benoit

La 14 ème semaine Musicale de Saint Vorles et du Châtillonnais  s'est poursuivie mercredi 26 Août, par un superbe Concert dans la charmante Eglise de Saint Marc sur Seine.

Un concert proposé par le "Concert de l'Hostel-dieu" de Lyon, dirigé par Franck-Emmanuel Comte,merveilleux orchestre que nous avions déjà applaudi dans "Viva Vivaldi " au théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine..

Franck-Emmanuel Comte dirigeait l'orchestre et les chanteurs depuis son clavecin...

Un chanteur basse et trois sopranos se succédèrent pour notre plus grand plaisir ,et interprétèrent des airs de François Estienne (Motet Confitebor)
Ici,Benoît Arnould nous enchanta de sa voix si puissante...

Jean Baptiste Gouffet  (Chacone pour dessus) avec ici la voix d'ange de Marie Renandet..

Il Cassanéa de Mondonville (Motet Jubilate Deo...) avec Mathilde Monfray,autre ange sublime..

Un magnifique duo : Benoît Arnould et Heather Newhouse,troisième "ange"  dans le" Duo Magnificat" de Jean-Philippe Rameau...

(je dis "anges" car ces jeunes femmes avaient ce rôle  dans "Viva Vivaldi"...)

Nous avons retrouvé'l'enchanteur à la flûte" Patrick Rudant,qui interprétait avec le talentueux violoniste François Costa une" gigue" extraite d'une sonate de Jean-Marie Leclair..

Après des extraits de l'oeuvre de Bernier:"Bannissons l'affreuse Bellone" ou "Triomphe,Victoire" entre autres,où Benoît Arnould ,Basse, nous montra toute l'étendue de son talent,il interpréta avec Marie Remandet des extraits des "Caractères de la Folie" un opéra-ballet de Bernard de Bury..

N'oublions pas le joueur de Théorbe, Etienne Galletier..

Et le joueur de viole,Luc Gaugler,entr'aperçu sur les photos,mais que nous verrons mieux demain puisqu'il participait à l'"Animation-Voix" d'hier, jeudi 27 Août..

L'Eglise de Saint Marc était comble,les spectateurs ne ménagèrent pas leurs applaudissements pour ce magnifique,je dirai même sublime concert où les voix magnifiques de Benoît,Marie,Heather ,Mathilde se mêlèrent si bien aux instruments baroques de Patrick,François,Etienne ,Luc et bien sûr Franck-Emmanuel..

Quelques mots sur le "Concert de l'Hostel-dieu" de Lyon..

Le Concert de l'Hostel Dieu est né en 1992 de l'envie de jeunes artistes professionnels, instrumentistes et chanteurs, de faire vivre un ensemble permanent à Lyon pour les musiques anciennes.

En résidence dans un premier temps à l'Hôtel Dieu de Lyon, les musiciens créent dès 1994 leur propre structure indépendante qui gère les différentes activités de l'ensemble : production et organisation de concerts, édition de partitions et d'enregistrements, organisation de stages et d'académies…

Les répertoires abordés retracent trois siècles de musique : du XVIème au XVIIIème siècle : renaissance, baroque, classique et préromantique.

Pratiquant parallèlement art sacré et profane, les musiciens s'attachent à produire leurs spectacles sous des formes originales au moyen de mises en scène ou mises en espace, concerts-lecture, présentation d'instruments et dialogues avec le public.

En onze années d'existence, l'ensemble a donné plus de 300 concerts en France et à l'étranger.

Ce soir nous retrouverons les magnifiques artistes de cet exceptionnel orchestre:

A Saint Vorles ,18 heures 30,pour une "animation-Voix" qui sera ,comme celle d'hier soir (dont je vous parlerai demain),une éblouissante interprétation de motets de Marc-Antoine Charpentier..

Un choeur mixte, accompagné d'instruments baroques,  qui résonnera si bien sous les blanches voûtes de notre  belle Eglise Saint Vorles..

Et c'est un spectacle gratuit,c'est à souligner !

Ne le manquez pas !

Toutefois, un renom spirituel s'établit rarement sans que des ombres ne viennent se joindre à la lumière.

C'est ainsi que Molesme devint une sorte de lieu de rencontre entre seigneurs du voisinage, et une certaine faveur mondaine s'en empara, chose qui ne fut point pour plaire à Robert, on le devine..

En effet Robert faisait pratiquer à ses moines la règle de Saint Benoît, une règle de grande austérité et d’observance rigoureuse des préceptes originels.

Aussi, avec l'agrément d'Hugues de Romans, archevêque de Lyon et légat pontifical, décida-t-il, une fois encore, de fuir son monastère, avec vingt et un de ses moines, en un nouvel exode vers une nouvelle terre promise : le Novum Monasterium qui deviendra Cîteaux.

Citeaux qui sera à l’origine de « l’Ordre Cistercien. »

Si Molesme trahissait un souci de vie parfaite, Cîteaux plus encore, représenta un effort de retour à la pureté originelle de la Règle de saint Benoît, par-delà les interprétations et inflexions apportées par les siècles.

Pauvreté, pénitence, solitude formaient les bases du nouveau Monastère.