'Assemblée Générale des Amis du Musée du Pays Châtillonnais 2020

Le Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais a rappelé son combat pour la réouverture de la tombe princière de Vix. Ces nouvelles fouilles ont attiré un nombreux public, 1 200 personnes sont ainsi venues sur le site la première semaine.

Un panneau "Musée Trésor de Vix" a été acheté et sera fixé sur le bord de l'autoroute.

Le voyage proposé par l'AMPC et la SAHC est une très bonne idée, trois personnes travaillant au Musée participeront aux visites, ce qui leur permettra de mieux répondre aux visiteurs et de les informer des parallèles existant entre la tombe de  Heuneburg et celle de Vix.

Sur le site de Vix est envisagé un projet de réalité virtuelle en continuité avec celui du Musée, il pourrait être mis en place au second trimestre 2020.

Cet aménagement pourrait attirer un public plus jeune, plus citadin, lui permettre de rester plus longtemps dans le Châtillonnais.

Après l'exposé de Jérémie Brigand, Président de la Com de Com, Robert Fries a demandé aux adhérents s'ils avaient des questions à poser.

L'un d'entre eux s'est étonné que le Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix ne soit pas plus présent dans le programme du Parc National des Forêts feuillus qui vient d'être créé.

Il y a en effet, dans le programme du Parc, un déficit de publicité de notre superbe Musée, il faudra donc que ce point soit très vite abordé par les instances du Parc.

Un pot amical a ensuite clôturé l'Assemblée Générale 2020 de l'AMPC.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 24 Février 2020

Mars Bleu

 Bernadette Michel, Présidente du Rando-Club Châtillonnais vous communique :

Bonjour à tous,

Dans le cadre de Mars Bleu, et en partenariat avec Harmonie Mutuelle, le CDRP 21 et le Rando Club Châtillonnais organisent une randonnée pédestre le dimanche 8 mars au départ de Saint-Germain-le-Rocheux.

La participation est de 5 € (gratuit pour les moins de 12 ans).

La somme récoltée sera entièrement reversée à la Ligue contre le cancer.

Deux parcours balisés de 6,6 km et de 10,6 km seront proposés ce jour-là.

Les inscriptions se feront sur place à partir de 9 h à la salle polyvalente de Saint-Germain-le-Rocheux.

  • Parcours de 6,6 km : départ libre de 9 h 30 à 11 h (départ familles avec ânes de portage à 9 h 30)
  • Parcours de 10,6 km : départ libre de 9 h 30 à 10 h.

Bien cordialement

BERNADETTE MICHEL

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 23 Février 2020

"Des méduses et des hommes", un désopilant spectacle présenté par l'atelier-théâtre du Collège Fontaine des Ducs et du Lycée Désiré Nisard de Châtillon sur Seine...

Les vingt-neuf élèves de l'atelier théâtre du collège Fontaine-des-Ducs et du lycée Désiré Nisard  de Châtillon sur Seine, encadrés par leurs animateurs Elisabeth Hoornaert et Jacques Senelet de la Compagnie des Gens, et de leurs professeurs Cécile Siri, Amandine Guilbaud et Olivier Biagi ont présenté leur spectacle 2020, intitulé "Des méduses et des hommes".

Ils ont interprété près d'une quarantaine de sketchs d'auteurs très connus pour leur humour rose ou noir, leur poésie, mais aussi leur irrévérence...

Un spectacle à la fois tendre, cruel, très souvent drôle, ponctué de chansons de l'époque yé-yé, une belle réussite !

Voici les auteurs de ces sketchs :

Jean-Michel Ribes, Valérie Novarina, Jean-Paul Dubois, Jacques Rebotier, Fabienne Mounier, Alain Molot, Alexandre Astier, Joëlle Sevilla, Lionel Astier, Guy Foissy, Woody Allen, Francis Blanche, Xavier Durringer, Philippe Caubère, Georges Perros, Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff, Hanoch Levin

J'ai réalisé...43 photos du spectacle, il aurait été fastidieux de les publier les unes sous les autres, j'ai donc préféré réaliser une vidéo que voici :

Et voici les noms des talentueux acteurs !  

Lyssandre Baron, Félix Bernard, Roman Bourricard, Chloé Frèrebeau, Héloïse Fotchuont, Dorine Gay, Dimitri Gaumet, Tristan Golmard, Eliott Grados, Ilias Laleye, Maëlis Leclerc, Julien Mandry, Axelle Martin, Emilie Mayer, Valentine Menneret, Lison Michel, Cornélia Naert, Louann Noirot, Pierre Ollin, Maëva Pascucci, Noanne Putelli, Shannon Pugh, Alix Remy, Marie Rollin, Léane Sauvage, Félicien Siri, Bérénice Théry, CyndelleTroullier, Fanny Van Hecke

"Des méduses et des hommes", un désopilant spectacle présenté par l'atelier-théâtre du Collège Fontaine des Ducs et du Lycée Désiré Nisard de Châtillon sur Seine... aux jeunes acteurs, aux animateurs et aux professeurs qui nous ont permis de passer une soirée désopilante...

A l'année prochaine !

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 21 Février 2020

Devant plus de 500 personnes, Salle Luc Schréder, Hubert Brigand qui se présente en tête de liste à  l'Election Municipale de Châtillon sur Seine, a déroulé son programme pour la prochaine mandature.

Hubert Brigand a présenté son programme  et ses colistiers pour l'élection Municipale du 15 mars 2020, devant 500 personnes

Voici les grands points de son programme, qu'il a présentés en détail :

Hubert Brigand a présenté son programme  et ses colistiers pour l'élection Municipale du 15 mars 2020, devant 500 personnes

Hubert Brigand a présenté son programme  et ses colistiers pour l'élection Municipale du 15 mars 2020, devant 500 personnes

Puis il a présenté ses colistiers :

Hubert Brigand a présenté son programme  et ses colistiers pour l'élection Municipale du 15 mars 2020, devant 500 personnes

Les voici tous réunis le soir de la présentation (photo cliquable)

Hubert Brigand a présenté son programme  et ses colistiers pour l'élection Municipale du 15 mars 2020, devant 500 personnes

(Valérie Defosse, hospitalisée, n'a pu malheureusement être présente, mais elle a adressé à Hubert Brigand un message rassurant sur son état de santé) 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 20 Février 2020

A Châtillon sur Seine, un monument situé avenue Maréchal Joffre commémore le décès d'un parachutiste anglais Bill Holland, le  30 août 1944.

Appel à témoins : quelqu'un se souvient-il des parachutages à Châtillon sur Seine en 1944 ?

Appel à témoins : quelqu'un se souvient-il des parachutages à Châtillon sur Seine en 1944 ?

Il y eut beaucoup d'autres parachutages sur Châtillon en cet été 1944, heureusement pas aussi dramatiques.

Un écrivain anglais, monsieur Roger  Haycock, rédige actuellement un ouvrage concernant ces parachutages. Il a déjà les témoignages des parachutistes britanniques.

Mais, il aimerait, si c'est encore possible, recueillir les témoignages de personnes Châtillonnaises qui auraient assisté à ces parachutages, des récits français qui lui expliqueraient l'histoire vue par des habitants de la ville .

Ces personnes pourraient avoir de 85 à 90 ans...ou plus.

Si votre père , votre mère, votre grand-père ou votre grand-mère se souvient de cette période, ce serait sympa de joindre Roger Haycock et de lui faire part de ce que ces personnes se rappellent.

Merci pour lui....et pour l'Histoire avec un grand H !

Voici l'adresse de monsieur Haycock :

roger.haycock@myport.ac.uk

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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