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napoleon

Échec des négociations...

Publié le par Christaldesaintmarc

Caulaincourt,duc de Vicence

Le duc de Vicence, ministre des relations étrangères (et beau-frère de Saint-Aignan), représente la France et a obtenu de Napoléon carte blanche pour signer un traité de paix.

Mais les Alliés précisent leurs conditions, exigeant que la France retrouve ses frontières de 1791, et refusent qu'elle prenne part à la future réorganisation de l'Europe (Napoléon a mis sur le trône de pays conquis de nombreux membres de sa famille, dont le sort est donc incertain).
Quand Napoléon apprend ces conditions, le prince de Neufchâtel et le duc de Bassano, qui se trouvent auprès de l'Empereur, lui conseillent de les accepter, mais il s'y refuse 9.

Les négociations sont interrompues le 8 février.

Publié dans duc, echec, france, napoleon, negociations

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Ami de Napoléon...

Publié le par Christaldesaintmarc

Armoiries de Marmont

Pendant l'ancien régime :

Fils d'un officier membre de la petite noblesse, il adopte les principes de la Révolution française. Il apprend les mathématiques à Dijon avant d'entrer à l'école d'artillerie où il rencontre Napoléon Bonaparte.

Marmont était le neveu, dit l'Empereur, d'un de mes camarades de Brienne et au régiment de La Fère, qui me le recommanda en partant pour l'émigration ; cette circonstance m'avait mis dans le cas de lui servir d'oncle et de père, ce que j'avais réellement accompli ; j'y pris un véritable intérêt, et j'avais de bonne heure fait sa fortune. Son père était chevalier de Saint-Louis, propriétaire de forges en Bourgogne, et jouissait d'une fortune considérable. (Mémorial de Las Cases.)

Publié dans ami, avais, fortune, napoleon, pere

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Duc de Raguse

Publié le par Christaldesaintmarc

Raguse (actuelle Dubrovnik)


En 1808, il est fait duc de Raguse et, en 1809, étant requis par Napoléon pour prendre part à la campagne d'Autriche, il marche sur Vienne et participe aux dernières opérations de la campagne. Napoléon le fait alors maréchal sur le champ de bataille de Znaïm, et gouverneur général de toutes les Provinces illyriennes.
En juillet 1810, Marmont succède en hâte à Masséna dans le commandement de l'armée française dans le nord de l'Espagne. L'habileté avec laquelle il fait manœuvrer son armée pendant cette année là est reconnue. Son secours à Ciudad Rodrigo à l'automne de 1811, malgré la présence de l'armée britannique, est un exploit. Le positionnement avant la bataille de Salamanque est le meilleur possible. Mais Wellington, conquiert sa position pendant la bataille et inflige une sévère défaite aux Français, le 22 juillet 1812, à la bataille des Arapiles, Marmont lui-même étant gravement blessé au bras et au coté droit, cède le commandement à Clauzel, qui sauve l'armée.
Il rentre en France pour récupérer. En avril 1813, il est à peine remis quand Napoléon, oubliant son ressentiment pour la défaite, lui donne un nouveau commandement. Il sert dans les batailles de Lützen, Bautzen et Dresde en Allemagne, et pendant la campagne de 1814.

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Le traître.....

Publié le par Christaldesaintmarc

La trahison

Fidèle jusqu'alors aux ordres reçus, Marmont, circonvenu par Talleyrand, le ministre des affaires étrangères, fidèle jusque dans la dernière bataille avant Paris, de laquelle il retire ses troupes, 20 000 hommes sur les hauteurs de l'Essonne, la rivière. La trahison est consommée !

Marmont joue là un rôle politique qui, sans doute justement, est stigmatisé comme celui d'un ingrat et d'un traître. Une convention secrète est conclue avec l'ennemi, et le corps de Marmont se rend à l'ennemi. De son titre, on forma d'ailleurs le mot « ragusade » pour signifier trahison.

Voilà ce qui se passa :

Le 1er avril, un incident marqua la revue que l'EMPEREUR passa à ESSONNES du 6e Corps, provoqué par le Général de Cavalerie CHASTEL, avec lequel MARMONT s'était disputé la veille aux portes de PARIS, cet officier le Général CHASTEL ayant refusé de cesser le combat : « Sire, dit MARMONT, qui voulut venger l'affront qu'il avait reçu devant les Troupes : Demande la mise en jugement immédiate du Général CHASTEL.
« Et moi. Sire, s'écria CHASTEL, je le répète devant vous ; depuis DRESDE, Sire, on vous trahit à chaque combat … ! ».
NAPOLEON calma avec douceur le Général CHASTEL et conserva sa confiance au Maréchal MARMONT qu'il traitait presque comme un fils.

Dès le lendemain, MARMONT, qui commandait l'Avant-Garde de l'Armée, est entrepris, d'abord oralement par un de ses anciens aides de camp, MONTESSUIS, qui se présente aux avant-postes costumé en Cosaque ; puis il reçoit une lettre du Prince de SCHWARTZENBERG, Généralissime des alliés, qui l'engage à se « ranger sous les drapeaux de la bonne cause FRANCAISE » et « au Nom de la Patrie et de l'Humanité, à écouter les propositions qui doivent mettre un terme à l'effusion du sang précieux des Braves qu'il commande ».

Extrêmement orgueilleux, MARMONT se voit soudain l'arbitre des destinées de la FRANCE ; il réunit ses Généraux — SOUHAM, BORDESSOULE, JOUBERT, MERLIN, DIGEON, LEDRU des ESSARTS et le Chef d'État-Major MEYNADIER, il leur expose la situation et, après quelques résistances, tous tombent d'accord pour entrer en négociations avec l'ennemi, à l'insu de l'EMPEREUR.

Marmont écrit donc au Prince AUTRICHIEN pour régler avec lui les modalités de la défection de son Corps qui, de nuit, à travers les lignes ennemies, doit être amené en Normandie où il sera neutralisé.

Mais le 4, apprenant l'abdication de l'EMPEREUR par NEY, MACDONALD et CAULAINCOURT, qui se rendent à PARIS en plénipotentiaires auprès des alliés, MARMONT s'empresse de rapporter des ordres qui n'ont plus de raisons d'être et, après avoir enjoint aux Généraux Divisionnaires SOUHAM et BORDESSOULE de ne faire aucun mouvement avant son retour, il se rend auprès de SCHWARTZENBERG pour annuler la Convention.
Or, tandis que les trois « traîtres » Maréchaux plénipotentiaires discutaient avec ALEXANDRE, on vint avertir le TSAR que le 6' Corps était passé à l'ennemi. Cette défection modifiait complètement la position des négociateurs.

Après le départ de MARMONT, le Général SOUHAM, persuadé, par suite de l'arrivée inopinée du Colonel GOURNAUD, aide de camp de l'EMPEREUR, que NAPOLEON avait eu vent du traité conclu avec SCHWARTZENBERG, et redoutant « la colère du maître », avait réuni les autres Généraux et les avait décidés à exécuter la manœuvre prévue, en dépit du contre-ordre du Maréchal : « MARMONT s'est mis en sûreté, déclara SOUHAM, je suis de haute taille, moi, et je n'ai nulle envie de me voir raccourcir de toute ma tête ».

Les Généraux BORDESSOULE, JOUBERT, MERLIN, DIGEON, LEDRU des ESSARTS et MEYNADIER approuvèrent SOUHAM, qui avertit SCHWARTZENBERG de ses dispositions ; puis, sans informer leurs subordonnés et en laissant croire aux Soldats qu'ils allaient attaquer, les Généraux prirent la tête de leurs Troupes et leur firent traverser de nuit les lignes ; lorsque le jour se leva, la colonne était environnée d'ennemis qui présentaient les armes...

MARMONT, qui s'était fait rendre « sa parole » par SCHWARTZENBERG, apprend à PARIS la désobéissance de ses subordonnés et reste atterré : « Je donnerais un bras, dit-il, pour que cela ne soit pas arrivé … ! ».

« Un bras, riposte NEY, brutal, dites la tête : ce ne serait pas de trop … ! ».

MARMONT apprend de plus qu'arrivés à VERSAILLES les troupes se sont révoltées et que les Colonels ont pris le commandement des Régiments pour les ramener à FONTAINEBLEAU ; il accourt, rejoint les colonnes à TRAPPES, les harangue et parvient à les arrêter en confirmant l'abdication de NAPOLEON et « en rappelant pathétiquement ses services et ses blessures ».

Lorsqu'il apprit la défection du 6" Corps, NAPOLEON s'écria : « Un fait pareil de MARMONT, un homme avec qui j'ai partagé mon pain, que j'ai tiré de l'obscurité... l'ingrat … ! Il sera plus malheureux que moi … ! ».

« On ne peut oublier, remarque THIERS, que MARMONT était revêtu de la confiance personnelle de NAPOLEON, qu'il était sous les armes et qu'il occupait sur l'ESSONNE une position capitale ».

En dépit de tous ses Glorieux faits d'Armes, le Maréchal MARMONT ne se releva jamais de sa trahison. La Compagnie des Gardes du Corps, dont LOUIS XVIII lui donna le commandement, fut baptisée « la Compagnie de JUDAS » et « TROMPER » dans le langage Populaire se dit désormais « RAGUSER ».

En 1815, au retour de l'Ile d'ELBE, MARMONT suivit à Gand le Roi LOUIS XVIII qui lui fit sur sa cassette personnelle un don de 450 000 francs.

NAPOLEON, reprenant le pouvoir, le raya de la liste des Maréchaux.

Lorsqu'en 1830 CHARLES X fut chassé de PARIS par la Révolution des « TROIS GLORIEUSES », MARMONT, qui avait reçu le commandement des troupes Royales contre les émeutiers, dut s'entendre dire par le Dauphin exaspéré :

« Vous êtes un traître, Monsieur, et vous nous avez trahis, comme vous avez trahi l'autre … ! ». MARMONT ne rentra jamais en FRANCE après 1830 et mourut en exil âgé de soixante-dix-huit ans à VENISE, où il vécut ses dernières années, les gamins qui regardaient passer le vieux Maréchal sur le quai des ESCLAVONS le montraient du doigt en criant : « Voici celui qui a trahi NAPOLEON … ! ».

(source « les amis du patrimoine Napoléonien »)


Peu de noms de la période de l'Empire sont autant frappés d'opprobre que celui de Marmont (pour ceux qui s'en souviennent). Raguser, ragusade sont des mots devenus désuets, mais qui ont eu longtemps un terrible sens. Comme le disait Napoléon à Ste-Hélène :

"Tout le monde regarde Marmont comme un traître, mais il y a des gens plus coupables que lui [...] Marmont sera un objet d'horreur pour la postérité. Tant que la France existera, on ne pourra entendre le nom de Marmont sans frissonner d'horreur. Il le sent; et c'est sans doute maintenant l'homme le plus misérable qui soit au monde. Il ne saurait se pardonner à lui-même et il terminera sa vie comme Judas."
En effet, Marmont passera le reste de sa vie à essayer de justifier sa trahison de 1814, d'autant plus inexcusable qu'il était un ami intime de longue date de Napoléon.

Publié dans corps, marmont, napoleon, traitre, troupes

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Toujours au sujet de la trahison de Marmont

Publié le par Christaldesaintmarc

d'autres textes...

« La conduite du duc de Raguse dans les plaines de Salamanque mérite le blâme le plus sévère, et offre un exemple mémorable des conséquences que peut entraîner la confiance présomptueuse d'un général d'armée. L'ambition du duc de Raguse était de combattre seul lord Wellington, il n'attendit pas l'armée du centre, et une partie de l'armée du Nord qui s'avançait pour le soutenir. L'Empereur, irrité des pertes de l'armée de Portugal, ordonna au ministre de la guerre de poser des questions à Marmont, qui répondit en effet au duc de Feltre. Néanmoins, soit que l'Empereur ne fût pas complètement convaincu de la gravité des torts reprochés au maréchal, soit qu'il fût porté d'indulgence envers celui qu'il considérait comme son enfant, il lui confia, au mois d'avril 1813, le commandement du 6e corps de la grande armée, fort de 12 000 combattants. »


Napoléon, qui espérait toujours léguer la couronne à son fils, est prostré, et dit avec une tristesse plus profonde que violente ces mots : « Marmont me porte le dernier coup »

Le 30 mars, il se trouvait sous les murs de Paris, partout on se défendait encore avec succès ; tôt ou tard, sans doute, il aurait fallu céder au nombre, mais, à la vue de quelques obus qui tombaient sur Paris, il cessa tout effort de résistance. Il oublia l'ordre qu'avait dicté l'Empereur, de s'ensevelir au besoin sous les ruines de la capitale et, sans s'inquiéter si son collègue Mortier tenait ou non tête à l'ennemi, il usa de l'autorisation que Joseph lui avait envoyée : il expédia son aide-de-camp au généralissime des troupes alliées, obtint un armistice de deux heures, puis traita de l'évacuation de Paris, et alla s'établir à l'Essonne avec son corps d'armée. En confiant au duc de Raguse le commandement de l'Essonne et de Corbeil, Napoléon en avait senti toute l'importance : « C'est là que s'adresseront toutes les intrigues, toutes les trahisons de Paris, il faut que j'aie à ce poste un homme comme Marmont, mon enfant, élevé dans ma tente ».


Napoléon, en apprenant cette défection, refusa d'abord d'y ajouter foi, et parut livré aux idées les plus sombres lorsque le doute devint impossible. Puis il s'écria : « Un fait pareil de Marmont ! un homme avec lequel j'ai partagé mon pain… que j'ai fait lire de l'obscurité !… l'ingrat ! il sera plus malheureux que moi. — Sans la trahison de Raguse, ajouta-t-il, les alliés étaient perdus. J'étais maître de leurs derrières et de toutes leurs ressources de guerre, pas un seul ne se serait échappé; eux aussi, ils auraient eu leur 20e bulletin ».


« Jamais défection n'avait été plus avouée, ni plus funeste; elle se trouve dans le Moniteur, et de sa propre main ; elle a été la cause immédiate de nos malheurs, le tombeau de notre puissance, le nuage de notre gloire. Et pourtant, disait Napoléon avec une espèce de ressouvenir d'affection, je le répète, parce que je le pense, ses sentiments vaudront mieux que sa conduite; et lui-même ne semble-t-il pas penser ainsi ? Les papiers nous disent qu'en sollicitant vainement pour Lavalette, il répond avec effusion aux difficultés du monarque en lui disant : « Mais sire, moi, je vous ai donné plus que la vie. » « D'autres nous ont livrés aussi, ajoutait Napoléon, et d'une manière bien autrement vilaine ; mais leur acte du moins n'est pas consacré par des preuves officielles. » « La vanité avait perdu Marmont : la postérité flétrira sa vie; pourtant son cœur vaudra mieux que sa mémoire ». (Mémorial de Las Cases)

Publié dans armee, duc, marmont, napoleon, raguse

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