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Merci à tous ceux qui m'ont aidée à alimenter ce blog, pendant ces temps difficiles !

Publié le par Christaldesaintmarc

Je voudrais remercier tous ceux et celles qui m'ont donné des documents, des photos, des études qui ont permis au blog de continuer à exister.

Merci à tous ceux qui m'ont aidée à alimenter ce blog, pendant ces temps difficiles !

-Dominique Masson et ses notules d'Histoire

-François Poillotte et ses  études sur Garnier II de Rochefort, le Mont Lassois, et une sortie mycologique  à venir

-Matthieu Delcamp pour l'envoi du livret de 1905 sur le Châtillonnais

-Jenry Camus pour ses photos aériennes et de confessionnaux

-Michel Massé pour ses photos de saint Roch et la carte des 100 km

-Pierre Magès pour ses vidéos sur le COVID 19

-Stand ByMe pour ses vidéos de villages et de bains d'oiseaux

-Jean-Luc Putman pour ses documents sur le Kemmelberg

-Bruno Fuligni pour le don de deux ouvrages littéraires

-D.S. pour ses photos d'insectes

-Claudie Hardouin pour ses photos d'insectes et de fleurs

-Eulglod pour ses documents historiques

 

Merci à tous ceux qui m'ont aidée à alimenter ce blog, pendant ces temps difficiles !à tous et toutes pour vos participations si utiles !

 

Hélas, la vie ne reprendra pas tout de suite comme avant, les événements vont se faire rares ou même inexistants, alors si vous voulez continuer à alimenter ce blog par des documents, des études, des photos etc.... je vous en serai très reconnaissante, car mes réserves s'amenuisent.

Merci d'avance !

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Ce qui nous attend désormais...

Publié le par Christaldesaintmarc

Ce qui nous attend à partir d'aujourd'hui :

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La peste à Marseille en 1720

Publié le par Christaldesaintmarc

 En complément de l'étude de Dominique Masson sur les microbes, voici une vidéo qui nous raconte l'arrivée de la peste à Marseille en 1720, et comment les autorités ont sacrifié la ville...et ainsi la France, au profit de leurs intérêts.

 Mon ami Eulglod me signale l'existence d'un "laisser-passer" qui a été délivré lors de l'épidémie de peste de 1720.

Voici ce très intéressant laissez-passer, daté du 4 novembre 1720, en pleine épidémie de peste.

Document officiel en parti manuscrit, attestant de la non contamination du porteur.

"Nous Consuls du Lieu de Remoulin certifions à tous qu'il appartiendra que Alexandre Coulomb consul habitant de ce lieu agé de vingt huit ans d'une taille médiocre cheveux chatain part de ce lieu où il n'y a aucun soupçon de Mal Contagieux pour aller à Blozac [Blauzac, Gard]. Prions tous ceux qui sont à prier de lui donner libre, entrée & assuré passage. En foy de quoi nous lui avons accordé le présent certificat pour servir ainsi qu'il appartiendra. A Remoulin ce 4e Nbre mil sept cens vingt. Fabre Juge-Consul.

Qui ajoute : "Veu bon pour aller à Bagnol [Bagnols-sur-Cèze] portant 400 filoselle [textile composé à partir de résidus de soie] fillée dans Remoulin, ce 26 Nbre 1720".

Belles armes imprimées de la ville de Remoulins, en-tête : de gueules à l'ormeau arraché de sinople accosté de deux tours d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, le fût de l'arbre accosté des inscriptions REMO et ULIN en lettres capitales de sable, posées en fasce entre chaque tour et l'arbre.

La peste de Marseille, partie du port de la ville en 1720, fut la dernière grande épidémie de peste enregistrée en France. Elle se propagea rapidement en Provence et fit des ravages : presque un quart de la population mourut.

La peste à Marseille en 1720

Eulglod, m'envoie également  la trace de jugements expéditifs de l'époque, on ne badinait pas avec ceux qui n'avaient pas d'autorisation, ils étaient fusillés  !

A notre époque nous  ne payons que 135 € ...
 

La peste à Marseille en 1720

 
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Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

Publié le par Christaldesaintmarc

 Lorsque j'étais lycéenne à Dijon, je rendais souvent visite à une de mes amies qui demeurait rue Félix Trutat.

Le nom sur la plaque de rue indiquait seulement "peintre né en 1824, décédé en 1848 à Dijon". Je n'ai jamais cherché à savoir qui était ce peintre mort à seulement 24 ans.

Ce n'est que peu de temps avant le confinement, lorsque je me suis rendue au Musée des Beaux Arts rénové de Dijon, que j'ai découvert avec admiration certaines œuvres de ce peintre.

Notamment ce portrait romantique de 1845, qui m'a attirée par la finesse du teint du personnage et par son regard...

Il s'agit du portrait du peintre Pierre-Paul Hamon avec lequel Félix Trutat s'était lié d'amitié dans l'atelier de Cogniet à Paris où ils se formaient tous les deux.

Pierre-Paul Hamon et sa femme logeaient Félix Trutat chez eux, rue des Batignolles, où il peignit leur portrait à tous deux.

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

Le  portrait suivant est celui de madame Hamon, épouse du peintre Pierre-Paul Hamon.

L'artiste a peint un portrait touchant de la jeune femme avec son chat. C'est le second portrait connu qu'il a réalisé de son amie.

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

J'ai été frappée, en regardant le portrait qui suit, par la modernité du personnage : il a tout à fait l'allure d'un adolescent d'aujourd'hui avec son vêtement à capuche et son air gouailleur !

Félix Trutat a réalisé ici le portrait de son ami Joseph Carré qui lui était très cher. Il l'a peint d'ailleurs trois fois, à différentes étapes de sa vie.

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

Quelques extraits de la biographie de Félix Trutat :

Né à Dijon, Félix Trutat fut reçu à l’âge de treize ans à l'école des beaux-arts de Dijon, dirigée par Anatole Devosge.

Après l'obtention d'une bourse, il partit à Paris et devint élève dans l'atelier du peintre Léon Cogniet puis de Pierre-Paul Hamon à l'École des beaux-arts de Paris.

Il subit l'influence des peintres vénitiens, qu'il a copiés au musée du Louvre.

 Il a notamment été remarqué par Théophile Gauthier lors du salon de 1846 pour son "autoportrait avec sa mère", son œuvre eu enfin une certaine reconnaissance et reçu les éloges des critiques d'art.

 Exposé au salon de 1848, ce double portrait connut en effet un grand succès.

A cette date, Félix Trutat vivait à Paris, loin de sa ville natale.

Le visage mélancolique de sa mère préfigura  presque la triste fin de l'artiste, qui, atteint de tuberculose, mourra deux ans plus tard.

(le tableau était exposé à la lumière, il a été difficile à photographier, excusez donc sa mauvaise qualité)

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

 Félix Trutat laissa principalement des portraits et des nus, par lesquels il se rapprochait  de Gustave Courbet dans une veine réaliste.

Femme nue (1844)

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

Tête d'homme endormi :

Félix Trutat, un peintre dijonnais oublié...

Ce peintre prometteur doté d'une maturité précoce tout autant que d'une santé très fragile, mourut à Dijon le 7 mars 1848 d'une tuberculose pulmonaire (phtisie) sans laisser de descendants.

Quel dommage que son grand talent ne se soit pas plus exprimé, car c'était manifestement un peintre exceptionnel qui aurait sans doute connu un grand succès s'il avait vécu plus longtemps.

Un peintre oublié que j'ai voulu mettre en valeur, il le mérite bien...

 

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"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Publié le par Christaldesaintmarc

Dominique Masson nous présente aujourd'hui l'histoire des épidémies qui ont affecté le Châtillonnais au cours des temps, un travail très documenté et passionnant !

Merci mille fois à lui  et à ses amis Michel Massé et Jean Millot qui ont participé à cette étude.

Notule d’histoire

Quand passent les microbes…

 

Notre corps est constitué de 10 fois plus de microbes que de nos propres cellules.

Le mot « microbe » fut introduit en 1878 par le chirurgien français Charles Sébillot : il désignait alors les êtres vivants infiniment petits et pathogènes (provoquant des maladies) qu’on ne pouvait voir à l’œil nu.

L’arrivée de ce concept marque alors, en France, une rupture avec les croyances médicales de l’époque.

Aujourd’hui, l’immense majorité des « microbes » est inoffensive pour le corps humain, voire bénéfique pour lui.

Mais il existe cependant des espèces pathogènes,à l’origine de nombreuses maladies infectieuses.

Il existe trois grandes familles de microbes.

La première est celle des levures et des champignons.

Par exemple, c’est grâce aux levures que la pâte du pain gonfle, que se fabrique la bière ou que le lait se transforme en yoghourt.

Cependant, de mauvais levains peuvent occasionner des dégâts.

Du 25 décembre 1771 au 29 février 1772, une épidémie de fièvres continues vermineuses sévit à Buncey :

 C’est une fausse pleurésie engendrée par des mauvais levains, des matières vermineuses qui se rencontrent chez presque tous les malades , enfin, par des humeurs bilieuses et putrides qui se portent à l’estomac et des intestins à la poitrine et occasionnent le point de côté, l’oppression, les crachements de sang, la toux et une fièvre continue, accidents plus ou moins violents, suivant que ces humeurs sont plus ou moins abondantes, ont contracté plus ou moins d’acrimonie, enfin, que les solides chez eux, ébranlés par ces puissances destructrices, sont susceptibles d’une plus ou moins grande sensibilité et irritabilité.

Comme traitement : saignées, bouillon en légère quantité, liquides aqueux et humectants, tant en lavements fréquents qu’en boisson ; émétique ; sur le côté douloureux, émollients, relâchants et résolutifs[i].

Le deuxième groupe est constitué par les  bactéries. Ce sont des organismes vivants constitués par une seule cellule.

                                                                                                                       Certains staphylocoques se trouvent sur la peau, chez pratiquement tous les êtres humains, et sont normalement inoffensifs.

C’est ainsi qu’en analysant l’évangéliaire conservé à la cathédrale Saint-Pierre d’York, au Royaume-Uni, composé autour de l’an mil, on a pu retrouver des staphylocoques sur le folio 6, là où se trouve un texte de prestation de serment de l’archidiacre et d’autres responsables monastiques.

La main entière devait être posée sur la page, tandis que les lèvres proféraient les paroles sacrées, avant d’embrasser le parchemin, fabriqué à partir de peau de veau.

Une autre bactérie, saccharopolyspora, est responsable de l’apparition de taches brunâtres sur le manuscrit[ii].                                                                                                                                                   La typhoïde est une maladie infectieuse causée par une bactérie.             

La maladie aujourd’hui est quasiment absente des pays développés, à la suite de la javellisation de l’eau de boisson généralisée à partir de 1910.

 [i] Bon Henri (docteur) : « essai historique sur les épidémies en Bourgogne, depuis l’établissement des Burgondes en Gaule jusqu’à la Révolution » ; Dijon, 1912

[ii] A l’automne 2019, a eu lieu, à Dijon, aux archives municipales, une conférence-débat, en marge de l’exposition « Qu’est-ce qu’un parchemin ? ». Il y a été fait référence à l’étude de l’évangéliaire d’York : « The York Gospels : a 1000-year biological palimpsest », article paru dans « Royal Societyopen science », 25 octobre 2017 ; http://dx.doi.org/10.1098/rsos. 170988 

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Une autre bactérie est fort connue, appelée Yersinia pestis, c’est-à-dire la peste[i].

Le mot apparaît à la fin du XVe siècle, mais elle a sévi bien plus tôt.

Il y eut trois pandémies historiques de peste.

La première, attestée comme telle, est la peste de Justinien, qui a sévi à partir de 541 jusqu’en 767, dans tout le bassin méditerranéen, avec des vagues successives tous les 9 à 13 ans ; mais elle n’a pas dépassé la Loire, ni la région de Dijon. 

La seconde pandémie est celle de la peste noire.

Elle a tué de 30 à 50 % des européens en cinq ans (de 1347 à 1352), faisant environ 25 millions de victimes[ii].

En 1348, la Bourgogne fut atteinte.

Guillaume Paradin, dans ses Annales de Bourgogne, rapporte : Cette année fut mémorable à cause d’une pestilence venue de Levant, jusque en Ponant, laquelle était si contagieuse que non seulement elle infectait par communication et conversation, mais aussi, se prenait par le seul regard des infects.

"Et fut cette pestilence si générale et pernicieuse que de mille, il n’en demeurait pas dix. On pouvait dire à Nuits : En mil trois cent quarante-huit, à Nuits, de cent restèrent huit"

Mais,à Bure les Templiers, il ne resta que trois ménages.                                                                 

La troisième pandémie est la peste de Chine, qui commença en 1894 et atteint la France en 1920.

Les rongeurs, dans leurs terriers, peuvent conserver ces microbes, capables de contaminer l’homme par l’intermédiaire des puces[iii].                                                                                                                         

Cependant il y eut de nombreux épisodes de peste, sporadiques, tout au long de l’histoire, à commencer par la peste d’Athènes, épidémie entre 430 et 426 av. J.C, où la ville perdit de maladie, selon Thucydide, 1500 hoplites sur 4000 en 40 jours, ainsi que Périclès.                                           

En Bourgogne, en 1030, après la famine vint la peste.

A Châtillon, on ouvrit le tombeau de saint Vorles et les reliques furent exposées sous une tente, arrangée près de l’église Saint-Mammés[iv].

On demanda souvent l’intercession de Saint Vorles pour combattre la peste.

Sous un tableau, du XVIe siècle, accroché dans l’église Saint-Vorles,  on lit :  

La guerre, la peste et la faim

Faisaient la guerre au genre humain

Et détruisaient toute la terre.

St Vorles exauça son troupeau,

Et feist cesser ce triple fléau

De la faim, la peste et la guerre

                                         

                                                                                                       [i]Le pape Clément VI (1342-1352) institua une « messe pour le temps de peste », célébrée encore de nos jours en période d’épidémie.

Par analogie, on parle de la « peste brune », surnom donné pendant la seconde Guerre mondiale au nazisme ; de même, la « peste blanche » est la désespérance, l’indifférence à la vie, entraînant le déclin démographique, selon Pierre Chaunu et Georges Suffer (« la peste blanche », Gallimard, 1977).

[ii] En Angleterre, des fouilles à l’ancienne abbaye de Thornton, dans le Lincolnshire, ont montré que les victimes de la peste sont venues mourir à l’hôpital de l’abbaye et enterrées à la hâte dans une fosse commune (Archéologia, n° 586, avril 2020)

[iii] Lucenet Monique : « les grandes pestes en France » ; Aubier, 1985.La peste reste dans les mémoires et on peut citer la fable de La Fontaine : « les animaux malades de la peste ».

[iv] Joly J.M.V (abbé) : « vie de saint Vorles, curé de Marcenay, patron de Châtillon-sur-Seine » ; Châtillon, Parny, 1867

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

En France, entre 1347 et 1536, il y eut 24 poussées de peste, soit à peu près une tous les huit ans[i].

En 1518/1519, c’est Montbard, puis l’Auxois, qui est ravagé.

En 1531/1533, Baigneux perd plus du tiers de sa population et les habitants restants sont ruinés, à cause des guerres et mortalités qui ont régné, car le passage de soldats amène souvent la peste ; en effet, ces périodes de pestilence ont correspondu aux périodes de conflitsdévastateurs.                                                               

De 1536 à 1670, on ne compta plus que 12 poussées de peste, soit une tous les 11,2 ans.

En 1563, des maladies contagieuses avaient désolé Châtillon ; pendant trois semaines, les portes de la ville avaient été fermées et les pestiférés placés hors les murs, où maire et échevins leur fournissaient tous les remèdes nécessaires[ii].

A cette époque, pour une transaction entre l’abbé de Notre-Dame et le seigneur de Chamesson, les deux parties se réunirent à Châtillon, mais en plein air, à cause de la maladie.

 [i] Delumeau Jean : «  la peur en occident, XIVe-XVIIIe siècles » ; Fayard ; 1978

[ii] Lapérouse Gustave : « l’histoire de Châtillon » ; Châtillon, Cornillac, 1837 (p. 323)

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

A partir de 1576, la peste toucha aussi bien Paris que Lyon, Troyes, Tournus ou Dijon.

En 1582, le Châtillonnais fut ravagé et MM ; de la Chambre de Dijon, qui avaient décidé de faire venir un homme de Châtillon,réputé fort expérimenté au nettoiement des maisons infectées, eurent le regret d’apprendre par MM. de la ville de Châtillon qu’il ne pourrait venir, vu que l’on avait besoin de lui dans plusieurs pays voisins de leur cité[i].

Dans le courant de 1583, la peste revint.

Les échevins retinrent, à raison de six francs de gage par mois, un certain Jean de La Noue, peigneur, cardeur de laines, pour traiter les malades.

On eut aussi recours au patron de la ville ; on fit trois fois la descente des reliques de saint Vorles pour les porter, le 26 mars à Marcenay, le 1er juin à Pothières et le 29, de nouveau à Marcenay[ii].                                                                                                                                             En 1587, on parle à Châtillon des contagiés qui sont en grand nombre, de fait que un quart ou peu s’en faut des habitants de ladite ville ont été morts de ladite maladie, réduisant les habitants en grande partie à mendier leur pain.

Les plus aisés se retirèrent dans les pays voisins où ils avaient des amis ou des parents, pour y trouver les secours de première nécessité.

Cette mortalité ralentit encore le commerce, car les drapiers furent contraints se tenir clos et couverts en leur maison sans pouvoir lors vendre aucune chose de leur état pour leur subvenir.

Défense avait été faite lors de la contagion à quiconque d’entrer ou de sortir de la ville, tellement que une grande partie en sont morts de faim.

Tous ces malheurs  réduisirent les habitants à une telle extrémité que, pour ne pas être contraints d’abandonner ladite ville et leur domicile et maisons, le lieutenant du bailliage, Edme Rémond, demanda au roi une exemption de tailles pendant dix ans, afin de leur donner moyen deulx rétablir en quelque peu de repos, mais le trésorier général des finances à Dijon n’accorda que six années.

La contagion régnait encore l’année suivante, à l’occasion de laquelle par le commun bruit il y est mort plus de deux mille personnes[iii].                                                                                                   

La peste revint en 1595 ; un chirurgien, André Savery, qui avait servi les pauvres malades qui se seraient trouvés aux hôpitaux et par la ville, obtint l’exemption de toute gardes, tailles et autres subsides, plus une récompense de vingt livres. 

Le fléau continuant l’année suivante, maire et échevins assignèrent aux malades deux emplacements hors les murs, les champs de la Pidance pour ceux de Chaumont et la combe d’Epasses pour ceux du Bourg.

Tous les contagieux durent y aller et ne purent en sortir avant complète guérison.

Une guette active fut faite sur les portes de Saint-Vorles et de Saint-Antoine.

L’économe de l’abbaye, Jean Barrey, se retira avec sa femme et ses enfants dans une loge qu’il plaça à quelques distances des portes ; ni les injonctions des échevins, ni les amendes, ne purent le déterminer à se réunir aux autres pestiférés.

On fut obligé de brûler sa loge pour la lui faire abandonner.

Le 4 juillet 1629, une grande procession, composée de 340 personnes, alla en procession à Pontigny, visiter les reliques de Saint Edme, pour accomplir le vœu fait pour apaiser la colère de Dieu pendant la contagion. 

En 1630, la peste sévit à Dijon et, le 16 mai, les magistrats demandèrent au roi de transférer le Parlement à Châtillon à cause de la contagion[iv].

Le 4 mai 1631, le gouverneur de Bourgogne, le prince de Condé, accompagné des conseillers au parlement et des élus des états, fit son entrée à Châtillon, la peste sévissant partout ailleurs.

Mais celle-ci, qui s’était déjà fit ressentir dans l’été 1632, y éclata dans le cours de 1633.

Les chaleurs de l’été augmentèrent beaucoup le mal : plusieurs personnes de la campagne, étant venues à la ville faire les moissons, moururent subitement dans les champs.

On construisit, dès le mois de février, trente-sept loges nouvelles, hors de la ville et surtout dans le faubourg du Temple, pour y placer les pestiférés.

Les morts étaient enterrés par des saccards, qui traînaient avec des crochets et des cordes les cadavres.

Les magistrats firent preuve de courage et, comme ils s’exposaient jour et nuit et délaissaient leurs affaires, le parlement les exempta de toutes tailles, comme il avait déjà été fait l’année précédente.

On fit venir de Dijon, pour 18 jours et à raison de 3 livres par jour, un médecin spécialisé, Balthazar Milière, dit La Santé.             

[i] Bon : op. cit.

[ii] Joly, op. cit. ; Lapérouse : op. cit.

[iii] Masson. Dominique : « Châtillon-sur-Seine, 1000 ans d’histoire » ; Images en Châtillonnais, 2016

[iv] Bon ; selon Gustave Lapérouse, c’est en mai 1629 que la reine-mère transféra, de Dijon à Châtillon, la cour des aides (p. 405)

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

La peste reparut dans l’été 1636.On porta les reliques de Saint Vorles à Marcenay[i].

Un des médecins de la ville, Philippe de Marcenay, succomba.

Un prêtre, Pierre Jaulpy, s’était retiré dans une loge préparée auprès des vignes de Chaumont, avec son domestique.

Entré le 9 octobre, il y resta trois mois.

Il ne cessa de parcourir les loges des pestiférés, administrer les sacrements, veiller au bon maintien de l’ordre et présider à la distribution des vivres et des aumônes ; il composait également des médicaments, des baumes et un parfum pour purifier l’air dans les loges et les maisons infectées[ii].

Après 1670, la maladie semble disparaître pour refaire violemment surface à Marseille et en Provence en 1720.

Dans ces périodes difficiles, les français se tournèrent vers la religion et plusieurs saints furent invoqués                                                                                                               

 

[i] Joly : op. cit.

[ii][ii] Lapérouse : op. cit.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

On se tourna vers la Vierge Marie ; à Châtillon, outre saint Vorles, saint local, on pria devant sa statue, celle devant laquelle saint Bernard eut sa révélation.

La croyance populaire attribuait au manteau de la Vierge des pouvoirs, car ce manteau leur semblait protecteur contre les flèches de pestilence ; la Vierge avait également une fonction médiatrice auprès du Christ en faveur de l’humanité souffrante (le Christ lançant les flèches).

On invoqua aussi saint Sébastien.

Officier martyrisé à Rome en raison de sa foi, il fut percé de flèches ; on lui attribuait le pouvoir d’éradiquer les épidémies de peste, selon la croyance biblique assimilant la maladie à des flèches envoyées par Dieu.

Cependant, on rencontre peu de statues de ce saint dans le Châtillonnais.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Par contre, s’ajoutèrent des cultes nouveaux, en particulier celui de saint Roch.

Né au XIVe siècle dans une puissante famille montpelliéraine, il partit en pèlerinage à Rome et, à son retour, contracta la peste.

Retiré dans une forêt, il vécut près d’une source jaillie près de lui et un chien vint lui apporter du pain et lécha sa plaie.

Selon la tradition, il aurait sauvé de nombreux pestiférés avant et après sa mort ; c’est pourquoi le concile de Constance le canonisa en 1414[i].

Les représentations de ce saint le montrent avec un chien à ses côtés et il a, comme attributs du pèlerin, un bourdon, une gourde, une besace, une grande cape et un large chapeau ; il découvre généralement une cuisse (celle de droite ou celle de gauche) pour laisser apparaître un bubon pesteux.

On trouve, dans le châtillonnais, beaucoup de représentations de ce saint, soit en statue, soit comme haut de bâton de procession.

D’autres saints purent aussi être invoqués, comme saint Nicolas, moine au couvent augustin de Tolentin, en Italie, ou saint  Charles Borromée.

[i] Lucenet Monique : op. cit. La piété à l’égard de saint Roch se répandit dans toute l’Europe, de sorte que le pape Urbain VIII renouvela sa canonisation en 1629.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Une autre bactérie, le Mycobacterium leprae, proche de l’agent responsable de la tuberculose, est responsable de la lèpre.

L’écureuil roux pourrait être l’un des réservoirs animaux du bacille (bactérie de forme allongée).

Si la Bible parle de la lèpre, les croisades auraient été responsables de l’arrivée de la lèpre en Europe.

Une Maladière est mentionnée à Châtillon, en 1174.

Le quartier de la Maladière se trouvait au nord-ouest de la ville, au pied du Châtelot ; on y accueillait les lépreux chassés de la ville.

Selon un décret du concile du Latran, de 1179, il devait y avoir un cimetière ; un chapelain desservant la chapelle, qui était un chanoine de l’abbaye Notre Dame(la chapelle Saint-Léger était toute proche) ; et un maître ou gouverneur pour la diriger (feu Nicolas de Cérilly est cité en 1474).

Les dames converses de l’abbaye Notre Dame, qui devaient avoir à côté leur résidence (les « Dames Brulées »), étaient vouées au service des lépreux.

La Maladière avait quelques privilèges ; "les bouchers devaient lui réserver les langues des grosses bêtes qu’iceux bouchers tueront, et le maître pouvait vendre du vin en période de banvin" (privilège normalement réservé au duc et à l’évêque).

Au XVIe siècle, la Maladière possédait 12 sées de prés et 200 journaux de terre, mais elle disparut au cours des guerres de Religion et ses biens furent réunis, vers 1695, à l’hôpital Saint-Pierre.

Le choléra est une épidémie contagieuse due à la bactérie Vibrio cholerae, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854, strictement limitée à l’espèce humaine.

Ce mot vient du mot grecχολέρα, qui désignait déjà chez Hippocrate cette maladie. Sept pandémies ont été recensées :

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

La France fut touchée par la deuxième pandémie de choléra, au printemps 1832 (le premier cas est attesté le 26 mars), et Casimir Périer, président du Conseil, décréta des mesures de police sanitaire, en réactivant en particulier des contrôles sanitaires aux frontières ; lui-même devait décéder du choléra le 16 mai.

A Paris, il y eut une « fuite bourgeoise » qui se produisit alors : dans les journées des 5, 6, 7 avril, 618 chevaux de poste sont retenus et le nombre des passeports augmente de 500 par jour ; Louis Blanc estime à 700 le nombre de personnes emmenées par les Messageries[i].

La Côte d’Or fut, lors de cette pandémie, passablement épargnée.

 [i] Delumeau ; op. cit.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Le choléra reparut à la fin de l’année 1848, venant d’Angleterre et arrivant en France par le port de Dunkerque ; il se répandit ensuite en France en 1849.

Un monument curieux existe à Villers-Patras, dans le cimetière, rappelant le passage de cette épidémie.

Il est composé d’une base hexagonale, d’une haute colonne et, à son sommet, d’une niche surmontée d’une croix, abritant une statue de la Vierge et de son enfant.

Sur la base ont été gravés les noms des victimes du choléra, à commencer par Mathie Chatraine, décédée le 26 avril 1849 ; quatorze noms suivent, dont un couple, décédés entre le 16 juin et le 12 septembre.

La moitié de ces victimes étaient des vignerons[i]. Au revers se trouve la dédicace d’érection du monument.

[i] Lazzarotti Raymond: « Villers-Patras, son origine, son évolution » ; Cahiers du Châtillonnais, n° 41

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

A l’automne 1853, le choléra reparut en France, à Paris en particulier et, au printemps 1854, il affecta essentiellement l’est de la France, avec deux bases autour de la Haute-Saône et de la Haute-Marne d’une part, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse d’autre part[i].

 [i] Bourdelais P. et Raulot J.Y : « la marche du choléra en France : 1832-1854 » ; Annales, ESC, n° 1, janvier-février 1978. Voir également : Bourdelais Patrice et Raulot Jean-Yves :« Une peur bleue, histoire du choléra en France, 1832-1854 » ; Payot, 1987.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

La Côte d’Or fut durement touchée, comptant parmi les 20 départements les plus affectés.

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Le choléra apparut en juin dans l’arrondissement de Châtillon, mais les villages furent inégalement touchés.

Par exemple, à Villers-Patras, pour l’année 1854, il y eut 21 morts dans la commune, dont 20 moururent du choléra, entre le 3 juillet et le 11 septembre 1854 (en comparaison, il y eut dans la commune un mort en 1853 et 3 morts en 1855).

Si Larrey fut épargné, il y a, à Poinçon, du 11 août au 7 septembre, 20 cas répertoriés et 13 morts.

Villedieu fut particulièrement touché, avec 84 cas et 44 morts, pour 280 habitants.

Le dernier groupe est constitué par les virus.

Contrairement à la bactérie, le virus n’est pas une entité biologique autonome.

Il a besoin de rentrer dans une cellule pour utiliser sa machinerie et se multiplier (en ce sens, on peut le considérer comme un parasite).

Sur les 5 000 espèces environ décrites, seules 129 sont pathogènes.

On peut citer, entre autres, la rage, la fièvre jaune, la variole, la rougeole, les oreillons, le rhume, la varicelle, le sida, ainsi que la grippe.  

Celle-ci serait apparue chez les oiseaux il y a environ 6 000 ans et la grippe humaine vers 2500 av. J.C, en Chine, avec le développement de la domestication des oiseaux, notamment des canards, et également avec l’élevage des porcs.

Les symptômes de la grippe humaine ont été clairement décrits par Hippocrate, puis par Tite-Live. Plusieurs pandémies affectèrent la terre. Depuis la fin  du XIXe siècle, on a compté 5 pandémies :

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

 En 1918, on prit quelques mesures pour enrayer l’épidémie.

On pouvait lire, dans le journal le Châtillonnais et l’Auxois du dimanche 27 octobre, que, en raison de l’épidémie de grippe qui sévitactuellement, les représentations, matinées et soirées du cinématographe ayant d’habitude lieu à l’Alcazar, seront, par ordre de l’autorité municipale, suspendues jusqu’à nouvel avis.

On pouvait lire de même, le 15 décembre :

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Il existe une autre famille regroupant plusieurs virus, celle des coronavirus, devant leur nom à la forme d’une couronne qu’ont les protéines qui les enrobent.

Trois épidémies mortelles sont survenues, pour l’instant, au cours du XXIe siècle :

"Quand passent les microbes", un notule d'Histoire de Dominique Masson...

Dominique Masson 

                                                                      (remerciements à Michel Massé et Jean Millot)

 [1] Bon Henri (docteur) : « essai historique sur les épidémies en Bourgogne, depuis l’établissement des Burgondes en Gaule jusqu’à la Révolution » ; Dijon, 1912

[1] A l’automne 2019, a eu lieu, à Dijon, aux archives municipales, une conférence-débat, en marge de l’exposition « Qu’est-ce qu’un parchemin ? ». Il y a été fait référence à l’étude de l’évangéliaire d’York : « The York Gospels : a 1000-year biological palimpsest », article paru dans « Royal Societyopen science », 25 octobre 2017 ; http://dx.doi.org/10.1098/rsos. 170988 

[1]Le pape Clément VI (1342-1352) institua une « messe pour le temps de peste », célébrée encore de nos jours en période d’épidémie. Par analogie, on parle de la « peste brune », surnom donné pendant la seconde Guerre mondiale au nazisme ; de même, la « peste blanche » est la désespérance, l’indifférence à la vie, entraînant le déclin démographique, selon Pierre Chaunu et Georges Suffer (« la peste blanche », Gallimard, 1977).

[1] En Angleterre, des fouilles à l’ancienne abbaye de Thornton, dans le Lincolnshire, ont montré que les victimes de la peste sont venues mourir à l’hôpital de l’abbaye et enterrées à la hâte dans une fosse commune (Archéologia, n° 586, avril 2020)

[1] Lucenet Monique : « les grandes pestes en France » ; Aubier, 1985.La peste reste dans les mémoires et on peut citer la fable de La Fontaine : « les animaux malades de la peste ».

[1] Joly J.M.V (abbé) : « vie de saint Vorles, curé de Marcenay, patron de Châtillon-sur-Seine » ; Châtillon, Parny, 1867

[1] Delumeau Jean : «  la peur en occident, XIVe-XVIIIe siècles » ; Fayard ; 1978

[1] Lapérouse Gustave : « l’histoire de Châtillon » ; Châtillon, Cornillac, 1837 (p. 323)

[1] Bon : op. cit.

[1] Joly, op. cit. ; Lapérouse : op. cit.

[1] Masson. Dominique : « Châtillon-sur-Seine, 1000 ans d’histoire » ; Images en Châtillonnais, 2016

[1] Bon ; selon Gustave Lapérouse, c’est en mai 1629 que la reine-mère transféra, de Dijon à Châtillon, la cour des aides (p. 405)

[1] Joly : op. cit.

[1][1] Lapérouse : op. cit.

[1] Lucenet Monique : op. cit. La piété à l’égard de saint Roch se répandit dans toute l’Europe, de sorte que le pape Urbain VIII renouvela sa canonisation en 1629.

[1] Delumeau ; op. cit.

[1] Lazzarotti Raymond: « Villers-Patras, son origine, son évolution » ; Cahiers du Châtillonnais, n° 41

[1] Dupuis Jean-Claude : « Poinçon et Larrey : deux villages de la Côte d’Or » ; Cahiers du Châtillonnais, n° 141

[1] Bourdelais P. et Raulot J.Y : « la marche du choléra en France : 1832-1854 » ; Annales, ESC, n° 1, janvier-février 1978. Voir également : Bourdelais Patrice et Raulot Jean-Yves :« Une peur bleue, histoire du choléra en France, 1832-1854 » ; Payot, 1987.

 

 

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Rions toujours en attendant le déconfinement...

Publié le par Christaldesaintmarc

Rions toujours en attendant le déconfinement...

Rions toujours en attendant le déconfinement...

Rions toujours en attendant le déconfinement...

Rions toujours en attendant le déconfinement...

Rions toujours en attendant le déconfinement...

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Rions toujours en attendant le déconfinement...

"Comment pratiquer la distanciation sociale", une vidéo incroyable, quelle ingéniosité !

Et puis un texte pour nous faire réfléchir, car "Ce n'est pas faux"..Merci Alain pour l'envoi.

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Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Publié le par Christaldesaintmarc

Lors d'un voyage au Tyrol en septembre 2019 où nous nous étions rendus pour admirer la descente des troupeaux des alpages, nous avons pu visiter quelques églises situées dans de toutes petites bourgades.

Comme dans le reste de l’Autriche, le Tyrol compte de très nombreuses églises et cathédrales baroques qui ont été construites par des architectes baroques internationaux ou tyroliens. On y trouve aussi de nombreux joyaux datant de la Renaissance, du rococo mais aussi du gothique.

De l'extérieur, ces églises sont très simples, extrêmement bien entretenues,  blanches ou de couleurs pastels, avec des clochers pointus aux tuiles vertes ou rouges, ou avec des bulbes...

Mais lorsqu'on pénètre dans ces sanctuaires, que l'on pense dépouillés, à l'instar de leur extérieur, on est surpris par la richesse des décorations intérieures baroques, dans le style de celles que l'on peut admirer en Catalogne par exemple.

Des statues dorées, des chaires, des orgues, des murs blancs impeccables, des plafonds peints, une propreté extraordinaire, et cela dans des églises de toutes petites communes...

C'est époustouflant....le choc que l'on ressent est immense, en comparant à ces merveilles l'état de beaucoup de nos églises trop négligées avec leurs murs salpêtrés, leurs statues mutilées....

 L'église d'Hopfgarten :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

un confessionnal :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

L'église d'Alpbach :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

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Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

 L'église de  Rattenberg :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

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L'église de Jenbach :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

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Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

Les cimetières sont aussi extrêmement bien aménagés et entretenus,  voyez celui de Alpbach :

Il y a des merveilles dans les petites églises tyroliennes ...

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Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Publié le par Christaldesaintmarc

Les verdiers, comme les chardonnerets n'ont pas apprécié les nouvelles mangeoires cylindriques que seules les mésanges ont pu utiliser.

J'ai donc acheté une autre mangeoire pour que ces oiseaux puissent  se sustenter.

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Les verdiers aiment aussi picorer au sol....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Les pinsons des arbres ne savent pas  utiliser les mangeoires....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Le picorage au sol est pour eux la règle...

Un mâle...

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

une femelle :

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Pas de bagarres entre moineaux  avec la nouvelle mangeoire car elle n'accepte qu'un oiseau à la fois.

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

Une petite femelle moineau attend donc que la place soit libre....

Verdiers, pinsons des arbres et moineaux ont fréquenté mon jardin cet hiver....

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Communiqué de l'Association "Orgues, Musique et Voix"...

Publié le par Christaldesaintmarc

Communiqué de "Orgues, Musique et Voix"...

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Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Publié le par Christaldesaintmarc

 D.S. , comme son amie Claudie H, réalise de superbes photos d'insectes de son jardin...pas besoin d'aller bien loin pour admirer les richesses de la  nature, même pendant le confinement !

Merci à elle pour ses magnifiques photos , une autre série suivra, un peu plus tard..Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

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Insectes et fleurs, de superbes photos de D.S.....

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