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Le Printemps des poètes 2009 au Collège Fontaine des Ducs....

Mais n'oublions pas celui sans qui ce spectacle n'aurait pas vu le jour:leur professeur de Français si doué,Francis Dupas, qui a choisi les textes des poèmes,les a mis en scène et de quelle agréable façon...
C'était le Printemps des Poètes au Collège Fontaine des Ducs à Châtillon sur Seine...
Et savez-vous que ce jour-là,le printemps,le vrai,celui du calendrier ,était là au dehors ,comme il l'avait été au dedans !
Miracle de la poésie....J'en suis persuadée !!
Merci Anne-Marie,Francis,Marion,Amandine et Marjorie pour cette si délicieuse après-midi ....qui je l'espère se répétera l'an prochain !
Les rues de Châtillon sur Seine : Rue Guyotte...
Autrefois, la rue Guyotte n'avait pas de nom spécial.
Pour elle comme pour les autres du quartier, on disait "sis aux Crays".
La délibération du 9 messidor an II est muette à son sujet.
Puis certaines parties furent dénommées : rue Rémond, rue des Crais, cul-de-sac Borromée.
C'est donc par l'arrêté du 21 janvier 1865 que la ville, un peu tardivement, décida d'honorer la mémoire du plus grand de ses bienfaiteurs en donnant son nom à la rue qui conduisait à l'hôpital et au collège fondé par lui.
Né à Noiron-les-Cîteaux en 1590, mort à Châtillon le 20 mars 1670, l'abbé Guyotte fut hanté toute sa vie par la prospérité de ce collège dont il devint principal en 1621 et par la création d'un établissement de bienfaisance qui l'avoisinait.
C'est ainsi qu'il fonda l'hôpital tout à côté mais c'est par son testament olographe du 25 novembre 1675 que Pierre Guiotte manifeste surtout sa philanthropie pour les deux institutions qui lui sont chères :
"Chaire de rhétorique sera désormais attachée au collège de Châtillon. Elle sera professée par le Principal qui cumulera les deux titres. Les fonds destinés à l'entretien de cette chaire consistent en deux terrages, situés l'un à Cerilly, l'autre à Saint-Marc-sur-Seine, pouvant produire 500 livres de rente chacun par an, plus un bâtiment à Châtillon pour le collège et environ 3 arpents de bonne vigne à Bouix".
Lors de la liquidation générale de tous les offices opérée à la Révolution, les deux terrages ainsi que les vignes de Bouix, furent versés à l'hôpital Saint Pierre, ainsi dénommé du voeu de son fondateur.
Cet hôpital occupait avec le collège les bâtiments affectés par la suite entièrement au dit collège (il comprenait également la Bibliothèque municipale).
Les terrains à l'est de la rue Guyotte étaient affectés dans le haut au cimetière de l'hôpital et dans le bas à ses jardins.
Lorsque survinrent après 1830 les perturbations dans les bâtiments affectés à Châtillon aux services administratifs de la ville et du département, les bâtiments de l'ancienne abbaye Notre-Dame furent attribués à l'hôpital Saint Pierre qui y fut transféré.
Les rues de Châtillon sur Seine:Rue Guyotte...
Le collège, devenu Lycée, fut abandonné en 1970, un nouvel établissement plus fonctionnel étant construit rue de Seine.
La presque totalité des anciens bâtiments fut détruite par un incendie dans la nuit du 11 au 12 octobre 1992.
Il ne reste du collège où étudia Francis Carco que ces arches entourées de friches....
Un académicien Châtillonnais
À cette époque, Nisard n’avait encore publié qu’un petit roman le Convoi de la laitière, œuvre de jeunesse, qualifiée de grivoise par Larousse, lorsqu’il exposa, en 1834, dans un ouvrage plus important, les Poètes latins de la décadence, les théories auxquelles il resta fidèle : c’était la comparaison prolongée entre la décadence de la littérature chez Lucain, et le caractère analogue, selon lui, de la littérature française représentée par Victor Hugo. Le livre plut à Guizot, ministre de l’Instruction publique, qui nomma l’auteur maître de conférences à l’École normale supérieure en 1835.
La situation de Nisard grandit alors rapidement :
en 1836, chef du secrétariat au ministère de l’Instruction publique,
toujours en 1836, maître des requêtes au conseil d’État,
en 1837, chef de la division des sciences et des lettres au ministère de l’Instruction publique.
Il compta dès lors parmi les plus zélés partisans du pouvoir établi, qui, de son côté, feignit d’oublier son passé de polémiste.
Il ne lui manquait plus que d’être député ministériel : il le devint. Le 9 juillet 1842, il brigua avec succès la députation dans le 5e collège de la Côte-d'Or (Châtillon-sur-Seine), obtenant les voix de 65% des votants.
Il siégea alors au centre, votant constamment avec la majorité conservatrice, notamment en 1845, pour l’indemnité Pritchard.
En 1843 il remplaça Burnouf, décédé, à la chaire d’éloquence latine du Collège de France. Malgré cette spécialité enseignée, les luttes à la tribune de la Chambre ne le tentèrent pas, préférant les discussions en commission.
Docile aux conseils de Guizot, il fréquenta rarement les fidèles du Château, où l’on n’avait sans doute pas oublié son ancienne virulence.
Ingénument, il confia : « l’excellent roi Louis-Philippe ne me donna pas la satisfaction de croire qu’il ne me prenait pas pour un maître de forges. » Ses anciens amis du National, amers, n’avaient pas oublié non plus son revirement spectaculaire