fit
La Chapelle saint Renobert de Romprey
Edme Régnier devint seigneur de Romprey en 1490
Il y fit construire cette chapelle en pierre,à la place de l’ancienne qui était en bois,ainsi que le château voisin.
Il fit peindre de magnifiques fresques derrière l’autel de la Chapelle Saint Rénobert.
On l’y voit agenouillé,avec au-dessus lui l’Archange Gabriel..C’était la coutume à l’époque de voir le donateur représenté ainsi.
N’oublions pas que c’est Edme Régnier qui fit cadeau au couvent des Cordeliers de Châtillon sur Seine du splendide sépulcre qui se trouve actuellement dans l’Eglise Saint Vorles
Nicolas Frochot sous le Consulat et le Premier Empire

Il devint ainsi le premier Préfet de la Seine et de Paris.
Annobli par l’empereur ,il devint le Comte Frochot.
Il proposa de nombreuses réformes à caractère social (prisons, hôpitaux, Mont-de-piété et service des enfants abandonnés), qu'il ne parviendra toutefois pas à mettre totalement en application.
Il réalisa les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par Napoléon, dont la numérotation des immeubles.
Il fit percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés. et fit acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fit transformer en 4 cimetières : cimetière du Père-Lachaise, cimetière de Montmartre, cimetière du Montparnasse et cimetière de Passy.
Il fut mis en retraite en 1812, à la suite de la Conspiration de Malet.
un académicien Châtillonnais...
Jean Marie Napoléon Désiré Nisard, né le 20 mars 1806 à Châtillon-sur-Seine, décédé le 27 mars 1888 à Sanremo, est un homme politique, écrivain et critique littéraire français.
Il était le fils d’un des principaux constructeurs du faubourg Saint-Martin à Paris, qui avait acheté une charge d’avoué à Châtillon-sur-Seine. Il avait deux frères puînés, Charles, spécialiste de la littérature des XVIe et XVIIe siècles, et Auguste, humaniste qui devint recteur de l’Académie de Grenoble.
Il fit de brillantes études classiques au collège Sainte-Barbe, et entra de très bonne heure dans le journalisme, puisqu’en 1826, Bertin l’admit au Journal des Débats, qui était alors un des principaux journaux d’opposition. Il y fit ses premières armes durant les dernières années de la Restauration, se montrant d’abord favorable à la cause libérale, qu’il alla même défendre sur les barricades de juillet 1830, avec ses deux frères et un oncle qui s’y fit tuer.
Mais, classique fervent et étroit, il prit ombrage du bon accueil fait au romantique Victor Hugo par la famille Bertin. Il quitta alors le Journal des Débats pour entrer au National, partageant davantage ses goûts littéraires avec le directeur, Armand Carrel. Il devint un collaborateur assidu et fougueux, fournissant de violentes sorties contre le ministère Casimir Perier, contre l’état de siège (juin 1832), contre la police, qui avait le don de l’agacer, contre la manifestation royaliste de Saint-Germain-l’Auxerrois, etc. En conformité d’opinions avec Carrel, il tint également la critique littéraire du journal, fustigeant les romantiques, et en particulier les drames de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas, les qualifiant de « littérature facile » ainsi que de « débauches d’imaginations en délire, indignes d’occuper les esprits sérieux », estimant qu’il était bien supérieur d’imiter Boileau ou, si l’imagination faisait défaut, de traduire Hérodote, Virgile ou Pline l'Ancien.
Sainte-Beuve, qui était alors le poète romantique des Consolations, constata malicieusement :
Ainsi je vais toujours reprenant au bel art,
Au rebours, je le crains, de notre bon Nisard.