Publié le 21 Mars 2009
jeune
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Publié le 21 Mars 2009
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Publié le 18 Mars 2009
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Publié le 13 Octobre 2008
Publié le 31 Juillet 2008
Publié le 29 Juin 2008
Publié le 7 Juin 2008

Le troisième prix « adultes « a été décerné à Marie Regagnon de Châtillon sur Seine pour son poème « Ses cheveux coulent comme un soleil »
SES CHEVEUX COULENT COMME UN SOLEIL
Jeune fille Renarde,rousse est ta chevelure.
Des flammes de ton âme,renarde,renardeaude,
De soleil empourprée,coule la lente rivière sur tes épaules d'or.
Brillances d'oranges,de rage,d'orages éclatés.
Ciel en cascade,furieux.Douceurs exaltées,fulgurances et ferveurs.
Tes joues rougissent aux regards qui les frôlent.
Frêle,souple,lyrique,excessive , splendide
Ton chant effeuille la saison éphémère,fait frémir au velours de tes lèvres
Les pétales des roses,nids des oiseaux.
Légères tes mains de soie,ailes d'hirondelles ,s'éparpillent
En tournant les pages du livre.Eloge de la marguerite,dénudée
Dans un premier je t'aime.Plumetis de dentelles.
Eloge du pétunia,de la saison merle et fille,la jeune fille lit
Auprès de la vieille dame.Elle ,ses anciens cheveux d'or reposent
Sur la voûte d'archange de ses épaules lasses.
-J'étais ce que tu es.Folle,excessive et splendide.
-Mais ton oeil est de braise,attachant à sa larme
Le goût amer des ans et l'antique sagesse.
Je serai comme toi,les mains drapées de plis que les années façonnent,
Le coeur,l'esprit,intactes,divine vieille dame.
-Jeune fille Renarde,lyrique,amoureuse,frémissante,rebelle,
Ton rêve appartient à l'homme,jeune,vigoureux audacieux,
Qui ouvre par ses promesses les sous-bois enchantés
Où les pas font écho au bruit de l'écureuil,rouge comme le soleil
Qui descend à tes reins,où les voix apaisées chuchotent comme des feuilles
Doucement froissées.Une envolée de vent pose sa main sur ton visage.
-Vieille dame,bijou d'orfèvre,un sourire d'or pâle étire tes lèvres fines.
Le livre tombe à terre quand les deux mains se donnent,tendrement,
L'une en l'autre dans le froissement des satins et des soies.
Publié le 26 Avril 2008
Quoique fort occupé de l'organisation de l'armée d'Égypte, Bonaparte songea à la fortune du jeune officier qu'il aimait, il alla trouver le célèbre banquier, M. Perrégaux.
« Je viens, lui dit-il, vous demander la main de votre fille. — Si c'est pour vous, général, oui ; pour tout autre, non. — Je suis marié, ainsi ce ne peut être pour moi. Je vous la demande pour un de mes aides-de-camp, jeune colonel, que j'aime comme mon enfant, et qui est digne de toute mon affection.
Et il plaida avec tant de chaleur la cause du jeune Marmont, qu'il parvint à décider M. Perrégaux. — Mais, dit ce dernier, il faudrait qu'il apportât au moins le déjeuner. — De combien serait le dîner? — D'un million. — Il l'apportera. » Il l'apporta ; le général, quoiqu'il ne possédât que 110 000 francs, quoiqu'il eût à pourvoir aux besoins de sa mère, de ses quatre frères et de ses sœurs, donna 300 000 francs, et le mariage se fit.
« Je viens, lui dit-il, vous demander la main de votre fille. — Si c'est pour vous, général, oui ; pour tout autre, non. — Je suis marié, ainsi ce ne peut être pour moi. Je vous la demande pour un de mes aides-de-camp, jeune colonel, que j'aime comme mon enfant, et qui est digne de toute mon affection.
Et il plaida avec tant de chaleur la cause du jeune Marmont, qu'il parvint à décider M. Perrégaux. — Mais, dit ce dernier, il faudrait qu'il apportât au moins le déjeuner. — De combien serait le dîner? — D'un million. — Il l'apportera. » Il l'apporta ; le général, quoiqu'il ne possédât que 110 000 francs, quoiqu'il eût à pourvoir aux besoins de sa mère, de ses quatre frères et de ses sœurs, donna 300 000 francs, et le mariage se fit.







