Honoré Bogureau était aux premières loges pour photographier les inondations dans sa ville de Châtillon sur Seine, voici quelques unes des cartes postales qu'il édita à ce sujet :
En 2010, pour l'anniversaire du centenaire de la crue, les Amis du Châtillonnais ont présenté une belle exposition qui montrait les ravages de la crue à Châtillon, mais aussi dans tous les villages bordant la Seine :
J'ai effectué de très nombreux séjours dans une ravissante commune des Pyrénées orientales, dans la vallée du Vallespir, Prats de Mollo.
Sur une des façades de la maison où je séjournais, on peut voir cette fresque magnifique :
Cette fresque raconte la légende de l'ours, légende qui est fêtée tous les ans en février à Prats de Mollo, mais aussi à Arles sur Tech et à Saint Laurent de Cerdans.
Cette fête est ancestrale, elle reproduit une légende séculaire qui veut qu'un ours vivait dans les forêts du Vallespir et enleva un jour une bergère.
Une battue fut organisée et l'ours capturé
Escorté par les chasseurs, l'ours fut suivi par la population du village.
Sur la place centrale, les chasseurs mimèrent le combat et la capture de l'ours.
Mais ce dernier parvint à s'enfuir et emporta avec lui une jeune fille de la foule.
Après une longue course poursuite, l'ours à nouveau capturé fut finalement tué et se transforma alors en homme.
Dans les musées du Vallespir et au fort Lagarde de Prats de Mollo on peut voir des représentations de la fête..
Des fresques :
des photos comme celle-ci où l'on voit un participant déguisé en ours, le visage enduit de suie.
Quand l'ours est capturé il est rasé par des barbiers...
Dans d'autres villages du Vallespir, les participants portent un costume d'ours :
Eric Chambon, sculpteur originaire de la ville, expose à Prats de Mollo ses sculptures inspirées de la fête de l'Ours.
Ses terres et ses bronzes dévoilent les différentes expressions et postures de l'animal, tantôt d'une manière figurative, ou symbolique.
Le cri de l'ours....
Les barbiers :
Avec cette vidéo on peut se rendre compte de l'ampleur joyeuse cette fête magnifique qui vient d'être inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO ! :
Le Comité de Jumelage de Châtillon sur Seine a proposé à ses adhérents et également aux non-adhérents (32 personnes), un voyage magique au Music-Hall alsacien, "Le Royal Palace" de Kirrwiller.
Dès que l'on arrive on est séduit par la belle entrée du Royal Palace !
On traverse un sas à l'ozone, pas de virus au Music-Hall de Kirrwiller !
On admire les salons aux couleurs vives,très kitch, mais tellement joyeux et colorés !
Même le couloir qui dessert les toilettes est superbement décoré !
Deux salles de restaurants sont présentes au Royal Palace, celle-ci se nomme"Le Versailles"....
Le groupe du Comité de Jumelage de Châtillon sur Seine a ensuite gagné l'autre salle de restaurant, qui se nomme "Le Majestic", salle toute de rouge vêtue, pour un déjeuner gastronomique en musique.
Les repas au Royal Palace, sont accompagnés d'un spectacle musical, avec un décor pétillant et coloré.
A notre place, un superbe et délicieux bretzel nous attendait ....il est vrai que nous étions en Alsace !
Le repas dansant a été accompagné d'un spectacle musical avec plusieurs excellents chanteurs et chanteuses....
Puis le premier plat, concocté par le chef Bruno Schlewitz et son équipe, nous a été servi.
Une délicieuse terrine de canard au foie gras en croûte, pickles de radis, miel acidulé.
Pendant le repas, le programme du spectacle que nous devions voir à 14h30, nous a été proposé.
Bravo aux serveurs qui n'ont pas ménagé leur peine ! la salle contenait près de 1000 convives !
Un quasi de veau en cuisson lente superbement fondant, accompagné d'un écrasé de pommes de terre aux truffes et petits légumes , nous a ensuite été servi.
Le vin était offert par le Comité de Jumelage.
Entre deux plats, certains Châtillonnais ont dansé avec plaisir...
Tandis que les artistes nous régalaient de chansons, reprises en chœur par les convives.
Le dôme crémeux au crémant d'Alsace, confit de fraises, sorbet chocolat et coulis passion a été le bouquet très apprécié de ce superbe repas gastronomique.
Entre dessert et café les danseurs ont pris possession de la piste de danse...
accompagnés par un trompettiste chanteur...
Avant de gagner la salle de spectacle nous avons admiré quelques décors du restaurant le Majestic :
Puis vint le temps du spectacle de Music-Hall du Royal Palace intitulé "Frénésie"....
Il était interdit de photographier, sauf le final....ce que j'ai fait.
Mais en visionnant cette vidéo vous aurez une idée du spectacle époustouflant qui nous a été présenté : acrobates, prestidigitateurs, jongleurs, effets de lasers, danseuses et danseurs avec des costumes incroyables de beauté, tout était superbe !
Après le spectacle, les spectateurs se sont rendus au "Lounge Club" où ils ont pu danser jusqu'à l'heure de leur départ.
Un dernier regard au Royal Palace ... nous en garderons de magnifiques souvenirs !
Pour s'y rendre :
Pour plus de renseignements voici le lien du Royal Palace : vous y trouverez dates, horaires des spectacles, tarifs etc....
Vous y verrez que les prix sont abordables : repas gastronomique-dansant + spectacle de Music-Hall + danse au Lounge Club : 74 euros.
Les consommations au Lounge ne dépassaient pas 5 euros.
Dans une salle superbement décorée, les élèves de Terminale Section Commerce du Lycée Saint-Vincent de Châtillon sur Seine ont accueilli, parents, amis, sympatisants à venir assister à leur "Fashion Week".
Un élève de la section Commerce a expliqué que cette "Fashion Week" était le "chef d'Œuvre" nécessaire pour l'obtention de leur baccalauréat.
Ils ont sollicité des boutiques de vêtements, d'articles de sport, d'accessoires , pour que celles-ci leur prêtent des vêtements qui pourraient être présentés au public sous la forme d'un défilé de mode.
Voici le nom des boutiques Châtillonnaises qui ont bien voulu être partenaires de cette Fashion Week.
Pour les vêtements : KMS, Du Pareil au Même, Sport 2000, Grenier-Gueidan, Ex-Aequo, et L'Odace.
Pour les accessoires optiques : Lamy Au Rousseau.
Beaucoup d'enfants ont participé avec joie à ce défilé, ce seront peut-être de futurs mannequins ?
Des mannequins adultes ont été aussi sollicités : parents d'élèves, amis et même professeurs du lycée Saint-Vincent !
Ce fut un défilé très agréable, très coloré, aux couleurs du printemps qui s'annonce.
Pas la peine d'aller à Dijon ou à Troyes pour s'habiller, les boutiques présentes au défilé regorgent de vêtements de qualité, à la pointe de la mode, pensez-y !
A l'entracte les spectateurs ont pu se désaltérer gratuitement auprès du stand des Vitrines Châtillonnaises, accueillis avec un grand sourire, c'était sympa !
Sur le stand de l'autre association de commerçants, "Ô Cœur des Châtillonnais" on pouvait acheter des crêpes et des parts de pizzas.
La section "Coiffure" du Lycée Saint-Vincent était associée à la Fashion Week.
Les jeunes apprenties coiffeuses faisaient le bonheur des jeunes filles présentes (j'ai flouté leur visage car leurs parents n'étaient pas là pour me donner l'autorisation)
Un bien beau travail !
Les propriétaires des boutiques partenaires se sont présentées au public....
ainsi que les élèves...
Dommage que les saluts n'aient été que pour les spectateurs en face du podium. Ceux qui étaient sur le côté m'ont pas eu l'honneur de voir leur visage.
Une tombola avec de très beaux lots a clôturé cette bien agréable soirée, les numéros étant tirés par trois des adorables jeunes mannequins du défilé.
Pour mémoire :
L'an dernier le "Chef d'Œuvre" des élèves passant le baccalauréat section Commerce était axé sur les commerces actuels et anciens de Châtillon sur Seine.
Il fut libraire, éditeur et lithographe place de l'Hôtel de Ville (actuellement place de la Résistance).
Il décéda en 1920 à l’âge de 63 ans.
Jean Millot, grand collectionneur de cartes postales et Président d'Images en Châtillonnais a projeté près de 150 cartes éditées par Honoré Bogureau, lors de sa conférence du dimanche 29 janvier 2023.
Je n'en avais publiées que quelques unes, faute de place, en voici davantage.
Le Petit Versailles :
La rue de l'Isle :
Le cloître du pensionnat Saint-Bernard :
Un concert au kiosque à musique :
La rue du Bourg :
Une maison en rénovation :
La maison Philandrier qui abritait à cette époque une boucherie dont parle Francis Carco dans "Mémoires d'une autre vie" :
Le moulin de Marmont, à l'époque de la photo devenu sucrerie :
A la fin de la conférence de Jean Millot, Michel Massé avait projeté quelques cartes de Bogureau colorisées, c'était le début de la colorisation qui se faisait à la main.
Celle-ci est vraiment très belle :
J'en ai trouvé d'autres vraiment originales :
Le musée autrefois :
Et un déplacement de parc d'artillerie place de l'Hôtel de Ville, c'est impressionnant... :
Honoré Bogureau était sur place lors des inondations de 1910, il les a immortalisées à Châtillon avec de nombreuses cartes postales.
Le Zonta Club de Châtillon sur Seine a consacré une partie des bénéfices réalisés lors de son Marché de Noël 2022, à l'achat de produits alimentaires et d'hygiène destinés aux bébés des Restos du Cœur.
Voici la Présidente du Zonta, Josie Amizet, entourée de zontiennes et de bénévoles des Restos du Cœur, prêtes à ranger les produits offerts dans les rayons, avant leur distribution.
Dans les caddies les membres du Zonta ont installé :
-50 flacons de Mixa BB
-40 couches Pommette
-12 boîtes de lait Nidal 1er âge
-20 boîtes de Blédine biscuitée
-20 boîtes de Blédine Vanille
Pour un total d'environ 500 euros.
Merci au Zonta Club Châtillonnais pour ce beau geste !
Il nous faut arracher LA JOIE aux jours qui filent
L'histoire commence par une joyeuse fête d'anniversaire...
Mais peu de temps après , Robert, le patriarche de la famille Durand s’effondre devant le match de rugby France-Galles, le jour de ses 80 ans. Il finit dans une urne en forme de ballon de rugby, sur le buffet de la cuisine.
Denise, sa femme, se demande chaque jour qui passe « Il est où Robert ? », « Il est dans le ballon maman ».
Elle n’y comprend rien, de moins en moins, atteinte de la maladie d'Alzheimer…
Elle se rend compte d'ailleurs que quelque chose ne va pas lorsque sa fille lui pose certaines questions...
Et puis, à Noêl, elle prend sa fille pour sa mère...
Elle s'amuse à la maquiller avec du chocolat
Elle vide l'armoire
et décide que se sera là où elle vivra désormais...
Rien ne va plus....Heureusement ses filles sont là : l’infirmière, installée au domicile parental, s’occupe de tout, la professeure en collège vient en soutien sur toutes les vacances scolaires et la comédienne débarque en courant d’air intermittent sans jamais prévenir…
Chacune a ses soucis dans le cadre du travail, la maladie de leur mère les accable.
Et il y a aussi le frère disparu, fantôme vêtu de vert qui commente ce qui se passe....
Heureusement qu'il y a le perroquet pour détendre l'atmosphère, car tout cela est bien triste.
Mais les filles le tueront, excédées par ses bavardages...
Et c'est au cours d'un joyeux pique-nique où les trois filles pensent à autre chose,qu'à leur mère, que celle-ci meurt, écrasée par l'armoire...
L'auteur voulait nous montrer trois trajectoires que les rencontres, la vie, les choix ont fini par séparer comme pour mieux se retrouver…
Voici quel était le sens de la pièce pour son auteur :
Il nous faut arracher LA JOIE aux jours qui filent est une pièce sur la perte de la reconnaissance, double ici : celle d’une mère qui ne reconnaît plus ses filles et de l’État qui ne reconnaît plus le soin, l’éducation et la culture. Des sujets durs sont abordés avec un humour burlesque et grinçant, qui rappelle que le rire permet de résister à l’âpreté de la vie
Les acteurs ont été applaudis pour leur performance, le décor était original et bien pensé.
Texte : Agnès Larroque
Mise en scène : Agnès Larroque & Laure Seguette
Avec : Elisabeth Barbazin, Adeline Benamara, Irène Chauve, Emmanuelle Veïn, Romain Pichard.
Somptuosité des fêtes royales au Grand Siècle français
Tout au long du règne de Louis XIV en particulier, les évènements heureux et importants furent célébrés avec un faste qui n’avait jamais été égalé jusqu’alors.
Leur étude attentive révèle une organisation et une mise en œuvre parfaitement maîtrisées, pour atteindre un but bien précis, la grandeur du roi sur le plan français et international.
Ces fêtes, de différentes natures, deviendront alors un modèle pour tous les autres souverains.
L’adoption de la devise royale, de son emblème solaire, le choix constant d’Apollon, tout fut parfaitement maîtrisé et mis en scène au cours du plus long règne royal européen.
Son entrée dans Paris juste après son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche en août 1660 offrit un spectacle de trois jours à la population, le carrousel organisé pour la naissance du Dauphin en juin 1662 fut un éblouissement par l’originalité et la somptuosité des costumes des participants.
Ce furent des dates mémorables pour la population parisienne avant que les fêtes ne se déroulent plus qu’à Versailles.
Il s’agissait alors, pour célébrer par exemple des conquêtes militaires, de distraire et maintenir la noblesse à Versailles, dans un château qui sans cesse était en chantier et offrait des jardins en perpétuelle évolution.
Les illuminations des bassins nouvellement aménagés, les feux d’artifice rivalisaient alors d’inventivité et de somptuosité avec les buffets ou les scènes de théâtre installés dans les bosquets.
Tous les artistes (Charles Le Brun, Henri Gissey puis Jean Berain pour les costumes et les décors, Carlo Vigarani pour les machines et les effets sonores, Molière, Lully …) étaient mobilisés sous le contrôle de Colbert pour offrir au roi et à ses invités des spectacles, toujours renouvelés.
Nous les connaissons par les gravures et les livrets, certains richement enluminés, qui étaient spécialement édités pour répandre la grandeur du roi dans toute l’Europe.
Ce sont toute cette inventivité et ce raffinement extraordinaires que nous revisiterons ensemble au cours d’une communication le
20 février 2023 à 14 h 30
Salle des conférences de la Mairie de Châtillon-sur-Seine