piece

Publié le 19 Septembre 2009

La Compagnie "Propos" nous a présenté mardi 15 Septembre, au TGB, un vaudeville de Labiche "L'Affaire de la rue de Lourcine" ,interprété en..hip-hop !

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Une chorégraphie acrobatique et drôle qui a mis les spectateurs,venus très nombreux au TBB,en joie ...
Les voix étaient enregistrées et le texte dit en "play-back" par les comédiens-danseurs  ce qui permettait de suivre l'histoire.

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Quelle est donc cette histoire rocambolesque ?

Lenglumé se réveille avec un violent mal de tête et la bouche pâteuse. Il s'est rendu la veille, à l'insu de sa femme, au banquet des anciens élèves de l'institution Labadens. Il ne se souvient plus de ce qu'il a fait «après la salade»...

Soudain, il découvre dans son propre lit un inconnu, qui se trouve être son ancien camarade de classe, Mistingue, également convive du banquet. Il l'invite alors à déjeuner en le priant de ne pas dire à son épouse où ils se sont rencontrés...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Les deux hommes s'aperçoivent alors qu'ils ont les mains noires et du charbon dans leurs poches. D'où diable cela peut-il provenir ? La lecture du journal les renseigne très vite : on y lit le récit d'un crime horrible, l'assassinat d'une marchande de charbon. Tous les détails concordent.

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Mistingue et Lenglumé ont, dans leur ivresse, commis cet abominable forfait. Ils s'empressent donc de supprimer les pièces à conviction. Ils éliminent également le cousin Potard qui, sous prétexte d'emprunter de l'argent à Lenglumé, prétend le faire chanter. Justin, le domestique, subit le même sort.

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Ils finissent par envisager de s'assassiner mutuellement lorsqu'ils découvrent pour finir que le journal qu'ils ont consulté date de vingt ans. Quant aux témoins qu'ils s'imaginent avoir supprimés, ils se portent aussi bien que possible.

L'Affaire de la rue de Lourcine...

La pièce comporte cinq personnages, trois sont clairement identifiés et représentés par les danseurs : les deux meurtriers (Lenglumé, le maître de maison et Mistingue,son compagnon de débauche) et Norine (la femme de Lenglumé).

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Les deux autres protagonistes (Justin, le domestique et Potard le cousin) sont « personnifiés » par le même danseur. Ils ont chacun une voix, mais un seul corps. Ils ont des parcours parallèles dans la pièce. Ils sont tour à tour témoins et victimes de la folie de Lenglumé…..

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Mode d’emploi utilisé par" la compagnie Propos" pour mettre en scène cette comédie de Labiche , en version hip-hop: :

1. travailler la pièce avec 4 comédiens (5 rôles), pour que les situations soient claires et les personnages dessinés, uniquement par la lecture,

2. enregistrer la pièce - version feuilleton radiophonique,

3. confier la mise en musique à Jean François Cavro pour une versiontrès « bruitée », électronique et explosive de ce vaudeville,

4. écrire la chorégraphie sur cette partition musicale et narrative.

 Quelle réussite !!!

Les spectateurs firent une ovation à cette joyeuse équipe de danseurs exceptionnels...

je n'ai hélas pas pu bien les photographier dans tous leurs numéros de voltige éblouissants !!

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Les rappels furent nombreux et les acteurs nous gratifièrent alors de numéros de hip-hop à couper le souffle...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Les jeunes danseurs ont rencontré leur public lors de la séance de dédicaces, les voici...au naturel !!

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

L'Affaire de la rue de Lourcine...

Des spectacles aussi joyeux ,on en redemande..

Et bien,pour les amateurs, dont je suis, un autre spectacle de hip-hop aura lieu au TGB le 18 Mai 2010,il s'intitulera "Nos limites" par la Compagnie Alexandra N'Possee de Chambery.



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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #danseurs, #deux, #hip-hop, #lenglume, #piece

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Publié le 17 Juillet 2008

On peut voir encore les deux cheminées du chauffoir, une petite pièce à proximité des cuisines où les moines pouvaient venir se réchauffer….

Cette pièce avait la particularité d’être la seule dans laquelle il était autorisé de faire du feu, hormis les cuisines et l’infirmerie....

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #chauffoir, #cuisines, #moines, #piece, #proximite

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Publié le 17 Avril 2008

Petite ville un peu reculée, Châtillon-sur-Seine, dans le nord de la Côte-d'Or, abrite un trésor beaucoup moins connu que ses immenses forêts, où se pratique la chasse à courre : son musée renferme le plus grand vase en bronze que l'Antiquité nous ait légué. Ce cratère à volutes impressionne par ses dimensions. D'une hauteur de 1,64 m, de 1,20 m de diamètre et d'une contenance de 1 100 litres, il pèse 208 kg.

Les spécialistes du premier âge de fer (750-475 avant J.-C), également appelé période de Hallstatt, le qualifient de « grand chef-d'oeuvre de chaudronnerie » . Le récipient, sur pied, est fait d'une seule pièce de métal martelé. Des bustes de Gorgone, ces monstres légendaires gardiens des temples, forment les deux anses, fixées au ventre du vase par des serpents. Le col s'orne d'une frise en relief représentant un défilé de soldats grecs et de chars à quatre chevaux. Un bel ouvrage, incontestablement.
C'est la ténacité d'un professeur de philosophie du lycée local, René Joffroy, et de Maurice Moisson, agriculteur de son état, qui a révélé en 1953 cette pièce exceptionnelle, dans un champ labouré, au pied du mont Lassois, à 6 kilomètres de Châtillon-sur-Seine.

Sous un léger rehaussement du terrain, les fouilleurs mirent au jour une chambre funéraire intacte. Une femme d'une trentaine d'années y reposait, allongée sur un char dont les éléments métalliques ont, seuls, franchi les siècles. Pour son voyage dans l'au-delà, elle avait été parée de ses bijoux : anneaux de jambes et bracelets, colliers, fibules servant à attacher ses vêtements, et une splendide toque en or de 24 carats, pesant près de 500 grammes et ornée d'un Pégase - petit cheval ailé - remarquablement ciselé. La défunte était entourée d'une riche vaisselle venue de la lointaine Méditerranée, dont le vase de bronze.

Trop petit pour montrer au public toutes les richesses archéologiques découvertes alentour depuis cinquante ans, le musée de Châtillon-sur-Seine met en scène les plus grosses pièces retirées de la chambre funéraire, notamment une superbe reconstitution du char.

Princesse ou prêtresse ? Anonyme, cette femme devint pour tous la Dame de Vix, du nom du village où eut lieu la découverte. Quant au vase, était-ce un cadeau diplomatique ou une commande ? Pièce maîtresse d'un service à boire - probablement du vin - fabriqué dans des ateliers grecs d'Italie du Sud, alors colonie hellénique, il atteste l'existence en ces temps reculés du passage de la route de l'étain, élément indispensable à la fabrication du bronze.

La Seine ne fut pas étrangère à ces courants commerciaux. Aujourd'hui, elle invite plutôt à la flânerie. Sa source, à une trentaine de kilomètres au sud, est une enclave de la Ville de Paris, sur le territoire du petit village de Saint-Germain-Source-Seine. Elle est identifiée par une grotte désuète aménagée sous Napoléon III pour abriter la déesse Séquana, vénérée par les Gaulois.

A Châtillon, la Seine, encore un modeste cours d'eau, forme un large méandre blotti contre une falaise. De là surgit la source vauclusienne de la Douix, que les Celtes, contemporains de la Dame de Vix, avaient transformée en sanctuaire.

( Christiane Perruchot)



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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #bronze, #chatillon-sur-seine, #petit, #piece, #vase

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