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Une belle carte postale de l'usine Thirion nous est envoyée par Jean-Louis Chapet

Publié le par Christaldesaintmarc

Jean-Louis Chapet est un collectionneur qui a déjà offert au blog 36 cartes postales sur Châtillon sur Seine :

http://www.christaldesaintmarc.com/la-collection-de-cartes-postales-de-jean-louis-chapet-c154104

Aujourd'hui il me fait parvenir une superbe carte de l'usine Thirion,  fabrique de talons en bois pour chaussures, qui je crois se situait au lieu dit "la Granitière"

Qu'ils sont beaux ces bœufs au joug et leurs vaillants vachers...

Une belle carte postale de  l'usine  nous est envoyée par Jean-Louis Chapet

Merci Jean-Louis Chapet pour ce beau témoignage du passé de notre ville

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"Quelques bolets de la forêt châtillonnaise", une étude très intéressante de Marie-Geneviève et François Poillotte

Publié le par Christaldesaintmarc

 Voici encore une belle présentation de champignons que l'on peut observer dans la forêt châtillonnaise : "les bolets".

Avec les renseignements précieux de Marie-Geneviève Poillotte et les superbes photos de son mari François.

Merci à eux de nous faire connaître ces champignons et de nous indiquer s'ils sont comestibles ou pas !

bolets

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"Quelques bolets de la forêt châtillonnaise", une étude très intéressante de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques bolets de la forêt châtillonnaise", une étude très intéressante de Marie-Geneviève et François Poillotte

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Pourquoi le 8 mai est-il un jour férié ?

Publié le par Christaldesaintmarc

Eulglod nous l'explique ci-dessous.

Merci à lui pour ses documents toujours si intéressants !

La Fête de la victoire

8 Mai - Fête de la victoire de 1945

 Le 8 mai 1945 est la date marquant la victoire des Troupes alliées sur l'Allemagne nazie ainsi que la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Il y eut deux signatures de reddition :

La première, le 7 mai 1945 à 02h41 à Reims, par le Maréchal Jodl, un acte de capitulation devant prendre effet le 8 Mai 1945 à 23h01.

La seconde consécutive aux exigences de Staline quant à une signature à Berlin même, le 8 Mai 1945 à 23h16 par le Maréchal Keitel.

Deux signatures de redditions mais deux textes quasiment identiques.

Curiosité consécutive aux exigences de Staline, la France retiendra la date du 8 et les Russes celle du 9, la date réelle semble pourtant être celle du 7…

8 mai

8 Mai 1945 sur les Champs Elysées
(Image Internet - Origine inconnue)

Ce jour est bien la fin de la guerre en Europe, le V-E Day (Victory in Europe Day), la capitulation du Japon, le V-J Day (ou encore V-P Day, Victory in the Pacific Day), n’étant intervenue que le 2 Septembre 1945

 Un jour férié en France

C’est par une loi du 7 Mai 1946 que la date du 8 Mai, ou du Dimanche suivant immédiatement, sera fixée pour être commémorée chaque année.

La loi du 20 Mars 1953 instaure le 8 Mai comme jour férié (mais non chômé)

Dès la fin des années 50, la volonté de réconciliation tend à supprimer ce jour de commémoration, ce qui n’est naturellement pas du goût des Associations d’anciens combattants.

Ainsi le décret du 11 Avril 1959 supprime le caractère férié du 8 Mai et fixe sa commémoration au deuxième Dimanche de Mai.

Le décret du 17 Janvier 1968 fixe à son tour la commémoration au 8 Mai, mais en fin de journée.

En 1975, les commémorations du 8 Mai sont à nouveau supprimées. Nouvelle grogne logique des anciens combattants.

 Enfin, le 2 Octobre 1981, la loi 81-893 rétabli le caractère férié de ce jour qui deviendra aussi chômé, et l’ajoute à la liste des jours fériés retenus dans le code du travail.

 

Le 8 Mai c’est aussi…

Le 8 Mai c’est aussi Sétif en Algérie, où la sanglante répression d’une manifestation dont les suites auront fait entre 1 600 et 45 000 morts selon les sources, et qui sera probablement le point de départ d’une autre guerre, celle de l’indépendance de l’Algérie.

 

http://www.eulglod.fr/morvan/

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Dix ans de recherches archéologiques dans la forêt Châtillonnaise

Publié le par Christaldesaintmarc

 Par l'intermédiaire d'Académia, j'ai reçu une étude de Laurent Popovitch, Maître de conférences à l'Université de Bourgogne, étude qu'il a réalisée en compagnie de Dominique Goguey, Yves Pautrat, Jean-Paul Guillaumet et Jean-Paul Thevenot.

Des recherches sur les ensembles de structures de pierre sous forêt ont été  mises en œuvre depuis dix ans et ont été intégrées depuis 2003 dans le P.C.R. ‘Vix et son Environnement’, dirigé par C. Mordant, S. Wirth et B. Chaume.

Les vestiges étudiés sont implantés dans deux milieux géographiques distincts mais contigus : le plateau calcaire recouvert par la forêt domaniale de Châtillon, et les rebords de la Digeanne et du Brevon qui entaillent ce plateau à l’est et au sud.

Dix ans de recherches archéologique dans la forêt Châtillonnaise

 La  prospection présente ici des caractères particuliers liés au couvert forestier.

Les relevés G.P.S. sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude, dans un va et vient constant entre les sorties cartographiées à différentes échelles et l’observation du terrain.

Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l’hypothèse d’une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agricoles (photographie aérienne).

En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux pour apporter des éléments de datation.

 Après ce bilan méthodologique, les principaux emplacements d’habitat identifiés sont présentés dans leur environnement :

-des enclos entourant les habitats en matériaux périssables identifiés (dont la description est appuyée sur des dessins de détails) sont présentés – rebords de la Digeanne, rebords du Brevon, sud du plateau – avec leur mobilier archéologique datant et  fonctionnel

-des maisons en pierre non taillées à Minot 

-deux exemples d’habitats en dur (fermes gallo-romaines) situés sur le plateau, repérés plus anciennement et réactualisés par des relevés G.P.S.

-Enfin, un chapitre de synthèse tente de faire le point sur les formes des différents enclos d’habitat et des parcellaires.

L’étude du matériel permet de cerner les principales périodes d’occupation – laténiennes et gallo-romaines – auxquelles il faut ajouter les signes d’une fréquentation plus récente, XVIe -XVIII e  siècle.

L’étude du matériel fait émerger des hypothèses de fonctions de ces différentes occupations.

Le texte intégral, passionnant, même pour des novices en archéologie,  de Laurent Popovitch, est consultable en cliquant sur ce lien :

https://journals.openedition.org/rae/6108

 Yves Pautrat nous avait présenté, en  2010 le même sujet, lors d' une  conférence au Musée du Pays Châtillonnais :

 http://www.christaldesaintmarc.com/prospections-et-sondages-archeologiques-en-forets-chatillonnaises-par--a2082887

 Laurent Popovitch était, lui aussi, venu présenter les pièces de monnaies trouvées sur les sites étudiés.

Je n'avais pu réaliser un article à cette époque car l'auteur m'avait demandé d'attendre puisqu'il n'avait pas encore publié officiellement ses recherches.

Des photos de cette conférence seront visibles dans un article qui paraîtra dans quelques jours.

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Deux pierres dressées de la forêt Châtillonnaise

Publié le par Christaldesaintmarc

 Dans le chapitre "Mégalithes et pierres dressées ", j'ai essayé de répertorier les pierres dressées que l'on peut rencontrer dans le  Châtillonnais.

http://www.christaldesaintmarc.com/megalithes-et-pierres-dressees-c103417

L'article sur les fouilles archéologiques en forêt de Châtillon sur Seine en  a révélé deux nouvelles.

Au nombre de deux, ces pierres dressées  diffèrent beaucoup des nombreuses dalles d’arrêt intégrées aux murées par leur caractère isolé et leurs dimensions : l’une haute de 1,80 m et large de 70 cm, l’autre, haute de 1,65 m et large de 2 m (fig. 6 et 7).

Elles présentent pour la région les caractéristiques des menhirs et pourraient évoquer une occupation chronologique antérieure à celle fournie par les autres structures étudiées.

On peut affirmer que la pierre large de 2 m est le « Cheval Blanc », auquel plusieurs auteurs font allusion sans la situer, parce que la parcelle où elle se trouve porte ce nom sur le cadastre napoléonien.

Deux pierres dressées de la forêt Châtillonnaise

Deux pierres dressées de la forêt Châtillonnaise


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Euglod nous raconte les origines de la fête du 1er mai....

Publié le par Christaldesaintmarc

Eulglod nous rappelle l'origine du jour férié du 1er mai, merci à lui !

La Fête du travail

 Cette fête internationale nous vient des Etats-Unis.

Elle a pour origine le 1er Mai 1886 et une célèbre grève générale, appuyée par quelques 350 000 travailleurs, qui paralysa de nombreuses usines et désorganisa le pays.

Les salariés réclamaient une journée de 8 heures que les patrons n’acceptèrent naturellement pas.

Dans l’Illinois, la police puis ensuite l’armée, chargea les quelques 10 000 personnes réunies devant une usine (Mc Cormick) faisant morts et blessées. S’ensuivit un meeting de 150 000 personnes qui dégénéra et fit de nouveaux morts et blessés.

Les travailleurs obtinrent gain de cause et trois ans plus tard, le 1er Mai était choisi comme « Journée internationale des travailleurs » par l’ « International Socialiste ».

 Les débuts du 1er Mai en France

En 1793, pour son calendrier républicain, Fabre d’Eglantine avait proposé une fête du travail pour « Tridi », le 3ème jour des sans-culottides (les 5 jours ajoutés à chaque fin d’année) mais avait associé le muguet au « jour républicain », le 7 Floréal.

Cette journée qui fut célébrée seulement quelques années avait été établie au 1er pluviôse -20 janvier- par Saint Just (Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize (58) et mort guillotiné le 10 thermidor an II -28 juillet 1794 à Paris).

En 1889, la 2ème Internationale socialiste est réunie en France, c’est le centenaire de la révolution française, et l’idée de convenir d’une date de commémoration est retenue. La date du 1er Mai en mémoire des manifestations de Chicago est retenue.

En France, le 1er Mai a du mal à passer.

En ce 1er Mai de 1891, à Fourmies (59), a lieu une manifestation pacifique au cours de laquelle les ouvriers lancent des « C’est les 8 heures qu’il nous faut ! ».

L’armée charge, 9 morts et 35 blessés !

Ce triste épisode sera appelé « Les évènements de Fourmies… »

"La fête du travail", une chronique fort intéressante offerte par Eulglod....

 Le 1er Mai chômé et payé, une longue histoire

En France, c’est le 23avril 1919 que le Sénat a ratifié la journée de 8 heures et déclaré le 1er Mai journée chômée… Chômée mais pas payée, et pour l’année suivante seulement et à titre exceptionnel…

Le 3 Mai 1936, sous le Front populaire, une vague de grèves conduisit à de nombreuses mesures en faveurs des travailleurs : Semaine de 40 heures, congés payés et conventions collectives.

Le 24 avril 1941, c’est le Maréchal Pétain qui décréta ce jour comme « Fête du Travail et de la Concorde Sociale », ce jour serait chômé et payé (Loi Belin – René Belin a été Ministre du Travail de Pétain du 14 juillet 1940 au 18 avril 1942).

L’expression « Fête du travail » remplace désormais celle de « Fête des travailleurs ». Mais ce n’est qu’un changement d’expression…

Le 30 avril 1947, sur proposition du socialiste Daniel Meyer, cette mesure est reprise par le gouvernement issu de la libération.

Le 1er mai devient alors effectivement et officiellement chômé et payé.

Le 1er Mai de nos jours

Initialement journée de grève pour les 8 heures, c’est aujourd’hui une journée de célébration du combat des travailleurs soulignée par de nombreuses manifestations des mouvements ouvriers.

Aujourd’hui, cette journée des travailleurs a été quelque peu phagocytée par le monde politique qui y a, hélas, trouvé une excellente tribune.

Il est aussi rappelé que le 1er Mai n’est pas la fête du travail de Pétain mais l’hommage aux ouvriers de Chicago (Ilinois) morts pour leurs revendications.

Le muguet, porte-bonheur

 Chez les Romains, Mai symbolisait le mois des fleurs et ils célébraient une fête en l’honneur de Flora, la déesse des fleurs et de tout ce qui fleurit.

 Les Celtes quant-à eux, célébraient le retour de l’été le 1er mai. Le muguet présent à cette période de l’année était considéré comme porte-bonheur.

 Plus tard, à la Renaissance, le 1er mai évoquait la fête de l’amour. Le muguet, s’épanouissant à cette époque était souvent présent.

Charles IX reçut un brin de muguet en guise de porte-bonheur un 1er Mai.

Il trouva l’idée agréable et décida d’offrir du muguet tous les ans à cette date à toutes les dames de la cour.

 De cette histoire, il existe bon nombre de variantes, en voici 2 :

- En 1564, Catherine de Médicis partie en Provence fait halte en Tricastin. Indésirable à Suze-la-Rousse (Drôme), elle passe la nuit à Saint-Paul chez le chevalier de Girard de Maisonforte. Ce dernier lui offre une magnifique brassée de muguet de son jardin. Le bouquet ayant été miraculeusement épargné lors du retour vers Fontainebleau, elle le remet au roi Charles IX. Rompu aux bonnes manières malgré ses 14 ans, le roi en fit une généreuse distribution aux galantes de sa cour et décida “qu’il en serait ainsi” chaque 1er mai.

- L’autre version se situe 2 ans plus tard, en 1566.

Louis de Girard de Maisonforte est choisi par Catherine de Médicis pour une mission en Italie. Sur le chemin du retour, il fait un crochet par Saint-Paul. Craignant d’arriver les mains vides à la cour, il cueille un bouquet de muguet qui lui aussi sera miraculeusement épargné lors du voyage jusqu’à Fontainebleau. Devant le roi le chevalier aura ces mots : “Sire, que ce muguet Tricastin vous porte bonheur”. Le roi, alors âgé de 16 ans mais toujours rompu aux bonnes manières… en fit une généreuse distribution aux galantes de sa cour et décida “qu’il en serait ainsi” chaque 1er mai.

Cette tradition d’offrir du muguet perdure et, le 1er Mai chacun peut vendre du muguet (sauvage seulement) dans la rue, sans aucune réglementation ni taxes, ou presque, et à conditions toutefois de ne pas se transformer en fleuristes ambulants ni empiéter sur le domaine des professionnels (être à plus de 40 mètres).

 Le muguet symbole du 1er Mai

"La fête du travail", une chronique fort intéressante offerte par Eulglod....

 Le muguet n’a pas toujours été le symbole du 1er Mai.

Avant lui régnait l’églantine écarlate en hommage aux ouvriers de Fourmies tués lors d’une manifestation et de Marie Blondeau qui ce jour-là en portait un bouquet dans les bras.

 Voir également : « Présence du souvenir bourbonien » :

https://www.psbenlyonnais.fr/charles-ix-et-le-muguet-du-1er-mai/

http://www.eulglod.fr/morvan/

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Calendrier du mois de mai par Christian Labeaune....

Publié le par Christaldesaintmarc

Merci à Christian Labeaune pour les magnifiques photos de son calendrier, aujourd'hui, c'est le premier MAI !!

(Cliquer pour agrandir l'image)

Calendrier du mois de mai par Christian Labeaune....

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Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

Publié le par Christaldesaintmarc

 Dans le cimetière d'Aignay le Duc, on peut admirer la superbe tombe d'un de ces officiers qui combattit dans la Grande Armée de Napoléon 1er.

J'en ai eu connaissance grâce au livre extraordinaire d'Alain Pigeard qui a retrouvé les biographies de tous les officiers de Napoléon nés en Côte d'Or, et je suis allée la photographier.

http://www.christaldesaintmarc.com/hommage-aux-officiers-de-la-grande-armee-de-napoleon-1er-originaires-d-a207508158

Cette tombe est un peu inclinée vers l'arrière et elle est enveloppée par un drap de pierre, finement sculpté .

Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

Une croix est creusée à l'endroit où doit se trouver la tête du défunt.

Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

Sur le drap, ont été sculptées deux épées entrecroisées ainsi que  la croix de la Légion d'Honneur.

Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

La Légion d'Honneur se trouve près du pommeau de l'épée de gauche. Elle est malheureusement un peu dégradée.

Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

Sur l'avant du tombeau une inscription (hélas illisible actuellement) mais relevée heureusement par Alain Pigeard, nous informe qu'il s'agit de la dernière demeure de :

Nicolas Gallimardet

Lieutenant-Colonel

Officier de la Légion d'Honneur

Décédé le 17 décembre 1855

Âgé de 78 ans

Nicolas Gallimardet, officier de Napoléon 1er....

Dans son ouvrage de référence, Alain Pigeard donne la biographie détaillée de tous les Officiers répertoriés .

A la page dédiée à Nicolas Gallimardet on peut ainsi découvrir qu'il naquit  à Aignay le Duc le 21 décembre 1777, fils de Jean Gallimardet, recteur d'école et de Nicole Damotte.

C'était sans doute un très bel homme puisqu'il est décrit mesurant 1,73m, le visage ovale, le front découvert, les yeux gris, le nez épaté, la bouche moyenne,le menton rond, les cheveux et les sourcils châtains....

Nicolas Gallimardet entra au service de la 5ème brigade de ligne le 21 frimaire an VII (11 décembre 1798)

Il combattit sur tous les fronts où il reçut de nombreuses blessures :

Devant Legnano il fut blessé à l'épaule droite d'un coup de feu (26 mars 1799)

Devant Valence en Piémont il reçut un coup de feu à la jambe droite (12 juin 1799)

Il servit en Italie et dans l'armée du Rhin, puis en Dalmatie, en Croatie, en Autriche et en Catalogne

A la bataille de Leipzig il fut blessé d'un coup de feu à la jambe gauche (19 octobre 1813), puis à Hanau, d'un coup de feu au bras gauche (29 octobre 1813).

Et pour terminer, il fut blessé à la jambe (côté non précisé) à Waterloo, le 18 juin 1815.

Quelle bravoure, quel courage !

Quand on lit le déroulement de la vie militaire de Nicolas Gallimardet, on est admiratif et stupéfait : comment ces soldats si lourdement blessés pouvaient-ils repartir au combat presqu'aussitôt ? l'énergie et le sens du devoir sans doute.

Nicolas Gallimardet a gravi tous les grades de l'armée : il a débuté comme Conscrit de 1ère classe, puis fut nommé Caporal, Adjudant sous Officier, Sous-Lieutenant, Lieutenant de la Grande Armée, puis Adjudant- Major  et il a fini sa carrière militaire comme Capitaine-Adjudant-Major.

A sa retraite il reçut le titre de Lieutenant-Colonel, et fut décoré de la Légion d'Honneur, tellement méritée !

Marié à Marguerite Joliet,  il décéda le 17 décembre 1855 à Aignay le Duc à l'âge, tout de même remarquable de...78 ans !

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Hommage aux officiers de la Grande Armée de Napoléon 1er, originaires de la Côte d'Or

Publié le par Christaldesaintmarc

Alain Pigeard, historien spécialiste  de l'époque Napoléonienne, a répertorié dans un ouvrage intitulé "Dictionnaire des officiers de Napoléon 1er en Côte d'Or", tous les gradés originaires de notre département.

Il détaille leurs biographies de façon remarquable.

Hommage aux officiers de la Grande Armée de Napoléon 1er, originaires de la Côte d'Or

Cet ouvrage représente un travail extraordinaire qui nous permet de connaître le nom et la vie de ces soldats bien oubliés aujourd'hui, car il en reste peu de traces.

Par exemple, peu d'entre eux ont une tombe répertoriée.

J'en ai relevé cinq, que je suis allée photographier , ce sont celles de :

-Nicolas Gallimardet à Aignay le Duc

-Claude Chalopin à Aisey sur Seine

-Edme Gérard à Poinçon les Larrey 

-Edouard Fabry à Châtillon sur Seine

-Claude Testot-Ferry à Châtillon sur seine

-Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse  à Châtillon sur Seine.

Hommage aux officiers de la Grande Armée de Napoléon 1er, originaires de la Côte d'Or

Presque chaque village Châtillonnais a vu naître (ou mourir ) un de ces valeureux soldats, malheureusement il est difficile de retrouver leur sépulture.

Mais il faut savoir que certains sont nés au village mais n'y sont pas forcément morts.

Ils sont quelquefois décédés sur le champ de bataille et enterrés sur place, ou peut-être ont-ils fini leur vie chez leurs enfants dans une autre ville,  ou encore à l'hôpital et enterrés dans une fosse commune....

J'ai recopié tous les noms des officiers de Napoléon 1er, nés dans les villages du  Châtillonnais, peut-être y trouverez-vous les noms de votre famille, et si vous faites une généalogie, peut être y sont-ils, qui sait ?

Télécharger « Liste-des-villages-Chatillonnais-Copie.docx »

Toutes les biographies détaillées de ces officiers sont à lire sur le superbe livre d'Alain Pigeard montré plus haut.

 Prochainement j'évoquerai Nicolas Gallimardet, dont la magnifique tombe est à voir au cimetière d'Aignay le Duc .

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"Quelques tricholomes fréquents de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

Publié le par Christaldesaintmarc

 Encore une bien belle étude de Marie-Geneviève Poillotte pour les textes et de François Poillotte pour les photos, de ces tricholomes qui ne se dégustent pas, mais qui sont un régal pour les yeux ....

Merci à tous les deux pour cette belle "leçon de choses" comme on le disait autrefois !

"Les tricholomes"

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

"Quelques tricholomes de nos bois", une belle étude de Marie-Geneviève et François Poillotte

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