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Cantique à la Seine...

Publié le par Christaldesaintmarc

(La Seine,à Châtillon sur Seine)

Voici une belle poésie d'André Mary:

CANTIQUE DE LA SEINE

Mais je veux honorer le beau fleuve gaulois
La douce et claire Seine
Qui seule sait parler à mon coeur d'une voix
Divinement humaine...

Toi qui dans le ravin défoncé des charrois
Dormait sur les fougères,
Tu vas ressuscitant l'âge heureux où les rois
Épousaient les bergères...

Rien ne me charme autant que de me rappeler
Ta cotte dégrafée
Ton bras frais,tes yeux bleus et ton naïf parler
De paysanne fée..

L'aimable vert pays où tu fis follement
L'école buissonnière,
A travers pont de planche,écluse,empellement
Lavoir et cressonnière.

Publié dans cantique, parler, ravin, seine, ton

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Troisième prix « adultes »...

Publié le par Christaldesaintmarc



Le troisième prix « adultes « a été décerné à Marie Regagnon de Châtillon sur Seine pour son poème « Ses cheveux coulent comme un soleil »


SES CHEVEUX COULENT COMME UN SOLEIL


Jeune fille Renarde,rousse est ta chevelure.
Des flammes de ton âme,renarde,renardeaude,
De soleil empourprée,coule la lente rivière sur tes épaules d'or.
Brillances d'oranges,de rage,d'orages éclatés.
Ciel en cascade,furieux.Douceurs exaltées,fulgurances et ferveurs.
Tes joues rougissent aux regards qui les frôlent.
Frêle,souple,lyrique,excessive , splendide
Ton chant effeuille la saison éphémère,fait frémir au velours de tes lèvres
Les pétales des roses,nids des oiseaux.
Légères tes mains de soie,ailes d'hirondelles ,s'éparpillent
En tournant les pages du livre.Eloge de la marguerite,dénudée
Dans un premier je t'aime.Plumetis de dentelles.
Eloge du pétunia,de la saison merle et fille,la jeune fille lit
Auprès de la vieille dame.Elle ,ses anciens cheveux d'or reposent
Sur la voûte d'archange de ses épaules lasses.
-J'étais ce que tu es.Folle,excessive et splendide.
-Mais ton oeil est de braise,attachant à sa larme
Le goût amer des ans et l'antique sagesse.
Je serai comme toi,les mains drapées de plis que les années façonnent,
Le coeur,l'esprit,intactes,divine vieille dame.
-Jeune fille Renarde,lyrique,amoureuse,frémissante,rebelle,
Ton rêve appartient à l'homme,jeune,vigoureux audacieux,
Qui ouvre par ses promesses les sous-bois enchantés
Où les pas font écho au bruit de l'écureuil,rouge comme le soleil
Qui descend à tes reins,où les voix apaisées chuchotent comme des feuilles
Doucement froissées.Une envolée de vent pose sa main sur ton visage.
-Vieille dame,bijou d'orfèvre,un sourire d'or pâle étire tes lèvres fines.

Le livre tombe à terre quand les deux mains se donnent,tendrement,
L'une en l'autre dans le froissement des satins et des soies.



Publié dans fille, jeune, soleil, tes, ton

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Une dernière chanson....

Publié le par Christaldesaintmarc

Chanson tendre, musique de J. Larmanjat, chantée par Fréhel, en 1935. Carco chanta lui-même cette dernière chanson au Lapin Agile, en 1952.

Paroles: Francis Carco. Musique: Jacques Larmanjat 1935
autres interprètes: Fréhel (1935), Francis Carco (1952), Cora Vaucaire (1952), Monique Morelli (1957), Lucienne Vernay (1959), Patachou, Colette Renard (1961), Luc Barney (1966), Tino Rossi (1971), Francis Lemarque (1989)

Comme aux beaux jours de nos vingt ans, (En souvenir de nos vingt ans)
Par ce clair matin de printemps, (Par ce beau matin de ..)
J'ai voulu revoir tout là-bas,
L'auberge au milieu des lilas.
On entendait sous les branches, (On entendait dans ..)
Les oiseaux chanter dimanche
Et ta chaste robe blanche,
Paraissait guider mes pas.

Tout avait l'air à sa place,
Même ton nom dans la glace,
Juste à la place où s'efface,
Quoi qu'on fasse,
Toute trace..
Et je croyais presqu'entendre
Ta voix tendre murmurer
"Viens plus près"

J'étais ému comme autrefois
Dans cette auberge au fond des bois,
J'avais des larmes dans les yeux (J'avais des larmes pleins ..)
Et je trouvais ça merveilleux.
Durant toute la journée,
Après tant et tant d'années, (Dans la chambre abandonnée)
Dans ta chambre abandonnée, (Depuis tant et tant d'années)
Je nous suis revus tous deux.

Mais rien n'était à sa place;
Je suis resté, tête basse,
À me faire dans la glace
Face à face
La grimace...
Enfin j'ai poussé la porte,
Que m'importe
N. I. NI
C'est fini

Pourtant quand descendit le soir
Je suis allé tout seul m'asseoir (Je suis venu tout seul m'asseoir)
Sur le banc de bois vermoulu
Où tu ne revins jamais plus.
Tu me paraissais plus belle,
Plus charmante, plus cruelle
Qu'aucune de toutes celles
Pour qui mon cœur a battu.

Et je rentrai, l'âme lasse,
Chercher ton nom dans la glace (Tout avait l'air à sa place)
Juste à la place où s'efface (Même ton nom sur la glace)
Quoi qu'on fasse
Toute trace..
Mais avec un pauvre rire (Puis avec un pauvre rire)
J'ai cru lire:
"Après tout,
On s'en fout."

Publié dans chanson, glace, tant, ton

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