Publié le 11 Février 2009
batiments
Publié le 8 Novembre 2008
Publié le 17 Juillet 2008
J’étais allée voir ,samedi dernier,fonctionner le nouveau Marteau Hydraulique de l'Abbaye de Fontenay .
J’ai revisité cette superbe Abbaye romane et en ai pris quelques photos…
L'abbaye de Fontenay est située au nord de la Bourgogne, à 80 Km de Dijon , 250 Km de Paris et environ 40 kms de Châtillon sur Seine.
Au coeur d'un vallon de bois et d'étangs, Fontenay est resté un havre de paix comme aux tous premiers temps.
C’est l'un des plus anciens monastères cisterciens d'Europe.
Un peu d'histoire:
Fondée en 1118 par des disciples de Saint Bernard,notre Bernard, dans un vallon marécageux de Bourgogne, l'abbaye a traversé plus de huit siècles sans que le temps n'altère sa magnifique architecture romane.
En 1130, les moines s’installent définitivement dans le vallon des Egrevies.
Une église, un dortoir et un cloître sont édifiés deux ans plus tard, les travaux de l’abbatiale débutant, eux, en 1139.
Le monastère va alors connaître une période prospère accueillant jusqu’à trois-cent personnes au sein de ses bâtiments.
Mais les Anglais envahissent le lieu aux 14ème et 15ème siècles et l’abbaye est ravagée au 15ème lors des guerres de religions.
Le régime de la Commende instaurée en 1547 annonce son déclin et plusieurs bâtiments sont détruits, dont le dortoir et le porche de l’abbatiale
A la Révolution Française, il ne reste que douze moines à Fontenay.
L’abbaye est vendue comme bien national en 1790, et son nouveau propriétaire, Elie de Montgolfier, transforme le site en papeterie.
Plusieurs bâtiments industriels sont construits à cette époque.
En 1862, l’abbaye est classée Monument Historique et sa restauration débute en 1906, grâce au banquier et grand collectionneur d’art Edouard Aynard qui rachète la propriété à son beau-père, Raymond de Montgolfier.
Les bâtiments de la papeterie sont détruits et le nouveau propriétaire s’efforce de redonner à l’abbaye son aspect originel.
L’abbaye est encore aujourd’hui propriété de la famille Aynard.
A l'exception du réfectoire qui a été démoli, toutes les salles sont parfaitement conservées.
Publié le 28 Mai 2008
Le couvent des carmélites de Châtillon sur Seine fut fondé en 1622, grâce aux libéralités de Marie Duneau, veuve de Pierre Chazot, maître ordinaire de la Chambre des Comptes de Dijon, dans une propriété dont les bâtiments, répartis autour de trois cours, comprenaient notamment une chapelle et un corps de logis desservi par un escalier en vis.
De 1625 à 1661, des achats successifs permirent d'agrandir le domaine du couvent.
La construction, au fond de la cour parallèle à la rue du Bourg-à-Mont, d'un corps de logis comprenant une galerie de cloître et deux petits bâtiments en retour d'équerre est postérieure à 1633.
La Révolution chassa les religieuses en 1792.
En 1795, on y installa la mairie. Le bâtiment de l'infirmerie fut vendu en 1807 : l'acquéreur s'engagea à détruire la tourelle d'escalier donnant sur la cour du cloître.
En 1820, la municipalité s'étant finalement installée dans l'ancien couvent des bénédictines, le couvent des carmélites fut vendu en plusieurs lots.
Les anciens bâtiments conventuels, transformés en logements, comprennent encore deux galeries de cloître et des salles voûtées.
Dominique Masson m'a fait découvrir dernièrement ce qui reste de l'ancien couvent des Carmélites , merci à lui !
Voici les photos que j'ai pu faire :
Dans la cour intérieure on aperçoit la trace des voussures du cloître :

Le puits des carmélites :

Le cloître de l'autre côté :
Les Carmélites n'eurent pas assez de moyens financiers pour réaliser entièrement le cloître, ce mur resta donc tel qu'il était auparavant.


A l'intérieur subsiste un bel escalier magnifiquement rénové :



La chapelle des Carmélites ressemblait à cela en 1855, lorsque Nesle la dessina :

Plusieurs incendies eurent lieu dans le couvent, et dans l'église.
Elle fut donc reconstruite en 1715 avec une toute autre forme, elle possédait alors un dôme qui rappelait celui de la chapelle du Val de Grâce à Paris.
Puis en 1842 la façade fut transformée complètement, remplaçant le fronton triangulaire , d'architecture ionique et corinthienne par un portique grec, c'est ainsi que l'on peut la voir aujourd'hui :

Le plan de l'église en 1805 :

Un inventaire :

Il y a quelque temps, un propriétaire des bâtiments restants a découvert par hasard cette superbe porte peinte qui devait provenir de l'ancienne chapelle (elle se trouve à présent au musée du Pays Châtillonnais, sction Art Sacré)

Cette partie du couvent des Carmélites, située rue des Avocats, a abrité longtemps le Tribunal de Commerce.





