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Souvenirs de Pierre Roy : les funérailles à Aisey sur Seine au XIXème siècle

Publié le par Christaldesaintmarc

Aujourd'hui se clôt le chapitre que Pierre Roy avait consacré à la vie des habitants depuis leur naissance

Il se termine, bien évidemment, par ::

Les funérailles

Lorsqu’un habitant décédait, une personne, madame Thivant, habituée aux usages, faisait sa toilette mortuaire, l’habillait, le déposait sur un lit dans une pièce obscure, une bougie ou veilleuse (un verre d’eau et huile sur lequel flottait un liège et une mèche allumée).

Parents et amis venaient adresser un dernier adieu à la personne.

Près de la veilleuse on plaçait un verre d’eau bénite, un brin de buis, dans la plus pure tradition, on aspergeait le défunt du signe de la croix.

Les visiteurs présentaient leurs condoléances aux membres de la famille,  ils parlaient à voix basse, rappelant les bons et les mauvais souvenirs.

Une personne ou deux, se relayaient pour assurer la garde durant deux nuits et jours.

A la mise en bière, certains mettaient quelques pièces d’argent (il m’a été affirmé, même de l’or et des bijoux), probablement afin que le défunt retrouve ces trésors à sa résurrection dans l’au-delà.

La levée du corps était faite par le prêtre, soutane noire revêtue de surplis blanc, ainsi que deux enfants de chœur,, bénitier, croix et ostensoir, le convoi, soit avec le corbillard ou à bras par quatre hommes, porté à l’église.

Souvenirs de Pierre Roy : les funérailles à Aisey sur Seine au XIXème siècle

 La petite cloche tintait de la maison jusqu’à l’arrivée. Puis avait lieu la messe.

Souvenirs de Pierre Roy : les funérailles à Aisey sur Seine au XIXème siècle

L’office terminé, à la sortie de l’église, la famille recevait les marques de réconfort et de sympathie.

Le convoi prenait ensuite la direction du cimetière, accompagné de la sonnerie de la « cloche nouvelle » (son plus cristallin).

Adieux, mise en terre, puis le prêtre, les enfants de chœur et le marguiller quittaient les lieux. La cloche s’était tue.

De nouveau la famille se retrouvait encore une fois à la sortie du cimetière, afin de recevoir et entendre les mêmes paroles.

Il y avait quelquefois, lorsque les familles éloignées étaient présentes, un repas de mort qui avait lieu à la maison ou au café, ceci lorsque l’enterrement avait lieu dans la matinée.

Ces personnes s’étaient déplacées à pied ou en voiture à cheval, et ne pouvaient repartir le ventre creux.

Les hommes allaient au café, parfois ça durait toute la soirée, et  bavardaient pour ne pas dire grand-chose, mais ramenaient parfois une bonne biture à la maison.

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Souvenirs de Pierre Roy : l'organisation , la préparation des mariages au XIXème siècle à Aisey sur Seine

Publié le par Christaldesaintmarc

Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

Il fallait beaucoup de méthode et d’initiative, aussi bien dans les fournitures préliminaires, ne rien oublier d’acheter, surtout à la dernière minute, les épiceries locales ou l’épicier ambulant bien souvent modestement achalandés.

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Souvenirs de Pierre Roy : l'organisation , la préparation des mariages au XIXème siècle à Aisey sur Seine

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Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

Il fallait beaucoup de méthode et d’initiative, aussi bien dans les fournitures préliminaires, ne rien oublier d’acheter, surtout à la dernière minute, les épiceries locales ou l’épicier ambulant bien souvent modestement achalandés.

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Souvenirs de Pierre Roy : l'organisation , la préparation des mariages au XIXème siècle à Aisey sur Seine

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Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

Il fallait beaucoup de méthode et d’initiative, aussi bien dans les fournitures préliminaires, ne rien oublier d’acheter, surtout à la dernière minute, les épiceries locales ou l’épicier ambulant bien souvent modestement achalandés.

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Souvenirs de Pierre Roy : l'organisation , la préparation des mariages au XIXème siècle à Aisey sur Seine

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Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

Il fallait beaucoup de méthode et d’initiative, aussi bien dans les fournitures préliminaires, ne rien oublier d’acheter, surtout à la dernière minute, les épiceries locales ou l’épicier ambulant bien souvent modestement achalandés.

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Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

Il fallait beaucoup de méthode et d’initiative, aussi bien dans les fournitures préliminaires, ne rien oublier d’acheter, surtout à la dernière minute, les épiceries locales ou l’épicier ambulant bien souvent modestement achalandés.

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Armand et Pierre Roy, fameux cuisiniers, ont tenu l'Hôtel Roy (devenu depuis l'Hôtel du Roy), à Aisey sur Seine, pendant de nombreuses années.

Pierre nous explique ici comment se passait la préparation d'un repas de noces.

Le nombre de convives et le faste variaient suivant l’importance des familles.

Les préparatifs 

A l’autel du sacrifice passaient de 5 à 6 poules, poulets, canards, dindes, pintades, lapins, souvent mouton suivant les menus.

Le cochon avait été tué quelques jours plus tôt.

Les volailles, tuées, ébouillantées dans des lessiveuses, plumées.

On arrivait à boucler les dépenses au minimum puisqu’on prenait beaucoup sur l’exploitation. La fourniture des vins était souvent obtenue par un troc constitué d’un veau, mouton ou porc.

Le cuisinier, ou la cuisinière, avait la charge de préparer les pâtés, galantines, terrines, poissons, civets, gibiers et rôts divers et d’accommodements, des dizaines de tartes, biscuits , mokas, centaines de choux pour pièces montées.

Ils travaillaient sur la cuisinière de la maison, une autre empruntée adjointe, quelques réchauds à charbon de bois, casseroles et marmites de tous genres, même la chaudière à faire cuire les pommes de terreaux bêtes et porcs était utilisée.

En principe, il y avait un four dans chaque ferme ou proche (il y a un siècle on faisait son pain) dans le voisinage en état de fonctionner.

C’était tout un art de le mettre en chauffe, progressivement avec des fagots, de la charbonnette. On commençait par allumer en avant puis au fur et à mesure que la flamme grandissait, on poussait le feu à droite et à gauche, poussant les braises et charbonnettes.

Il fallait alimenter le four environ deux heures, jusqu’à ce que la voûte du four soit bien blanche uniformément, que la sole soit bien chaude.

Ceci 24 heures à l’avance, car l’humidité avait envahi le four, qui n’était souvent plus utilisé depuis plusieurs années.

Pour l’emploi il était plus facile de ne le chauffer que la veille, en une heure la température requise était obtenue, ces précautions étaient importantes, sinon se serait retrouvé devant un désastre à l’utilisation, la chute brutale de la température en enfournant. Bien mené, on arrivait à cuire dans de très bonnes conditions, gâteaux, pâtisseries et rôtis etc….

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Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Publié le par Christaldesaintmarc

Jacques Verschraeghen, qui est un grand passionné de la flore de notre région, a convié quelques uns de ses amis à découvrir des sites, dans les clairières forestières du Châtillonnais, où l'on trouve une fleur peu connue, discrète, ravissante et d'un parfum délicieux : la thymélée.

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Souvent les pieds de thymélées se cachent dans les herbes sèches...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Il faut bien faire attention où l'on met les pieds car il y en a partout !

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

La thymélée fait partie de la famille des "daphnés", elle pousse dans les rocailles, pinèdes, pelouses sèches et rocailleuses. C'est une plante vivace, on estime sa longévité à 20 ans...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

La thymélée est une espèce de sous-arbrisseau sempervirente dont les tiges principales sont étalées sur le sol.

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Les fleurs sont dotées d'un court pédoncule et sont regroupées au sommet des jeunes rameaux.

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

La thymélée a des feuilles persistantes, glabres et de couleur vert clair.

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

La thymélée a des fleurs très odorantes. Ce caractère a malheureusement contribué à des prélèvements qui ont menacé certaines stations. Il ne faut donc pas la cueillir, car c'est une plante protégée.

Pour sentir son parfum délicieux, il faut se mettre tout près....

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

et bien se pencher pour la photographier...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

La thymélée ne se cueille pas, car c'est une plante protégée. Bon on ne dira rien pour cette fois, mais ne recommencez pas !!

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

D'autres fleurs rencontrées...

Le polygala :

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

l'anémone :

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Une anémone pulsatille :

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

le genêt :

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

un beau chardon ...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Un drôle de champignon...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Du muguet à peine en boutons (nous étions le 18 avril)

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Du "bois joli" , un autre daphné dont les fleurs ont un parfum irrésistible, et même enivrant...

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Jacques a remis à chacun un livret qu'il a composé sur la thymélée.

C''est de ce livret que j'ai extrait les renseignements sur cette adorable fleur.

Merci à lui pour cette si jolie balade en forêt châtillonnaise à la découverte d'une fleur que peu de personnes connaissent tant elle est discrète !

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Jacques m'a confié un document, tiré du livre de Genevieve Leduc et Henri Curtil "Marques et signatures de la porcelaine française",  qui pourrait laisser penser qu'à Châtillon existait autrefois une  fabrique de porcelaine, le voici :

Balade à la recherche d'une plante protégée : la thymélée....

Si quelqu'un a des renseignements sur cette ancienne fabrique qu'il me le dise en commentaire, je ferai suivre, merci !

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Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Publié le par Christaldesaintmarc

Concerts du Choeur de Haute Côte d'Or

 La Présidente du Choeur de Haute Côte d'Or, Christelle Janichon, a présenté au public la "Petite messe solennelle" de Rossini .

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

La "Petite messe solennelle" est une œuvre de musique sacrée (messe), à l'origine écrite pour quatre solistes, chœur mixte, deux pianos et un harmonium de Gioachino Rossini.

Elle fut créée le 14 mars 1864 à Paris.

Dans sa version d'origine, l'exécution de la messe requiert quatre solistes (soprano, contralto, ténor et basse), un chœur mixte, deux piano-forte et un harmonium, auquel se substitue parfois un accordéon, selon l'idée première de Rossini (ce qui a été le cas lors du concert du Choeur de Haute Côte d'Or à Semur, Châtillon sur Seine et Montbard).

Cette "petite messe solennelle" a été interprétée par des choristes issus de l'Auxois, du Montbardois, du Châtillonnais, sous la direction de Jean-Christophe Hurtaud.

Le choeur a été accompagné par Alberta Alexandrescu au piano et par Michel Glasko  à l'accordéon.

Des solistes issus du Choeur de Radio-France : Claudine Margely, Brigitte Vinson, Pierre Vaello et Marc Pancek ont apporté leur immense talent à une oeuvre magnifique, surprenante, attachante, fervente...mais tout sauf "petite".

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Les solistes  :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Marc Pancek, baryton :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Brigitte Vinson, mezzo-soprano :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Pierre Vaello, ténor :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Claudine Margely, soprano :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Jean-Christophe Hurtaud, chef de choeur :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Michel Glasko  à l'accordéon :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Alberta Alexandrescu au piano :

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Ce concert a été véritablement prodigieux, digne des plus grands festivals.

Beaucoup d'applaudissements et de rappels ont salué la performance des artistes.

Bravo à tous les chanteurs et les musiciens, ce concert fut un ravissement.

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

Le Choeur de Haute Côte d'Or a offert un superbe concert aux Châtillonnais

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Dédicaces d'Adeline Lenoir le 13 mai et de Dominique Masson le 20 mai, à la galerie des Z'Uns Possible, à Chamesson

Publié le par Christaldesaintmarc

Dédicaces à la galerie des Un's Possible, à Chamesson

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