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Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Publié le par Christaldesaintmarc

 Darcy, ce nom n'évoque pour les dijonnais qu'une place et un très beau jardin situé au centre de Dijon...

Madame Françoise Colin a écrit un livre très documenté sur la vie de cet ingénieur hydraulicien qui donna aux dijonnais le plaisir d'avoir l'eau à tous les étages de leurs immeubles, mais qui permit aussi l'arrivée du chemin de fer à Dijon.

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

 

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Voici quelques éléments de la biographie d'Henry Darcy, trouvés sur Wikipedia, le livre de madame Colin est bien plus riche, je vous invite à vous le procurer.

Henry Philibert Gaspard Darcy, né le 10 juin 1803 à Dijon et mort le 2 janvier 1858 (à 54 ans) à Paris, était un hydraulicien français, ayant entre autres établi la loi de Darcy et l'équation de Darcy-Weisbach.

Ingénieur général des ponts et chaussées, il fut à l'origine de l'adduction d'eau (dérivation et distribution de sources d'eau potable) et du passage du chemin de fer à Dijon, contribuant grandement au développement de la ville.

Après des études au collège royal de Dijon (aujourd'hui collège Marcelle-Pardé), il entre en 1821 à l’École polytechnique, puis en 1823 à l’École nationale des ponts et chaussées. Il est nommé en 1827 aspirant-ingénieur en Côte-d'Or.

Son nom est associé à l’histoire d’une des premières voies ferrées en France, le chemin de fer d’Épinac à Pont-d’Ouche, concédé en 1830.

Le 5 mars 1834, il adressa à Étienne Hernoux, maire de Dijon de 1830 à 1837 un « rapport à Monsieur le Maire de Dijon sur les moyens de fournir l'eau nécessaire à cette ville ». Son projet était de construire une conduite d'eau souterraine de 12 km de long, depuis la source du Rosoir dans le Val Suzon jusqu'à Dijon. Les travaux débutèrent en 1839. Il fut nommé ingénieur en chef du département de la Côte d'Or la même année. Les travaux furent achevés le 6 septembre 1840. Après 3 heures de parcours, 7 000 litres d'eau arrivèrent chaque minute dans le réservoir de la porte Guillaume (aujourd'hui jardin Darcy).

 Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Le 18 juillet, un jet d'eau de 9 mètres de haut jaillit du bassin de la place Saint-Pierre (aujourd'hui place du Président-Wilson). Cet approvisionnement en eau contribua grandement au développement de Dijon et à la santé de ses habitants. En 1847, l'eau courante arriva à tous les étages des immeubles de Dijon, faisant de celle-ci la deuxième ville d'Europe la mieux desservie après Rome.

Darcy contribua également à l'arrivée du chemin de fer à Dijon, avec l'appui du maire de Dijon, Victor Dumay. En 1844, il dessina le tracé du chemin de fer Paris-Lyon via Dijon. On lui doit la création du tunnel de Blaisy-Bas, à proximité de Dijon.

En 1848, Darcy, jugé peu favorable au nouveau pouvoir,fut muté d'office par le gouvernement provisoire à Bourges, au service du canal de Berry. Il n'y demeura que peu de temps car dès le 16 juin 1848, il fut promu avec le titre d'ingénieur en chef-directeur à la tête du service des eaux et de la voirie de Paris. Au cours de son bref séjour à Bourges, il fut amené à travailler au projet de canal de la Sauldre à travers la Sologne, réalisé à partir de l'été 1848.

En 1850, il fut nommé inspecteur général de deuxième classe, mais dut demander une mise en disponibilité à la fin de l'année pour raison de santé.

En 1856, il publia son traité sur Les Fontaines publiques de la ville de Dijon, où apparaît la formule qui porte désormais son nom. Une unité de mesure en découle : un darcy correspond à la perméabilité d'un corps assimilé à un milieu continu et isotrope au travers duquel un fluide homogène de viscosité égale à celle de l'eau à 20 °C (une centipoise) s'y déplace à la vitesse de 1 cm/s sous l'influence d'un gradient de pression de 1 atm/cm.

Il publia un autre traité en 1857, sur les Recherches expérimentales relatives au mouvement de l'eau dans les tuyaux.

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

 Peu après sa mort en 1858, son nom fut donné par la ville de Dijon à la place du Château-d'eau, qui devint place Darcy. En 1880, un jardin qui porte son nom fut construit sur le premier réservoir d'eau potable de Dijon.

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Le magnifique jardin Darcy  avec ses terrasses à balustrades, fut créé en 1880 par l'architecte Felix Vionnois, un endroit merveilleux très fréquenté, hiver comme été.

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

 Le buste d'Henry Darcy, réalisé par François Jouffroy, a été placé sur le premier réservoir d'eau potable de la ville en haut du jardin.

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

  Un hommage à Henry Darcy :

Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

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Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Publié le par Christaldesaintmarc

Michel Massé a photographié tous les coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube, ainsi que les croix qui les soutiennent.

Merci à lui pour ce beau travail.

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

Les coqs de clochers des cantons de Montigny sur Aube (2)

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Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

Publié le par Christaldesaintmarc

Jean Dubois (1625-1694) est un sculpteur, architecte et décorateur dijonnais.

Jean Dubois

(Portrait de Jean Dubois par Gabriel Revel, Musée des Beaux Arts de Dijon)

Jean Dubois a probablement effectué son apprentissage dans l'atelier de son père, maître menuisier. Son style laisse supposer qu'il a séjourné à Rome à partir de 1645.

En 1651, il reprend l'atelier familial, il est reçu maître en 1655. Bientôt assisté de son fils Guillaume (1654 - 1740), la production de son atelier est riche et variée.

En 1679, il est considéré par le Mercure Galant comme « l'un des plus habiles sculpteurs de son siècle ».

Jean Dubois réalise la décoration de plusieurs hôtels particuliers, comme les cheminées des salons de l'Hôtel de Vogüé, et d'édifices religieux.

Maquettes de décor pour les cheminées du logis du Roi :

Jean Dubois

Jean Dubois est aussi un maître de la sculpture religieuse et funéraire.

Jean Dubois

Jean Dubois

Jean Dubois

La production pour la décoration d'églises et d'abbayes est importante.

Ses riches commanditaires lui confient également la réalisation de monuments funéraires, tels le Président du Parlement de Bourgogne Georges Joly de Blaisy

Jean Dubois

ou l'Intendant de Bourgogne Claude Bouchu.

Jean Dubois

En 1679, François Bailly, conseiller au parlement, lui commande un monument, pour son épouse, qui s'inspire de la sculpture du Bernin pour le monument de la Bienheureuse Louise Albertoni (Rome, 1674).

Jean Dubois

Buste de François-Claude Jehannin de Chamblanc, célèbre avocat du Parlement de Bourgogne :

Jean Dubois

Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

(buste de Louis XIV, prêté au château de Bussy-Rabutin)

Dans la cathédrale Saint-Bénigne on peut voir les bustes des apôtres sur les piliers, en voici trois :

Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

Et cette statue de saint Médard :

Jean Dubois, sculpteur dijonnais, maître de la sculpture religieuse et funéraire

Jean Dubois est enterré dans l'église Saint-Philibert de Dijon.

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Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube (1)

Publié le par Christaldesaintmarc

 Michel Massé a photographié magnifiquement tous les coqs de clochers châtillonnais, non seulement les coqs mais aussi les croix qui les soutiennent.

J'ai déjà publié ceux du canton de Châtillon sur Seine, de Laignes et d'Aignay le Duc.

Voici maintenant ceux du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

Coqs de clochers du canton de Montigny sur Aube

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Emmanuel Frémiet

Publié le par Christaldesaintmarc

 La famille Rude a compté en son sein de nombreux très grands artistes, comme François Rude, Sophie Rude, Paul Cabet et Emmanuel Frémiet.

Emmanuel Frémiet n'est pas bourguignon, mais parisien.

Emmanuel Frémiet

 Emmanuel Fremiet, est né à Paris le 24 décembre 1824 et mort à Paris le 10 septembre 1910.

Par sa tante Sophie Frémiet, il est le neveu et l'élève du sculpteur François Rude, dont Louis Frémiet, père de Sophie, fut le maître.

On le rattache également à l'école réaliste. Il est célèbre pour sa statue de Jeanne d'Arc à Paris et le monument à Ferdinand de Lesseps à Suez. Il était le beau-père de Gabriel Fauré. Il fut enterré à Paris, au cimetière de Passy, (15e division).

Emmanuel Frémiet

Il se consacra surtout à la sculpture animalière et aux statues équestres en armure.

En 1853, Frémiet, « le plus grand sculpteur animalier de son temps » exposa des sculptures de bronze représentant des bassets de Napoléon III au Salon de Paris. De 1855 à 1859, il fut chargé d'une série de statuettes militaires pour l'empereur. Il réalisa la statue équestre de Napoléon Ier en 1868 et de Louis d'Orléans en 1869, au château de Pierrefonds, et en 1874 la première statue équestre de Jeanne d'Arc, érigée place des Pyramides à Paris, qu'il remplaça ensuite par une autre version plus achevée en 1889.

Dans cette période, Frémiet réalisa encore la statue de l'archange Saint Michel pour la flèche de l'abbatiale du Mont Saint-Michel et la statue équestre de Velázquez pour le Jardin de l'Infante au Louvre. Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1892 et succéda à Antoine-Louis Barye comme professeur de dessin animalier au Muséum d'histoire naturelle.

Quelques œuvres notables:

La Statue équestre de Jeanne d'Arc en bronze doré, place des Pyramides à Paris, érigée en 1874 est l'une de ses plus célèbres réalisations fondue en de nombreux exemplaires.

Emmanuel Frémiet

La statue équestre de Jeanne d'Arc à la Nouvelle-Orléans, Louisiane, est la copie exacte de la statue de la place des Pyramides à Paris, et a été envoyée en 1958, comme cadeau de la France à la ville. Celle-ci n'ayant pas les moyens financiers de l'ériger (35 000 $), la statue a été stockée pendant 8 ans. Dès 1960, Charles de Gaulle commença à chercher des financements privés, cependant, son installation n'a pu se réaliser qu'en 1972. La statue a été dorée en 1985, puis déplacée en 1999, Place de la France, située près de la rue Decatur à côté du Marché français, où elle se trouve actuellement, et symbolise l'héritage français de la Nouvelle-Orléans.

Saint Michel terrassant le Dragon, bronze doré au sommet de la flèche de l'abbatiale du Mont Saint-Michel est installé en 1897.

Emmanuel Frémiet

De nombreux animaux plus petits sont exposés dans des musées de province et au musée d'Orsay. Un grand nombre de tirages en fonte de bronze ont été réalisées.

Au Musée des Beaux-Arts de Dijon, on peut admirer :

"Marabout tenant un caïman entre ses pattes", (vers 1850)

Emmanuel Frémiet

Lévriers :

Emmanuel Frémiet

Chatte et ses petits :

Emmanuel Frémiet

Chèvre et ses petits :

Emmanuel Frémiet

Ane du Caire :

Emmanuel Frémiet

Le buste de sa fille Marie Frémiet qui épousa le grand compositeur Gabriel Fauré :

Emmanuel Frémiet

 

 

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Paul Cabet , sculpteur bourguignon

Publié le par Christaldesaintmarc

Encore un membre de la famille Rude  !

Paul Cabet

Paul Cabet, né à Nuits-Saint-Georges le 1er février 1815, mort à Paris le 23 octobre 1876, est un sculpteur français.

Le père de Paul Cabet, Antoine François Cabet, était tonnelier à Nuits-Saint-Georges.

Après un premier apprentissage à l’École des beaux-arts de Dijon en 1834, sous la direction du peintre Jean-Claude Naigeon et du sculpteur Pierre-Paul Darbois, Paul Cabet entre l’année suivante à l’École de l’Académie des beaux-arts à Paris où il est l'élève des deux plus grands noms de la sculpture romantique, Pierre-Jean David d’Angers et François Rude.

Il débute au Salon de 1835 avec un Buste du poète Julien Paillet.

Rapidement acquis aux idées révolutionnaires, il est arrêté le 3 juin 1836 pour délit politique dans la tentative d’évasion d’Auguste Blanqui.

Élève favori de Rude, Paul Cabet collabore pendant plus de dix ans à plusieurs commandes de son maître et prend même la responsabilité de son atelier quand François Rude effectue un séjour en Italie, pour raisons de santé, en 1843.

Portrait de François Rude par Paul Cabet :

Paul Cabet et François Jouffroy

Républicain convaincu, il n’hésite pas à afficher son hostilité au roi Louis-Philippe et juge plus prudent, en 1846, de s’exiler en Russie où il effectue plusieurs ouvrages dont des bas-reliefs pour la cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg, ou une fontaine monumentale à Odessa.

À son retour, en décembre 1852, il s’installe au voisinage de la famille Rude. Leurs liens d’affection se resserrent au point que Rude propose à Cabet d’épouser sa nièce Martine Henriette Victorine Vanderhaert, fille de Victorine Frémiet, sœur de madame François Rude, née Sophie Fremiet. Le mariage est célébré le 6 novembre 1853 en l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.

Portrait de Martine Cabet par François Rude :

Paul Cabet et François Jouffroy

À l’Exposition universelle de 1855, Paul Cabet obtint une médaille de seconde classe et une médaille de première classe au Salon de 1861.

Par décret du 12 aout 1868, il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur

Une histoire incroyable, celle de la statue de la Résistance de Paul Cabet qui se trouve place du 30 octobre à Dijon :

Le 30 octobre 1870, la ville de Dijon fut le théâtre d’événements tragiques et la municipalité décida de commémorer ce fait en érigeant un monument place de Gray (devenue place du Trente-Octobre) .

Sa conception fut confiée à l’architecte Félix Vionnois et Paul Cabet fut chargé de réaliser la statue sommitale : il représenta la ville de Dijon sous la forme d’une allégorie féminine coiffée d’une couronne crénelée, ce qui fut accepté par le jury et le préfet.

Paul Cabet , sculpteur bourguignon

Paul Cabet , sculpteur bourguignon

Paul Cabet , sculpteur bourguignon

Mais Cabet ayant ajouté un bonnet phrygien affleurant au-dessus de la couronne, cette statue à la posture héroïque fut jugée trop véhémente par le préfet qui donna l’ordre de sa destruction à quelques jours de son inauguration prévue le 30 octobre 1875.

Paul Cabet , sculpteur bourguignon

C’est l’armée qui fut chargée de cet ouvrage, aucun entrepreneur local n’ayant voulu se prêter à cette tache. La statue fut brisée !

En mai 1878, la municipalité vota un crédit pour le rétablissement de l’œuvre de Cabet, mais celui-ci étant mort entre temps, une réplique en marbre d'Henri-Léon Gréber fut inaugurée le 30 octobre 1880.

Martine Cabet décéda avant son époux. Celui-ci créa un bas-relief pour orner le tombeau de son épouse, on peut en voir la réplique au musée des Beaux-Arts de Dijon :

"Femme voilée", ornant le tombeau de son épouse au cimetière du Montparnasse à Paris :

Paul Cabet , sculpteur bourguignon

Paul Cabet mourut chez lui, rue des Feuillantines à Paris, le 23 octobre 1876, et fut inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.

Une rue de Dijon porte son nom, ainsi qu'à Nuits-Saint-Georges, où son buste est accolé à la façade du beffroi.

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L'église Saint-Didier de Laignes

Publié le par Christaldesaintmarc

 L'église de Laignes est placée sous le vocable de Saint-Didier, elle date du XIIème siècle pour la nef et les bas-côtés, et du XIIIème siècle pour le chœur et le transept.

L'église de Laignes

Le portail extérieur est de style flamboyant.

L'église de Laignes

La nef, du XIIIème siècle possède des piliers cylindriques et des chapiteaux de tradition romane.

L'église de Laignes

Le chœur de l'église de Laignes est polygonal.

L'église de Laignes

L'église de Laignes

Le maitre autel est en marbre. Il a été réalisé en 1890, après un don de l'Abbé Sébastien Chauchefoin, prêtre né à Laignes, décédé à Fain les Montbard.

L'église de Laignes

Le collatéral de gauche conduit au transept .

L'église de Laignes

Dans ce transept on peut admirer un Ecce Homo magnifique du XVIème siècle....

L'église de Laignes

L'église de Laignes

Le collatéral de droite conduit, lui aussi au transept, où s'offre au regard une belle Vierge de Pitié du XVIème siècle elle aussi..

L'église de Laignes

L'église de Laignes

De chaque côté de la Vierge de Pitié se dressent deux statues en bois dont une sainte Barbe (à gauche) et une saint Anne éducatrice à droite (XVIème siècle).

L'église de Laignes

Une très belle piscine ouvragée (ou lavabo) se trouve dans le transept droit :

L'église de Laignes

Plusieurs bustes reliquaires en bois doré et peint ornent les piliers :

L'église de Laignes

L'église de Laignes

L'église de Laignes

L'église de Laignes

Saint Joseph et l'enfant Jésus (XVIème siècle) :

L'église de Laignes

Saint Roch (XVIème siècle) :

L'église de Laignes

Sainte Catherine d'Alexandrie :

L'église de Laignes

L'église de Laignes

De belles boiseries entourent les portes.

L'église de Laignes

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L'école-Musée de Champagny

Publié le par Christaldesaintmarc

 En 1954, l'école de Champagny a fermé ses portes, faute d'un nombre suffisant d'élèves, situation malheureusement courante en milieu rural. L'endroit est resté fermé pendant près 30 ans... Et puis, un jour de 1980, des habitants ont monté une association, "Les Amis de l'école de Champagny", pour préserver et mettre en valeur ce patrimoine. Certains membres de l'association ont d'ailleurs été élèves sur les bancs de l'école. Un retour aux sources, un voyage en enfance pour de nombreux visiteurs - près de 5 000 par an.

Encriers en porcelaine, pupitres de bois, cartes de géographie jaunies, cahiers d'écoliers, livres de conjugaison et d'arithmétique, une estrade, un vieux poêle... Des bénévoles se chargent de la visite...

Alors, silence, la leçon commence ! Des dictées sont organisées chaque année.

Renseignements à l'office de tourisme de Saint-Seine. Etes-vous prêts à (re) passer le certificat d'études ?

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

Le logement de l'instituteur :

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

Au mur le portrait d'un des derniers instituteurs de Champagny.

L'école-Musée de Champagny

Et un petit clin d'œil à mon cancre préféré ! L'école-Musée de Champagny

L'école-Musée de Champagny

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L'église de Minot

Publié le par Christaldesaintmarc

 L'église de Minot est sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul.

L'église de Minot

Un lourd porche de style toscan a été substitué à l'ancien à la fin du XVIIIème siècle.

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

Une corniche à modillons carrés court sous les toitures.

L'église de Minot

L'église de Minot

L'intérieur de l'église a gardé son style gothique primitif.

La nef est sexpartite.

L'église de Minot

L'église de Minot

Au fond du chœur on peut admirer un très beau retable, fin du XVIIème siècle, exactement de 1692, en bois sculpté doré et peint.

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

La chapelle de gauche :

L'église de Minot

Dans la chapelle de droite, on admire une statue de Sainte Anne Renaissance en bois doré.

L'église de Minot

L'église de Minot

Cette superbe piscine a une colonnette centrale surmontée d'un trilobe et d'un trèfle évidé.

L'église de Minot

L'église de Minot

 Les deux colonnettes de chaque pile faible sont supprimées à mi-trajet.

L'église de Minot

De curieuses figures ornent la base des arcs....

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

Cette très belle Vierge en bois est une copie, l'originale ayant été malheureusement volée.

L'église de Minot

On remarque ce saint Abbé du XVème siècle :

L'église de Minot

et d'autres statues de chaque côté de la porte d'entrée :

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

L'église de Minot

 

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Sophie Rude, née Frémiet, fut un peintre de grand talent

Publié le par Christaldesaintmarc

Dans la famille Rude, il n'y eut pas que le génial sculpteur François Rude, dijonnais, auteur du "départ des Volontaires" de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, et de bien autres œuvres montrées ici :

 http://www.christaldesaintmarc.com/francois-rude-sculpteur-dijonnais-a114234962

Son épouse, Sophie Frémiet, fut, elle aussi, une artiste d'un grand talent, mais dans le domaine pictural.

 Buste de Sophie Rude par son neveu Paul Cabet :

Sophie Rude, née Frémiet

Sophie Frémiet naquit rue des Forges à Dijon le 16 juin 1797. Son père Louis Frémiet était contrôleur des impôts, sa mère, Sophie Monnier, était issue d'une famille d'artistes. D'ailleurs le grand-père maternel de Sophie, le graveur Louis-Gabriel Monnier, fut le premier conservateur du musée des Beaux-Arts de Dijon.

La jeune fille reçut des cours d' Anatole Devosge, fondateur de l'école de dessin de Dijon. Anatole était un ancien élève de Jacques-Louis David, dont il transmit à Sophie le style néoclassique .

Louis Frémiet prit sous sa protection un jeune inconnu, François Rude, élève de François Devosge.

Après la chute du Premier Empire et le retour des Bourbon en 1815, la famille Frémiet, comme nombre de bonapartistes, quitta la France pour s'installer à Bruxelles, du Royaume uni des Pays-Bas nouvellement créé. Sophie poursuivit ses études artistiques sous la férule d'un autre exilé, maître de son premier professeur, Jacques-Louis David. Elle exécuta notamment des copies d'après le maître tout en exposant ses propres œuvres à Bruxelles en 1818 et Anvers.

Le 25 juillet 1821, Sophie épousa l'ancien protégé de son père, le sculpteur François Rude.

Portrait de François Rude par son épouse Sophie :

Sophie Rude, née Frémiet

Le couple n'eut qu'un seul enfant, Amédée, mort en bas âge.

Sophie était à cette époque très appréciée, elle obtenait de nombreuses commandes, notamment pour l'ancien palais royal de Tervueren. Elle travaillait dans un style néo-classique, tirant principalement ses sujets de la mythologie, même si elle produisait également un petit nombre d'œuvres d'inspiration religieuse et des portraits.

"Ariane abandonnée sur l'île de Naxos" :

Sophie Rude, née Frémiet

Ce portrait présumé de Catherine Frémiet pourrait être celui de la grand-tante paternelle de l'artiste.

Sophie Rude, née Frémiet

"Portrait de Paul-Emile Villeneuve", alors étudiant en médecine. Il deviendra le directeur de l'asile d'aliénés de Dijon.

Sophie Rude, née Frémiet

En 1826, la famille Rude vint s'installer à Paris et tous deux ouvrirent un atelier rue d’Enfer pour enseigner leur art respectif.

Sophie entama une nouvelle carrière de peintre historique.

"La Duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges", vers 1840, présenté au salon de 1841 et acquis par le musée de Dijon en 1849 :

Sophie Rude, née Frémiet, fut un peintre de grand talent

Elle servit de modèle à son époux, notamment pour la célèbre statue la Marseillaise sur un des quatre piédroits de l'Arc de triomphe de l'Étoile.

Sophie Rude, née Frémiet

 Après la mort de son mari en 1855, Sophie se consacra à exposer et faire connaître l'œuvre de celui-ci.

En 1839 le couple adopta Martine, nièce orpheline de Sophie, qui posa pour plusieurs de leurs œuvres, elle fut la future épouse de leur neveu Paul Cabet.

Sophie Rude décéda à Paris le 4 décembre 1867.

 (Les peintures proviennent du Musée des Beaux Arts de Dijon, la copie de "la Marseillaise" se trouve au musée Rude de Dijon)

Une très belle exposition réunissant les œuvres de François et de Sophie Rude a eu lieu à Dijon en 2012-2013, cliquer sur ce lien pour en voir les détails :

Exposition François et Sophie Rude

 

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