boussambre

Publié le 4 Juillet 2008

Le passage Boussambre à Châtillon sur Seine...

Ce passage, jadis fort pittoresque, a été défiguré il y a une vingtaine d'année par l'un des riverains, au cours d'une opération immobilière assez discutable.

Il prenait près du café du Cours-l'Abbé pour descendre jusqu'au lavoir et rejoindre la rue Courcelles-Prévoires.

L'origine du nom est très mal connue : Bouxerande, Bousserande, Boyxerande, Boisserande.

La forme Boussambre apparaît dès la fin du XVI° s.

L'explication pourrait être la suivante : Randa (mot celtique) signifie limite; Bukk (racine franque) signifie hêtre.

Le mot Bouxerande est très ancien , au moins aussi ancien, que l'embryon de la communauté de Chaumont et il signifie probablement limite de la hêtraie.

(documentation toujours de Michel Diey)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Juin 2008

Les rues de Châtillon sur Seine:la rue Saint Léger....

La rue Saint Léger est souvent dite "ruelle qui tire aux remparts".

Parfois aussi ruelle Perreau, ruelle Laurens, probablement du nom de quelque habitant de ce lieu.

Au XVI° s. on l'appelle aussi rue Boussambre, à la Tour Boussambre, à la Fontaine Boussambre .

Elle doit tirer son nom de la chapelle Saint Léger, réservée aux lépreux et à côté de laquelle était le tombeau du saint (?).

Au Moyen Age, quand un homme était reconnu lépreux, il était exclu de la société des vivants, la cloche de l'église sonnait trois coups et tout un cérémonial d'expulsion avait lieu.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 27 Avril 2008

La fontaine Boussambre


A l'origine, ce lavoir se limitait à un simple bassin non couvert : le 8 frimaire an VII (1798) eut lieu l'adjudication des travaux de construction d'une halle destinée à couvrir la fontaine de Boussambre, unique lavoir du quartier de Chaumont (devis estimatif établi le 22 fructidor an VI par Antoine Mary et Flajollet Corot entrepreneurs) .

Les adjudicataires étaient le charpentier André Voizoit (ou Voijot) , le maçon Jean-Baptiste Mary, et le couvreur Charles Lamousse, tous trois de Châtillon-sur-Seine : ce premier lavoir, ouvert à l'est et à l'ouest, était constitué d'une charpente à deux fermes portée par quatre poteaux sur patins de pierre.

Une inscription gravée sur une pierre du piédroit de la porte sud est encore partiellement lisible : " EE le 6 gal... Par JB NNE... T agent municipal de Châtillon S. S. ".

Au début du 3e quart du 19e siècle, la commune fit exécuter des travaux destinés à agrandir le lavoir (au nord) , et à augmenter le volume d'eau du bassin grâce à deux sources voisines : les plans et devis avaient été établis le 2 novembre 1852 par Simon Tridon, géomètre architecte à Châtillon-sur-Seine.

Cette nouvelle construction, plus large que la partie ancienne, est entièrement ouverte à l'ouest, tandis qu'une porte est aménagée dans le mur opposé et une cheminée dans l'angle nord-est.

Ultérieurement, à une époque indéterminée, la partie ancienne du lavoir fut remaniée : construction d'un mur aveugle pour fermer l'élévation est, et percement d'une baie à encadrement de brique dans le pignon du mur sud. Les toits initialement couverts en pierre (devis) sont actuellement couverts en tuile mécanique portant la marque des établissements Perrusson à Ecuisses (Saône et Loire) .

Merci à Régine et Jean-Marie qui m'ont permis de le trouver !

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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