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armee

L’arrivée en France….

Publié le par Christaldesaintmarc

(Pershing s’inclinant devant la tombe de La Fayette)

Un premier contingent de l'AEF, qui comptait à présent environ 1 500 000 hommes, arriva en France et reçut une ovation de la part du peuple français.

La difficulté principale était, pour Pershing, de composer entre le manque total de préparation d'une armée encore à l'état d'embryon et la pression importante de la France et de la Grande-Bretagne, qui n'étaient pas en attente d'une armée américaine opérationnelle en tant que telle, mais plutôt d'hommes de troupe.

Pendant des mois, Pershing dut lutter avec les Français et les Britanniques pour résoudre de simples problèmes de dépôts d'approvisionnement, de bâtiments ou de lignes téléphoniques afin que les premières troupes américaines puissent enfin commencer à arriver en France

Publié dans armee, arrivee, francais, france, pershing

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Retour aux États-Unis ….

Publié le par Christaldesaintmarc

Après l'armistice, Pershing, continua son projet de structuration de l'armée.

En 1919, le Congrès lui décerna le titre de General of the Armies des Etats-Unis,il reste à ce jour l'officier le plus haut gradé qui ait jamais servi dans l'armée des États-Unis.

Son seul prédécesseur à ce grade est Washington qui l'a obtenu à titre posthume.

On lui proposa de se présenter aux élections présidentielles mais Pershing refusa la proposition : seule l'armée l'intéressait.

Publié dans armee, etats-unis, grade, pershing, titre

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Sa disparition…

Publié le par Christaldesaintmarc

(sa tombe)

En 1944, alors qu'il était crépuscule de sa vie, le général Pershing restait l'officier de plus haut rang dans l'armée.

Le titre de général d'armée à cinq étoiles, créé par le Congrès en décembre 1944 et qui avait été décerné aux généraux George Marshall, Douglas MacArthur, Dwight D. Eisenhower et Henry Arnold, restait inférieur à celui de Pershing.

John J. Pershing mourut le 15 juillet 1948 à l'hôpital Walter de Washington DC.

Il repose dans le cimetière national d'Arlington.

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La dynastie des Petiet:l'autre petit-fils de Jules...

Publié le par Christaldesaintmarc

 

La dynastie des Petiet:l'autre petit-fils de Jules...

Henri Marie PETIET (1894-1980 )



Frère de Charles Petiet,donc lui aussi « petit-fils du petit-fils « de Notre Châtillonnais Claude Petiet.


Henri Marie Petiet,dit " H.M.P. ", était un homme hors du commun.

Doté d'une grande intelligence, d'une mémoire prodigieuse, d'une curiosité insatiable, d'une précision et d'une exactitude presque maladives dans ses recherches et ses écrits, d'un exceptionnel esprit d'observation et d'un coup d'oeil infaillible, d'un flair et d'une habilité parfois redoutables, il était au physique d'une stature altière et distinguée.

Le tout, complété d'une rare culture, lui conférait une grande autorité dont il avait certes conscience mais qui n'empêchait pas ce célibataire essentiellement sensible d'être en fait un timide qui dissimulait sous un aspect bourru ses marques de gentillesse.

Issu d'une famille qui s'était illustrée depuis plus de deux siècles dans l'Administration, l'Armée, la Politique, l'Industrie, la Technique, - et même les Lettres puisque Stendhal en était membre et avait été accueilli par elle à son arrivée à Paris - il en avait hérité un attachement viscéral pour les siens et le sens de l'histoire.

Sa connaissance de celle-ci était en partie due au rôle même que ses ascendants et leurs collatéraux y avaient joué :

n'est-ce pas Claude Petiet (1749-1806), son aïeul, qui comme ministre de la guerre du Directoire avait recommandé à ce dernier le jeune général Buonaparte comme commandant en chef de l'Armée d'Italie et signé sa lettre de nomination ?

Le choix n'était pas mauvais et l'on connaît la carrière qui s'ensuivit.


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États de service…

Publié le par Christaldesaintmarc

( Bonaparte au conseil des Cinq Cents,Petiet y fut député)

Les états de service de Claude Petiet:

Gendarme dans la compagnie de la Reine le 20 Oct. 1766.

Subdélégué général de l'intendance de Bretagne le 1er Sept. 1775

Commissaire des guerres (charge louée le 30 sept. 1778).

Employé à Saint Malô le 26 Dec. 1778 faisant fonction d'administrateur du 25 juin 1779 à août 1780.

Titulaire d'une charge en Août 1781.

Commis à la levée de police des gardes côtes de la division de Brest, le 8 mars 1782.

Employé à Rennes en 1788.

Procureur général syndic d'Ille et Vilaine juin 1790.

Commissaire ordonnateur, grand juge militaire de la 13e Division le 1er oct. 1791.

Commissaire général de l'armée du Centre le 31 mars 1792, passé en la même qualité à l'armée des Ardennes le 1er Oct. 1792. Autorisé à retourner dans la 13e division le 31 Oct. 1792.

Employé à Lorient par les représentants du peuple dans l'ouest pour l'approvisionnement de Lorient, Belle-île, Port-louis et Groix le 15 Fev. 1793.

Ordonnateur en chef de l'armée des Côtes le 25 Fev. 1793.

Ordonnateur en chef des Côtes de Brest et des Côtes de Cherbourg le 1er mai 1793. Réunit à ce service celui de la 13e division le 20 Sept. 1793.

Suspendu par les représentants du peuple et mis en état d'arrestation le 2 Déc. 1793, il est rendu à ses fonctions par les mêmes représentants le 29 déc. 1793.

Ordonnateur en chef de l'armée de Sambre et Meuse le 15 avril 1795. Passé en cette qualité à l'armée des Côtes de Brest le 19 juin 1795.

Député au conseil des anciens en Oct. 1795.

Député d'Ille et Vilaine, puis de Côte d'Or.

Ministre de la Guerre le 8 Fev. 1796 (ayant signé l'arrêté nommant le Général Bonaparte au Commandement de l'armée d'Italie).

Sorti du corps législatif le 20 mai 1797, il est rayé de ses fonctions de Ministre de la guerre le 23 juillet 1797.

Député au Conseil des Cinq Cents en 1799.

Chef de la première division au Ministère de la Guerre le 12 Nov. 1799.

Conseiller d'état le 24 Dec. 1799.

Inspecteur en chef aux revues le 7 Fev. 1800.

En mission à Genève le 28 avril 18001

Ministre extraordinaire en Cisalpine en 1800, Président de le Commission extraordinaire de gouvernement de la République Cisalpine (1800-1802) et Président de la Consulta (1800-1802).

Conseiller d'État au service extraordinaire le 22 Sept. 1800 ; Remplacé dans le corps des inspecteurs le 19 Sept. 1801.

Commissaire général des six camps le 22 juin 1803.

Président du Collège électoral de l'Yonne le 25 Fev. 1805.

Intendant général de la grande armée le 29 août 1805 (organise le camp de Boulogne et la campagne d'Austerlitz).

Sénateur, le 19 mai 1806.

Publié dans 1793, armee, chef, general, sept

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Campagnes et décorations de Claude Petiet…

Publié le par Christaldesaintmarc

(buste de Claude Petiet)

Campagnes :

1779, Côtes de Bretagne ;

1792 armée du centre et des Ardennes ;

1793, 1794, 1795, armée des Côtes et de Sambre et Meuse ;

1805 Ulm et Austerlitz, Grande Armée.

Décorations

Chevalier de Saint Louis le 15 avril 1792

Membre de la légion d'honneur le 20 oct. 1803

Commandeur le 14 juin 1804

Grand Officier le 8 mai 1806.


Le nom de Claude Petiet est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.

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Duc de Raguse

Publié le par Christaldesaintmarc

Raguse (actuelle Dubrovnik)


En 1808, il est fait duc de Raguse et, en 1809, étant requis par Napoléon pour prendre part à la campagne d'Autriche, il marche sur Vienne et participe aux dernières opérations de la campagne. Napoléon le fait alors maréchal sur le champ de bataille de Znaïm, et gouverneur général de toutes les Provinces illyriennes.
En juillet 1810, Marmont succède en hâte à Masséna dans le commandement de l'armée française dans le nord de l'Espagne. L'habileté avec laquelle il fait manœuvrer son armée pendant cette année là est reconnue. Son secours à Ciudad Rodrigo à l'automne de 1811, malgré la présence de l'armée britannique, est un exploit. Le positionnement avant la bataille de Salamanque est le meilleur possible. Mais Wellington, conquiert sa position pendant la bataille et inflige une sévère défaite aux Français, le 22 juillet 1812, à la bataille des Arapiles, Marmont lui-même étant gravement blessé au bras et au coté droit, cède le commandement à Clauzel, qui sauve l'armée.
Il rentre en France pour récupérer. En avril 1813, il est à peine remis quand Napoléon, oubliant son ressentiment pour la défaite, lui donne un nouveau commandement. Il sert dans les batailles de Lützen, Bautzen et Dresde en Allemagne, et pendant la campagne de 1814.

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Toujours au sujet de la trahison de Marmont

Publié le par Christaldesaintmarc

d'autres textes...

« La conduite du duc de Raguse dans les plaines de Salamanque mérite le blâme le plus sévère, et offre un exemple mémorable des conséquences que peut entraîner la confiance présomptueuse d'un général d'armée. L'ambition du duc de Raguse était de combattre seul lord Wellington, il n'attendit pas l'armée du centre, et une partie de l'armée du Nord qui s'avançait pour le soutenir. L'Empereur, irrité des pertes de l'armée de Portugal, ordonna au ministre de la guerre de poser des questions à Marmont, qui répondit en effet au duc de Feltre. Néanmoins, soit que l'Empereur ne fût pas complètement convaincu de la gravité des torts reprochés au maréchal, soit qu'il fût porté d'indulgence envers celui qu'il considérait comme son enfant, il lui confia, au mois d'avril 1813, le commandement du 6e corps de la grande armée, fort de 12 000 combattants. »


Napoléon, qui espérait toujours léguer la couronne à son fils, est prostré, et dit avec une tristesse plus profonde que violente ces mots : « Marmont me porte le dernier coup »

Le 30 mars, il se trouvait sous les murs de Paris, partout on se défendait encore avec succès ; tôt ou tard, sans doute, il aurait fallu céder au nombre, mais, à la vue de quelques obus qui tombaient sur Paris, il cessa tout effort de résistance. Il oublia l'ordre qu'avait dicté l'Empereur, de s'ensevelir au besoin sous les ruines de la capitale et, sans s'inquiéter si son collègue Mortier tenait ou non tête à l'ennemi, il usa de l'autorisation que Joseph lui avait envoyée : il expédia son aide-de-camp au généralissime des troupes alliées, obtint un armistice de deux heures, puis traita de l'évacuation de Paris, et alla s'établir à l'Essonne avec son corps d'armée. En confiant au duc de Raguse le commandement de l'Essonne et de Corbeil, Napoléon en avait senti toute l'importance : « C'est là que s'adresseront toutes les intrigues, toutes les trahisons de Paris, il faut que j'aie à ce poste un homme comme Marmont, mon enfant, élevé dans ma tente ».


Napoléon, en apprenant cette défection, refusa d'abord d'y ajouter foi, et parut livré aux idées les plus sombres lorsque le doute devint impossible. Puis il s'écria : « Un fait pareil de Marmont ! un homme avec lequel j'ai partagé mon pain… que j'ai fait lire de l'obscurité !… l'ingrat ! il sera plus malheureux que moi. — Sans la trahison de Raguse, ajouta-t-il, les alliés étaient perdus. J'étais maître de leurs derrières et de toutes leurs ressources de guerre, pas un seul ne se serait échappé; eux aussi, ils auraient eu leur 20e bulletin ».


« Jamais défection n'avait été plus avouée, ni plus funeste; elle se trouve dans le Moniteur, et de sa propre main ; elle a été la cause immédiate de nos malheurs, le tombeau de notre puissance, le nuage de notre gloire. Et pourtant, disait Napoléon avec une espèce de ressouvenir d'affection, je le répète, parce que je le pense, ses sentiments vaudront mieux que sa conduite; et lui-même ne semble-t-il pas penser ainsi ? Les papiers nous disent qu'en sollicitant vainement pour Lavalette, il répond avec effusion aux difficultés du monarque en lui disant : « Mais sire, moi, je vous ai donné plus que la vie. » « D'autres nous ont livrés aussi, ajoutait Napoléon, et d'une manière bien autrement vilaine ; mais leur acte du moins n'est pas consacré par des preuves officielles. » « La vanité avait perdu Marmont : la postérité flétrira sa vie; pourtant son cœur vaudra mieux que sa mémoire ». (Mémorial de Las Cases)

Publié dans armee, duc, marmont, napoleon, raguse

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