Chroniques châtillonnaises
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Lors du Concours organisé par GRDF (Gaz Réseau Distribution France) à l'occasion du salon Cité 21, Monsieur Christian Carnet avait glissé un bulletin dans l'urne.
Le bulletin de la Municipalité de Châtillon-sur-Seine a été tiré au sort et la ville a remporté un défibrillateur automatique et son boîtier.
Celui-ci lui a été remis lundi 27 janvier, salle des Bénédictines par les représentants de GRDF.
L'église de Fresnes, près de Montbard, est sous le double vocable de Saint Pierre et de Saint Paul.
Sa construction a commencé à partir du XIIème siècle, pour se terminer au premier quart du XVIème siècle (1515-1520).
L'église possède un clocher porche.
Sous le porche, en haut de la porte d'entrée, on remarque une belle croix creusée dans la pierre.
Un très beau bénitier :
C'est Emmanuel Galoseau, guide touristique (en particulier à l'Abbaye de Fontenay) qui a commenté pour nous les détails de l église de Fresnes.
La nef est couverte d’un berceau lambrissé qui date du XVIème siècle. La carène du berceau est composée d’entraits (barres poutres horizontales) et de poinçons (poutres verticales)
La voûte du chœur comporte un réseau inextricable de nervures.
Sur les quatre côtés du carré du transept, existent des arcs brisés, dont les chapiteaux sont à culots ornés de figures naïves.
Le chœur de l'église :
A droite du chœur, on remarque une très belle piscine du XVIème siècle.
Un magnifique panneau peint, derrière l’autel, représente le Christ et ses apôtres . Il date du XVIème siècle.
Quelques statues populaires se détachent sur le mur peint :
Un Christ en croix se trouve, comme il se doit, en face de la chaire.
Un bâton de procession :
Un autre bâton de procession représente la Vierge à l'enfant
Les vitraux modernes créés par Niobé Larsen, que j'ai déjà évoqués dans le chapitre que je lui ai consacré :
En sortant on remarque une cuve baptismale du XIIème siècle, beau modèle de la période ogivale.
Le palmarès des plus belles décorations de maisons, balcons et commerces, réalisées pour les fêtes de fin d'année 2013, a été proclamé dernièrement, salle des Bénédictines.
Lors d'une sympathique cérémonie , le Maire de Châtillon sur Seine, Hubert Brigand, a dit son plaisir d'avoir vu sa ville si bien illuminée et valorisée, lors des fêtes de fin d'année.
Des décorations lumineuses qui plaisent aussi bien aux habitants de Châtillon sur Seine, qu'aux personnes de passage, sont installées, surtout au centre de la ville, par les services de la Municipalité .
Mais les particuliers et les commerçants décorent, eux aussi, leurs maisons, balcons et magasins, et toujours de façon originale..
La ville essaie tous les ans d'ajouter une décoration lumineuse nouvelle. Cette année ce fut celle du Cours L'Abbé, face au Musée du Pays Châtillonnais.
Un jury a parcouru la ville, sous la direction de Roger Grosmaire pour repérer les plus belles décorations, le choix a été difficile.Trois catégories ont été retenues : maisons, balcons et commerces, avec trois lauréats dans chaque catégorie.
Les lauréats ont reçu, jeudi 30 janvier, des mains d'Hubert Brigand, un diplôme et une enveloppe contenant un bon d'achat.
Voici les lauréats des maisons décorées :
Premier prix : Monsieur et Madame Montenot, rue Marie Curie
Deuxième prix :Monsieur et Madame Dieu, route de Vanvey
Troisième prix : Monsieur et Madame Widemann, Chaussée de l'Europe
Voici les Lauréats de balcons décorés :
Premier prix : Monsieur et Madame Holt, rue Saint Vorles
Deuxième prix :Monsieur et Madame Bardiau, rue Francis Carco
Troisième prix : Madame Jolivet, rue Buffon
(A noter que c'est Michel Limoges qui a représenté Monsieur Holt, et que Madame Jolivet n'était pas présente)
Voici les lauréats des commerces décorés :
Premier prix : Carovins, rue de Cramont
Deuxième prix : Hôtel Sylvia, avenue de la Gare
Troisième prix ex-aequo : Bijouterie Rev'd'Or et Zora coiffure, place de la Résistance
Tous les Lauréats:
Bien d'autres maisons, balcons, et commerces ont été fort bien décorés pour les fêtes, aussi tous ceux qui n'ont pas été primés cette année, ont reçu un diplôme d'encouragement.
La soirée s'est ensuite terminée par un joyeux vin d'honneur.
2014 va être marqué par la commémoration de la guerre de 14 qui a embrasé l’Europe. Mais qu’était l’Europe de 1914 ? Celle de la Belle Epoque, prolongement du XIXème siècle, avec ses Grandes Puissances à la tête d’empires coloniaux, son industrie triomphante, ses monarchies aux alliances familiales enchevêtrées, ses Etats liés par des traités et empêtrés dans des procédures d’état major qui sont autant de cliquets sur la roue des relations internationales. Mais aussi une Europe marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs sur la scène géopolitique (les pays balkaniques, le Japon, les USA) et par des changements dans la société. Einstein pense la relativité ; Freud sonde l’inconscient. La France, la Russie, le Royaume-Uni, l’Autriche-Hongrie se préoccupent de politique intérieure ; l’Empire Allemand, bien que principale puissance du continent se sent menacé. C’est alors que Gavrilo Princip, armé par un mouvement extrémiste de nationalistes serbes, tire sur l’archiduc François Ferdinand, un 28 juin 1914. Le XXème siècle a commencé.
Robert Fries, avant de nous présenter l'état de l'Europe de 1914, nous a conté l'origine du conflit que fut la "Grande Guerre".
L'événement déclencheur de la Première Guerre Mondiale fut l'assassinat, à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône de l'Autriche-Hongrie et de sa femme Sophie par le nationaliste serbe de Bosnie-Herzégovine Gavrilo Princip, membre de la société secrète de la « Main noire ».
Voici le plan de l'exposé de Robert Fries :
En 1914, l'Europe domine le monde...
Par ses empires coloniaux :
Par sa puissance économique.
En 1914, l'Europe représente 20% de la population mondiale, et 60% du P.I.B. mondial.
Par son rayonnement culturel
La plupart des états d'Europe sont des monarchies, sauf la France.
En haut de cet assemblage de photographies, on reconnaît :
George V, roi de Grande Bretagne, Nicolas II empereur de Russie
En bas : Guillaume II, empereur (Kaiser) d'Allemagne, François-Joseph empereur d'Austro-Hongrie.
A droite Raymond Poincaré, président de la République Française.
La Société reste traditionnelle.
Les élites des nations sont représentées dans ce tableau de James Tissot, "le cercle de la rue Royale", ce sont des aristocrates.
Les femmes sont quasiment exclues de la vie politique, sauf en grande Bretagne où les suffragettes militent pour le droit de vote.
Les pays balkaniques sont les nouveaux acteurs sur la scène européenne :
L'Italie reste un pays "à part" :
De grandes Puissances apparaissent : le Japon et les USA.
La Chine reste pour l'instant, observatrice...
Des rivalités se font jour au sujet de la colonisation.
Des rivalités franco-anglaises en Egypte, au Soudan, à Madagascar, au Siam. La crise de Fachoda faillit mal tourner.
Des rivalités franco-allemandes virent le jour au Maroc à Tanger, à Agadir :
Mais existèrent aussi des rivalités franco-russes sur les Détroits, le canal de Suez, l'Inde.
La France investit en Russie avec les fameux "Emprunts Russes" (qui, hélas, seront perdus pour leurs acheteurs après la Révolution Soviétique de 1915)
Les différents Etats d'Europe en présence :
Guillaume II, le Kaiser en 1905 :
Les alliances en 1914 :
De nombreux applaudissements saluèrent la conférence magistrale de Robert Fries qui nous a bien fait comprendre les tenants et les aboutissants de la Première Guerre Mondiale.
Il nous annonça qu'il pouvait offrir le texte de sa conférence, aux personnes intéressées.
Vous pourrez donc lire, en cliquant sur les liens suivants :
-Comment se présentait l'Europe en 1914: L'Europe en 1914
-Un exposé de l'évolution des états balkaniques: Une brève histoire des Balkans
Après ce dernier exposé Robert Fries nous a fourni une liste d'ouvrages à consulter.
Pour ma part, dans cette liste, je conseille le très bel ouvrage d'Yves-Marie ADELINE, 1914 une tragédie européenne ( Ellipses, 2011.)
Cet auteur nous l'avait présenté à Voulaines les Templiers chez monsieur Savatier, lors d'une magnifique conférence.
Cérémonie de plantation dans notre quartier, Square Jean Moulin - Général de Gaulle
A ces noms le respect oblige, et dans la continuité, la ville de Châtillon et la direction de l'école Francis Carco : M. Martin, des institutrices et instituteurs de ce groupe scolaire, ont eu l'heureuse initiative de planter deux arbres appelés "Arbres de la Laïcité" dans ce magnifique coin de verdure qui fait la jonction de ces deux rues aux noms historiques.
M. Hubert Brigand Maire, accompagné de ses conseillers et adjoints, honoraient cette petite cérémonie de plantation de ces arbres, effectuée sous l'oeil des employés des espaces verts, par nos chers petits enfants de ce groupe scolaire Francis Carco, lui aussi enfant de notre ville. Ce fut un petit moment convivial, de se retrouver entre voisins et amis sous un soleil presque printanier. Après les discours de M. Martin et de M. Hubert Brigand, le premier rappelant la laïcité et le respect de la République, le second le respect de la nature et de l'environnement.
Sous un magnifique soleil un vin d'honneur rassemblait les voisins dans une sincère amitié.
J'avais, il y a peu de temps, rendu un hommage à Niobé Larsen, une artiste-verrière d'un très grand talent qui a résidé longtemps à Châtillon sur Seine. Elle possédait une boutique nommée "L'atelier du Vitrail", 23 rue du Bourg.
Hélas Niobé nous a quittés le 28 décembre 2013...
http://www.christaldesaintmarc.com/un-hommage-a-niobe-larsen-disparue-dernierement-a105603608
Dernièrement, plusieurs amis de Niobé : Jacky Pitaud (membre des Ambrosiniens), madame Monique Schiele, ainsi que deux conseillères Municipales du village de Fresnes, m'ont invitée à venir admirer les vitraux que l'artiste avait réalisés dans l'église de Fresnes, village où elle a résidé quelque temps avant de s'installer à Châtillon sur Seine.
Jacky Pitaud a profité de cette visite, et de la proximité des œuvres de Niobé pour lui rendre un hommage, avec le texte qu'il a prononcé lors de la cérémonie d'adieu au crématorium de Dijon-Mirande.
"Juste un mot pour te dire, sans te déranger, que dans notre avenir, tu vas bien nous manquer.
Sans aucun panache, tu nous quittes en un éclair, mais ce dernier flash restera comme une lumière.
Pris au piège de ta dernière farce, à ta manière il faudra faire face.
Ton entrain, ton courage seront des piliers dans chaque visage de ceux que tu as aimés.
Tu ne peux pas être un souvenir, tu seras toujours présente. Il y a des êtres que le temps perpétue, même dans les rires. Il y a des torrents que rien ne peut tarir, et où, à tout moment on peut se rafraîchir.
Puis il a chanté, à capella, trois chants grégoriens "Deus in adjutorium", "Languentibus" et "Salve Regina".
Nous avons ensuite admiré les vitraux réalisés par Niobé...
Jacky les a commentés pour nous. Sa dernière activité professionnelle était située à Montbard ou il était encadreur et galériste. C'est dans ce cadre-là qu'il a rencontré Niobe Larsen, qui est devenue une cliente fidèle, et puis très vite une amie, une grande amie.
Niobé, nous dit Jacky, aimait transcender la lumière à travers ses vitraux. Le jour où nous sommes allés les admirer, le soleil flamboyait au dehors et rendait leur beauté encore plus émouvante...
Un premier vitrail est un hommage à la Vierge Marie et à l'Enfant Jésus. Il se trouve dans la chapelle du transept droit :
Cet autre vitrail dans le transept gauche, représente la Genèse...
Deux vitraux, à gauche et à droite du chœur, représentent des croix décorées de fleurs.
Werner et Monique Schiele nous ont ensuite entraînés dans leur demeure où se trouvent lampes, aquarelles, meubles peints, réalisés par l'artiste.
Un vitrail suspendu à la fenêtre :
Des lampes :
Des aquarelles, ici le château de Bussy Rabutin :
La maison de nos hôtes :
Une armoire peinte :
Une porte peinte :
Jacky Pitaud était venu à Fresnes avec un de ses amis, Emmanuel Galoseau qui est guide à l'Abbaye de Fontenay. Ce dernier nous a fait découvrir la jolie église de Fresnes. Ce sera l'objet d'un prochain article
C'est devant une salle Luc Schreder, pleine à craquer, que s'est déroulée la traditionnelle cérémonie des Lauriers des Sports.
Avec les Lauriers des Sports, la Municipalité de Châtillon sur Seine et l'Office Municipal des Sports, tiennent, chaque année à récompenser les clubs sportifs de la ville , et les athlètes les plus méritants.
Avant la cérémonie, c'est le groupe de rock "Broken Arrow", de l'Ecole Municipale de Musique, composé de Nicolas Brunet, Axel Mendoza, François Pulcina et Axel Chevalier, qui a "chauffé" l'atmosphère...
Yves Lejour a présenté la soirée.
Le Président de l'Office Municipal des Sports, Roger Grosmaire, entouré des différents membres de l'OMS, a fait le bilan de l'année précédente et a évoqué les évènements qui auront lieu en 2014.
Hubert Brigand, maire de Châtillon sur Seine s'est réjoui de la bonne activité de tous les clubs affiliés à l'OMS. Châtillon a reçu le trophée de la ville la plus sportive de Côte d'Or, ce qui est une très belle récompense pour tous les efforts fournis.
Sandrine Clément qui est un membre très actif de l'OMS a été récompensée pour tout le travail qu'elle accomplit.
François Gaillard a animé comme de coutume la soirée. Cette fois il s'était reconverti en médecin du Sport. Les ordonnances remises à ses différents patients étaient pleines d'humour !
Voici quelques médailles et trophées qui ont été remis durant la soirée.
Quatre temps forts ont animé les Lauriers du Sport, cinq clubs étaient appelés sur le podium à la suite. Entre les remises de récompenses, un jeune athlète de talent, ancien élève du Lycée Désiré Nisard , membre de l'Equipe de France de Trial a fait quelques démonstrations éblouissantes.
Il a été douzième à la Coupe du Monde de Trial.
Le professeur qui l'a entraîné au Lycée Désiré Nisard, Franck Ratton, n'était pas peu fier de son poulain !
J'ai beaucoup de photographies des démonstrations époustouflantes d'Alexis, je les ai regroupées dans un diaporama qui paraîtra demain.
Voici donc les clubs et les athlètes récompensés :
La Châtillonnaise Handball :
Le Club de Tir Châtillonnais :
L'ECRAC :
Le Club de Badminton :
La Châtillonnaise-Basket :
Le Judo Club :
L'ASS des Cavaliers Châtillonnais :
Le Karaté Club :
Châtillon Natation :
La Châtillonnaise Gymnastique :
Châtillon promotion Rugby :
L'Association sportive du Lycée Désiré Nisard :
La Boxe Pieds-Poings :
La Châtillonnaise Musculation :
La Pétanque :
Le Vélo-Club :
Entre les les remises de décorations, le "médecin du Sport" est apparu bien déjanté et ses ordonnances fort curieuses...
L'UCCF :
Le Tennis-Club :
La Foulée Châtillonnaise :
La Compagnie des Archers de la Fontaine des Ducs :
Le Club Cyclo Châtillonnais :
Michel Diey a été honoré pour ses nombreuses années au sein du club, dont il a été le fondateur !
Une ancienne photo de Michel et de ses "poulains" de l'époque, lors de la naissance du club cyclotouriste :
Et Michel en "pape" des cyclotouristes en 1995 (erreur sur la date en bas de la photo)
Premier coup de cœur: une récompense a été remise au jeune homme qui a été le DJ durant la soirée.
Le second coup de cœur l'a été pour cette dame qui s'occupe bénévolement des cavaliers et cavalières de la Barotte :
Le Challenge Kœnig a été remis par Jean-Michel Antoni au club de tennis. Depuis le décès de Robert Kœnig et de son épouse, c'est lui qui est responsable de la remise de ce challenge, selon leurs souhaits :
Le Challenge Vêque a été remis, comme chaque année, par Jacques Stréer. Ami de Charles Vêque, il a tenu à rappeler qui était Charles Vêque, mais aussi son père, Désiré Vêque, qui a donné son nom à une salle de sport de la ville.
Le Challenge Vêque a été remis à la Compagnie des Archers de la Fontaine des Ducs, et comme c'est la cinquième fois que ce club l'obtient, il le gardera à titre définitif !
Daniel Guillaume a demandé, à la fin de la soirée, à tous les membres de l'OMS et les Présidents de Clubs, a monter sur scène .
Le "médecin du Sport", alias Bibi, a été lui aussi récompensé !
La Municipalité a ensuite confié la nombreuse assistance à participer au "pot" de l'amitié.
Encore bravo à Michel Diey, qui est de plus la mémoire vivante du Châtillonnais !!
Une conférence sur Diderot à Langres, sa ville natale, avait été présentée en 2013, par David Covelli :
Cette année, en prélude au voyage à Langres, qu'organise, le 25 mars 2014, l'Association Culturelle Châtillonnaise, il nous a été proposé une conférence, axée, cette fois, sur l'Encyclopédie.
"Diderot : l'encyclopédiste."
C'est Anne-Guylaine Foret, documentaliste aux musées de Langres qui a assuré cette conférence.
L'objectif de cette conférence a été de raconter l’aventure éditoriale de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Elle nous a permis de comprendre que cet ouvrage révolutionnaire dans sa forme, objet de querelles passionnées, s’est inscrit dans l’histoire comme un fidèle miroir du siècle des Lumières.
A l'origine, l'Encyclopédie ne devait-être que la traduction, en français, de la "Cyclopedia" de Chambers.
La France ne possédait aucun ouvrage de ce genre, présentant les métiers et les arts mécaniques. Ces professions étant à l'époque jugées mineures. Il n'existait que le dictionnaire de l'Académie Française et le dictionnaire critique de Bayle.
Il fut proposé à l'éditeur Le Breton de traduire la Cyclopédia. Diderot, à cette époque, était en train de traduire le Dictionnaire Universel de la Médecine de Robert James. Il accepta, avec d'Alembert et plusieurs autres traducteurs, de rédiger les articles en français.
Diderot et d'Alembert furent placés officiellement, en 1747, à la tête d'un projet de rédaction d'une encyclopédie nouvelle, "l'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers".
D'Alembert, dans son discours préliminaire justifia l'abandon d'une simple traduction pour un texte original.
Diderot rédigea 5 000 articles, il demanda la participation de quelques personnes connues: Voltaire, Rousseau, par exemple.
Ce fut bien peu, en comparaison du nombre très important des autres rédacteurs .
Le frontispice de l'Encyclopédie présente la Vérité rayonnante de lumière. A droite la Raison et la Philosophie lui arrachent son voile.
(Peinture de Charles-Nicolas Cochin gravure de Benoît-Louis Prévost en 1772)
L'organigramme de l'Encyclopédie est de type pyramidal.
L’iconographie de l’Encyclopédie montre le grand intérêt porté aux Arts et Métiers.
Sur les planches, on voit, dans le bandeau, les ouvriers au travail, en bas leurs instruments. Les annotations (fig 1 par exemple), renvoient au texte. Ce renvoi était nouveau pour l'époque.
Les illustrations sont magnifiques, et extrêmement précises, on n'a pas fait mieux depuis...
Après la parution du second tome de l'encyclopédie, la censure se mit en marche. On accusait l'ouvrage d'ébranler le gouvernement et la religion. Le pape Clément XIII mit l'Encyclopédie à l'Index. En 1759, le privilège de l'Encyclopédie fut révoqué, d'Alembert, alors, abandonna le projet.
Malesherbes permit de contourner la suppression du privilège en publiant seulement les volumes de planches.
En 1762, la censure s'allégea et permit la publications des volumes de 8 à 17.
Les deux derniers volumes paraîtront en 1772, et en 1776 paraîtra un supplément en 4 volumes.
Au total, l'Encyclopédie se composait de 17 volumes de textes, et 11 volumes de planches On y ajouta le supplément en 4 volumes plus son volume de planches, les tables se trouvaient imprimées en 2 volumes.
Ce qui donne un total de 35 volumes dans l'édition de base , dite de Paris.
Les tomes de l'Ecyclopédie parurent grâce à une souscription.
On a tiré 4 255 exemplaires, dont 2 000 furent diffusés en France, le reste le fut à l'étranger.
La restauration des volumes langrois a été confiée à un relieur de Dijon, nous pourrons les admirer lors de notre visite à Langres le 25 mars prochain.
Cette présentation a été un avant-goût de la visite, organisée par l'association châtillonnaise, à la Maison des Lumières de Langres, seul musée en France consacré à Denis Diderot et au siècle des Lumières.
Monsieur Jacques Belleville, professeur émérite de l'Université de Dijon, nous a présenté une conférence passionnante sur l'alimentation et son action sur le fonctionnement cérébral.
Comment se nourrir pour bien vieillir et éviter au maximum d'être atteint de maladies dégénératives du cerveau comme les maladies d'Alzeimer et de Parkinson, ce fut le thème de l'exposé du professeur Belleville.
Monsieur Belleville a eu l'extrême gentillesse de m'envoyer le texte de sa conférence, je le reproduis ci-après.
Merci à lui.
Monsieur le Professeur Jacques Belleville répondit ensuite aux questions de l'assistance, venue très nombreuse.
Durant mes promenades, j'ai été fort surprise de voir encore de vieux poteaux indicateurs en ciment, au sommet cubique, les fameuses "bornes Michelin"...
A mon avis dans quelque temps ils vont disparaître, alors gardons-en le souvenir avec ces quelques photos.
Je les considère finalement comme du petit patrimoine...
D'autres sont en pierre, bien plus anciens encore...
