Karin Neumann présente sa nouvelle exposition, intitulée "l'artiste a du chien"...
"Avoir du chien", cela signifie, pour moi, qu'une personne a de la classe et du charme, mais aussi qu'elle a de l'énergie, de l'audace, de l'invention. ..
Cette définition convient parfaitement à Karin Neumann qui nous surprend à chaque exposition, toujours différente, toujours innovante, mais aussi toujours pleine de surprises ! Des pastels, des peintures à l'huile sur des supports autres que la toile, des cartons par exemple.
Quel plaisir, lorsque l'on rentre dans sa première salle d'exposition, d'admirer des natures mortes qui nous présentent des fruits colorés, des légumes, des mets présentés sur de belles nappes, un avant-goût des festins des fêtes...
Parfois un hôte inattendu vient partager le repas !
Karin nous présente aussi de beaux paysages, des ciels tourmentés...
L'artiste nous fait découvrir aussi des personnages un peu inquiétants, comme ces femmes se disputant une poule, que l'une d'entre elles a volée...
Karin a ressenti dégoût, colère et révolte lorsqu'elle a appris que, l'an passé, 172 femmes étaient mortes sous les coups de leurs conjoints. Pour nous faire réfléchir à cette actualité ignoble, elle a réalisé ce punching-ball, à l'intérieur duquel gisent des pauvres victimes....Un "uppercut mental" qui nous interpelle !
Karin réalise aussi beaucoup d'installations, qui clament sa révolte face à l'injustice du monde et la folie humaine...
Karin a une passion pour les fleurs, celles , modestes des champs....
Mais aussi celles des jardins...le visiteur peut admirer ses bouquets dans la seconde salle d'exposition, et c'est un éblouissement !
L'exposition de Karin Neumann est encore ouverte les 23 et 24 novembre et les 1er et le 2 décembre.
Allez-y pour admirer les tableaux de cette artiste pas comme les autres...
(D'autres photos des tableaux de Karin seront ajoutés dans l'article après la fermeture de l'exposition)
Un stage de dressage artistique, organisé par Epona21, a eu lieu au centre équestre de la Barotte de Châtillon sur Seine...
Le stage de dressage artistique proposé par Epona 21, la toute nouvelle association châtillonnaise, a connu un beau succès : une quinzaine de cavalier(e)s se sont entraînés , coachés par les dresseurs Jenny et Remy Largillière.
Je m'y suis rendue dimanche matin et j'ai admiré le travail effectué sur les chevaux par les cavalier(e)s. Ceux ci ont appris les différentes allures à faire exécuter au cheval, c'était vraiment un beau spectacle !
J'ai réuni quelques photos des quatre cavalières que j'ai vu évoluer sous les conseils de leurs dresseurs, dans un diaporama.
Le dressage est une école de patience, de tact, d'élégance. Il s'agit d'assouplir le cheval dans toutes les parties de son anatomie, le rendre maniable, concentré, léger, fluide, équilibré, fin, juste et brillant, en somme, composer avec les annales d'une relation subtile en un pas de deux amoureux. Il faut du temps, de la mesure, comme pour construire les charpentes d'une abbatiale, comme pour inventer une grammaire, un vocabulaire, un dialogue. Dans ce cadre clos des exercices de manège, propice au recueillement, on ne bonimente pas, seul le travail, pas à pas, opère. Les mois s'égrènent, puis les saisons. Le temps est dense, lent, s'écoule, religieux, ponctué d'un progrès, d'une amélioration, d'une avancée ténue, aussi poignante qu'une goutte de rosée dans un désert.
Jean Ponsignon a présenté deux superbes audio-visuels, au cinéma, Le Select, de Châtillon sur Seine
Jean Ponsignon a présenté ses deux audio-visuels sur la Nature vue du ciel, en première partie, et sur le Châtillonnais vu du ciel en seconde partie, devant un public venu nombreux, plus de 450 personnes m'a-t-il dit .
Le premier diaporama, "La nature du Monde vue du ciel", nous a-t-il dit, rassemble des photographies aériennes prises au dessus de la terre entière, parfois à faible altitude, d'autres fois à de très hautes altitudes, par de grands photographes de renommée mondiale. Ces clichés nous ont montré les océans et les mers, les fleuves, les montagnes, les volcans, les steppes et déserts, les animaux qui peuplent notre si belle terre.
Voici quelques photos que j'ai pu "voler" pendant la projection, elles ne sont qu'une infime partie des merveilles qui nous ont été présentées.
Le diaporama durait 40 minutes et était accompagné de très belles musiques.
Les espaces marins :
Les fleuves et rivières :
Les volcans en activité et ceux qui sont inactifs :
Les montagnes :
Les steppes et les déserts :
Les forêts :
Les animaux sauvages qui peuplent cette merveilleuse nature :
Et pour finir , une vision de la nuit qui tombe sur les beautés de notre terre :
Jean Ponsignon a été très applaudi, ainsi que le travail de tous les photographes qui ont réalisé ces merveilleux clichés.
L'après-midi s'est poursuivie par la projection d'un autre magnifique diaporama nous montrant les paysages du châtillonnais, ses vestiges anciens, ses industries, et pour finir le survol de tous les villages des cinq cantons : Aignay le Duc, Châtillon sur Seine, Baigneux-les-Juifs, Laignes et Montigny sur Aube.
Pas de photos "volées" cette fois publiées sur le blog, car ces photos superbes ne méritent pas d'être peu nettes. Mais elles pourront être admirées à la Mairie de Châtillon sur Seine, il faudra s'adresser à François Gaillard pour les voir.
Jean Ponsignon a été encore une fois très applaudi pour cette belle après-midi qu'il nous a offerte...
Merci à lui .
Les cavaliers de la Garde Républicaine étaient présents lors de l'inauguration du nouveau centre équestre de Châtillon sur Seine !...
La communauté de communes du Pays châtillonnais a inauguré son centre équestre sur le site de La Barotte, avec un programme éblouissant qui a ravi le public, venu très nombreux.
Pour débuter en beauté cette inauguration, la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais a eu l'idée sensationnelle d'inviter les cavalier(e)s de la Garde Républicaine. Ces dernier(e)s nous ont offert un merveilleux spectacle, très applaudi, la "reprise des douze", évolution de douze cavaliers sous les ordres d’un sous-officier.
J'ai fait beaucoup de photos, j'en ai mis quelques unes dans le diaporama que voici :
Après le spectacle magnifique donné par la garde Républicaine à cheval, les élèves du Centre Equestre de la Barotte nous ont montré leur savoir faire qui est vraiment digne d'éloges...
Une équipe a préparé le manège pour les évolutions des cavaliers de la Barotte :
Les chevaux entrent en piste.
Le "pas de deux", reprise de dressage à deux, avec un cheval monté et un autre tenu à la longe :
Après le "pas de deux", les jeunes gens installent des obstacles ...
Une démonstration des différentes disciplines olympiques : cross, CSD, Voltige :
Une autre démonstration de disciplines olympiques émergeantes : voltige, équifun et endurance :
Et pour terminer ce merveilleux spectacle, tous les cavaliers de la Barotte nous ont offert un carrousel :
Deux officiels au balcon : Henri Julien ancien Président de la Com de Com, et Georges Morin, 5ème vice-président actuellement, tous deux aussi Conseillers Généraux .
Le président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, Hubert Brigand, également maire de Châtillon sur Seine et Conseiller Général, aux côtés de Philippe Commun, Directeur du Lycée de la Barotte :
Avant de partir, un coup d'œil au stand des produits de beauté Equina, de très bons produits fabriqués à partir du lait des juments de l'établissement.
On trouve de bien belles statues dans les cimetières châtillonnais...
Après la publication de l'article sur les œuvres d'Alexandre Lefort, sculpteur à Châtillon sur Seine,
http://www.christaldesaintmarc.com/alexandre-lefort-sculpteur-c23503484
Anne Bouhélier a indiqué, en commentaire, la présence d'une statue funéraire intéressante dans le cimetière d'Ampilly le Sec, non signée, mais du même style que celles d'Alexandre Lefort.
Je suis bien sûr allée la photographier :
Au cours de mes promenades, j'ai découvert dans d'autres cimetières châtillonnais, des statues représentant souvent des des anges où des jeunes filles éplorées, parfois grandeur nature, parfois plus petites.(aucune n'est signée, c'est dommage)
A Aignay le Duc :
A Saint Broing les Moines :
A Recey sur Ource :
Au cimetière Saint Vorles de Châtillon sur Seine :
A Larrey-Poinçon les Larrey :
La statue du cimetière de Laignes, appelée "la fileuse", par contre, représente un être qui fut bien vivant: la mère d'Augustin Husson, le sculpteur qui a réalisé la naïade de la résurgence de la Laigne, ainsi que le célèbre "café des chiens" devenu médiathèque :
Louis Cailletet, les étapes de la vie d'un grand savant...
Grâce aux photos que m'a généreusement transmises la famille de Louis Cailletet, je présente aujourd'hui les étapes de la vie de notre grand savant Châtillonnais Louis-Paul Cailletet (1832-1913).
Louis Paul Cailletet naît le 21 septembre 1832 à Châtillon sur Seine, 44 rue des Ponts.
De 1844 à 1850, il poursuit des études secondaires au Collège de Châtillon sur Seine, puis, de 1850 à 1852, il fréquente les classes préparatoires au Lycée Henri IV à Paris.
En 1853 il devient auditeur libre à l'école des Mines de Paris.
Louis Cailletet, étudiant, en 1853 :
En 1854, il fait un voyage d'étude en Belgique et en Allemagne dans le canton de Hartz.
Louis Cailletet, élève aux Mines en 1854 :
De 1855 à 1865 il effectue des recherches métallurgiques à Villotte sur Ource et à Chênecières.
Louis Cailletet en 1855 :
En 1863 il se marie avec Berthe Delaunay, fille du notaire de Châteauvillain.
Louis Cailletet en 1863 ( huile sur toile) :
Berthe Delaunay, son épouse :
En 1865, son père Jean-Baptiste Cailletet et son grand-père Lapérouse meurent. Louis devient maître de forges avec sa mère Elise.
Louis Cailletet en 1870 :
En 1877, fabrication de la grosse pompe hydraulique.
Le 2 décembre 1877 Louis Cailletet réalise la première liquéfaction de l'oxygène, la communication de cette expérience sera faite à l'Académie des Sciences le 24 décembre 1877.
En 1877, portrait de Louis Cailletet sur un journal :
En janvier 1878, réalisation de la petite pompe hydraulique avec Ducretet.
Louis Cailletet en 1882 :
En 1884, Louis Cailletet est élu à l'Académie des Sciences.
Le voici en 1890 :
En 1891-1892, construction du grand manomètre et essais sur la chute des corps à la tour Eiffel.
Louis Cailletet en 1892 :
En 1900 :
En 1901, Louis Cailletet réalise des photos aériennes à Toulon, et en 1905 il devient Président de l'Aéro-Club de France.
Louis Cailletet en 1909 :
En 1910, Louis Cailletet devient membre du Conseil d'administration de l'institut océanographique de Monaco.
En 1910, Louis Cailletet et un faucon :
En 1910, il fête ses noces d'argent académiques :
1912 : Louis Cailletet au salon de l'Aéroclub de France :
Le 5 janvier 1913, Louis Cailletet décède à Paris, puis est enterré à Châtillon sur Seine.
Sa tombe au cimetière Saint Vorles à Châtillon sur Seine :
Son buste :
A consulter :
http://www.academie-sciences.fr/activite/archive/dossiers/eloges/cailletet_notice.pdf
Louis Cailletet et sa famille...
L'année 2013, commémorative de la disparition du grand savant châtillonnais que fut Louis Cailletet, s'achève..
Grâce à la famille de Louis Cailletet, j'ai pu avoir accès à de nombreuses photos de ses ascendants, et de lui-même au cours des étapes de sa vie.
Jean Ponsignon les avait présentées dans un superbe diaporama qui précédait les conférences des 21 et 24 août 2013.
Elles étaient aussi visibles sur les panneaux de l'exposition salle des Bénédictines, mais peu lisibles, car les photos verticales ne peuvent pas être cliquables.
Voici aujourd'hui les photos des ascendants de Louis Cailletet (cette fois elles sont cliquables).
Tout d'abord son arbre généalogique :
Son ancêtre Nicolas Lapérouse, "le Grand-Père Rouge":
Le fils de Nicolas Lapérouse et son épouse, arrière-grands parents de Louis Cailletet :
Ses grands-parents du côté paternel :
Ses grands-parents du côté maternel :
Ses parents :
La tombe de la famille Cailletet, où sont inhumés le père et la mère de Louis Cailletet, au cimetière Saint Vorles :
Deux membres éminents de sa famille du côté maternel :
Eusèbe Alexandre Lapérouse, avocat qui fut maire de Châtillon sur Seine :
Gustave Lapérouse, ancien Sous-Préfet, membre du Conseil Général :