De la taille approximative d'un moineau, la sittelle torchepot est facilement identifiable grâce à son long trait oculaire noir, à son bec large et puissant et à sa queue courte. La couronne, la queue et le dessus sont bleu-gris, plus foncé sur les ailes. Le dessous est brun-orange, virant à l'orange foncé sous la queue. La gorge et les joues sont blanches. Les couleurs du mâle et de la femelle sont semblables mais chez le mâle le dessous de la queue et les flancs sont brun marron, alors que chez la femelle, ils sont plus pâles.
Pourquoi "torchepot" ? et bien parce que cet oiseau applique de la boue séchée pour réduire l'entrée des sites de nidification qu'il utilise..
(à côté d'un verdier)
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Après la visite des expositions de Karin Neumann de Nesle, d'Andrée et Jean Moiziard d'Aisey sur Seine,c'est chez Fabien Ansault que je me suis rendue ce dimanche.
Fabien Ansault crée des totems étonnants,élaborés avec des éléments naturels qu'il peut trouver en forêt : bois,crânes...mais aussi avec des outils,des câbles, caisses et autres objets souvent mis au rebut,mais qu'il agence de façon extrêmement poétique ..
Mais Fabien Ansault ne réalise pas que des totems,il peint et fait aussi de la sculpture..
Admirez ces gargouilles qu'il a réalisées pendant des stages de sulpture à Noyers sur Serein, voici la plus ancienne :
Celle de l'an dernier :
Et celle de cette année, vraiment splendide..
Et comme la gargouille est sans doute un monstre marin , ses yeux sont des coquillages, Fabien la décore avec..une pince de crabe !
Après avoir visité l'exposition de Karin Neumann à Nesle,je me suis rendue à Aisey sur Seine chez Andrée et Jean Moiziard.
J'avais déjà montré les oeuvres insolites et poétiques de ces deux artistes ,oeuvres exposées au musée de l'Orangerie de Montbard.
Une salle leur est aussi consacrée à l'Abbaye d'Auberive où j'espère me rendre très bientôt, tant j'aime l'univers personnel d'Andrée et de Jean..
Cette "installation " se nomme "les vacances",n'a-ton déjà pas rencontré de ces voitures chargées à mort sur les routes de France ou d'ailleurs ?mais assurément moins poétiques !
Le triporteur est aussi bien charmant !
L'exposition se présente sur deux niveaux,les peintures à la gouache cirée d'Andrée côtoient à merveille les installations de Jean , certaines sous globe..
Andrée ne savait pas où poser une de ses toiles pour qu'elle ne brille pas ..
Un très beau visage de femme ,qui sort pensivement de la toile..
Finalement elle l'a mise sous une autre représentant une source,enfin c'est ce que j'imagine, car les toiles d'Andrée sont si mystérieuses que l'on peut toujours y trouver ce que l'on y cherche, et ce sera chaque fois différent ..
Jean et Andrée se mettent quelquefois à deux pour réaliser une oeuvre..
Le fils de Jean et Andrée, Yvan ,est artiste lui aussi, il réalise des dessins au fusain..
Non pas magie noire, mais magie blanche
Non pas sort jeté,mais grâce implorée,
Loin de l'art et de ses concepts
l'oeuvre d'Andrée et Jean Moiziard,
Intime, secrète,chemine avec bonheur
Sur les sentiers et les routes de la poésie.
(Claude Roffat:l'oeuf sauvage)
Partout dans l'exposition , Jean Moiziard qui est aussi poète et musicien, a semé de petits textes humoristiques ou mystérieux..
"Le parcours alambiqué de l'eau douce" est une manifestation qui rassemble trois ateliers d'artistes..
A Nesle, chez Karin on pouvait voir des oeuvres d'Andrée et Jean Moiziard et de Fabien Ansault,et bien chez Moiziard on pouvait admirer les peintures de Karin :
et les totems de Fabien Ansault , comme ce "sanglier qui rit"..
ou cette autre originale composition..
RAPPEL :
Samedi 4, dimanche 5 , samedi 11 et dimanche 12 septembre exposition
"Le parcours alambiqué de l’Eau Douce"
à Nesle et Massoult Exposition de 15h à 19h à l’atelier de Karin Neumann - Impasse du Château ,
à Aisey sur Seine de 15h à 19h à l’atelier Andrée et Jean Moiziard – Grande Rue,
à Chamesson de 15h à 19h à latelier de Fabien Ansault – 16 rue Saint Roch.
Savez vous que Jean Moiziard fut dans les années 1970 un compositeur et chanteur très connu pour ses chansons à textes ?..Andrée chanta aussi certaines de ses chansons..
Andrée m'a donné un de leurs CD, dont j'ai pu extraire des chansons.
En voici une que j'aime beaucoup,intitulée : "mes départements"..qui nous parle déjà de l' univers insolite de Jean...
(pour écouter, cliquez sur la flèche en bas à gauche)
Serge Barbier a réalisé encore cette année une très belle composition en chocolat .. Vous pouvez la voir en ce moment dans sa vitrine ,évaluer son poids et peut-être la gagner !
Bien d'autres gourmandises au chocolat vous attendent ...
N'oublions pas les délicieux gâteaux de Serge Barbier ..
Et ses belles réalisations en sucre, de l'art pur !
Anne Bouhélier,lors de ma visite aux Vignottes de Chaumont le Bois ,m'a parlé de la coutume du "Chien de vendanges" qui clôture la saison de coupe du raisin.
Devant mon étonnement (je ne connaissais pas ces termes),voici ce qu'elle m'expliqua:
Qu’il s’agisse de fin de moisson ou de vendange, la repas traditionnel s’appelais jadis « tue-chien », ou « faire le chien », ou « faire la cagne » Cette tradition remonte aux origines mêmes de la civilisation, la fête des récoltes. De tout temps on célébra cette époque heureuse par des festins et des chansons... D'où vient ce nom de « chien » ?
Deux hypothèses ont été retenues : - La première explique que chez les anciens, l'étoile Canicula (de canis :le chien), était célèbre. Elle présidait aux jours caniculaires, du 24 juillet au 26 août, époque de la moisson et, ce travail terminé, on disait avoir « tué le chien », vaincu la canicule. Elle pourrait évoquer des temps encore plus éloignés où pour s’attirer la clémence du ciel sur les troupeaux et les récoltes on sacrifiait jadis un chien à Vulcain, dieu des feux. - Une seconde hypothèse, affirme que dans la fête des moissons, comme dans celle des vendanges, on célébrait la fin d'un labeur pénible auquel étaient assujettis les paysans, véritables « chiens » de la société avant la Révolution, labeur qu'ils avaient eux-mêmes qualifié de « tue-chien ».
J'ai compris ! c'est ce qu'on appelle dans la Côte:la "paulée"
Chez Anne et Sylvain on fait donc la fête,on décore le camion et on se promène en chantant et riant dans le village,voici donc le défilé!
Et puisque cette année 2009,c'est la vingtième année de vendanges chez les Bouhélier,un magnifique gâteau fut servi à la fin du repas du "chien"..
Et pour parfaire cette belle journée un pressage à l'ancienne fut présenté par Sylvain et son père sur la place du village..
Merci Anne pour vos belles photos,et à bientôt pour la distillation des marcs qui donneront la fine de Bourgogne!
Jeudi dernier,ce fut ma dernière visite aux vendangeurs de Sylvain Bouhélier à Vix.. La première vigne vendangée ce matin-là est celle qui est en dessous de la belle Eglise romane de Saint Marcel.. Dommage,un peu de brouillard voilait le paysage..
Fabrice, le Québecois, est, ce jour là, préposé au ramassage des caisses,avec le père d'Annabelle,Marlène et Vincent,musiciens du groupe Akrofolk et de la Lyre..
Sylvain surveille la vendange avec gentillesse et bonhomie.. Chez Sylvain Bouhélier,la vendange ce n'est pas le "bagne" comme dans d'autres exploitations,Auboises en particulier où un "garde-chiourme" fait travailler ses vendangeurs au sifflet ! On sent, ici , une amitié entre tous ces hommes et ces femmes,la vendange c'est dur,mais chez Sylvain elle se passe dans la bonne humeur,c'est en tout cas ce que j'ai ressenti ,moi qui suis une "extérieure"...
Dans cette parcelle,sous Saint Marcel,c'était du Pinot noir que l'on coupait..
Nous voici dans une autre parcelle un peu plus loin,cette fois c'est du Chardonnay que l'on coupe.. Sylvain,bien chargé, distribue les caisses !
on se passe les paniers d'un rang à l'autre..
et on verse le contenu du panier dans la caisse..
dur,dur de faire la vendange,le dos en prend un bon coup...
Une petite pause au bout du rang pour respirer les roses...
ou pour plaisanter...car malgré le travail pénible,on entend les rires fuser dans les rangs...
Les caisses sont entassées sur le camion,elles seront emportées à Chaumont le bois pour la pressée..
Et je suis partie sur la pointe des pieds,laissant les vendangeurs à leur travail.. J'ai été vraiment enchantée de faire ces petits "reportages" chez Anne et Sylvain Bouhélier qui m'ont reçue avec une extrême gentillesse, merci à eux de m'avoir si bien accueillie.. Merci aussi aux vendangeurs pour leurs sourires et leur joie de vivre,ce fut pour moi un très grand plaisir de faire leur connaissance ! Alors, si Dieu le veut,.. A l'année prochaine !
Une visite , hier, chez Jean-Philippe Cuzin, fils des anciens propriétaires de notre journal local "le Châtillonnais et l'Auxois",anciennement "Châtillon-Presse" nous a permis, à René et moi , de retrouver des documents émouvants,comme ce contrat d'apprentissage du jeune typographe qu'il était ...en 1953.
A cette époque c'était Monsieur Massenet qui était le propriétaire du journal.