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Publié le 28 Avril 2008
LES ORIGINES CLIMATOLOGIQUES de cet événement ont été largement analysées par les spécialistes et correspondent à un schéma général applicable à la plupart des grands bassins-versants connaissant des crues lentement évolutives, contrairement aux phénomènes torrentiels.
Il faut en retenir tout d’abord une phase préparatoire, liée à des pluies peu intenses mais répétées et sur de vastes territoires, sévissant de fin décembre 1909 à mi-janvier 1910.
La pluviométrie de cette période fut en effet largement supérieure à la normale (150 à 200% selon les secteurs du Bassin Parisien), dépassant les 100mm un peu partout, parfois nettement (150 à 160mm).
Survenue en saison froide, donc sous faible évapotranspiration, cette abondance s’est traduite par la saturation plus ou moins avancée des sols sur l’ensemble de ce vaste bassin-versant, condition sine qua non pour que toute nouvelle averse soit appelée non plus à s’infiltrer mais à ruisseler.
A ces phénomènes préparatoires a succédé l’averse décisive de la crue, répartie en plusieurs paroxysmes (10-12, 17-20 et 23-24 janvier), affectant tour à tour les affluents de la Seine en amont de Paris.
C’est surtout les 4 jours du 17 au 20 janvier qui en ont rassemblé les abats d’eau principaux : 120mm à Château-Chinon, 94 à Montbard et Châtillon sur Seine, 82 à Bar-sur-Seine, 79 à Chaumont et à Joigny.
Certes, nous sommes loin des déluges méditerranéens qui peuvent fournir 4 fois plus d’eau en 4 fois moins de temps ; mais, pour un bassin-versant de cette taille, hors de zone montagnarde, la durabilité et l’extension spatiale des pluies sont seules à pouvoir générer des crues importantes, ce que ne pourrait faire une averse très intense, mais limitée dans l’espace et de faible durée.
Il faut en retenir tout d’abord une phase préparatoire, liée à des pluies peu intenses mais répétées et sur de vastes territoires, sévissant de fin décembre 1909 à mi-janvier 1910.
La pluviométrie de cette période fut en effet largement supérieure à la normale (150 à 200% selon les secteurs du Bassin Parisien), dépassant les 100mm un peu partout, parfois nettement (150 à 160mm).
Survenue en saison froide, donc sous faible évapotranspiration, cette abondance s’est traduite par la saturation plus ou moins avancée des sols sur l’ensemble de ce vaste bassin-versant, condition sine qua non pour que toute nouvelle averse soit appelée non plus à s’infiltrer mais à ruisseler.
A ces phénomènes préparatoires a succédé l’averse décisive de la crue, répartie en plusieurs paroxysmes (10-12, 17-20 et 23-24 janvier), affectant tour à tour les affluents de la Seine en amont de Paris.
C’est surtout les 4 jours du 17 au 20 janvier qui en ont rassemblé les abats d’eau principaux : 120mm à Château-Chinon, 94 à Montbard et Châtillon sur Seine, 82 à Bar-sur-Seine, 79 à Chaumont et à Joigny.
Certes, nous sommes loin des déluges méditerranéens qui peuvent fournir 4 fois plus d’eau en 4 fois moins de temps ; mais, pour un bassin-versant de cette taille, hors de zone montagnarde, la durabilité et l’extension spatiale des pluies sont seules à pouvoir générer des crues importantes, ce que ne pourrait faire une averse très intense, mais limitée dans l’espace et de faible durée.