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Publié le 7 Juin 2008

Le deuxième prix "adultes "a été décerné à Jean Pierre Coutelier (dit Jean Gualbert )d'Audergheim, en Belgique, pour son poème : « un vent de liberté »


UN VENT DE LIBERTÉ

Un vent de liberté sur Rangoon enchaînée
S'est levé ce matin,tourbillon vivifiant,
Qui entraîne en sa course un cortège défiant
Les bourreaux galonnés à la hargne effrénée.

Toi,petit moine tendre,au flot de tes semblables,
Fleuve de robe d'or,tu t'es joint sans trembler
Insensible à ceux qui,par leur haine troublés,
De trop d'humanité vous ont jugés coupables.

Face à tant d'arrogance et de servile rage,
Méprisant de tes jours le compte circonspect
Tu réponds à l'appel de la Dame de Paix
Dont le calme sourire affermit ton courage.

Las ! Au total mépris de tes saints attibuts,
Assurés du pardon de notre indifférence
Les cyniques vautours à l'abjecte inconscience
Réclament de tes chairs les funestes tributs.

Sang pur et drap sacré sur le sol épandus
Linceul rouge safran d'ultime délivrance...
Te voilà maintenant,icône d'espérance,
Chantant en mon esprit tes paradis perdus.


Monsieur Coutelier a reçu le livre de Michel Lagrange:
"célébration de l'oie du Nil"

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #deuxieme, #liberte, #prix, #tes, #vent

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Publié le 7 Juin 2008



Le troisième prix « adultes « a été décerné à Marie Regagnon de Châtillon sur Seine pour son poème « Ses cheveux coulent comme un soleil »


SES CHEVEUX COULENT COMME UN SOLEIL


Jeune fille Renarde,rousse est ta chevelure.
Des flammes de ton âme,renarde,renardeaude,
De soleil empourprée,coule la lente rivière sur tes épaules d'or.
Brillances d'oranges,de rage,d'orages éclatés.
Ciel en cascade,furieux.Douceurs exaltées,fulgurances et ferveurs.
Tes joues rougissent aux regards qui les frôlent.
Frêle,souple,lyrique,excessive , splendide
Ton chant effeuille la saison éphémère,fait frémir au velours de tes lèvres
Les pétales des roses,nids des oiseaux.
Légères tes mains de soie,ailes d'hirondelles ,s'éparpillent
En tournant les pages du livre.Eloge de la marguerite,dénudée
Dans un premier je t'aime.Plumetis de dentelles.
Eloge du pétunia,de la saison merle et fille,la jeune fille lit
Auprès de la vieille dame.Elle ,ses anciens cheveux d'or reposent
Sur la voûte d'archange de ses épaules lasses.
-J'étais ce que tu es.Folle,excessive et splendide.
-Mais ton oeil est de braise,attachant à sa larme
Le goût amer des ans et l'antique sagesse.
Je serai comme toi,les mains drapées de plis que les années façonnent,
Le coeur,l'esprit,intactes,divine vieille dame.
-Jeune fille Renarde,lyrique,amoureuse,frémissante,rebelle,
Ton rêve appartient à l'homme,jeune,vigoureux audacieux,
Qui ouvre par ses promesses les sous-bois enchantés
Où les pas font écho au bruit de l'écureuil,rouge comme le soleil
Qui descend à tes reins,où les voix apaisées chuchotent comme des feuilles
Doucement froissées.Une envolée de vent pose sa main sur ton visage.
-Vieille dame,bijou d'orfèvre,un sourire d'or pâle étire tes lèvres fines.

Le livre tombe à terre quand les deux mains se donnent,tendrement,
L'une en l'autre dans le froissement des satins et des soies.



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Rédigé par Christaldesaintmarc

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