1944
Le résistant …

Le 16 juin 1940, alors que le maire de Dijon a quitté la ville, il est nommé membre de la délégation municipale de Dijon.
Il fait évader des milliers de prisonniers de guerre français du camp de Longvic.
Cette activité lui vaut d'être arrêté par les Allemands d'octobre à décembre 1940, puis relâché ; mais il perd alors ses fonctions municipales.
Il est à nouveau arrêté, deux jours, en 1943.
Son attitude patriote lui attire l'hostilité des collaborateurs.
Le 26 janvier 1944, il est victime à son domicile d'un attentat perpétré non par la Milice, mais par des Français à la solde des Occupants.
Blessé de plusieurs balles, il se soustrait aux recherches de la Gestapo en quittant Dijon, où il revient le 11 septembre 1944, jour de la Libération.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1946 et cité à l'ordre de l'armée.
La libération de Dijon...
La Libération de Dijon, le 11 septembre 1944 reste un point essentiel du reste de la libération de la France entière, car Dijon était un point stratégique pour le passage des forces alliées, qui côté Normandie avaient débarqué le 6 juin 1944, et du coté Provence le 15 Août 1944.
Dijon libre, mais la bataille sera très rude car l'ennemi disposait d'armes lourdes et de nombreux chars, des poches de résistances Allemande seront difficiles à déloger.
Le Colonel René Alizon finit par faire entrer ses divisions par le nord de la ville en ruine, et avec l'aide des FFI finissent par libérer Dijon.
Ici le défilé Place Darcy...