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En Catalogne, le retable d'Arles sur Tech

Publié le par Christaldesaintmarc

 L'abbaye Sainte Marie d'Arles sur Tech, à quelques kilomètres de Prats de Molló, en Vallespir,  ne peut être prise en photo de l'extérieur, tellement elle est encaissée au milieu des maisons.

Ou alors par avion, comme sur cette carte postale :

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Voici sa maquette :

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Son cloître :

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

On peut admirer dans l'église de l'abbaye Sainte Marie , comme à Prats de Molló, quelques retables, en particulier celui dédié à Saint Abdon et Saint Sennen, retable qui date de 1647.

Ces deux jeunes gens étaient officiers de l'armée Perse au IIIème siècle. On connaît leur histoire par la "Légende dorée"

Abdon et Sennen souffrirent le martyre sous l'empereur Dèce, car cet empereur, puissant à Babylone et dans d'autres provinces, y trouva des chrétiens qu'il ramena avec lui à Cordoue, où il les fit périr dans divers supplices. Et deux princes du pays, Abdon et Sennen, recueillirent les corps de ces martyrs et les ensevelirent avec honneur. Décius les envoya à Rome chargés de chaînes, et ils furent amenés devant le sénat et devant l'empereur, et on leur dit que s'ils voulaient sacrifier, on leur rendrait leurs États, sinon, qu'ils seraient livrés aux bêtes. Ils restèrent fermes, et ils crachèrent au visage des idoles ; et on les conduisit au cirque, où l'on lâcha deux lions et quatre ours. Et ces animaux ne leur firent aucun mal ; au contraire, ils se mirent à les protéger. Alors on perça les martyrs à coups d'épée, et, après leur avoir lié les pieds, on les traîna et on les jeta près du temple du Soleil. Et, après qu'ils y eurent demeuré trois jours, le sous-diacre Quirin les recueillit et les ensevelit dans sa maison. Ils souffrirent vers l'an du Seigneur deux cent cinquante-trois. Au temps de Constantin, il fut révélé où étaient leurs corps, et ils furent transportés dans la ville de Pontien, où le Seigneur confère, par leur ministère, de grandes grâces au peuple. 

(J'ai trouvé intéressant de vous montrer ce retable qui glorifie deux jeunes hommes, alors qu'à Prats de Molló il s'agissait de deux jeunes filles !)

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Le retable nous montre leur arrestation et leur martyre :

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

 Aux alentours de l'an mil, la région d'Arles sur Tech  était en proie à des calamités sans fin, orages, grêle, et était hantée de créatures féroces, mi-bêtes sauvages, mi-démons,les "simiots", qui terrorisaient les populations. Le prieur du monastère de Sainte-Marie, l'abbé Arnulphe, décida de se mettre sous la protection de reliques de saints. Il partit pour Rome et, après bien des péripéties, revint avec les restes d'Abdon et de Sennen dans une barrique (le barillon) remplie d'eau. L'eau du barillon vidée dans un ancien sarcophage, il advint que cette eau, renouvelée en permanence, sans qu'on puisse en expliquer la provenance, avait des vertus miraculeuses : c'est la Sainte Tombe. Dès l'arrivée des reliques, les simiots disparurent, et Abdon et Sennen protégèrent le pays.

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Voici la Sainte Tombe :

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Depuis le XVIème siècle, le sarcophage de la Sainte Tombe se remplit d'une eau claire dont la provenance n'a pas encore livré son secret.Des scientifiques ont étudié le phénomène, ils pensent à l'infiltration des eaux de pluie et de condensation de la rosée, d'autres penchent à la porosité du couvercle. Mais le mystère est toujours là...

 Sur un autre retable de l'église d'Arles sur Tech, on peut voir, au centre, une Marie-Madeleine, bien alanguie...

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

Les colonnes sont là aussi décorées d'éléments floraux....

En Catalogne, le rétable d'Arles sur Tech

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En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Molló

Publié le par Christaldesaintmarc

 Prats-de-Molló,  petite ville fortifiée par Vauban dans le Vallespir, où je viens de passer quelques semaines, est située dans  le département des Pyrénées Orientales. Elle possède dans son église Saintes-Juste-et-Ruffine, un des plus beaux retables de la Catalogne française.

En Catalogne, le retable de l'église de Prats de Mollo

Un retable est un ornement qui se place à l'arrière de l'autel.

Destiné à magnifier l'autel, le retable se caractérise aux XVIIème  et XVIIIème siècles, par son aspect monumental. Le retable du maître-autel de Prats de Molló en est un parfait témoin, avec  ses 14 mètres de haut et ses 10 mètres  de large. Ce retable magnifique est l'œuvre du sculpteur catalan Lluís Generes qui le créa en 1685. Il a été doré en 1745.

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Molló

Le retable des Saintes Juste et Ruffine de l'église de Prats de Molló, comporte plusieurs parties : le soubassement, la prédelle, le premier registre où apparaissent les statues des deux saintes au dessus du tabernacle, un deuxième et un troisième registre, et enfin tout en haut le couronnement.

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Mollo

Voici les deux saintes, Juste et Ruffine qui sont les protectrices de la ville de Prats de Molló.

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

Voici un petit résumé de leur histoire :

Juste et Ruffine étaient deux jeunes filles originaires de Séville en Espagne. Elles confessèrent le Christ en refusant d'offrir pour le culte d'Adonis les poteries dont le prix était leur seul gagne-pain. Vers 287,  elles furent arrêtées par le préfet Diogénien, étendues d’abord sur le chevalet et déchirées avec des ongles de fer, puis tourmentées par la prison, la faim et diverses tortures. Enfin, Juste fut jetée dans un puits, et Ruffine, persévérant à confesser le Christ, eut le cou brisé et fut incinérée.

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

En Catalogne, le retable de l'église de Prats de Mollo

Le retable nous montre les différentes étapes de la vie des deux saintes,comme ci-dessus leur arrestation par Diogénien.

Une des deux crucifixions, celle de Ruffine :

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Molló

 Le buste reliquaire de Juste :

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Molló

 Le buste reliquaire de Ruffine :

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Molló

 Dans le couronnement du retable des Saintes Juste et Ruffine, on peut voir de chaque côté du Christ, à gauche Juste jetée dans un puits, et à droite l'incinération de Ruffine .

En Catalogne, le retable de l'église de Prats de Mollo

D'autres retables existent dans l'église, comme celui de Saint Michel.

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Mollo

Une pittoresque histoire nous est contée sur ce retable.

Un taureau s'éloigna un jour du troupeau et alla se réfugier dans une grotte, un de ses gardiens le poursuivit et voulut le frapper d'une flèche, mais la flèche se retourna et vint le blesser.

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

Les gardiens vinrent consulter l'évêque  qui prescrivit des prières et un jeûne de trois jours.

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

Trois jours après, l'archange Saint Michel apparut en songe à l'évêque et lui dit que le lieu était placé sous sa protection et qu'il avait voulu le démontrer par l'exploit du taureau. Alors l'évêque se rendit à la grotte, y célébra les offices, et il fit bâtir une église à cet endroit.

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

Le retable du Rosaire :

En Catalogne, les retables de l'église de Prats de Mollo

Le retable de Saint Eloi :

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

Les étages des retables sont divisés et soutenus par des colonnes torses où s'enroulent des vignes avec leurs grappes dorées..

En Catalogne, le rétable de Prats de Mollo

On peut rester des heures devant ces retables qui se "lisent" comme de véritables livres d'images, c'est magnifique...

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Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Publié le par Christaldesaintmarc

 En haut de la rue du Bourg à Mont, à Châtillon sur Seine, se trouve une belle maison du XIIIème siècle, appelée "Maison Barrodeau"

La voilà, telle qu'elle était  il y a quelques années :

Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Voici ce qu'en dit la plaque posée par la ville, et photographiée par Michel Massé :

Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Depuis un certain temps, la maison se dégrade...un arbre pousse même sur le toit !!

Que font les Monuments Historiques, si prompts à protester lorsqu'une bicoque sans aucune valeur, soi-disant construite sur une chapelle ancienne, a été rasée ??

J'attends d'ailleurs toujours les preuves que cette chapelle était à cet endroit. Si quelqu'un en a, je serai heureuse de les publier

Pour en revenir à la Maison Barrodeau, elle mériterait bien que son toit soit refait, sinon j'ai bien peur qu'il s'effondre un de ces jours, ce qui annoncerait la ruine de cette maison si ancienne.

Photos prises en juin 2013:

Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

L'an dernier l'arbre était moins haut ....il prend maintenant de la vigueur, il serait temps de le supprimer.

photo prise en août 2012:

Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Que fait donc la Ville de son patrimoine ??Le triste état d'une maison classée, à Châtillon sur Seine....

Que dit la fameuse "association de protection du patrimoine" qui a déposé plainte contre la démolition de la bicoque de la place de la Charme ??? 


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Quelques photos de Dijon , ville occupée

Publié le par Christaldesaintmarc

 Ces photos de la ville de Dijon sous l'occupation sont issues de différents albums personnels de soldats de l'armée allemande.

Elles m'ont été confiées par  Daniel Gilberti, qui est le créateur d'un site passionnant, dont je vous donnerai l'adresse en bas de page.

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Concert de la Luftwaffe :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Le coin du Miroir :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Près de la porte Guillaume :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Au jardin Darcy :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Devant le palais des Ducs de Bourgogne :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Rue Monge :

Quelques photos de Dijon , ville occupée

Consultez ce site, vous y verrez bien davantage de photos de Dijon, ville occupée. En cliquant sur "Home-index", vous y trouverez des articles concernant l'histoire de la  Base Aérienne 102, l'histoire de l'aviation en région Bourgogne et Franche-Comté, un listing de Crashs d'avions de la seconde guerre mondiale, des albums photos et des documents divers .

http://www.histavia21.net/GallDijon/document_dijon-ww2.htm

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La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

Publié le par Christaldesaintmarc

 A Châtillon sur Seine, existait autrefois une colonie de vacances du Xème Arrondissement de Paris.

On voit encore la façade du bâtiment et l'inscription au dessus de la porte.

Ce bâtiment fait partie maintenant de la Maison de retraite de la Charme

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

J'ai essayé de retrouver des documents sur cette colonie, par exemple auprès des Amis du Châtillonnais, mais ils ne possèdent rien.

Pourquoi parler de cette colonie ? eh bien parce que j'y ai séjourné une semaine, en 1958, pour effectuer un stage de monitrice de colonie de vacances initié par l'ENF de Dijon ! C'était ma première visite à Châtillon sur Seine avant ma nomination dans le Châtillonnais, je ne pensais pas que j'y finirais mes jours...

Sans documents sur cette colonie du Xème arrondissement, j'ai cherché des cartes postales la représentant, et j'en ai trouvé pas mal, les voici :

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

Parmi les femmes qui, au loin, regardent les "colons", se trouve peut-être Alice Prin, alias Kiki de Montparnasse ?, elle habitait une des maisons qui bordent la rue.

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

En 1958...rien n'avait changé !!!

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

Et en me promenant au cimetière Saint Vorles, je suis tombée sur la tombe d'un ancien directeur de la colonie du Xème arrondissement de Paris : Théodule Picard.

Un lecteur de Bordeaux m'a envoyé cette carte recto-verso....de 1938-1939  !

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

La colonie du Xème arrondissement de Paris en cartes postales

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Les toits en "laves" du Châtillonnais

Publié le par Christaldesaintmarc

 Dans les villages châtillonnais on voit encore quelques maisons dont le toit est recouvert de "laves".

En Bourgogne, les "laves" sont des pierres plates de calcaire utilisées en couverture de bâtiments.

Les pierres,soigneusement sélectionnées pour leur qualité non gélive proviennent soit des carrières de l’Yonne  (calcaire micritique) soit de Côte-d’Or  (calcaire à entroques).

Souvent  les toits des maisons  couvertes en laves tombent en ruine, car les propriétaires n'ont pas assez de moyens financiers pour les refaire à l'identique, le métier de lavier a presque disparu (mais il commence heureusement à renaître)

On remplace alors les "laves" par des tuiles plus économiques, quel dommage...

Une maison à Brion sur Ource :

Les toits en "laves"

Une maison à Courcelles les Rangs :

Les toits en "laves"

Une maison à Magny-Lambert :

Les toits en "laves"

On voit l'énorme empilement des pierres au bord du toit.

Les toits en "laves"

Un appentis à Bouix :

Les toits en "laves"

Ici la couverture en laves a été refaite.

Les toits en "laves"

Les toits en "laves"

La lave tient par son propre poids et ce poids la garantit contre le vent et la grêle ; une telle couverture, si la charpente est solide, peut durer très longtemps, à condition que la lave ait été bien choisie, qu'elle soit sèche et bien saine afin d'éliminer les risques d'effritement ou de pourriture.

Les couvertures en "laves" nécessitent de bonnes charpentes en chêne conçues de façon traditionnelle. Ici c'est celle du porche de l'église de Terrefondrée.

Les toits en "laves"

En effet, le poids de ce type de couverture peut varier entre 400 et 800 kilos selon les dimensions des pierres.

La pente  du toit doit toujours impérativement être au moins égale à 45°. Une telle pente assure la répartition des charges entre le mur gouttereau et la charpente.. Plus la pente est forte, plus la charge supportée par la charpente est faible.

Maison à Villedieu: on a refait la moitié du toit en tuiles, l'autre moitié a conservé ses laves

Les toits en "laves"

Maison à Romprey :

Les toits en "laves"

Hélas cette toiture est condamnée...

Les toits en "laves"

Les toits en "laves"

Voici un texte de 1766, intéressant  pour comprendre la façon dont on réalisait (et on réalise toujours !) une toiture en laves :

"Des couvertures en lave" par le Marquis de Courtivron »

 

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Le musée archéologique de Dijon

Publié le par Christaldesaintmarc

 Le Musée archéologique de Dijon occupe une partie de l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Bénigne.

Le musée archéologique de Dijon

Au dehors on peut voir une série de sarcophages mérovingiens.

Le musée archéologique de Dijon

Au sous-sol se trouvent les antiquités gallo-romaines

Le musée archéologique de Dijon

Cette sculpture funéraire  est représentée dans tous les livres qui évoquent la Gaule Romaine, c'est celle du fameux "marchand de vin" trouvée à Til-Chatel en Côte d'Or

Le musée archéologique de Dijon

Ce monument funéraire est celui d'un jeune gallo-romain tenant des tablettes.

Le musée archéologique de Dijon

Une déesse fluviale trouvée à Gissey sur Ouche :

Le musée archéologique de Dijon

Dans une autre salle, sont présentés les objets trouvés lors de fouilles aux sources de la Seine, des ex-votos...

Le musée archéologique de Dijon

et la statuette en bronze  de la déesse Sequan, debout dans sa barque...

Le musée archéologique de Dijon

Dans l'ancienne salle du chapitre de l'abbaye, nous attendent des sculptures médiévales.

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Un tympan roman représentant la Cène :

Le musée archéologique de Dijon

Un tympan de l'église Saint-Bénigne :

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Ce buste de Christ est attribué à Claus de Werve, il date des années 1400.

Le musée archéologique de Dijon

Un chef d'œuvre  médiéval bien émouvant...

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Le dessin de l'Abbaye Saint-Bénigne...

Le musée archéologique de Dijon

et sa maquette :

Le musée archéologique de Dijon

Un cadran solaire très mystérieux...

Le musée archéologique de Dijon

Une clé de voûte :

Le musée archéologique de Dijon

Un bâton cantoral de l'abbaye, représentant le martyre de Saint Bénigne 

Le musée archéologique de Dijon

Au Premier étage du Musée archéologique, on découvre la pierre originale provenant de Vertillum, qui se trouvait à l'entrée de la ville.

Le musée de Châtillon sur Seine n'existait pas au moment de la découverte de la ville de Vertillum (Vertault actuellement) en 1863, la pierre se trouve donc au Musée archéologique de Dijon, alors qu'elle devrait être à Châtillon ! Nous n'en avons donc qu'une copie au Musée du Châtillonnais-Trésor de Vix.

Traduction du texte figurant sur la pierre :

En l'honneur de la maison impériale.

Lucius Patricus Martialis et Lucius Patricius Marcus, frères, du pays des Lingons. ayant exercé toutes les fonctions civiles dans leur cité, ont donné généreusement aux habitants de Vertault, de leurs deniers, cette salle d'entrée, vis à vis de la colonne, avec tous ses avantages.

Le musée archéologique de Dijon

Plus loin, une vitrine nous présente le trésor trouvé à Blanot.

Le musée archéologique de Dijon

Le musée archéologique de Dijon

Je ne vous ai donné qu'un tout petit aperçu des merveilles contenues dans le musée archéologique de Dijon, il faut s'y rendre, et l'entrée est gratuite....

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La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

Publié le par Christaldesaintmarc

 Les restes de l'abbaye bénédictine de Flavigny sur Ozerain sont occupés par la fabrique des "Anis de Flavigny"

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

De l'église abbatiale Saint-Pierre subsiste un partie de la crypte construite après 762. C'est un des très rares monuments carolingiens connus en Côte d'Or.

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

On remarque quatre  fûts de colonnes dont trois paraissent romains.

Le quatrième,  carré et orné de sculptures, doit aussi être romain et provenir du temple  de la ville gallo-romaine d'Alésia toute proche.

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

Les chapiteaux sont ornés de feuilles plates, striées...

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

Deux piliers portent un médaillon énigmatique avec la lettre M, qui serait l'initiale de l'Abbé Manasses, constructeur de la crypte.

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

La crypte de l'abbaye de Flavigny sur Ozerain

C'est dans cette crypte que l'on plaça les restes de Sainte Reine, martyrisée à Alise. La venue des Vikings rendait la conservation de ces reliques problématique, c'est pourquoi elles y furent transférées...

Elles attirèrent de nombreux pèlerins en route pour Compostelle et de ce fait ...enrichirent l'abbaye !

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Flavigny sur Ozerain, village médiéval

Publié le par Christaldesaintmarc

Flavigny sur Ozerain, village médiéval

 Certains historiens pensent que Flavigny sur Ozerain doit son nom à Flavinius,un des soldats de César, récompensé pour son rôle dans la bataille d'Alésia. Il y aurait construit une villa appelée Flaviniacum.

En 720, Widerard y fonda une abbaye bénédictine dont on peut encore voir la crypte.

On entre à Flavigny sur Ozerain par la porte du Bourg qui conserve les rainures du pont-levis..

Flavigny sur Ozerain

La Vierge dans sa niche, est d'influence flamande, datée fin du XVème siècle.

Flavigny sur Ozerain

Une autre porte d'entrée de la ville de Flavigny, c'est  la porte du Val :

Flavigny sur Ozerain

En se baladant dans les rues de cette charmante ville, on peut voir de très jolies maisons anciennes. Flavigny sur Ozerain est d'ailleurs labellisé dans les "plus beaux villages de france".

Flavigny sur Ozerain

Cette belle maison du XIIème siècle avec une Vierge de style bourguignon dans une niche à accolade fleuronnée, se nomme "la maison au donataire".  Quel dommage que les fenêtres du bas soient défigurées par des affiches...

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Beaucoup de maisons anciennes possèdent des fenêtres à arcades...

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Cette maison est la tour de "guette", carrée, du XVème siècle, avec deux étages en encorbellement et des meurtrières. Construction très rare destinée à surveiller les rues dans les époques troublées.

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

L'église Saint Genès fut construite au XIIIème siècle, sur les restes d'une église plus ancienne.

Flavigny sur Ozerain

L'église comporte une tribune centrale en pierre du début du XVIème siècle

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

L'ancienne abbaye est devenue une fabrique d'anis...

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Cette statue de Sainte Reine rappelle que les reliques de cette sainte furent transportés à l'abbaye de Flavigny pour y être vénérés.

L'histoire de cette sainte martyre :

 http://www.christaldesaintmarc.com/sainte-reine-a668077

Flavigny sur Ozerain

Cette statue représente le père Lacordaire, célèbre prédicateur, né à Recey sur Ource, qui fonda l'abbaye des Dominicains de Flavigny en 1848, lors de la restauration de l'Ordre.

 http://www.christaldesaintmarc.com/chatillonnais-un-grand-religieux-henri-lacordaire-c103418

Flavigny sur Ozerain

Dans ce qui reste de l'ancienne abbaye bénédictine, s'est installée une fabrique de bonbons anisés, mondialement connue, celle des"Anis de Flavigny"

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Flavigny sur Ozerain

Je sors de Flavigny par la porte du Bourg, encore recouverte de "laves"...

Flavigny sur Ozerain

En sortant de Flavigny, remémorons-nous ce qu'en disait Chateaubriand :

Je devrai au Val de Flavigny un de mes plus émouvants souvenirs : c'est l'aspect de la vallée de Jérusalem, voilà bien le Cédron baignant les pieds de la Ville Sainte; Ces vieilles fortifications ne rappellent-elles pas d'elles-mêmes les remparts désolés du Temple, et ces bouquets d'arbres au feuillage vigoureux, ne sont-ce pas les ombrages austères de la montagne des Oliviers !

Flavigny sur Ozerain

Une belle ferme près de Flavigny...

Flavigny sur Ozerain

Près de Flavigny sur Ozerain, se trouve le vignoble de Flavigny-Alésia.

Les vins de Flavigny sont issus de l’un des plus anciens vignobles de France, déjà répertorié avant Charlemagne, en 741.

Flavigny sur Ozerain


Macadam Magazine spécial "Flavigny sur Ozerain" par TV-NET

 

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L'église Saint Michel de Dijon

Publié le par Christaldesaintmarc

La première mention de l’église Saint-Michel de Dijon date de 889. Située près des murs du Castrum de Dijon, elle n'était probablement à l'origine qu'une simple chapelle de bois. Devenue trop petite pour accueillir l'ensemble des fidèles, elle fut remplacée à l'initiative de l'abbé de Saint-Étienne, Garnier de Mailly, par une église de 58,44 m de long sur 9,74 m de large qui fut consacrée en 1020 par l'évêque de Langres, Lambert de Bassigny. Son fondateur Garnier de Mailly y fut inhumé à sa mort en 1051.

Le 17 juillet 1497, comme elle était devenue trop petite pour accueillir tous les fidèles, il fut décidé la construction d'une nouvelle église par souscription auprès des paroissiens. On l'élargit en l'allongeant du côté du chœur en conservant son ouverture du côté ouest. Les familles riches de la paroisse firent construire à leur frais des chapelles. Rapidement achevée, l'église fut consacrée le 29 juillet 1529 par Philibert de Beaujeu, évêque de Tonnerre.

L'église Saint Michel de Dijon

La façade principale est unique en son genre par le mélange entre le style gothique et celui de la renaissance qui est dû à la date de construction de l'église. La coexistence de ces deux styles architecturaux peut être expliqué par l'importance que prend l'art architectural en Bourgogne au XVIè siècle avec le retour des formes antiques et l'influence de l'art italien. Ainsi le passage de l'art gothique et de la renaissance peut ce distinguer avec: la nef gothique et la façade qui illustre la renaissance avec ses colonnes doriques, ioniques et corinthiennes.

L'église Saint Michel de Dijon

Portail central avec la statue saint Michel (XVIe siècle)
Le tympan représente «Le Jugement dernier»
Œuvre de Nicolas de la Cour (1551)

L'église Saint Michel de Dijon

Statue de saint Michel (XVIe siècle)
Elle remplace la statue initiale détruite en 1794.

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Les portes latérales :

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Détail de la voûte du portail central (1551)
Ici, les anges reposent sur des caissons ornés de rosaces et de guirlandes. C'est le style Renaissance sous Henri II.

L'église Saint Michel de Dijon

La nef est voûtée d'ogives avec nervures.

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Saint Michel terrassant le démon. Le maître-verrier s'est clairement
inspiré du tableau de Raphaël.

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

 Au fond la chapelle absidiale sud et son tableau «l'Annonciation» de Philippe Quantin.

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Au fond on aperçoit la chapelle de la Vierge

L'église Saint Michel de Dijon

Les boiseries du chœur datent de Louis XV. Elles ont été mises en place en 1763 pour remplacer les stalles d'origine.

L'église Saint Michel de Dijon

La chapelle des Trépassés dans le croisillon sud est embellie d'une très belle composition sculptée. Le Père Éternel, à son sommet, date de 1670, tandis que l'Adoration des Mages, en bas, est du XIXe siècle (Jean Moreau, 1822)

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Fragment d'une mise au tombeau du XVe siècle dans la chapelle du Sépulcre :

L'église Saint Michel de Dijon

Bénitier de style Renaissance, orné de six têtes de chérubins

L'église Saint Michel de Dijon

L'église Saint Michel de Dijon

Le monument à la gloire de la famille Fyot de la Marche :

L'église Saint Michel de Dijon

Une élégante piscine :

L'église Saint Michel de Dijon

L'orgue de tribune a été construit en 1699 par le facteur Lorin. Il était destiné à la Sainte Chapelle de Dijon.
En 1793, dans une vente aux enchères, il fut acheté par la Fabrique de l'église Saint Michel.
Le buffet date, lui aussi, de la toute fin du XVIIe siècle.

L'église Saint Michel de Dijon

(documentation fournie par des panneaux dans l'église)

(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à  l'alimenter .

Merci.)

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