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L'histoire de la Famille Cuzin...

Publié le par Christaldesaintmarc

Voici le texte relatant un entretien qui a eu lieu entre Jean-Philippe Cuzin , René Drappier, ancien typographe du « Châtillonnais et l’Auxois »,et moi-même.

Entretien rédigé par René qui connaît bien (et pour cause!) tous les personnages dont il va être question...

Je pense que de nombreux Châtillonnais seront intéressés par cette saga , qui est l'histoire de leur ancien journal local "Châtillon-Presse".

 Jean-Philippe. Cuzin nous raconte les origines  de sa famille,depuis ses grands-parents en commençant par sa Grand’Mère Madame Demirgian, fille de Mme Lépine.

Jean-Philippe déclare au sujet d'elle :"Ma grand-mère,c'était quelqu'un !!"

 Mademoiselle Germaine Lépine épouse M. Armand Cuzin, concessionnaire en machines agricoles à Alger.Cette concession au bout de quelques années disparaîtra et c’est le retour vers la France à Toulouse.

Mme Germaine Cuzin  divorce ensuite d’Armand Cuzin  avec qui elle avait eu 2 enfants :

Jacques Cuzin ,et  Christiane Cuzin

Mme Armand Cuzin,  divorcée, épouse en secondes noces M. Daniel Poiré,directeur de l'Argus et de l'Echo de la Mode, père d’Alain  Poiré qui fut producteur, metteur en scène de cinéma et  directeur de la Gaumont .

Après la guerre,en vacances aux sports d’hiver, Germaine rencontre M. Louis Demirgian héros de l’aviation en 1914 qui  revenait d’Egypte, d’Alexandrie,  pour des raisons personnelles plus ou moins régulières.

Elle devient l'épouse de  Monsieur Demirgian.

Le couple n’aura pas d’enfants.

Monsieur Demirgian  avait perdu un bras dans un accident.Il avait de nombreuses relations  influentes dans le monde judiciaire.Tous deux se retrouvent à Saint-Germain-le-Rocheux où ils achètent une propriété appelée « La Fouillouze » (  aujourd’hui ils reposent au cimetière du village).

 

L'histoire de la Famille Cuzin...

 

 (Madame Demirgian,à droite sur la photo, à côté de sa belle-fille Madame Cuzin))

En 1950 : M. Demirgian apprend qu’à Châtillon-s-Seine  le journal Châtillon-Presse appartenant à M. et Mme Massenet  va être à  vendre  dans les années qui suivent.

Il s’associe alors  avec  M.Jacques Cuzin, fils de Mme Demirgian, en vue d’acheter ce journal.M Jacques Cuzin travaillait alors  pour des laboratoires de Pharmacie et son épouse travaillait  à l’ORTF .

1953 arrive la date où René  rentre en apprentissage à l’imprimerie conduite par M. Massenet.

(voir les souvenirs d’un typographe Châtillonnais)

 1954 la vente est faite et signée en l’étude de Me  Gandrille, notaire à Châtillon .

 A noter que Maître Gandrille était le beau-père d’André Costa qui deviendra journaliste  à l’Auto-Journal.André Costa collaborera d’ailleurs très souvent aux rubriques automobiles de Châtillon-Presse.

 1955 M. Demirgian est nommé Gérant de la société SNI et dirigera l’imprimerie de 1955 à 1964.

 M. Demirgian sera décoré de La Légion  d’Honneur par M. Roger Seytre Directeur de la fabrique de chaînes de Saint-Marc-sur-Seine. (père de M. Gilles Seytre ancien pharmacien à Châtillon et Maire de Saint Marc).

Par la suite il sera nommé Grand Officier de la Légion d’Honneur.

 M. Demirgian avait un frère Pilote de ligne et qui écrivait des articles sur Paris-Match.

Les parents de Gisèle,Catherine et Jean-Philippe:

Sa maman:

L'histoire de la Famille Cuzin...

(Madame Cuzin-Giraudon en pleine action...)

Michèle Giraudon était la fille  de M. Giraudon Notaire et de Madame Giraudon-Campana.

Monsieur Giraudon possédait une très importante étude notariale à Agen.

Les Giraudon  avaient de nombreuses connaissances dans le monde journalistique et culturel.

Mademoiselle Giraudon  fut toujours intéressée par le monde de la Presse et connaissait  très bien M. Claude Lemoine Directeur des Grands Journaux de L’Ouest, de l’Illustration  et de bien d’autres magazines.

Mademoiselle Giraudon était la petite-fille de Monsieur Honoré Campana , fondateur et ancien directeur de l'Ecole de Pratique de Droit de Bordeaux.Il était officier de la légion d'Honneur et propriétaire de vignobles dans le Bordelais.

Son père:

M. Jacques Cuzin épousa Mademoiselle Michèle Giraudon

Ils auront  trois enfants :  Gisèle, Catherine et Jean-Philippe.

Monsieur Jacques Cuzin reprit l'affaire de 1964 à 1982 date de son décès

 C'est Madame Michèle Cuzin qui lui succéda de 1982 à 2005 , où pour des raisons familiales,  l'affaire sera vendue à Monsieur Alain Joyandet (Société Mediatour).Monsieur Joyandet est actuellement secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie.

Monsieur Jacques Cuzin , ainsi que son épouse, furent très impliqués dans la vie Châtillonnaise.

Jacques Cuzin fut , en 1976, à l'origine de l'implantation à Châtillon sur Seine du Lion's Club en compagnie de Messieurs Max Thompson,Roger Seytre,Maudru,Parisot, Trouvé etc....

Après 2005, le Journal restera à Châtillon,mais sera imprimé ailleurs,il reprendra le nom qu’il possédait à ses tout débuts : «  le Châtillonnais et l’Auxois ».

 Là s’arrêtera notre entretien  qui nous a permis de nous remémorer toutes ces personnes et nos souvenirs de jeunesse.

Publié dans cuzin, demirgian, giraudon, journal, mme

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Un tirage du journal à fêter...

Publié le par Christaldesaintmarc



Un tirage du journal à fêter...


Tous les employés du journal "Châtillon-Presse" sont réunis autour de René pour fêter le premier journal " Châtillon-Presse" qui avait été tiré sur la roto appelée Duplex .

A droite,la propriétaire du journal, la regrettée Madame Cuzin qui avait offert le Champagne pour fêter l'événement ...

Jean-Philippe Cuzin m'a confié des documents,des photos qui ont été prises à Châtillon durant tout le temps où il a travaillé avec sa mère au Châtillon-Presse"..
Ces documents appartiennent à l'indivision Cuzin, et je les publierai prochainement dans le chapitre "la collection particulière de la famille Cuzin"..

Des photos anciennes, émouvantes, où vous pourrez reconnaître bien des Châtillonnais ,hélas disparus...

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Le typographe dans l'atelier...

Publié le par Christaldesaintmarc

Le typographe dans l'atelier...



Le typographe René Drappier dans l'atelier du journal...
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Un contrat d'apprentissage...

Publié le par Christaldesaintmarc

Une visite , hier, chez Jean-Philippe Cuzin, fils des anciens propriétaires de notre journal local "le Châtillonnais et l'Auxois",anciennement "Châtillon-Presse" nous a permis, à René et moi , de retrouver des documents émouvants,comme ce contrat d'apprentissage du jeune typographe qu'il était ...en 1953.

A cette époque c'était Monsieur Massenet qui était le propriétaire du journal.

(cliquer sur l'image pour mieux lire)
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Un typographe de notre journal local …

Publié le par Christaldesaintmarc

Il n’y a encore pas si longtemps ,notre journal local « le Châtillonnais et l’Auxois » se nommait « Châtillon-Presse ».

Un typographe qui travailla à l’imprimerie de très longues années ,m’a fait parvenir quelques souvenirs de l’époque héroïque où notre « feuille de chou » Châtillonnaise était imprimée sur place,ce qui n’est hélas plus le cas maintenant.

Ce typographe c’est René Drappier qui collabore souvent à mon blog par des envois de photos sur le départ de la Mongolfière, par exemple, un reportage sur le club cyclotouriste de Châtillon sur Seine participant au Téléthon 2008,ou le compte –rendu de l’Assemblée Générale du Souvenir Français dont je parlerai les jours prochains.

Publié dans chou, heroique, journal, local, typographe

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Un peu d’histoire…

Publié le par Christaldesaintmarc

Notre journal local,le Châtillonnais et l’Auxois est un des plus vieux journaux régionaux de France,il a en effet 201 ans cette année !!!

Il est né en 1807 ,qui dit mieux ?

Bien sûr René Drappier n’a pas connu toute l’histoire du journal depuis 1807,mais il est imbattable depuis l’année 1953,date où il y est rentré comme apprenti.

A cette époque l’imprimerie appartenait à M et Mme Massenet.

Ceux-ci la vendirent à la famille Demirgian-Cuzin dans les années 1955…

Publié dans 1807, annee, depuis, histoire, journal

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Un journal en évolution…

Publié le par Christaldesaintmarc

(Photo où l’on voit de gauche à droite François Da Ros,René Drappier et Jean-Philippe Cuzin)

L’époque Cuzin vit de nombreuses transformations typographiques :

-L’abandon de la typographie courante,seule resta l’imprimerie en plomb pour les travaux de ville

-Les débuts de l’ancêtre la Typographe

-Le passage à la Linotype

-L’arrivée des ordinateurs dans les années 1980,les clavistes entrèrent en piste avec le montage sur film.

Que de chemin parcouru pour René Drappier,et à quelle vitesse !

La photo ci-dessus est tirée du site de François Da Ros qui collabora au journal Châtillonnais ,et qui travaille maintenant pour les éditions Anakatabase dont voici l’adresse internet :

http://www.anakatabase.com/index.htm

En consultant son site vous pourrez lire ses souvenirs de typographe Châtillonnais,et ses souvenirs d’enfant à Massingy !

(cliquer sur "Châtillon-Presse")

La suite...au prochain numéro !!

Publié dans cuzin, drappier, journal, site, souvenirs

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Un journal de bord ethnographique….

Publié le par Christaldesaintmarc


Jusqu’en 1982, date à laquelle il prend sa retraite, il occupe diverses fonctions : professeur au Collège de France (à partir de 1959), directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (fondé par lui-même en 1960) ; responsabilités à travers lesquelles il marque plusieurs générations de chercheurs qu’il forme et initie à l’anthropologie structurale.

Il a raconté la naissance de sa vocation d’anthropologue et ses premières expéditions chez les Indiens du Brésil dans Tristes Tropiques (1955), journal de bord ethnographique aux tonalités littéraires et philosophiques, et autobiographie intellectuelle.

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un académicien Châtillonnais...

Publié le par Christaldesaintmarc


Jean Marie Napoléon Désiré Nisard, né le 20 mars 1806 à Châtillon-sur-Seine, décédé le 27 mars 1888 à Sanremo, est un homme politique, écrivain et critique littéraire français.
Il était le fils d’un des principaux constructeurs du faubourg Saint-Martin à Paris, qui avait acheté une charge d’avoué à Châtillon-sur-Seine. Il avait deux frères puînés, Charles, spécialiste de la littérature des XVIe et XVIIe siècles, et Auguste, humaniste qui devint recteur de l’Académie de Grenoble.

Il fit de brillantes études classiques au collège Sainte-Barbe, et entra de très bonne heure dans le journalisme, puisqu’en 1826, Bertin l’admit au Journal des Débats, qui était alors un des principaux journaux d’opposition. Il y fit ses premières armes durant les dernières années de la Restauration, se montrant d’abord favorable à la cause libérale, qu’il alla même défendre sur les barricades de juillet 1830, avec ses deux frères et un oncle qui s’y fit tuer.

Mais, classique fervent et étroit, il prit ombrage du bon accueil fait au romantique Victor Hugo par la famille Bertin. Il quitta alors le Journal des Débats pour entrer au National, partageant davantage ses goûts littéraires avec le directeur, Armand Carrel. Il devint un collaborateur assidu et fougueux, fournissant de violentes sorties contre le ministère Casimir Perier, contre l’état de siège (juin 1832), contre la police, qui avait le don de l’agacer, contre la manifestation royaliste de Saint-Germain-l’Auxerrois, etc. En conformité d’opinions avec Carrel, il tint également la critique littéraire du journal, fustigeant les romantiques, et en particulier les drames de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas, les qualifiant de « littérature facile » ainsi que de « débauches d’imaginations en délire, indignes d’occuper les esprits sérieux », estimant qu’il était bien supérieur d’imiter Boileau ou, si l’imagination faisait défaut, de traduire Hérodote, Virgile ou Pline l'Ancien.

Sainte-Beuve, qui était alors le poète romantique des Consolations, constata malicieusement :

Ainsi je vais toujours reprenant au bel art,
Au rebours, je le crains, de notre bon Nisard.

LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE


Publié dans bertin, contre, fit, hugo, journal

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