Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

dame

Sion, la colline inspirée....

Publié le par Christaldesaintmarc

 Du sommet du Signal de Vaudemont, en Lorraine, (541 mètres d'altitude), on a une vue superbe sur le plateau lorrain qui inspira Maurice Barrès.

Cette colline, il l'appela "la Colline inspirée"

Sion, la colline inspirée....

Un monument , en forme de lanterne des morts, fut élevé en 1928 à la mémoire de Maurice Barrès, qui était un fervent lorrain, né à Charmes en 1862, et décédé en 1923.

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

Sur un des côtés du monument, on peut lire une phrase tirée de son roman "la Colline inspirée". Ce roman était basé sur l'histoire de trois prêtres voulant faire de la colline de Sion un haut lieu de ferveur religieuse.

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

Cette colline de Sion est aussi un espace sensible où l'on peut trouver des fossiles en forme d'étoiles.

Ces étoiles sont des restes d'animaux que l’on nomme crinoïdes, ou encrines , qui vivaient dans la région, à la période du Jurassique, il y a près de 170 millions d'années. La région était recouverte par une vaste mer chaude ; les encrines vivaient en colonies, dans les fonds marins.

Sion, la colline inspirée....

La colline de Sion fut de tout temps un lieu de culte, déjà Celte puis Romain. Mais au IVème siècle elle fut dédiée au culte de la Vierge.Une basilique, Notre Dame de Sion,  y a été construite au milieu du XVIIIème siècle.

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

La statue qui s'élève en haut du clocher est en fonte et mesure sept mètres.

Sion, la colline inspirée....

L'intérieur de l'abside est du XIVème siècle.

Sion, la colline inspirée....

On voit au dessus de l'autel cette ravissante statue de pierre dorée, représentant Notre Dame de Sion (Xvème siècle)

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

Una autre statue de Notre Dame de Sion, très vénérée .

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

Les mosellans qui virent par trois fois la guerre s'éloigner, voulurent remercier Notre Dame de Sion.

En 1873, alors que la Moselle était  rattachée à l'Allemagne, des pèlerins vinrent déposer dans la basilique une croix de Lorraine brisée avec cette inscription "Ce n'a me po tojo" signifiant : Ce n'est pas pour toujours. Mais en 1920, quand la Moselle redevint française l'inscription fut changée en "Ce n'ato me po tojo !" (ce n'était pas pour toujours !).

On cacha la brisure de la croix de Lorraine sous une palmette d'or.

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

Sion, la colline inspirée....

En 1946, une autre inscription fut apposée sur l'autel : "Estout inc po tojo" , Maintenant c'est pour toujours.

Bel exemple d'attachement à la patrie !

Près de la basilique, unea statue placée dans un arbre creux  représente la bienheureuse Marguerite de Lorraine dont le père fut le dernier comte de Vaudémont et qui eut une vie exemplaire.

(commentaire de Marie-Claude Mathieu, merci à elle pour sa précision)

Sion, la colline inspirée....

Publié dans colline, dame, fut, lorrain, sion

Partager cet article
Repost0

Le transfert du Vase de Vix...

Publié le par Christaldesaintmarc

Le cortège est arrivé devant l'Abbaye notre Dame

un petit arrêt dans la fraîcheur bienvenue des arbres pour admirer Akrofolk et surtout les écouter ...

Quel magnifique , dynamique et talentueux orchestre !!!

Publié dans dame, petit, transfert, vase, vix

Partager cet article
Repost0

Notre Dame de Toutes Grâces...

Publié le par Christaldesaintmarc

Voici la statue vue de près ,la photo n'est pas de moi.

On ne peut approcher la statue,qui est d'ailleurs protégée par une vitre...

Publié dans dame, graces, statue, voici, vue

Partager cet article
Repost0

Les rues de Châtillon sur Seine :l'impasse Notre Dame....

Publié le par Christaldesaintmarc

Les rues de Châtillon sur Seine :l'impasse Notre Dame....

Apparemment, ce modeste passage en équerre qui va de la rue docteur Robert à la rue de l'Abbaye, n'a jamais eu d'autre nom,que d'impasse Notre Dame, qui vient, bien sûr, de la proximité de l'abbaye du même nom.

Publié dans abbaye, dame, impasse, rue

Partager cet article
Repost0

Et maintenant ?

Publié le par Christaldesaintmarc


Et depuis les premières fouilles ?

Sous le soleil radieux de ce début d'août, l'équipe de chercheurs franco-allemande coordonnée par Bruno Chaume, archéologue au CNRS, travaille à dégager les fondements d'un bâtiment à l'architecture et aux dimensions exceptionnelles de 500 m2 sur le plateau du mont Lassois en Côte-d'Or.

C'est la première fois qu'une habitation celte de la civilisation Hallstatt (époque du premier âge de fer allant de 820 à 450 ans avant J.-C.) est mise au jour près de la sépulture de la personne qui a pu l'habiter, la célèbre Dame de Vix, du nom du village où elle a été découverte. À l'époque, les Celtes anciens occupaient une zone allant de Bourges jusqu'à l'Autriche.

Sur le plateau, la demeure aurait appartenu à cette fameuse Dame de Vix. Sa sépulture, l'une des plus riches et des plus célèbres du monde celte, a été mise au jour en 1953 par René Joffroy aidé de Maurice Moisson, dans un tumulus situé au pied du mont Lassois. Elle se trouvait un peu plus bas que le palais récemment découvert, dans la plaine verdoyante proche d'un méandre de la Seine.

La Dame de Vix a été enterrée vers 500 avant notre ère selon un rite normalement réservé aux hommes. Les défunts étaient allongés sur la caisse d'un char avec des objets importants pour eux durant leur vie ou offerts en hommage à leur rang. Ici, en l'occurrence, des bijoux en bronze, en perles et en or, des objets méditerranéens, grecs et étrusques dont le fameux cratère de Vix, le plus grand vase de bronze que l'Antiquité nous ait légué. Magnifiquement sculpté, il pèse 208 kg, mesure 1,64 m de haut et servait sans doute à stocker l'hydromel, une boisson alcoolisée prisée à l'époque chez les personnes aisées.

La taille d'une église

Avec ses 35 m de long sur 21,5 m et sa quinzaine de mètres de hauteur, le bâtiment qui n'avait probablement pas d'étage, avait presque la taille d'une église actuelle.
Il a été reconstruit plusieurs fois, notamment après un incendie, comme le prouvent des pierres calcinées et de la céramique encore présentes sur le site.
Il comprenait deux grandes pièces et une abside. Le toit en bardeau de chêne, arbre de bonne qualité dans la région, devait être construit à 45° pour supporter la neige et la pluie des hivers à - 30 °C. Les murs en clayonnage étaient recouverts d'un torchis peint d'un badigeon de couleur rouge. Le sol devait être en terre battue ou en plancher. La porte à deux battants, qui mesurait 6 m de large sur 4 de haut, s'ouvrait au soleil levant (à l'est). « Les antes, des avancées qui supportaient le porche, sont spécifiques des édifices grecs (mégaron) qui servaient de demeures à des personnages importants », indique Bruno Chaume. Il témoigne de l'influence des civilisations méditerranéennes sur le monde celtique.

Le palais de la Dame s'insère dans une véritable petite ville fortifiée de 60 hectares, repérée par un chercheur allemand entre 2004 et 2006, dans le cadre du programme « Vix et son environnement », grâce à des appareils utilisés par les sismologues. Jusqu'à présent, on pensait que l'urbanisation de l'Europe occidentale n'avait commencé qu'avec « la civilisation des oppida » au IIe et Ier siècle avant notre ère. La proto-urbanisation du site donne pourtant l'image d'un habitat déjà très structuré, hiérarchisé et aéré. Il se compose d'une rue principale qui mène au palais et dessert des enclos palissadés à l'intérieur desquels se trouvent quelques dizaines de maisons qui devaient abriter des centaines de personnes. « Seul un pouvoir politique fort a pu faire naître une telle organisation », confirme Bruno Chaume.

Avec au sud du plateau de vastes greniers sur pilotis destinés au stockage de céréales et une citerne utilisée pour les réserves en eau, nous sommes devant une véritable gestion collective des ressources.
Des traces de banquets ont été trouvées dans les fouilles sous forme notamment de fragments de huit vases en céramique imitant les cruches de bronze d'origine méditerranéenne. Elles indiquent que le bâtiment recevait la caste supérieure de la société.

La montée en puissance du site vers 530 avant J.-C. ne s'explique pas uniquement par le fait que le lieu se trouve sur la route de l'étain, comme on l'a cru longtemps.

« Ce sont les échanges commerciaux avec les cultures méditerranéennes et la position géostratégique du site de Vix qui ont certainement fait son succès », indique Bruno Chaume.
Et si le site périclite en 450 av. J.-C., c'est parce que l'économie et les voies commerciales, notamment les relations avec les cultures méditerranéennes, ont subi des bouleversements. Cela, peut-être combiné à des problèmes internes à la société de Vix, l'aurait conduit au déclin.

http://www.academia.edu/1067578/La_Dame_de_Vix_une_defunte_a_personnalite_multiple

Publié dans bruno, chaume, dame, site, vix

Partager cet article
Repost0