Publié le 30 Août 2013

Un intéressant panorama de la bourgeoisie châtillonnaise du XIXème siècle, à travers l'étude des tombes du cimetière de l'église Saint Vorles

 Après sa superbe étude sur l'église Saint Vorles, à lire ici:

http://www.christaldesaintmarc.com/une-etude-tres-interessante-sur-l-eglise-saint-vorles-proposee-par-dav-a96992305

David Loiselet s'est intéressé à la bourgeoisie Châtillonnaise, à travers les tombes du cimetière qui jouxte l'église Saint Vorles.

Déambuler dans un cimetière peut sembler être une activité bien lugubre. Pourtant, certains cimetières sont, de part l’identité des défunts qui y reposent et leur organisation, de véritables témoins de l’histoire, et c’est justement le cas de celui de l’église Saint-Vorles. Il serait alors dommage de ne pas s’y promener, car outre les vues que ce dernier offre sur la cité châtillonnaise et sur le chevet de l’église, il est le lieu où gisent de nombreuses personnalités qui firent la gloire de la ville, et dont le prestige a été éternellement gravé sur leurs pierres tombales. Il méritait donc que ces sépultures soient étudiées.

David Loiselet

Cliquer sur ce lien :

« PANORAMA DE LA BOURGEOISIE CHATILLONNAISE DE LA SECONDE MOITIE DU XIXe SIECLE A TRAVERS L’ETUDE DES TOMBES DU CIMETIERE DE L’EGLISE SAINT-VORLES.pdf »

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 28 Août 2013

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

La première animation gratuite de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais, a eu un très grand succès, l'église Saint Vorles était pleine de spectateurs enthousiastes !

C'est le Vice-Président de l'Association Saint Vorles qui a présenté les spectacles de la semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais.

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Au programme, des chants de la sibyle latine, interprétés par les choristes du Concert de l'Hostel Dieu, accompagnés par Franck-Emmanuel Comte à l'orgue.

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Après avoir chanté  avec les choristes, Hugo Péraldo les a dirigés avec talent.

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

L'animation de mardi 27 août devait se dérouler dans le parc de la maison Cailletet, en hommage au grand savant que fut Louis Cailletet, Cailletet  dont on commémore le centième anniversaire du décès cette année.

Malheureusement un orage très violent a obligé musicien, chanteurs et spectateurs à trouver refuge à l'intérieur de l'église Saint Jean-Baptiste.

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Michel Lagrange a présenté le spectacle qui se composait de tarentelles et de musiques italiennes, magnifiquement interprétées par Heather Newhouse, Hugo Peraldo et Franck-Emmanuel Comte au clavecin.

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

L'église Saint Jean-Baptiste était pleine à craquer, les spectateurs  ont salué ce très beau concert par de nombreux applaudissements.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Madame Genuyt, elle aussi arrière petite nièce de Louis Cailletet, a ensuite convié les spectateurs à un pot amical  devant la maison du savant, l'orage s'étant heureusement calmé...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

François Darbois a présenté l'historique des deux maisons, l'une où Louis Cailletet vécut jusqu'à sa dixième année, l'autre qu'il fit construire à sa maturité

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Voici Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais  et François Darbois, arrière-petit-neveu de Louis Cailletet, qui sont  les organisateurs de la commémoration du centenaire de la mort de Louis Cailletet: exposition, conférences qui ont été très suivies par de nombreux châtillonnais.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations gratuites de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

La dernière animation musicale de la Semaine de saint Vorles nous a fait découvrir des chants de la Sibyle catalane. Anthéa Pichanick, mezzo, accompagnée par les chœurs et instruments du Concert de l'Hostel Dieu a enchanté le public, venu encore une fois très nombreux dans notre belle église.
 C'est Hugo Peraldo qui dirigeait les musiciens et chanteurs.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

En soirée, un repas amical a réuni les artistes et ceux qui les accueillent durant cette semaine de Saint Vorles. Un ban bourguignon a salué les uns et les autres.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Nous avons eu le grand plaisir de rencontrer le nouveau vicaire de la paroisse de Châtillon sur Seine, jeune prêtre d'origine indienne, Joseph-Diyas Maria Dasan.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

Anthéa Pichanick, qui a elle aussi des racines indiennes (par sa mère) a rencontré Diyas avec un grand plaisir.

Les animations musicales de la Semaine de Saint Vorles et du Châtillonnais...

La Semaine de Saint Vorles s'est terminée vendredi 30 août par un merveilleux concert , interprétation magnifique du Stabat Mater de Pergolesi, des images bientôt sur le blog....

 

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 28 Août 2013

Merci à Pierre pour cette belle vidéo...pour en profiter pleinement, cliquez sur la roue en bas de la vidéo, puis choisissez HD.

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 25 Août 2013

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

L'exposition présentait quelques unes des machines de Cailletet, celles qui ont longtemps dormi dans la poussière du laboratoire du savant, et qui ont été sauvées de l'oubli par François Darbois, le petit neveu de Louis Cailletet.

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Des panneaux, réalisés par François Darbois nous montraient l'itinéraire du savant châtillonnais :

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Louis Cailletet fut élu à l'Académie, voici sa tenue d'académicien :

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

et un buste que j'ai déjà vu au château de Pothières...

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Les panneaux exposés à gauche, ont été offerts par "L'Air Liquide", ils ont été reproduits dans l'article sur la conférence de Jean-Yves Thonnelier:

http://www.christaldesaintmarc.com/la-place-de-louis-cailletet-pionnier-de-la-cryogenie-moderne-dans-l-hi-a97768737 

Les élèves de seconde du Lycée Désiré Nisard ont étudié les expériences de Louis Cailletet et leurs prolongations :

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

D'autres panneaux ont été offerts par l'Institut Néel de Grenoble :

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

L'école primaire Louis Cailletet s'est aussi intéressée aux découvertes du savant dont elle porte le nom :

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Monsieur Bataillou réalisait devant un public très attentif, des démonstrations simples expliquant les découvertes de Louis Cailletet:

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Le centenaire de la mort de Louis Cailletet a donné lieu à une superbe exposition salle des Bénédictines

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 25 Août 2013

Christian Gianese est responsable du centre de liquéfaction hélium au CNRS de Grenoble. A l'invitation des Amis du Châtillonnais et de la famille de Louis Cailletet, il est venu nous parler des applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaine.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Monsieur Gianese a commencé son exposé par l'évocation de la notion de température qui a été très longtemps aléatoire. Le premier thermomètre fut inventé par Galilée, utilisé par Santorio de Padoue, puis amélioré par Ferdinand II de Sicile qui utilisa l'alcool dans un réservoir.

Fahrenheit décida de définir une échelle au moyen de deux températures de référence: une température basse, qui fut la plus basse qu’il ait mesurée durant le rude hiver de 1708 à 1709 dans sa ville natale de Danzig. Plus tard, en laboratoire, il atteignit cette température lors de la solidification d’un mélange d’un volume égal de chlorure d’ammonium et d’eau. Pour la  température haute, il utilisa celle du sang du cheval "sain"..

Celsius pensa utiliser  un seul point fixe de 0 °C, température de fusion de l’eau au niveau de la mer. Pour la température la plus haute, il utilisa celle de l'ébullition de l’eau à 100 degrés.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Plus la température est élevée, plus l'agitation des molécules ou des ions est importante.

A force de refroidir la matière, on peut arriver à l'immobilité presque totale des atomes, des ions et des molécules, c'est ce qu'on appelle le zéro absolu, qui, sur l'échelle de Celsius, équivaut à -273,15°.

Paradoxalement, au dessous du zéro absolu, il peut exister des températures négatives plus chaudes que n'importe quelle température positive !

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Christian Gianese est responsable au CNRS du centre de liquéfaction de l'hélium. Il a donc poursuivi son exposé  en évoquant ce gaz. (Le texte qui suit est tiré du site de l'Institut Néel de Grenoble)

D’ou provient l’hélium ?

Après l’hydrogène, l’hélium 4 est l’élément le plus abondant dans l’univers.
La grande majorité de l’hélium a été formé dans les minutes qui ont suivi le Big Bang. Lors des premiers instants de l’univers, grâce à la chaleur de l’ordre du milliard de degrés, des atomes légers dont l’hélium, se seraient formés par les interactions de particules élémentaires.
La mesure de son abondance contribue d’ailleurs à fixer certains paramètres des modèles cosmologiques. Dans la majeure partie de l’existence des étoiles, il est formé par la fusion nucléaire de l’hydrogène.
Mais, paradoxalement, dans notre atmosphère terrestre, l’hélium est très rare. Sa concentration n’est que de 5,2×10-6 en volume. Presque tout l’hélium sur Terre provient de la désintégration de minéraux radioactifs composés d’uranium et de thorium, comme la pechblende (le minerai qui permit à Marie Curie de découvrir le polonium et le radium).
L’hélium est extrait des gisements de gaz naturel où il est emprisonné par des couches de roche imperméable. On extrait l’hélium à partir de ces nappes "riches" en hélium. Sa concentration en volume par rapport au gaz naturel varie de quelques parties par million à une concentration de quelques pourcents.
Les plus grands producteurs d’hélium sont donc les pays exploitant le gaz naturel comme les États-Unis, l’Algérie, le Qatar, la Russie, la Pologne….

Un peu d’histoire

Le 16 août 1868, c’est lors d’une éclipse totale, à Guntur, en Inde, que Jules Janssen, astronome français qui étudie le rayonnement solaire, observe une raie jaune brillante dans le spectre de la chromosphère du soleil. On pense alors que cette raie est celle du sodium. Mais le 20 octobre de la même année, l’astronome anglais Norman Lockyer qui observe également cette raie jaune, en conclut qu’elle est provoquée par un élément inconnu sur Terre. Il nomme alors cet élément hélium, d’après le terme grec hélios qui désigne le soleil.
Ce n’est que près de 30 ans plus tard, en 1895, que le chimiste britannique William Ramsay isole l’hélium dans la clévéite, un minerai à base d’uranium. En observant au spectroscope le spectre émis par ce gaz inconnu, il réalise qu’il vient de découvrir le même élément que celui produit par le Soleil.
En 1903, après un forage pétrolier à Dexter, dans le Kansas, stupeur … le jet de gaz est incombustible ! Erasmus Haworth, géologue de l’Etat du Kansas constate que ce jet de gaz contient seulement 16 % de méthane mais, il repère surtout, un gaz non identifiable. En procédant à une analyse plus poussée, il montre que près de 2% de l’échantillon de ce gaz est de l’hélium. Cette « découverte » démontre pour la première fois que l’hélium est disponible pour la production, comme sous produit de l’exploitation du gaz naturel.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Pour utiliser l'hélium, il faut le liquéfier, suit donc une petite histoire de la liquéfaction des gaz :

La liquéfaction de l’air:

Louis Paul Cailletet réussit, le 2 décembre 1877 à condenser quelques gouttes d’oxygène, à l’aide d’une machine de son invention.

(Compression, refroidissement du gaz et enfin détente brusque : détente de Joule Thomson).

Le 31 décembre, il annonce la condensation de l’azote, par le même procédé.

Pratiquement au même moment, le physicien Suisse, Raoul Pictet, obtient, le 22 décembre de la même année, de l’oxygène liquide en employant une autre méthode. Il réussit à provoquer une condensation en utilisant des étages de refroidissement progressifs à l’aide de différents gaz liquéfiés ou solidifiés et après avoir comprimé puis refroidit et enfin détendu son oxygène.

 Le fait important c’est que Pictet a atteint le même but que Cailletet mais par une méthode différente qui, par la suite, a été appelée méthode de liquéfaction en cascade et a longtemps été utilisée pour l’obtention d’hydrogène et d’hélium liquide jusqu’au début des années 1970.

 La liquéfaction de l’’hydrogène:

James Dewar, qui vient de mettre au point un récipient qui permet de conserver les fluides cryogéniques, tente dés 1885 la liquéfaction de l’hydrogène.

Aprés plusieurs essais infructueux, il réussit enfin, le 10 mai 1898 à liquéfier 20 centimètres cubes d’hydrogène.

L’année suivante, il obtint la solidification de l’hydrogène à 15 K par abaissement de la pression au-dessus d’un bain de liquide.

Dewar s’attaque bientôt au dernier stade de l’obtention des très basses températures : la liquéfaction de l’hélium.

 La liquéfaction de l’hélium:

Dewar s’attaqua au problème dès 1901 mais n’a jamais réussi à liquéfier l’hélium.

C’est le 10 juillet 1908. que Kamerlingh Onnes réussit à obtenir 60 centimètre cube d’hélium liquide, grace à son installation au Laboratoire de Leyde, au Pays Bas.

Il écrit à ce sujet :

" Cet essai effleurait les limites du possible. Il a commencé à 6heures du matin et était terminé à 9heures 30 du soir. A 6h30 du soir, quand nous avons vu pour la première fois l’hélium liquéfié, chacun de nous était à bout de forces .... Quand ce liquide presque immatériel s’est montré, ce fut un spectale merveilleux. Nous ne nous en sommes pas aperçu dès le début ; nous n’avons constaté sa présence qu’au moment où le verre se remplissait. Sa surface se détachait du verre comme un couteau".

 

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

L'hélium est un gaz incolore, inodore et non toxique

Presque tout l'hélium sur Terre provient de la radioactivité.

On le trouve principalement dans les composés d'uranium et de thorium.

Comme l'hélium est piégé, comme le gaz naturel, par les couches de roches imperméables, on trouve les plus hautes concentrations d'hélium dans les gisements de gaz naturel, d'où l'on extrait la plupart de l'hélium commercial.

En 2005, environ 160 millions de m3 d'hélium ont été extraits du gaz naturel, ou puisés dans les réserves, avec environ 83 % des États-Unis, 11 % d'Algérie et le reste principalement de Russie et de Pologne. Aux États-Unis, la plupart de l'hélium est extrait du gaz naturel de Hugoton et des gisements voisins du Kansas, de l'Oklahoma et du Texas.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

L'hélium, du fait de sa rareté est un gaz très cher, et c'est le gaz le plus difficile à liquéfier, il se liquéfie à -269° Celsius.

Utilisations industrielles et scientifiques

L'hélium est utilisé comme atmosphère protectrice lors de la croissance du silicium monocristallin destiné à la fabrication de circuits intégrés et des fibres optiques, pour la production de titane et de zirconium, et en chromatographie en phase gazeuse, parce qu'il est inerte. Vu son inertie chimique, ses propriétés thermodynamiques et calorifiques idéales, sa vitesse du son élevée et un grand coefficient de Laplace, il est également utile dans les souffleries supersoniques ou pour les installations d'étude de phénomènes transitoires.

Grâce à sa très faible température d'ébullition (-269 °C ), proche du zéro absolu (273,15 °C), l'hélium est utilisé pour refroidir les aimants supraconducteurs, et est utilisé comme fluide cryogènique pour les aimants des appareils de IRM, de RMN ou de RPE.

L'hélium en mélange avec un gaz plus lourd, comme le xénon, est utile pour la réfrigération thermoacoustique, en raison du grand rapport des capacités thermiques et du faible nombre de Prandtl. L'inertie chimique de l'hélium a des avantages environnementaux sur d'autres systèmes de réfrigération, qui contribuent au trou d'ozone ou au réchauffement climatique.

Comme il diffuse à travers les solides trois fois plus vite que l'air, l'hélium est utilisé pour détecter les fuites dans les équipements à ultravide ou les réservoirs à haute pression.

En raison de son caractère inerte, sa grande conductivité thermique, sa transparence aux neutrons et parce qu'il ne forme pas d'isotope radioactifs au sein des réacteurs, on utilise l'hélium comme fluide de transfert de chaleur dans certains réacteurs nucléaires refroidis au gaz.

Il est utilisé dans les lasers hélium-néon.

Utilisations alimentaires et médicales :

Il est utilisé avec des produits alimentaires (additif alimentaire autorisé par l'Union européenne sous la référence E939) pour permettre une vérification de l'étanchéité de l'emballage.

Utilisation thérapeutique: l'hélium est administré dans des mélanges contenant un minimum de 20 % de dioxygène, à des patients aux prises avec une obstruction des voies respiratoires supérieures ou inférieures. La faible viscosité de l'hélium permet ainsi de diminuer le travail respiratoire.

En raison de sa faible solubilité dans le tissu nerveux, on utilise des mélanges d'hélium tels que le trimix, l'héliox et l'héliair pour la plongée profonde, afin de réduire les effets de la narcose à l'azote. Aux profondeurs supérieures à 150 m, de petites quantités d'hydrogène sont ajoutées au mélange hélium-dioxygène pour contrebalancer le syndrome nerveux des hautes pressions. À ces profondeurs, la faible densité de l'hélium diminue considérablement l'effort respiratoire.

Autres utilisations :

Comme l'hélium est plus léger que l'air, il peut être utilisé pour gonfler des dirigeables et des ballons libres ou captifs. Bien que l'hydrogène ait une force portante approximativement 7 % supérieure, l'hélium a l'avantage d'être incombustible (et même ignifuge).
Le réservoir d'oxygène de la nouvelle génération de lanceurs Ariane 5 est pressurisé par un sous-système d'hélium liquide.

(source pravarini.free.fr)

Pour clôre les deux conférences, Jean-Yves Thonnelier et Christian Gianese ont ensuite répondu aux questions du public.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

François Darbois a félicité Jean-Yves Thonnelier et Christian Gianese pour leurs si intéressants exposés, il a remercié les Amis du Châtillonnais et la ville de Châtillon sur Seine, d'avoir si bien organisé les manifestations du centenaire de la mort de Louis Cailletet Il a émis le vœu de voir la Communauté de Communes, le musée et les enseignants du lycée, sensibiliser la jeunesse à la science, à la recherche et à l'esprit d'entreprise.

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Voici les panneaux de l'Institut Néel de Grenoble, qui se trouvaient dans l'exposition salle des Bénédictines :

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

Les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaines, par M.Gianese

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 25 Août 2013

"La place de Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, dans l'histoire du froid" une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais a présenté Jean-Yves Thonnelier, ancien directeur de recherches à l'Air Liquide qui a retracé pour nous l'histoire du froid au cours des âges.

"La place de Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, dans l'histoire du froid" une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Voici les différentes parties de son exposé :

"La place de Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, dans l'histoire du froid" une conférence de Jean-Yves Thonnelier

(les photos sont cliquables pour mieux lire)

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, une conférence de Jean-Yves Thonnelier

Après son brillant exposé, Jean-Yves Thonnelier a répondu aux questions du public, puis la Municipalité, par la voix de son maire, Hubert Brigand , a tenu à remercier tous ceux qui ont préparé cette commémoration du centenaire de la mort de Louis Cailletet : la famille de Louis Cailletet, les Amis du Châtillonnais, les conférenciers.

"La place de Louis Cailletet, pionnier de la cryogénie moderne, dans l'histoire du froid" une conférence de Jean-Yves Thonnelier

(A noter que cette conférence de Jean-Yves Thonnelier a été scindée en deux parties. La première a eu lieu samedi matin 24 août suivie d'une visite de l'exposition, la seconde s'est déroulée dimanche 25 août à 15 heures, suivie à 16 heures d'une conférence de Christian Gianese sur les applications cryogéniques de l'hydrogène et de l'hélium dans la recherche et l'industrie contemporaine)

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 23 Août 2013

Samedi et dimanche, fête de l'agriculture à Châtillon sur Seine...

Je n'ai pu me rendre à la Fête de l'Agriculture le dimanche 25 août. En effet, ce jour-là, étaient données, en l'honneur du centenaire de Louis Cailletet, deux conférences très intéressantes, par messieurs Thonnelier et Gianese.

Hélas je ne suis pas Saint Vorles et ne peux me biloquer..La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Heureusement, René Drappier et  DS m'ont envoyé des photos, et Pierre Magès une vidéo...merci à eux.

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Je me suis donc rendue à la fête le samedi après-midi 24 août, où j'ai assisté à un concours bovin, celui des "Simmental".

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Voici les races présentes en Châtillonnais  :

La race "Simmental" :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La race "Prim'Holstein" :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La race "Brune" appelée autrefois "Brune des Alpes " ou "Schwitz" :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La race Charolaise :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La race Montbéliarde :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La race "Blonde d'Aquitaine" :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

On pouvait voir des ovins :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Un magnifique "mérinos précoce" :

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La toute nouvelle association d'amateurs de chevaux de loisirs  EPONA, était présente à la fête.

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

 Voici le Président d'EPONA, François Desliens, au détour d'une allée, monté sur son superbe cheval...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Des dizaines de pavillons avaient été installés, malheureusement beaucoup étaient vides, sauf celui de l'Office de tourisme du pays Châtillonnais..

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

celui de l'ONF consacré à la cigogne noire..

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Ceux du magasin Gamm'vert...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Dommage pour les visiteurs du samedi, qui ont été déçus comme je l'ai été. J'ai cherché en vain le stand des Amis du Châtillonnais, et je ne suis pas la seule !

Des machines agricoles s'installaient seulement...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Les artisans étaient absents de leur stand...dommage, j'aurais pu voir d'anciens élèves !

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Un petit clin d'œil à l'année Cailletet..

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

Des photos d'un spectacle équestre que m'a envoyées DS :

Voici quelques photos d'un spectacle qui était magnifique. C'est celui de l'élevage de Maison Neuve et la jeune fille s'appelle Angélique. Je ne me rappelle pas du nom du cheval mais qu'il était beau !!! 

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

La fête de l'agriculture a eu lieu à Châtillon sur Seine...

 

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 22 Août 2013

 Je publie de nouveau, aujourd'hui, cet article relatant la conférence de Michel Pauty.

En effet Michel Pauty m'a envoyé le texte complet de sa conférence sur "Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus". Ce texte est extraordinaire par ses précisions sur les personnalités châtillonnaises, et il est aussi, ce qui ne gâte rien, plein d'humour !

Merci mille fois à lui pour son envoi.

(son texte est en bleu)

Le lancement des festivités prévues pour commémorer le décès de Louis Cailletet, a commencé par une très intéressante conférence de Michel Pauty sur les scientifiques châtillonnais connus ou inconnus.

Dominique Masson, président des Amis du Châtillonnais a présenté le conférencier :

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Michel Pauty est Docteur ès-sciences physiques, Professeur émérite de physique à l’Université de Bourgogne et Président de l'Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon..

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Michel Pauty a donc présenté ces châtillonnais, dont certains sont bien connus (Cailletet, Marmont, Victorine de Chastenay) d'autres beaucoup moins (Rolle, Courtois ) et d'autres pas du tout (Miel, Gris, Voizot, Ladrey), ils n'ont même pas  une rue à leur nom !!

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

LES SCIENTIFIQUES DANS LE CHATILLONNAIS

Pour vous parler cet après-midi des scientifiques dans le Châtillonnais, j'ai choisi déjà de vous emmener dans la forêt châtillonnaise !  et de me placer  sous le signe de Taranis le dieu gaulois de la foudre car dès le début, l’orage était considéré comme une manifestation divine qui se caractérisait  par un déploiement de forces cosmiques devant lesquelles l’homme ne pouvait rien ; il est donc un signe de la puissance terrifiante d’un dieu. 

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

 Le dieu gaulois et bourguignon de la foudre est Taranis analogue au Jupiter romain.  La colonne de Cussy, les roues d’Alésia, les dieux à l’anguipède, les Fontaines salées sont des signes rappelant le culte de ce dieu .... et dans la forêt de Châtillon MM de Brotone et Guenebaut ont découvert à Châtillon, dans la zone d'habitat de la Pépinière un dieu à l'anguipède. Celui-ci malgré ses mutilations (tête, bras et jambe droite brisée) représente un dieu debout portant une cuirasse dont les lanières inférieures sont encore visibles mais il ne foule pas aux pieds l'anguipède celui-ci sort de terre à ses pieds contre la jambe droite. Il s'agit donc d'un dieu debout... un autre fut trouvé à Quemigny-sur-Seine...  petits clin d'oeil donc ici à la foudre qui n'est pas encore domestiquée et dont les effets scientifiques surprenants comme la célèbre foudre en boule ne sont pas encore parfaitement connus par les scientifiques d'aujourd'hui...

 Après  la foudre pourquoi ne pas faire un petit tour maintenant du côté d'Aignay-le- Duc qui fut sacrée "première capitale mondiale de l'hydrologie expérimentale", nous permettant de découvrir rapidement la personnalité de Pierre PERRAULT qui entre nous n'a rien de bourguignon mais il  a contribué à la connaissance internationale d'Aignay -le-Duc dans le monde des hydrauliciens.

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Pierre Perrault né en 1608 (?), et ses frères appartiennent à une famille de la bourgeoisie d'office, fort unie par les goûts et les intérêts. Pierre semble être l'aîné, Nicolas (1611-1661) fut théologien et docteur, exclu de la Sorbonne pour avoir défendu Arnault, Claude (1613-1688) fut médecin et architecte et aussi physicien, on lui attribue la colonnade du Louvre, l'Observatoire de Paris, le château de Sceaux, construit pour Colbert et des Essais de Physique, ou recueil de plusieurs traités touchant les choses naturelles, 4 vol. (Paris, 1680-1688) ; Charles (1628-1703) est connu par ses contes mais il fut aussi un commis d'État.

 Les bourguignons retiendront l'ouvrage qui fut  publié en 1674 :

 "De l'origine des fontaines"   

 Cet ouvrage considéré comme le texte fondateur de l'Hydrologie scientifique par les scientifiques, l'UNESCO et l'Organisation Météorologique Mondiale a eu quelques peines à trouver son auteur car sur l'édition originale de 1674, celui-ci n'est pas indiqué. Il a été attribué successivement à André Félibien, puis à Denis Papin, et enfin à un Perrault. Le catalogue de  la bibliothèque municipale de Dijon, le classe comme écrit par Claude Perrault mais les études les plus récentes l'attribuent à Pierre Perrault.

 Celui-ci qui était receveur général des Finances de Paris avait été révoqué par Colbert en 1664 car il avait pris quelques valeurs sur sa caisse pour régler des créanciers. Il s'était mis à s'intéresser à la Littérature et aux sciences, c'est ainsi qu'on lui a attribué le traité ci-dessus. Mais Pierre Perrault n'est pas bourguignon, cependant dans cet ouvrage, grâce à l' estimation des pluies et des débits sur le bassin de la Haute-Seine, à Aignay le Duc notamment, l'auteur est le premier à démontrer que le volume des précipitations sur un bassin était bien supérieur au volume qui s'écoulait à l'exutoire de ce bassin. Pierre Perrault écrivait à ce sujet ; " Il ne faut guère que la sixième partie de ce qui tombe d'eau de pluie et de neige pour faire couler cette rivière continuellement durant une année" Notons que les mesures les plus précises actuelles donnent que la lame d'eau écoulée dans le centre du Bassin Parisien est très faible et de l'ordre de 12 à 16% , on est dans l'ordre de grandeur des estimations de Pierre Perrault. De plus la pluviométrie de Paris actuelle est de 550 mm, Perrault indiquait 465 mm. Ceci peut justifier le titre de la publication de Joanny Guillard et Dany Levêque : "Aignay-le-Duc, haut lieu de l'hydrologie" et que Perrault auquel nous pouvons associer Mariotte peuvent être considérés comme les fondateurs de l'hydrologie expérimentale.

 En 1974, le tricentenaire de la publication de l'ouvrage de Pierre Perrault fut célébré  à  Paris par la Décénie de l'Hydrologie internatinale de l'UNESCO (International Hydrological Decade)

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

 Pierre-Nicolas ROLLE (1770-1855)

 J’évoquerai maintenant le parcours assez atypique d’un Chatillonnais qui nous amènera du fer à Bacchus !!!

Né à Châtillon-sur-Seine le 17 juillet 1770, son père Pierre Rolle (1738-1811) était notaire et procureur à Châtillon sa mère était Elisabeth Rousselet (1748-1772). il fut d’abord avocat en 1789 et exerça 3 ans puis s’enrôla dans une compagnie de grenadier à Châtillon. Elu le 3 septembre 1792 capitaine de grenadiers par les Volontaires pour l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Rolle suivit l'élan général et marcha avec enthousiasme à la défense de la patrie. Il était de la fameuse colonne infernale qui formait l'avant - garde de l'armée, et occupa la Belgique. Rolle prit part aux faits mémorables de cette campagne, et s'y conduisit en héros. Après les batailles de 1793 dont le siège de Valenciennes, où il fut blessé, il passa à l'armée des Alpes et continua de se  distinguer à la tête des grenadiers de la Côte-d'Or. Il abandonna la carrière militaire et devint Elève de l’Ecole Normale de l’an II, puis directeur adjoint de l’Ecole Centrale des Travaux publics, la future Ecole Polytechnique. Il fut conseiller général pour la Côte d’Or (An IV et an V ).  En 1796, Il épouse Louise Jeanne Cousturier à Leuglay le 8 février  (19 pluviose an IV) et il racheta l’usine de fer de Voulaines avec François Ligeret puis la revendit en 1807 à son beau-frère Richard-Claude Cousturier. Carrière un peu particulière, puisque devenu veuf avec deux enfants,  Pierre-Didier (1796-1863) et Hippolyte (Pierre, Jacques (1799-1883) ce dernier sera aussi conservateur de la bibliothèque de Paris. Il était retourné à Paris en 1804, il aurait pu alors continuer à fréquenter les Carnot, Monge, Berlier ou Frochot connus lorsqu’il avait été substitut du directeur de l’Ecole Polytechnique, secrétaire du  conseil de l’Ecole mais il avait préféré alors une carrière plus obscure dans les lettres côtoyant son ancien condisciple de l’Ecole Normale de l’An II, Joseph Fourier, collaborant au Mercure de France" à La Revue Philosophique"  et à la Revue Encyclopédique. En 1804, le préfet de la Seine, Nicolas Frochot, (1761-1828), donne à la bibliothèque de l'École Centrale de la rue Saint Antoine, le titre de Bibliothèque de la Ville de Paris. Elle est ensuite transférée successivement dans l'ancien hôtel des Vivres, dans les anciennes dépendances de Saint Jean-en Grève et en 1835 vers le quai d'Austerlitz, avant d'être installée dans l' hôtel de Ville.
Frochot fit nommer en 1810 Pierre-Nicolas Rolle,  Conservateur en chef de la Bibliothèque de la Ville de Paris. Entre les mains de Rolle, la Bibliothèque s'enrichit d'année en année, et acquit une importance qu'elle était loin d'avoir avant lui. Pierre-Nicolas Rolle en fut véritablement le fondateur. L'Académie des inscriptions et belles lettres avait mis au concours une question de haute érudition qui touchait à la mythologie  et aux  religions antiques. Rolle envoya un mémoire qui obtint le prix. De ce mémoire après beaucoup de compléments, il fit le grand ouvrage qui est son titre de gloire, et qui parut en 1824, en trois volumes : Recherches sur le culte de Bacchus considéré comme force reproductive de la nature  ; ce  fut une étude récente lors de la Saint Vincent tournante de Châtillon-sur-Seine qui nous fit redécouvrir Pierre Nicolas Rolle. Il  commença ensuite la publication d’une Histoire des Religions de la Grèce en 1829 mais seul  le premier tome parut, le reste fut conservé sous forme d’un manuscrit. Il était devenu membre de la société phylotechnique de Paris, membre puis président de l’Académie des antiquaires de France. Pensant que la science et les lettres ont des foyers partout et cela est vrai encore aujourd’hui pour le Châtillonnais, il est décédé à Chaumes-les-Baigneux le 23 août 1855 et est enterré au cimetière de Chaume. Sur sa pierre tombale était indiqué :

"Sa longue carrière  a été ainsi remplie"

Avocat au Parlement de Dijon, `Capitaine des grenadiers aux armées du Nord

Substitut du directeur de l'Ecole Polytechnique et secrétaire du conseil de l'Ecole membre du directoire

Directeur de la bibliothèque de Paris

Lauréat de l'Institut qui a donné le grand prix à son ouvrage sur les religions et la Grèce

Membre et Président de l'Académie

Membre de la société phylotechnique  à Paris

Membre et Président de l'Académie des antiquaires de France

Epousa Marie-Antoinette Huon née en 1812 et ils eurent un fils Pierre-Nicolas.

 On en déduit qu'il se remaria et eut un fils avec sa seconde épouse.

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Bien évidemment, on ne présente pas le Maréchal Marmont à Châtillon. Si l'on connaît assez bien ses faits d'armes auprès de Bonaparte puis de Napoléon, on connaît beaucoup moins ses talents d'organisateur et si la Croatie lui doit beaucoup,  Sainte Colombe lui doit aussi à un moment sa prospérité.  En effet, en dépit d'être un soldat qui s'était distingué par sa bravoure dans de nombreuses batailles, Marmont  était très cultivé. Dans ses mémoires, une source précieuse pour l'étude de sa vie et de ses oeuvres, il raconte notamment que lors de ses campagnes militaires  il transportait constamment avec lui une bibliothèque de six cents ouvrages sélectionnés et que ces livres étaient un vrai délice pour lui-même et ses officiers.  Marmont est cependant  un esprit inquiet et prompt aux initiatives c'est pourquoi il imaginait d'autres activités pour s'occuper dans les moments où il ne faisait pas la guerre.

 Auguste Louis Frédéric Viesse de MARMONT (1774-1852)

 Des batailles aux forges

 Né donc à Châtillon-sur-Seine le 20 juillet 1774, il est  Lieutenant dès 1793, il s'attache à Bonaparte à partir du siège de Toulon, il le suit en Italie et en Égypte puis il participe au coup d'État du 18 brumaire, se distingue à Marengo, à la reddition d'Ulm puis à la conquête de la Dalmatie. Duc de Raguse en 1808, il est maréchal en 1809. Il participe à la campagne du Portugal (1811) puis d'Allemagne (1813) et devant Paris, il négocie la capitulation. Son attitude conduit le tsar à exiger l'abdication de Napoléon sans condition (4 avril 1814). Napoléon et l'opinion considèrent Marmont comme un traître. Louis XVIII le fait Pair de France, ministre d'État en 1817,.

Il va commander ensuite  la garnison de Paris en 1830 et accompagne Charles X en exil. Injustement poursuivi par le reproche de trahison, qui fut un malentendu, Marmont est l'un des plus braves et habiles généraux de la Grande Armée.

Le Maréchal Marmont transforme en 1822 les équipements métallurgiques traditionnels créés à Sainte-Colombe-sur-Seine par son père en 1770. Les travaux sont menés par M. Jourdheuil de Montigny-sur-Aube, ancien maître de forges. Marmont réalise ainsi une vaste usine à l'anglaise, une des premières de ce type en France avec l'aide d'un anglais sir Samuel Farmer qui lui avance 800 000 Francs. L'anglais Cort avait inventé en 1784 un four à révèrbère, pour lequel il prit la même année un brevet, portant sur un procédé permettant d'affiner la fonte, c'est-à-dire de la débarrasser d'une partie du carbone qu'elle contient à la sortie du haut-fourneau afin de la transformer en fer malléable. Et cela en utilisant uniquement de la houille réduite en coke, sous l’influence de l’action décarburante de l’oxygène de l’air circulant dans les fours qu'il avait inventés. La fonte y est affinée à très haute température sur la sole du four. L'ouvrier est alors chargé de brasser (puddling) cette fonte en fusion à l'aide d'un long crochet appelé ringard. La nouveauté consiste  essentiellement dans l'absence de contact entre la fonte et un combustible, en l'occurrence le coke. A la sortie du four à puddler, le matériau peut être martelé, forgé ou laminé. Une forge à l'anglaise normale va comporter donc les haut fourneaux pour obtenir la fonte, suivie des fours à pudler pour l'affiner et souvent un laminoir.  

Marmont crée une scierie, une tuilerie, une briqueterie, une cimenterie, une fonderie, une clouterie, une aciérie et exploite des carrières, des mines et des forêts. Mais en 1824 il doit céder son exploitation de Sainte-Colombe et les fourneaux de Vanvey et Villotte. En 1827, Marmont est de nouveau aux abois, Charles X lui donne 200 000 F, alloue des indemnités pour certains créanciers et assure à Marmont une pension annuelle de 100 000 F. La liquidation des biens du maréchal est cependant prononcée le 25 février 1830 à l'exception de la forge anglaise et du fourneau de Voulaines.

Marmont est ruiné. Les promesses du roi sont tenues jusqu'en 1830, mais Marmont est incorrigible.  En 1834, il tente une expérience semblable en Autriche où il part en exil volontaire, séjournant à Vienne et nouant des relations avec le duc de Reichstadt. Il reçoit une lettre de M. Maître de Châtillon qui lui indique un nouveau procédé pour la fabrication du fer... mais les essais sont rapidement abandonnés ; l'administration autrichienne rachète le privilège de Marmont qui avait pris un brevet ; une nouvelle fois tout s'écroule car on trouve un inventeur qui, antérieurement, avait utilisé ce procédé...

Marmont voyage alors en Europe orientale et en Turquie et il meurt à Venise le 2 mars 1852 et est enterré à Châtillon. Son rêve de Sainte Colombe va quand même lui survivre plus de150 ans. 

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

 Les deux frères Miel

qui ne furent pas tout à fait dans le moule traditionnel.

Leur père Jean-Baptiste Miel était  maître de musique et organiste à Châtillon sur-Seine.  leur mère était la fille d’un statuaire.  Le premier Edme-François-Marie était né à Chatillon en 1775. Il entra en 1794 à l’Ecole Polytechnique ; des problèmes de santé le firent revenir quelques temps à la maison familiale, c’est ainsi qu’il fréquenta le salon de Victorine de Chastenay ,  elle composa la musique d’un opéra dont le livret avait été écrit par Edme-François…mais celui-ci ne fit pas une carrière scientifique ou militaire à laquelle il aurait pu prétendre….Il avait envisagé une carrière comme ingénieur des vaisseaux et fit même un voyage en 1799 sur un des bateaux de la Marine mais il aimait mieux les arts , l’histoire naturelle, les musées , les concerts etc.. c ’est alors que Frochot le fit entrer à Paris au service des contributions directes du département de la Seine…mais si sa carrière fut relativement brillante … il fréquenta surtout les milieux qui lui plaisaient et il publia régulièrement dans les revues comme le Moniteur, le Journal général de France, la Galerie Française etc. ;  il rédigea une brochure « De la symphonie et de Beethoven » qui contribua à répandre en France le nom de Beethoven, il insista aussi sur l’oeuvre du peintre Ingres. Il rédigeait une Histoire de l’Art français lorsqu’il  mourut en 1842

Son frère Edme-Marie naquit en 1777 et il se passionna certes lui aussi pour la musique mais aussi pour l’Art dentaire.  Il se forma d’abord à la médecine vraisemblablement à Dijon auprès de François Chaussier puis devenu officier de santé il entra comme interne à l’Hospice de perfectionnement  et suivit des cours de médecine à l’Hôtel –Dieu . C’est alors qu’il décida d’entrer en apprentissage chez Louis Laforgue, le dentiste des pauvres et indigents de la Seine dont l’enseignement était peu coûteux…  La chance va lui sourire il est ami de Lacépède et il obtient un poste de chirurgien dentiste dans les maisons impériales d’Education pour les filles des légionnaires : civils et militaires  puis aussi à l’Ecole Polytechnique où il retrouvera Chaussier !  Il va reprendre aussi le cabinet dentaire de Laveran et il deviendra l’un des dentistes les plus en vue de Paris…. il publie de nombreuses notes sur l‘art dentaire comme par exemple sur la transmutation de la canine !!! Tout se passe pour le mieux il est riche gagnant plus de 30 000 francs par an. Cependant déjà en 1813, Il avait été capitaine de la garde Nationale et le voilà qui, à 53 ans, reprend l’uniforme en 1830 pour rétablir l’ordre comme Marmont…. Victime de sa bravoure il est blessé mortellement d’un coup de fusil. Pour survivre son épouse doit demander des aides, tout d’abord se fut son neveu Désiré Nisard qui s’en chargea , et lorsque Louis-Philippe fut déchu, elle s’adressa elle-même à Hippolyte Carnot l’un desfils de Lazare qui était devenu ministre de l’Instruction publique  Voici ce qu’elle écrivit sur son mari «  Monsieur Miel était chirurgien dentiste . En même temps qu’il avait acquis par sa dextérité une réputation universelle, il avait  contribué au progrès de son art par un grand nombre de mémoires … cependant le soin de son état ne le détournait pas de ses devoirs envers le pays… Capitaine de la garde nationale lors des journées de juillet 1830, il descendit sur la place publique et fut frappé mortellement, à la tête du peuple.

Un médaillon en marbre est conservé à la Bibliothèque de Châtillon-sur-Seine sous la fenêtre à l’étage des livres anciens

Prosper Mignard est beaucoup trop oublié, il  a pourtant écrit  une abondante production, et son ouvrage consacré à Claude Testot –Ferry, vétéran des armées républicaines et impériales et évènements militaires  de 1792 à 1815 m'a permis de découvrir quelques passionnés de botanique dans le Chatillonnais                                                                                    

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Eusèbe et Arthur GRIS botanistes éminents

Tout d’abord Eusèbe Gris (1799-1849), qualifié par lui de savant modeste. Celui-ci fut professeur de chimie et de botanique au collège de Châtillon-sur-Seine  s’intéressa en 1845 à l’action du sulfate de fer appliqué à la végétation, notamment pour la chlorose et la débilité des plantes. On rapporte à ce sujet qu’Eusèbe Gris écrivit sur une feuille atteinte de chlorose le mot fer avec une solution de sulfate ou de chlorure de fer ;  quelques jours plus tard, ces caractères apparurent en lettres vertes.  Cette opinion était tout à fait nouvelle à l’époque et en contradiction avec tous les travaux des physiologistes et ceux-ci émirent les plus grandes réserves  à adopter ou à rejeter ces vues. Le Museum de Paris décida de tenter l’expérience à son tour. . . Eusèbe Gris traitait donc  la chlorose des plantes en incorporant au sol des cristaux de sulfate de fer ou en pulvérisant sur les feuilles malades des solutions de ce sel. Ce travail qui n’est plus connu que par les spécialistes est encore aujourd’hui qualifié de remarquable car il montrait que le fer agit sur la physiologie de la plante avec le reverdissement des feuilles. Il faisait absorber les produits aussi bien par la feuille que par les racines ce seront les débuts de la pulvérisation foliaire. Il comparait cette action physiologique à celle du fer dans le sang et préfigurait les analogies que peuvent avoir certains oligo-éléments chez les microrganimes, les végétaux et les animaux. Enfin ces recherches débouchaient sur un intérêt agronomique évident, ce qu’avait très bien compris le Comité agricole de Châtillon en lui accordant une grande médaille d’or pour ces travaux.. Entre l’humble sépulture d’Eusèbe Gris savant modeste, mort en1849 et le mausolée de granit du maréchal Marmont, duc de Raguse, a été placée au cimetière Saint-Vorles la tombe de sin ami le général Testot-Ferry dont la passion pour la botanique rejoignait celle d’Eusèbe Gris.

Son fils Arthur Gris (Châtillon-sur-Seine, 11 décembre 1829 -Paris 18 août 1872)  hérita de la passion de la botanique de son père, soutenant une thèse de doctorat  en 1857 « Recherches microscopiques sur la chlorophylle »  il a montré alors que les feuilles qui ont reverdi grâce au fer contiennent des grains de chlorophylle plus nombreux, à contours très nets et de teinte foncée. Il devint aide-naturaliste de botanique au Museum national d’histoire naturelle, poursuivit les travaux de son père sur le sulfate de fer ; il fut nommé   dans la chaire de botanique du Museum en 1872. Il s’intéressa à la germination et mit en évidence le rôle de la moelle dans la nutrition du végétal. Il publia des notes sur différentes plantes comme les marantées, la graine de ricin, la fleur femelle des conifères. Il  donna aussi un travail consacré  aux " Recherches pour servir à l’histoire physiologique des arbres " et participa avec Brongniart à la rédaction d’études sur la flore de la Nouvelle-Calédonie. Il s’était marié en 1869 avec l’une de ses cousines mais il mourut trois ans plus tard.

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Victorine de Chastenay (1771-1855)

 Evidemment notre liste ne peut pas être dressée en tentant d'avoir la parité entre hommes et femmes comme le veut la nouvelle tradition républicaine mais comme nous sommes en Botanique, on ne peut quand même pas oublier Madame de Chastenay  née à Paris le 12 avril 1771 et décédée à Châtillon le 9 mai 1855, avec son célèbre livre de Botanique : Le calendrier de Flore ou étude de fleurs suivant nature en 3 volumes(1802-1803) Sa lecture des Rêveries d' un promeneur solitaire aiguisa sa passion de la botanique qui lui inspirera Le Calendrier de Flore, ouvrage de botanique né de sa correspondance avec son ami, Pierre-François Réal, procureur au Chatelet. Cette étude aussi savante que littéraire de quelque 400 fleurs et plantes décrites avec soin, valu un grand succès au livre qui fut rapidement épuisé. Bernardin de Saint-Pierre saluera la qualité de l'ouvrage. .... mais Victorine de Chastenay a été l'objet d'études dont celle de mon confrère et ami Michel Lagrange ... je rappellerai simplement qu'elle fut aussi compositrice et qu'elle composa la musique d'un petit opéra dont le livret  a été écrit  par Edme-François-Marie Miel !

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

 VOIZOT Edme (1801-1867)

 VOIZOT Edme est né à Châtillon-sur-Seine le 23 mai 1801 (3 prairial an IX) . Son père Thomas était serrurier. Son seul prénom officiel est Edme par la suite il sera aussi référencé sous le prénom de Louis. Dès l’âge de 11 ans, il dut gagner sa vie mais il apprit pratiquement tout seul ensuite,  c’est ainsi qu’en 1830, il présenta à l’Académie des sciences un premier Mémoire sur un instrument ayant pour objet de résoudre sans calcul tous les problèmes de trigonométrie sphérique et l’année suivante  un Mémoire sur les explosions des machines à vapeur contenant quelques moyens propres à les prévenir. Le Bureau de l’administration du Collège de Châtillon-sur-Seine lui demanda d’occuper la chaire de mathématiques élémentaires mais n’étant pas bachelier, il lui fallut attendre un an pour franchir les barrières de l’enseignement.

 Les travaux mathématiques se poursuivirent publiant en 1835 une théorie élémentaire de l’élimination, suivie de notes diverses. Il continua de s’intéresser à la machine à vapeur et à la navigation à vapeur. Il présenta devant l’Académie de Cambrai le 6 mai 1835 un mémoire sur l’explosion des chaudières à vapeur. En 1839, il devint principal du Collège de Châtillon-sur-Seine. Il s’attacha alors à rajeunir les études et  le collège devint un collège de première classe. En 1849, il publia un Mémoire analytique sur la théorie des courbes… Michel Chasles dans son ouvrage  « Rapports sur les progrès de la géométrie » chapitre pour la période 1847-1868 cite les travaux de Voizot sur la théorie des courbes à double courbure.

 Il présenta le 27 décembre 1854 à l’Académie des sciences une note sur le « Choléra,  sa cause, son mode d’action, son mode de propagation et les moyens qui pourraient en atténuer les effets » ; il la développa l’année suivante dans une brochure de 80 pages « Réflexions sur le choléra asiatique, contenant un essai sur la dynamique des épidémies et de quelques moyens de les atténuer par la purification de l’air »  (Article numérisé sur Gallica) .

 Il quitta alors le collège pour ne plus s’occuper que de sciences. Il publia en 1862  un « Mémoire sur la mécanique céleste et sur la cosmogonie, suivi de notes sur la théorie des comètes et sur la méthode en mathématiques ».  Il avait prévu un ouvrage plus vaste sur la Cosmogonie mais il mourut avant de le terminer, cherchant dans la religion les grandes pensées dont comme l’a écrit Mignard, le célèbre Laplace a refusé de s’inspirer…

Il fut membre du conseil municipal, officier de l’Instruction publique, chevalier de l’ordre ses Saints Maurice et Lazare d’Italie, ancien principal du collège de Châtillon, membre correspondant de l’ Académie de Dijon le 9 décembre 1835 et de celle de Cambrai, membre de la Société libre des beaux arts de Paris  Il mourut âgé de 66 ans quatre mois quatorze jours le 6 octobre 1867 en son domicile 10 rue de Chastenay. Ses amis et anciens élèves élevèrent au cimetière un monument en son honneur.

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Châtillon a, comme vous l'avez vu tout récemment, une aventure viticole, aventure que j'ai partagé à distance avec vous pour raison de santé ! mais en préparant pour votre Saint-Vincent tournante le numéro de Pays de Bourgogne il y a un spécialiste de l'oenologie qu'il n'est pas possible de passer sous silence et il s'agit de Claude Ladrey né à Châtillon-sur-Seine...et je dois vous dire qu'il est assez ignoré des oenologues dijonnais et c'est un grand tort car il a beaucoup oeuvré malgré un caractère assez difficile pour l'implantation de l'oenologie à Dijon et j'avais proposé son nom pour l'institut de la vigne et du Vin mais il a éré préféré un spécialiste de la poire Guyot et de la taille de la vigne.. qui n'est pas trop bourguignon, en contre partie on a donné une rue à Dijon pour Claude Ladrey sur le Campus....  personnellement je regrette ce choix car Ladrey a été un pionnier pour l'oenologie française. comme je regrette le choix de ne pas avoir été assez convaincant d'installer un vrai planétarium pour découvrir en vrai  les étoiles , associé évidemment à un faux planétarium projetant les étoiles lorsque le ciel est bouché ! près du lieu de découverte du vase de Vix !!!! mais on peut toujours rêver sous les étoiles.... 

 LADREY Claude (1823-1885)

Pionnier de l’enseignement de l’oenologie

Claude Ladrey est né à Chatillon-sur-Seine le 9 décembre 1823. Issu d’une famille très pauvre, il fait des études secondaires  au collège de sa ville natale et est reçu en 1844 à l’Ecole Normale supérieure. Licencié es Sciences physiques et naturelles  et il obtient l’Agrégation de Physique en 1848. Il reste en poste à l’ENS avec les fonctions de préparateur de Chimie et de conservateur des collections d’histoire naturelle. Vraisemblablement c'est à cette époque qu'il épouse Elisabeth Defontaines et une fille Marie Varlette Ladrey nait le 23 février 1852 à Paris. Pour son doctorat es sciences physiques soutenu la même année , il présente une thèse de Chimie : Recherches sur les relations qui existent entre la composition chimique et la forme cristalline et une thèse de Physique : Influence de la composition chimique sur les lois et les phénomènes optiques. De 1848 à 1852 il est professeur suppléant de Physique à la Faculté des sciences de Montpellier. En 1852, Sené, professeur de chimie de la Faculté des sciences de Dijon ( poste qui avait intéressé Pasteur), demanda un congé et du 15 avril 1852 au 31 décembre1853, Claude Ladrey est chargé du cours de chimie pendant ce congé. Il succède ensuite à ce dernier. Le 7 juin 1854, il est élu membre résidant de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon et publie quelques articles dans les Mémoires. Le 20 juin 1855 il est professeur titulaire de Chimie à la Faculté des sciences de Dijon et  va être à l’origine de la vocation œnologique de la Faculté des sciences de Dijon, en effet il va créer un « Cours populaire de Chimie appliquée à la viticulture et à l’œnologie » qui se déroule le soir et réunit plus d’une soixantaine de personnes. Ces leçons feront l’objet d’un livre. Il va créer une revue « La Bourgogne, revue œnologique et viticole » , en janvier 1859, elle deviendra en 1862 «  La Revue viticole : annales de la viticulture  et de l’œnologie françaises et étrangères ».   Il publie en 1863 L'art de faire le vin. Dans son introduction, il énonce les motifs qui lui ont fait adopter la théorie nouvelle de la fermentation formulée par M. Pasteur.            Le 11 avril 1864 il est nommé Professeur suppléant de pharmacie et toxicologie à l’École de Médecine de Dijon étant vraisemblablement devenu pharmacien de 1ère classe ; il fait partie du  Conseil d’Hygiène et de salubrité du Département de  la Côte-d’Or et établit divers rapports. Le 12 août 1864 il est décoré de la Légion d’honneur. Le 31 août 1867, il soutient une thèse de Pharmacie devant la Faculté de Strasbourg « Etude sur le Phoshore », publie un « Programme de cours de Pharmacie » ; il est depuis le 24 janvier 1868, professeur de Pharmacie et Toxicologie à l’École de Médecine de Dijon. Le 1er janvier 1869, il devient professeur de 2ème classe à la Faculté des sciences de Dijon. et le 15 avril il enseigne la viticulture à l’École normale de Dijon. Il continue de publier des ouvrages sur le phylloxéra par exemple et réédite les anciens. Le 28 mai 1878 son épouse décède à Dijon. En 1881, il demande un congé et c’est Forquignon qui va le remplacer temporairement. Il est élu correspondant national de l’Académie de médecine pour la division de physique et chimie médicale.  Le 8 août 1883, il donne le discours de distribution des Prix au Collège de Châtillon–sur-Seine qui sera imprimé.

            Le 1er novembre 1883, à 60 ans, il fait valoir ses droits à la retraite et il se retire à Lantenay. Il semble que son caractère soit devenu de plus en plus difficile. Margottet qui vient lui aussi de Montpellier, lui succède à la Faculté des sciences.  Claude Ladrey meurt à Dijon le 9 novembre 1885 à son domicile dijonnais du 4 de la rue Hernoux. Une rue sur le Campus proche de l’Institut Jules Guyot rappelle son souvenir d’enseignant de l ‘œnologie à Dijon. 

Sa fille décédera en 1934, elle avait épousé Alfred Jules Frapillon, qui lors de son décès à Lantenay le 2 juin 1918 était Colonel du génie en retraite. 

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Revenons maintenant assez rapidement à celui qui certainement a suscité votre présence aujourd'hui

CAILLETET Louis (1832-1913)

 Autour du dioxyde de carbone

 Louis Cailletet est né le 21 septembre 1832 à Chatillon-sur-Seine. Son père était maître de forges à Chenecières et à Villotte –sur-Ource.  Il fait ses premières études au collège de Châtillon-sur-Seine et les termine à Paris au Lycée Henri IV puis il devient auditeur libre à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de 1854 à 1855. Il  effectue des stages dans le Laboratoire de Sainte-Claire Deville à l’Ecole Normale Supérieure avec lequel il restera très lié. Rappelé par son père, Louis rentre en Bourgogne et il est dès lors associé à ses affaires mais la recherche va  toujours l’intéresser beaucoup plus que l’industrie proprement dite. Dès 1856, il publie dans le « Bulletin de l’Industrie minérale » une étude où il décrit un appareil ingénieux qui permet d’utiliser toutes les sources de chaleur contenues dans le bois. Le Moniteur des Intérêts Matériels indique le 15 juin 1856 dans un article sur le « Puddlage du fer au gaz » que l’usine de Villotte, où l’appareil est installé, produit des fers fabriqués par ce procédé d’excellente qualité et à prix plus économique. En 1857, il donne au CRAS de l’Académie des sciences, un premier article sur le procédé industriel permettant d’obtenir des fers sans champ magnétique coercitif  car la télégraphie électrique nécessite d’avoir des fers pouvant s’aimanter et se désaimanter facilement. Profitant des facilités que lui procurent les hauts fourneaux des forges paternelles, il étudie donc les propriétés physiques et chimiques du fer et la dissociation des gaz dans les foyers métallurgiques, notamment le passage de l’hydrogène à travers les lames de fer portées au rouge. Pour ce dernier point, lorsque les tôles de fer sortent des laminoirs, il apparaît des cloques et Louis Cailletet cherche à comprendre le phénomène, il pense qu’un gaz traverse le métal à hautes températures. En analysant les gaz, Cailletet découvre qu’il s’agit d’hydrogène  présent dans la flamme des fours. Ces travaux sont présentés dans deux notes à l’Académie des sciences en 1864 en partant de l’hypothèse qu’un tube de fer chauffé dans un fourneau et rempli d’hydrogène laisse écouler ce gaz de telle sorte qu’il se produit un vide presque absolu dans l’appareil métallique ; d’autre part en perçant les soufflures il avait vu un gaz s’échapper, il proposait donc d’empêcher la formation des vides dans la partie  ébauchée.  Il va ensuite s’intéresser à une chimie nouvelle, celle des hautes pressions suivant l’appellation de son ami Sainte Claire Deville.  En 1860 à Chenecières, il analyse les gaz renfermés dans les caisses de cémentation et les gaz contenus dans la fonte et l’acier à l’état de fusion. Il étudie aussi  la dissociation des gaz dans les fours métallurgiques.

 Les plantes

 Toutefois il se montre aussi un grand amateur de jardins et sa collection d’orchidées est célèbre ;  elles poussaient dans sa serre 13 rue Saint-Jean à Châtillon-sur-Seine. Il veut alors savoir comment les plantes décomposent le jour le dioxyde  de carbone en dégageant de l’oxygène, la nuit c’est le phénomène inverse qui se produit. Une étude relativement récente à été consacrée sur ces sujets par Duranton et Leclerc dans la "Vie des sciences1993". Sa première publication parue en 1867 dans les CRAS étudie l’influence des rayons colorés sur la décomposition de l’acide carbonique par les plantes, ; il décrit le dispositif expérimental qui ne peut utiliser un prisme pour décomposer la lumière car il n’y aurait pas assez d’énergie lumineuse aussi il utilise des verres colorés placés devant les rayons du soleil et il indique le dispositif utilisé pour se procurer du gaz acide carbonique pur. En 1871, il s'intéresse  à l’absorption de l'eau liquide par les feuilles, puis à l'origine du carbone fixé par les végétaux à chlorophylle et en 1875 aux substances minérales assimilées par les champignons et certainement qu'il s'entretint avec Forquignon sur ce sujet. En 1880, il envoie un pli cachet à l'Académie montrant en particulier la mort des plantes cultivées sur un sol purement minéral ; aujourd'hui on sait que les microorganismes ne peuvent se développer sur un tel sol.

 Compressibilité des gaz

 Cailletet va s’intéresser à la compressibilité des gaz sous de fortes pressions. En 1870 il avait réussi à comprimer les gaz à la pression de 850 atmosphères, les  établissements Ducretet seront chargés de rendre définitive la machine proposée par Cailletet. Ce dernier s’intéresse aux recherches sur l’acide carbonique liquide en 1872.  En effet, on pouvait l’obtenir liquide aisément et il se prêtait, à la température ordinaire assez facilement à beaucoup d’expériences. Guyton de Morveau a été l’un des premiers à le liquéfier pour cela il le refroidissait en utilisant un mélange de glace et de sel marin ou de glace et de chlorure de calcium et Monge opérait de même pour le gaz sulfureux ensuite on liquéfia les gaz par compression.   La machine de Cailletet reposait sur le principe suivant : Le tube T en verre épais contient du dioxyde de carbone (CO2). Il est entouré d'un manchon dans lequel on place de l'eau à la température que l'on veut imposer au dioxyde de carbone. Au moyen d'une pompe L, on injecte de l'eau au dessus du mercure qui est refoulé dans le tube T et comprime le dioxyde de carbone. On peut atteindre des pressions de plusieurs centaines d'atmosphères. Un piston plongeur V' permet de mieux ajuster la pression mesurée par le manomètre K. Un robinet V permet la décompression contrôlée. On peut partir d'un état diphasique avec un peu de CO2 liquide (phase la plus dense) et par élévation de température faire disparaître le liquide (vaporisation). Par variation de p et de T on peut faire évoluer cette phase restante appelée «gaz» en la maintenant homogène et l'amener dans un état tel qu'une détente fasse apparaître une bulle dans la partie supérieure du tube. S'il est toujours convenu d'appeler liquide la plus dense des deux phases en équilibre on doit admettre que le gaz de départ est devenu liquide sans qu'on s'en aperçoive (pas de passage par un état diphasique). C'est ce qu'on appelle «passage continu de l'état gazeux à l'état liquide par contournement du point critique». Selon son état (p,T) le fluide peut donc donner lieu soit à une liquéfaction soit à une vaporisation.

 Cailletet montra par exemple que le dioxyde de carbone (anhydride carbonique) ne conduisait pas l’électricité, et que l’on pouvait faire éclater au milieu acide carbonique les étincelles d’une forte bobine d’induction. Il montra qu’il ne dissolvait pas le sel marin, le sulfate de soude, le chlorure de calcium ; au  contact avec le carbonate de potassium il y a formation de bicarbonate insoluble dans le liquide non absorbé. La craie desséchée n’est pas attaquée, le soufre, le phosphore sont insolubles mais l’iode peut s’y dissoudre en petite quantité. L’huile de pétrole dissout 5 à 6 volumes d’acide liquide, l’éther sulfurique dissout l’acide carbonique dans de grandes proportions, les huiles grasses se dissolvent en petite quantité, la stéarine et la paraffine sont insolubles.

A partir de 1877, il réussissait à liquéfier l’acétylène, en ayant observé qu’au cours d’une expérience de compression de l’acétylène dans son appareil, le robinet de décharge manoeuvré accidentellement donna une atmosphère trouble. Cailletet en déduisit immédiatement que le phénomène de détente brusque à partir d’une pression de 300 atmosphères permettait un abaissement de température de 220°C et  donc de liquéfier des gaz. Le 21 novembre 1877 il liquéfiait le dioxyde d’azote en le comprimant à 104 atmosphères, la température étant de -11°C et le 2 décembre1877, il adressait une  lettre à Sainte-Claire-Deville pour lui faire part de l’opération presque réussie de la liquéfaction de l’oxyde de carbone et  de l’oxygène dans son laboratoire de Chatillon-sur-Seine. Les expériences furent répétées au laboratoire de Chimie de l’École Normale Supérieure le 16 décembre1877. Le 22 décembre, Pictet réussit à liquéfier l’oxygène sous 320 atmosphères. Tout s’était passé en une quinzaine de jours.

Cailletet était devenu depuis le 17 décembtre1877 membre correspondant de l’Académie des sciences et il n’avait pas voulu publier officiellement ses résultats avant l’élection mais il en avait informé Sainte-Claire-Deville qui avait déposé un pli cacheté ouvert lors de la séance du 24 décembre. La rivalité entre Cailletet et Pictet fut de courte durée et tous les deux reçurent la médaille Davy  de la Royal Society à Londres. Pictet malade ne put aller la recevoir et seul Cailletet y alla le 30 novembre 1878. Tout va très vite et le 31 décembre 1877 Cailletet renvoie une note annonçant la liquéfaction de l’azote, de l’hydrogène et de l’air dans les locaux de l’Ecole Normale.

 Le vol des oiseaux

 En 1882, Marey rappelle que Cailletet  a fait des photographies très intéressantes sur le vol des oiseaux " Dans la collection de M.Muybridge, il y avait aussi quelques photographies d'oiseaux en vol... c'étaient des images analogues à celles que M. Cailletet avait obtenues quelques années auparavant et montrant les ailes de l'oiseau tantôt dans une position unique, tantôt en élévation, tantôt en abaissement ou quelques phases intermédiaires" Ces photos non retrouvées donnèrent à Marey l'idée de réaliser son fusil photographique.

 Le cryogène

 Le 6 jun1891,  la revue « la Nature » publie un article relatif au Cryogène de Cailletet. Il s’agit d’un appareil permettant d’obtenir rapidement du froid à partir de la détente du dioxyde de carbone liquéfié. Construit par Ducretet, il se composait de deux vases concentriques en cuivre nickelé laissant entre eux un espace annulaire de quelques centimètres. Un serpentin en cuivre de 4 mètres de long et 15 millimètres de diamètre est placé dans le vase intérieur. Il porte à son entrée un robinet et à sa sortie il aboutit dans l’espace annulaire entre les deux vases. On remplit le vase intérieur d’alcool (3 litres) qui servira de bain réfrigérant ; puis on met le serpentin à l’intérieur, ce dernier est alors relié à la bouteille qui contient le CO2 liquide. La  vaporisation et la détente de l’acide carbonique qui repasse à l’état gazeux entraine le refroidissement dans l’espace annulaire. Tout l’appareil est placé dans une boîte capitonnée avec un couvercle isolant. On obtient facilement une température de -70°C. L’auteur de l’article signale en conclusion « Cet appareil peut être considéré comme réalisant, pour le froid, ce que le fourneau à gaz de laboratoire est pour la chaleur » ; Quand on sait que ce dernier fut perfectionné par Leclerc et Forquignon, ce dernier  très apprécié de Cailletet… on peut dire que la boucle bourguignonne est  refermée. 

 En 1891; il installe le grand manomètre à mercure de 300 mètres sur la Tour Eiffel.

 En 1895, il devient pour un an, Président de la Société Française de Physique

 En 1892, il installe un laboratoire à la seconde plate-forme de la tour Eiffel à 120 mètres au-dessus du sol où il fait des expériences sur la résistance de l'air et la chute des corps et ll adresse aussi une note à la Société de Physique sur un procédé de soudure du verre et de la porcelaine sur les métaux.

Les ballons

En 1897, il recueille  de l'air à grande altitude lors de l'ascension de l'aérophile pour l'analyser ensuite.

Il propose et réalise des méthodes photographiques pour l'étude de la haute atmosphère. En 1898, il met en œuvre un appareil destiné à mesurer les hauteurs atteintes par les aérostats, par un contrôle des altitudes au moyen d'un baromètre et d'un appareil photographique fixé sous le ballon ; lorsqu'on connaît : la distance focale de l'objectif, la distance de deux points situés au sol, la distance de deux points sur l'épreuve, on peut déterminer par le calcul, la hauteur du ballon et l'épreuve donne également l'image du baromètre et par conséquent la pression. Il obtient les premières photographies aériennes après plusieurs essais.

En 1900, il équipe ses appareils photographiques d'obturateurs fonctionnant simultanément sous l'influence d'un courant électrique depuis le pied du ballon.

En 1901, préoccupé des conditions de vie aux hautes altitudes, il invente un masque à gaz permettant d'y vivre grâce à l'inhalation d'oxygène transporté sous forme d'oxygène liquide.

Louis Cailletet devient président en 1903 de l'Aéroclub de France.

 Retour sur les plantes

 En 1911, il reprend  des expériences dans les serres du Museum et dans une dernière publication au CRAS, il montra que « Les plantes à chlorophylle sur lesquelles il a opéré (Fougères du genre Adiantum) semblent jouir de la propriété d’emprunter leur carbone soit à l’acide carbonique de l’air soit aux engrais organiques contenus dans le sol, soit à ces deux sources à la fois ».

 Il est Président d’Honneur de la Fédération Aéronautique Internationale jusqu’à son décès le 5 janvier 1913 à Paris. Petit coup de Chapeau aux aviateurs châtillonnais en particulier à Georges Mailfert, Léon Bathiat, Pierre Clavenad, Jean Lagorgette, mais le dernier Cahier du Châtillonnais s'est intéressé à eux et vous avez eu très récemment une conférence de Jean Ponsignon aussi sur ce sujet

Ses obsèques eurent lieu à Paris et il sera enterré dans sa ville natale au cimetière Saint Vorles.  le 10 janvier ; auprès de son épouse décédée depuis le 6 octobre 1891.

Un monument est élevé à l'entrée de la Chaînerie de Chénecières et un groupe scolaire porte son nom.

Homme très ouvert, il  avait fait partie du Conseil municipal de Châtillon, il fut cofondateur puis Président d’honneur de l’association des anciens élèves du collège de Châtillon, membre de la commission administrative de l’Hôpital et de la commission de la bibliothèque, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Dijon, Président honoraire de la Société Archéologique et Historique de Châtillon, délégué cantonal, administrateur de la Caisse d’Epargne de Châtillon…

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

CONCLUSION

 Et maintenant il nous faut conclure et pour cela utilisant l'article de Pays de Bourgogne écrit par mon ami et collègue universitaire Etienne Laviron je vous parlerai de son grand père Célestin Courtois. qui fera une assez bonne synthèse de ce tour d'horizon autour des scientifiques au Pays Châtillonnais qui m'a permis peut être de ressortir de l'oubli quelques uns d'entre eux !

 Célestin COURTOIS (1850-1944)

Edme Amand Célestin COURTOIS est né à Châtillon-sur-Seine, Grande Rue de Chaumont, le 21 juillet 1850. Ses ancêtres se sont établis à Dijon au début du XVIIème siècle (deux d’entre eux ont été échevins au XVIIIème), mais sont devenus Châtillonnais depuis l’installation de son grand-père dans la ville au début du XIXème.

Il fait ses études primaires à Châtillon, puis entre en sixième en 1861 à Notre-Dame du Mont-Roland. A Châtillon, il allait souvent voir son grand-père Amand LEMONNIER dans son atelier, où celui-ci fabriquait en particulier le « pressoir châtillonnais » qu’il avait inventé et qui connaissait un grand succès national. Il s’intéressait beaucoup aux activités qui s’y déployaient, ce qui est probablement à l’origine de sa vocation de scientifique : il décida de se présenter à Polytechnique. Entré en 1867 à l’école Sainte-Geneviève à Paris, tenue par les jésuites, il obtint le baccalauréat ès Sciences le 31 juillet 1868, mais après deux années de préparation, il ne réussit pas à entrer à Polytechnique, sans doute pour cause de maladie.

Guéri, il entra à Grignon en octobre 1872. Il obtint son diplôme premier de sa promotion en 1875. Il épousa à Châtillon Marie CAMUS le 10 janvier 1876 et s’installa dans une maison appartenant à son beau-père, rue de Chaumont.

Nommé le 24 avril 1877 professeur départemental d’agriculture (il donne des conférences dans divers lieux du département) et on peut l'imaginer parler d'Eusèbe et Arthur Gris ; il est aussi professeur d’agriculture à l’Ecole Normale de Dijon, et il y connût certainement Claude Ladrey qui y enseignait alors la viticulture  ; il n'y reste que 9 mois et achète une fonderie à Châtillon, qui produit : pressoirs à levier (système dit américain), machines à cintrer, treuils, presses hydrauliques, fontes et bronzes de toutes natures, et qui propose installation d’usines et  réparations de toutes marques. En 1887, Célestin COURTOIS, accompagné de sa famille, il a 6 enfants, quitte Châtillon pour Troyes, mais conserve sa forge, il est engagé comme ingénieur dans l’entreprise de bonneterie RAGUET, avec le rang de sous-directeur, et est chargé du choix et de l’entretien des machines. La marche pratique de la forge est confiée à un régisseur, et Célestin COURTOIS revient pour suivre le fonctionnement de l’entreprise.

En 1900, il quitte Troyes et s’installe à Dijon mais  il se rend souvent à Châtillon pour s’occuper de la forge. Très actif et imaginatif, il se passionne pour l’automobile, et construit des tricycles à moteur. En 1907 il vend la forge à Lucien BRUN. L’entreprise reste active jusqu’en décembre 2011.

Les familles CAILLETET  et COURTOIS habitaient à Châtillon des maisons voisines et elles se voyaient souvent. La seconde machine que construisit Cailletet fut en partie réalisée dans la fonderie de Célestin COURTOIS. Célestin COURTOIS fut d’ailleurs un des premiers à fabriquer des machines à liquéfier les gaz dès 1884

Après la première guerre, il s’intéresse à nombre de sujets concernant souvent Châtillon et sa région. Après avoir été membre associé de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de DIJON, il fut reçu membre résidant le 27 mai 1933. Il faisait partie de la Commission des Antiquités de la Côte d’Or, et de la Société archéologique et scientifique du Châtillonais. Il fit paraître une vingtaine d’articles, principalement dans les Mémoires de l’Académie de DIJON, dans le «  Journal du Châtillonnais et de l’Auxois », et dans les « Cahiers du Châtillonnais ».

Citons quelques-uns unes de ses publications concernant ses principaux centres d’intérêt  et que nous avons retrouvé cet aprè-midi :

« Marmont viticulteur », « Marmont et l’économie rurale dans la région de Châtillon. L’élevage du mouton », « Histoire de la production du fer dans le Châtillonnais », « La prétendue trahison de Marmont », « Les initiatives intellectuelles et sociales du Maréchal Marmont ».

L’agriculture et l’archéologie : « Anciens instruments aratoires », « La serrure laconienne » (étude de serrures gallo-romaines, trouvées lors de fouilles à Vertillium), « Deux particularités géologiques des environs de Châtillon-sur-Seine ». As-t-il connu le dieu à l'anguipède , c'est sans doute peu probable !

L’église Saint-Vorles à Châtillon : manuscrit à la bibliothèque de Dijon, et communication au Congrès des Sociétés Savantes en mai 1935.

En 1879, il avait pris un brevet sur « un engrenage droit à ligne d’engrènement mobile ». Il dépose en 1881 et 1883 des brevets pour des mécanismes de pressoirs et là je pense qu'il a certainement entendu parler d'Edme Voizot, le Principal du Collège !

Sa vaste culture, due en particulier à sa formation théorique en sciences, acquise lors de ses années de préparation aux concours, sa formation pratique et théorique dans le domaine agricole et en ingénierie et sa grande curiosité lui ont permis d’apporter une contribution significative dans divers domaines et le placent parmi les grands érudits de la région châtillonnaise, sorte de synthèse des savants du Châtillonnais ...

Il est mort le 3 mars 1944 à Châtillon-sur-Seine dans sa quatre-vingt-quatorzième année.

Je n'ai pas parlé des médecins que j'aurai pu illustrer avec le pédiatre Victor Hutinel (1849-1933) ou des  vétérinaires comme Louis Desliens (1879-1975), ni non plus de tous les archéologues passionnés comme Maurice Moisson et René Joffroy (1915-1986) , inventeurs du vase de Vix, d'autres sont beaucoup plus qualifiés que moi pour le faire mais je me suis vraiment fait plaisir en vous faisant redécouvrir ces oubliés comme Claude Ladrey ou Edme Voizot !

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Références des textes et illustrations de cette conférence, utilisés par monsieur Michel Pauty

Pierre Perrault : 1 bibliophilie.blogspot.com ; 2 exemplaire BM Dijon. Cliché M.Pauty.

Rolle : 1 Collection particulière (m.p.) ; 2 Collection particulière (m.p.) ; 3 Lazare Carnot : Lazare_carnot.jpg ; 4 Gaspard Monge :apprendre-math.info ; 5 Théophile Berlier :  celebrations-de-bourgogne.org ;  6 Nicolas Frochot: celebrations-de-bourgogne.org ; 7 Mercure de France : collection particulière ; 8 Joseph Fourier : www-history.mcs.st-and.ac.uk ; 9 Hôtel de ville : france.jeditoo.com ; 10 Recherches sur le culte de Bacchus : books.google.fr ; 11 Religions de la Grèce : collection particulière.

Marmont : 1 Marmont : Musée du Châtillonnais ; peinture de Appiani ;  Don Jalabert 1954 (repro m.p.) ; 2 Bataille d'Aboukir , d'après Lejeune  aquarelle ,( repro m.p.) d'après le catalogue : Le Mirage Egyptien; exposition Auxerre : Abbaye Saint-Germain.1998 ; 3 Marmont devant Raguse,  Collection particulière ; 4 31 mars 1814 : Russparis.jpg ; 5 Fourneau de Sainte-Colombe1820 ; rechercheisidore.fr ; inventaire du fonds du patrimoine sidérurgique du Châtillonnais ; 6 Forge à l'anglaise: collection particulière : m.p ; 7 Sainte Colombe : Ch Thevenin.  lithographie 19e. Musée du Pays Chatillonnais (Christaldesaintmarc.com) ; 8 Louis XVIII : napoleon-empire.net ; 9 Charles X : france-histoire-esperance.com ; 10 30 juillet 1830 : histoire-fr.com (Musée Carnavallet Paris) ; 11 Sainte Colombe (collection particulière m.p.) ; 12 Tombe Marmont : histoire-empire.org .

Miel : Les photos sont extraites de l'excellent article de Marguerite Zimmer : Edme-Marie Miel : vie et oeuvre,  Bull. Acad. Natle Chir. Dent, 2005 , t. 48  p. 125-144.

Gris : 1 Chlorose : Vignevin-sudouest.com ; 2 Thèse Arthur Gris : Faculté des sciences de Paris ; 3 Fragments Flore de la Nouvelle Calédonie : collection particulière m.p.

 Victorine de Chastenay : 1 Calendrier de Flore : Livre numérique Google ; 2 Madame de Chastenay : christaldesaintmarc.com.

Voizot : 1 Collège de Châtillon -sur-Seine Carte postale (c.p.) ; 2 Progrès de la Géométrie de Chasles : Gallica ; 3 Réflexions sur le Choléra asiatique : Gallica ; 4 Désiré Nisard : http://www.academie-francaise.fr/images/immortels/portraits ; 5 Mécanique céleste : collection particulière m.p.

Ladrey : 1 Revue viticole  Collection particulière ; 2 L'Art de faire le vin :  collection particulière m.p. ;  3 Etude sur le Phosphore : Gallica.

Cailletet : Les images correspondant à Cailletet proviennent en majorité de l'ouvrage de Roger Seytre :" Un savant bourguignon : Louis Cailletet".  Association  des Amis du Châtillonnais et nous avons apporté quelques compléments à partir de la Revue La Nature. La photographie relative au Vol d'un  Oiseau de Marey  provient du catalogue de l'exposition :" La passion du mouvement au XIXe  siècle . Hommage à Etienne -Jules_Marey"  Chapelle de l'Oratoire de Beaune1991 p.128. (Musée Marey INV. 55. 1. 52) repro :m.p.

Conclusion : 1 Photographie Edme Courtois  donnée par Etienne Laviron, son petit-fils ; 2 Victor Hutinel : http://ihm.nlm.nih.gov/images/B15482 ; 3 Louis Desliens : In Situ Revue des patrimoines, 2012  T 18   Article de Jean-Louis Coudrot :  Fig 1 ;  4 Moisson et Joffroy : Diaporama : deux siècles d'archéologie bourguignonne. connaissancedesarts.com.

François Gaillard, adjoint au Maire de Châtillon sur Seine, remercia  Michel Pauty pour cette si belle et instructive conférence, mais aussi les Amis du Châtillonnais qui ont organisé la commémoration du centième anniversaire de la disparition de Louis Cailletet.

Sans les Amis du Châtillonnais cette conférence n'aurait pas eu lieu, et cela aurait vraiment été dommage tant elle est intéressante !

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Les Amis du Châtillonnais n'ont pas organisé seuls cette commémoration ! Madame Genuyt, descendante de l'illustre famille  Cailletet, a voulu rendre hommage aux membres actuels de cette famille qui ont préparé une superbe exposition salle des Bénédictines : on peut y voir des panneaux sur la vie et l'œuvre du savant, mais aussi des machines et matériels qui ont subsisté dans son laboratoire de la rue saint-Jean.

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Monsieur François Darbois, l'un des organisateurs de l'exposition, est ici près de Michel Pauty:

"Le Châtillonnais, terre de scientifiques connus ou inconnus", une conférence de Michel Pauty

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 22 Août 2013

 La Ligue de Protection des Oiseaux de Côte d'Or a donné récemment, à Laignes, une conférence sur les oiseaux qui vivent dans notre département. Trois cents espèces y sont répertoriées, mais nous n'en avons admiré que quelques unes, les plus caractéristiques.

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Un membre de la LPO est venu nous présenter son organisation qui s'attache à préserver les espèces.

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Et c'est Joseph Abel qui a présenté et commenté les photographies des oiseaux nichant en Côte d'Or, pas tous bien entendu, mais ceux que nous n'avons sans doute jamais vus...

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le département de la Côte d'Or, nous dit Joseph Abel, est à la fois régi par le climat continental, océanique et même méditerranéen sur ses pelouses sèches !

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Voici les différentes "régions" de Côte d'Or , où nichent les différentes espèces :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Les photos projetées étaient magnifiques, mais elles étaient protégées par des copyrights, je les ai donc remplacées par des photos libres de droits, prises sur Wikipedia.

Massifs forestiers :

La cigogne noire

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

L'autour des palombes :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La bécasse des bois :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La bondrée apivore :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

L'épervier d'Europe :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La fauvette :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le geai des chênes :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La gélinotte :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le milan noir :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pic-mar :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pic noir :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pigeon ramier :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pipit des arbres :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La bergeronnette printanière :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le faucon crécerelle :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La grive litorne :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le moineau friquet :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le râle des genets :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le blongios nain :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le circaète-jean-le-blanc :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La gorgebleue à miroir :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le héron bihoreau :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

L'œdicnème criard :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le râle d'eau :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La rousserolle effarvatte :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La rousserolle turcoïde :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le vanneau huppé :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le bouvreuil pivoine :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

L'hirondelle :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La huppe fasciée :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pic vert :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La pie-grièche à tête rousse :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le torcol fourmilier :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

L'engoulevent :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le guêpier d'Europe :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La mésange huppée :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le serin cini :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

La chouette de Tengmalm :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le faucon pélerin :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le hibou grand duc :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le martinet :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le pipit spioncelle :

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Le vautour :

(Le vautour ne fait que passer lors de sa migration)

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Joseph Abel, que certains ont déjà vu au camp de baguage du lac de Marcenay, a répondu ensuite aux questions des spectateurs présents.

"Portraits d' oiseaux de Côte d'Or",  une conférence de la LPO à Laignes

Consultez le site de la LPO, consacré au camp de baguage du lac de Marcenay, les photos sont littéralement magnifiques !

http://www.cote-dor.lpo.fr/spip.php?article775

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0

Publié le 21 Août 2013

Une étude très intéressante sur l'église saint Vorles, proposée par David Loiselet

La prestigieuse église Saint-Vorles, perchée sur les hauteurs de Châtillon-sur-Seine, a bénéficié de nombreux travaux universitaires, si bien que le but de cette publication n’est pas de révolutionner le savoir la concernant. Le défi de ce travail est avant tout de proposer une synthèse claire et précise de l’histoire de l’église Saint-Vorles, à partir des meilleures études relatives à cet édifice. De toute son histoire. L’histoire de sa construction, de son mobilier, de ses restaurations, mais aussi de celle de son saint, Vorles. A ce jour, seuls les actes du 62e congrès de l’association bourguignonne des sociétés savantes (ABSS) sont parvenus à regrouper, en un copieux volume de 168 pages, la totalité de l’histoire de l’église et de tous les autres domaines la concernant (architecture, hagiographie, mobilier…). D’autres productions universitaires, notamment celles d’Alain Nafylian ou d’Eliane Vergnolle, constituent des bases solides pour appréhender l’histoire de Saint-Vorles, mais se limitent aux champs de l’archéologie et de l’architecture. Quant aux brochures du XIXe siècle des pères Joly et Tridon, ou encore celle de Gustave Lapérouse, bien que fort utiles, elles méritent d’être considérées aujourd’hui avec prudence.

Le défi consistait donc à produire un résumé le plus complet possible de l’histoire de l’église Saint-Vorles, basé sur des travaux de références, visant à la fois le touriste, simple amateur d’histoire, le visiteur passionné et averti, mais aussi les Châtillonnais eux-mêmes, qui pourront, je l’espère, redécouvrir, à travers ce travail, l’histoire de cette exceptionnelle église à laquelle ils tiennent tant.

David Loiselet

Voici la passionnante étude de David  Loiselet :

Un petit clin d'œil : on voit ici David Loiselet, jeune étudiant en histoire, guide à Saint Vorles. Déjà passionné par ce magnifique monument roman ! Il possède maintenant un Master en histoire médiévale.

Une étude très intéressante sur l'église saint Vorles, proposée par David Loiselet

 

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Repost0