Jean Ponsignon a donné dernièrement, sous l'égide de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une conférence double. La première partie était consacrée au voyage que tous deux ont fait en Chine, le long du Yang Tsé Kiang. La seconde partie était consacrée à Bali, l'île des dieux.
Jean et Sophie Ponsignon ont réalisé des centaines de photos qu'ils m'ont très gentiment données, ainsi que leurs textes, merci à tous les deux pour leur grande générosité.
J'ai choisi un certain nombre de photos illustrant la relation de leurs beaux voyages, elles étaient toutes splendides, j'ai eu du mal, mais il ne faut pas trop charger un blog, la lecture pouvant en être difficile pour certains....
Aujourd'hui la descente du Yang Tsé Kiang...Bientôt le voyage à Bali.

Avec plus de 5 000 km d’une frontière à l’autre, la Chine présente des paysages très variés. La moitié orientale du pays est composée de plaines fertiles, de montagnes, de déserts et de steppes. La moitié occidentale est occupée par des dépressions, des plateaux vallonnés et des massifs, dont une partie du plus haut plateau du monde.
Le relief de la Chine, d’une grande diversité est avant tout marqué par la montagne : 40 % du territoire chinois se trouve au-dessus de 2 000 mètres d'altitude.
Le Yangzi Jiang le plus long fleuve de Chine, troisième fleuve du monde après le Nil et l’Amazone est navigable sur une grande partie de sa longueur et porte le site du barrage des Trois-Gorges. Il prend sa source au Tibet puis traverse 6 300 km au cœur de la Chine, drainant un bassin hydrographique de 1,8 million de km² avant de se jeter dans la mer de Chine orientale.

Nous débuterons la descente Yang Tsé à Chongqing. C’est une municipalité autonome après avoir été longtemps l'une des principales villes de la province intérieure du Sichuan. La municipalité de Chongqing a une superficie de 82 401 km² (c'est-à-dire comparable à la superficie de l'Autriche) et une population de 17 845 265 habitants d'après le recensement officiel de 2010. La zone urbaine compte environ huit millions d'habitants.

Alors que les trois autres municipalités chinoises, Shanghai, Pékin et Tianjin, sont situées dans l'est du pays et existaient avant la proclamation de la République populaire, la municipalité de Chongqing a été créée dans les années 1990 pour qu'elle devienne un pôle économique majeur de la Chine intérieure et pour gérer le relogement des personnes déplacées par la mise en eau du barrage des Trois-Gorges. Dans les années 2000, la zone urbaine de Chongqing a été l'une des régions chinoises à la plus forte croissance démographique.


Située à l'extrémité nord du plateau du Yunnan-Guizhou et à la limite orientale du bassin géologique du Sichuan, Chongqing est coupée par la rivière Jialing et le cours supérieur du fleuve Yangzi Jiang (nommé aussi autrefois le Yang-Tsé).

Bâtie au confluent du Yangzi et de l'un de ses principaux affluents, le Jialing, la ville-centre présente une topographie très particulière composée uniquement de collines escarpées, ce qui en fait la seule grande ville chinoise exempte de vélos, les pentes y étant trop raides. C'est également la seule ville où le franchissement des fleuves s'effectuait partiellement à l'aide de téléphériques. Depuis l'ouverture de Chongqing à l'international, en particulier depuis 1997, de nombreux ponts ont été construits.

La municipalité de Chongqing est considérée par certains pour la plus grande ville du monde avec plus de 30 millions d’habitants. Ce n’est pourtant pas une ville au sens où l’on peut l’imaginer, cette municipalité est encore très rurale avec des villages, des rizières, une forêt luxuriante, une grande population paysanne.
L’attraction numéro un de la région reste les grottes bouddhiques de Dazu, à la frontière avec la province voisine du Sichuan, ou nous nous rendrons avant de commencer notre navigation

Les sculptures rupestres de Dazu situées dans le district de Dazu, forment une série exceptionnelle de sculptures religieuses datant principalement du VIIe au XIVe siècle. Elles ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999. Les plus anciennes de ces œuvres datent de 1400 ans environ, mais les plus remarquables ont été réalisées aux IXe et XIIIe siècles, période de plein épanouissement artistique de la sculpture rupestre chinoise.
Cet art a été introduit en Chine il y a 2 000 ans grâce au bouddhisme venu d’Inde. Particulièrement localisé dans le Nord de la Chine, le long de la Route de la Soie et de la vallée du Fleuve Jaune, cet art s’est essentiellement développé pendant les périodes florissantes des Wei du Nord et des dynasties Sui. Les grottes de Dazu, un peu plus récentes, ont perpétué cet art dans le sud du pays. On dénombre 75 sites protégés, abritant à la fois des statues, au nombre de 50 000 environ, et des inscriptions et épigraphes, formées de plus de 100 000 caractères chinois.

Ces sculptures sont particulièrement remarquables par la grande richesse de leurs sujets, tant religieux que séculiers, qui font la synthèse entre le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme, mais offrent également une représentation de la vie à cette époque, aussi bien des princes et des personnages publics que des petites gens.

Elles sont réparties sur les flancs escarpés des montagnes des environs de Dazu, notamment sur le mont Bei : une falaise de 300 m de long qui abrite plus de 10 000 sculptures, dont plus de la moitié représentent des sujets liés au bouddhisme tantrique.
Certaines sculptures de Dazu ont été réalisées à même la falaise. Les artistes ont fait de ces statues en trois dimensions des œuvres d’art impressionnantes utilisant des techniques tout à fait nouvelles pour l’époque. Brisant les conventions de la sculpture religieuse classique, les expressions vivantes et les traits exagérés des visages illustrent étonnamment le contraste entre le bien et le mal, la beauté et la laideur.


Nous nous rendons maintenant, sur la colline du Précieux Dung, dont les milliers de roches sculptées à même la montagne entre le IXe et le XIIIe siècle constituent un témoignage extraordinaire du syncrétisme bouddhique, taoïste et confucianiste.

Nous regagnons les bords du fleuve et embarquons sur le Victoria Sophia, les amarres sont larguées, et nous partons pour une descente du fleuve sur 2300 km jusqu’au Pacifique à Shanghai
Voici la passerelle, à droite le commandant.


Le personnel de bord est avenant.


La cabine agréable...

Et le dîner appétissant.


Dès le départ nous sommes attirés par l’intense trafic du fleuve.
De multiples ponts enjambent les vallées.

Les chantiers de constructions navales sont nombreux.
Nous traversons des villes immenses ; jusqu’à 3 millions d’habitants les chinois les considèrent comme des villes moyennes

Quelques km en aval, voici une gorge où un bac accoste près de l’escalier qui monte au village.

Les flancs des montagnes sont systématiquement reboisés pour éviter l’érosion.

Un ancien fort a été entretenu.

Les bateaux de pèche abondent.

La majeure partie de l’énergie de la Chine est tiré du charbon.

Les dragues ressemblent à des monstres rouillés.

Chargement de sacs de ciment :

La nuit tombe. Dans quelques heures nous arriverons aux écluses du fameux barrage des Trois-Gorges.
Le barrage hydraulique des Trois-Gorges est un situé au sur le Yangtsé, dans la province du Hubei. Il a été mis en production par étapes de 2006 à 2009. C'est le plus grand barrage hydraulique ainsi que la plus grande centrale hydro-électrique au monde.

La décision de construire le barrage a été prise à l'Assemblée Populaire en 1992, avec un nombre record d'abstentions et d'oppositions au projet. Le chantier a démarré en 1994 et en 2000, le fleuve Yangzi Jiang est dévié, alors que le barrage monte jusqu’à 80 mètres de haut. C'est un barrage poids, long de 2 335 mètres et haut d'environ 140 mètres. sa construction a nécessité vingt-sept millions de m3 de béton.
D'une superficie de 1 084 km2, le réservoir contient un volume d'eau emmagasiné qui est de 39,3 km3 (39,3 milliards de m3,). La puissance des jets qui sortent du barrage a nécessité la construction de « tremplins » afin d'éviter l'érosion du pied du barrage. Le bassin versant qui alimente le réservoir mesure 1 million de km2.
Le franchissement du barrage est assuré par deux moyens :
- Un gigantesque escalier d'écluses à double sens de près de 1 500 m de long (4 sas de 280 m et 1 sas de 350 m de long et 34 m de large) dans chaque sens. Cette échelle d'écluses à 5 niveaux permet le passage de navires de 10 000 tonnes. Le dénivelé franchi est de 113 m, soit plus de 20 m à chaque sassée.
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Les 26 générateurs de 700 MW3 de la centrale ont une puissance installée de 22500 mégawatts4, soit l'équivalent d'une vingtaine de tranches de centrales nucléaires). La hauteur de chute est d'environ 90 m. Officiellement le coût de la construction serait de 23 milliards d'euros. Coût équivalent à une seule grande inondation antérieure à la construction du barrage.

Wuhan sur les rives du Fleuve Bleu est la capitale de la province du Hubei. C'est la douzième ville la plus peuplée du pays, et la deuxième plus grande ville de l'intérieur, après Chongqing. Sa population est de 9,1 millions d'habitants.

La ville est considérée comme l'un des trois « fours » de la Chine, en raison des températures très élevées atteintes en été.



C'est une révolte dans une caserne de Wuhan le 10 octobre 1911, initiée par Sun Yatsen, qui déclencha la Révolution chinoise de 1911 provoquant, avec la chute de la dynastie Qing, la fin du régime impérial et l'avènement de la première République de Chine.
Après la guerre de l'opium, la ville compta cinq concessions étrangères. La concession française, installée en 1896, fut l'objet d'une première rétrocession au gouvernement par le régime de Vichy en 1943. confirmée en 19462. Il y a de nouveau aujourd'hui une communauté française importante à Wuhan, et un consulat de France.
Pendant la guerre sino-japonaise, la ville devint momentanément, après le massacre de Nankin, la capitale du gouvernement du Guomindang et fut durement éprouvée par l'armée impériale japonaise qui utilisa entre autres les armes chimiques à 375 reprises afin de s'assurer la domination de la région à l'automne 1938.
Les monts Huang, ou monts Jaunes sont un massif montagneux de l'Anhui méridional. La région est connue pour sa beauté, qui repose sur la forme des pics de granite, sur celle tourmentée des conifères, et sur les nuages qui entourent fréquemment le massif. Cette montagne mythique change sans cesse de visage au gré des vents et des bruines... désespérant parfois les artistes qui désirent en fixer la beauté. Ce qui fut le cas pour nous.


Ces montagnes sont un sujet privilégié pour la peinture et la littérature chinoises traditionnelles.

Destination touristique prisée, les monts Huang reçoivent plus d'un million de visiteurs par an. Un téléphérique moderne permet de se hisser jusqu'à 1 800 mètres d'altitude au pic du Lotus. Là, le regard embrasse une forêt d'aiguilles granitiques, noyées de brume et piquetées de pins aux formes tourmentées.

Nankin : littéralement « capitale du Sud », par rapport à Pékin, « capitale du Nord »), immédiatement en amont du delta du Yangzi Jiang, le premier fleuve chinois, est la capitale de la province du Jiangsu. La ville compte aujourd'hui plus de huit millions d'habitants. Elle a joué un rôle considérable dans l'histoire chinoise. La prise de la ville par les Japonais en 1937 s'accompagna d'un massacre de grande ampleur.




Nankin a un climat subtropical humide, sous l'influence des moussons d'Asie de l'est. Les saisons sont différenciées, avec des étés très chauds et de la pluie tout au long de l'année. Il y a en moyenne 117 jours de pluie par an.


Nankin est une des plus anciennes villes de la Chine du Sud devenue une capitale en 229, quand Sun Quan du royaume de Wu, jusqu'à ce que la dynastie des Sui détruise toute la ville. La ville a été reconstruite durant la dynastie Tang,.
Après s'être imposé comme vainqueur, le fondateur de la dynastie Ming, établit de nouveau la capitale à Nankin en 1368,. Il construit ce qui s'avérait être la plus grande ville du monde à l'époque, avec 200 000 ouvriers qui achevèrent ce projet au bout de 21 ans..
Nankin fut la capitale du royaume Taiping au milieu du XIXe siècle, Quand le général Zeng Guofan reprit la ville en 1864, un massacre de grande ampleur eut lieu : 100 000 personnes périrent en combattant ou en se donnant la mort.
Le traité de Nankin est l'accord qui mit fin à la première guerre de l'opium, qui s'est terminée en 1842 par une nette victoire du Royaume-Uni sur la Chine. Le traité ouvre aux Européens de nouvelles possibilités commerciales dans un pays auquel ils n'avaient encore qu'un accès restreint. Il ouvre quatre nouveaux ports au commerce et proclame la cession de l'île de Hong Kong au Royaume-Uni. La Chine est aussi dans l'obligation de verser des indemnités de 21 millions de dollars1 sur 4 ans, pour la drogue détruite en 1839 Il fut signé à Nankin le 29 août à bord d'un vaisseau de guerre britannique, HMS Cornwallis.
En 1911, le soulèvement de Wuchang à Wuhan marque le début du succès de Sun Yat-sen qui a lancé avec le Kuomintang une révolution renversant la dynastie Qing et fondant la République de Chine en 1912, avec Nankin comme capitale ; c'est la période dite de la République de Nankin. La capitale fut ensuite déplacée à Pékin quand Yuan Shikai devint président. En 1928, Tchang Kaï-chek prend le pouvoir du Guomindang établit de nouveau sa capitale à Nankin :.
Le 13 Décembre 1937, l'armée impériale japonaise conquiert Pékin et procède au bombardement stratégique de Nankin, la capitale officielle. Afin d'échapper à l'invasion, le gouvernement du Kuomintang déménage alors à Wuhan, avant de s'installer à Chongqing,. À la suite de la chute de Nankin, un massacre de grande ampleur (300 000 morts) mené par l'envahisseur nippon a lieu en décembre dans la capitale.
Nous sommes arrivés dans la région de Shanghai, mais avant de pénétrer dans la métropole nous gagnons à ,100 km au Sud Suzhou, le berceau de la culture wu. Et la capitale de la soie. En raison de ses nombreux canaux, Suzhou est appelée la Venise de l'Est.



Aujourd'hui, elle compte plus de deux millions d'habitants Le climat relativement tempéré et le sol fertile de la région font que le riz y a été cultivé très tôt, il y a environ 6 000 ans.. Marco Polo aurait dit que Suzhou possédait 6 000 ponts sur ses nombreux canaux. C'était exagéré, un plan datant de la dynastie Song en montre 314. De nos jours, il y a environ 160 ponts dans la ville et autant en périphérie. Dès le XIIIe siècle, Suzhou fut célèbre pour sa production de tissus de soie, c'était le centre industriel pour le delta du Yang tze. Par ailleurs, de nombreux jardins traditionnels sont disséminés sur son territoire.
Shanghai est la ville la plus peuplée de Chine et constitue aussi l'une des plus grandes mégapoles du monde avec plus de 24 millions d'habitants.



L'émergence de la ville comme centre financier de l'Asie-Pacifique, au XIXe siècle et au XXe siècle, s'est faite dans la douleur, avec l'occupation étrangère de la ville pendant plusieurs décennies



Cependant, ce n'est qu'après les guerres de l'opium et la présence étrangère que le développement économique de la ville a pris l'envergure qui a fait sa réputation. Pendant la première guerre de l'opium, les forces britanniques ont temporairement tenu la ville. Américains et Français suivront, précédant les Russes et les Japonais. La guerre a cessé en 1842 avec le traité de Nankin, établissant l'ouverture commerciale des ports chinois, dont Shanghai. Avec le traité du Bogue, en 1843, et le traité sino-américain de Wangxia, en 1844, des nations étrangères ont eu le droit de s'établir sur le territoire chinois : c'est le début des concessions étrangères.
La petite enclave française de Shanghai s'est établie sur une zone marécageuse en 1849. Elle fut à la fois un havre pour les réfugiés de toutes les nationalités et un lieu de culture et de plaisirs.



Avec la révolte des Taiping en 1850, Shanghai fut occupée par une triade associée au mouvement appelé Société des Petites Épées. La guerre faisant rage dans les campagnes, de nombreux Chinois se réfugièrent dans la ville, qui leur était théoriquement inaccessible : en 1854, de nouvelles lois permirent aux Chinois d'y acquérir des terrains, provoquant une inflation immobilière. En mars 1854, l'empire chinois a signé un accord avec les Européens présents dans les concessions leur demandant de construire rapidement de nombreux logements, une grande partie de la ville ayant été détruite par une révolte.
Jeu, opium et prostitution sont alors les activités les plus lucratives de cette ville qualifiée alors de « plus grand bordel du monde ». Son parrain, menait ses trafics en collaborant étroitement avec la police de la concession française.
Dans les années 1920 et 1930, Shanghai a été le théâtre d'un formidable essor culturel qui a beaucoup contribué à l'aura mythique et fantasmatique qui est associée à la ville depuis cette époque.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Shanghai devint temporairement un centre pour les réfugiés d'Europe : c'était alors la seule ville ouverte inconditionnellement aux Juifs. En 1941, sous pression de leurs alliés nazis, les Japonais reçurent les réfugiés juifs dans un ghetto, où les maladies pullulaient. L'immigration juive fut finalement stoppée par les Japonais le 21 août 1941.
Les Japonais prirent le contrôle total des concessions le 8 décembre 1941. Durant l'occupation japonaise, les citoyens des pays Alliés travaillant pour l'administration municipale demeurèrent à leur poste jusqu'en février 1943, date à laquelle ils furent internés.
Entre 1942 et 1945, sous l'effet combiné de la corruption du Gouvernement de Nankin et de l'occupation japonaise, le nombre de banques atteint 300, soit le double de celui de 1936.
Durant la guerre, le conseil municipal des concessions étrangères fut aboli deux fois, à quelques mois d'intervalle, par deux gouvernements ennemis. En février 1943, le gouvernement du Royaume-Uni signa avec la République de Chine un traité acceptant le principe d'une rétrocession. En juillet de la même année, les Japonais rétrocédèrent le conseil municipal au gouvernement collaborateur de Wang Jingwei. Après la guerre, une commission de liquidation fut mise en place pour gérer la rétrocession à la République de Chine.
Les huit années d'occupation, puis la victoire, en 1949, de Mao Zedong sur les troupes du général Tchang Kaï-chek précipitèrent le déclin de la ville.
Au début des années 1990, en une décennie, la « perle de l'Orient » est redevenue un centre économique de première importance, qui compte en 2005 pour 20 % de la production industrielle nationale pour seulement 1,5 % de la population. Elle se destine aujourd'hui à devenir le centre financier de la Chine, grâce au quartier de Lujiazui.

Après la fondation de la République de Chine et la guerre sino-japonaise (1937-1945), l'avènement de la République populaire de Chine a muselé la ville économiquement et culturellement, considérée comme un foyer de bourgeois et de dépravation, jusqu'à ce que Deng Xiaoping en 1992 décide de promouvoir le développement de la ville. sa mutation cosmopolite et son essor culturel, l'appellent à devenir une métropole mondiale Elle a accueilli l'Exposition universelle de 2010.