poete

Publié le 26 Juillet 2008

André Mary,est né à Châtillon en 1879,ses parents étaient propriétaires de la tuilerie de Nod,son grand-père maternel,Henri Monniot était architecte.

Il fit ses études d’abord à Châtillon sur Seine,puis à Troyes et à Dijon.

Il travailla à la rédaction du journal « le petit Bourguignon » où il fut secrétaire de 1903 à 1905.

L’Académie Française lui décerna trois prix en 1928,1935 et 1936.

Il fut décoré de la Légion d’Honneur en 1952 et et de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1958.Il fut membre des Académies Mallarmé et Ronsard.

Il a très bien chanté son pays natal, notamment avec "Forêteries" et "Le cantique de la Seine".

Fondateur de l'Ecole Gallicane, admirateur passionné de l'ancienne littérature, il a mis en français moderne "Le Chevalier au Lion" de Chrétien de Troyes et le célèbre "Roman de la Rose" de Guillaume de Lorris et Jean de Meung.

Les Amis du Châtillonnais ont réédité en 1993 "Les profondeurs de la forêt", roman qui se passe au Val-des-Choues..

André Mary est mort à Paris le 15 janvier 1962.

Ce fut un poète Châtillonnais, très discret, qui ne chercha guère à étendre sa renommée au-delà d'un cercle d'initiés et de spécialistes.


(documentation :Michel Diey et Francine Bonardot)

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #chatillonnais, #fut, #mary, #poete, #troyes

Repost0

Publié le 26 Juillet 2008

Un autre poème d'André Mary que j'aime car il utilise quelques mots typiquement Bourguignons...et puis c'est tellement bien observé !

LE GRAPILLOT

C'est le raidillon creux criblé de gringuenaudes
Escaladant la friche abrupte où les corbeaux
Rasent l'herbe malingre et les sapins nabots:
C'est là qu'on va cueillir les merises noiraudes.

Les chardons à foulon poussent en billebaude
Dans les buissons pierreux,et le bruit d'un sabot
Y fait enfuir,furtifs,la mante ou l'escarbot,
L'orvet noir et luisant,le lézard en maraude.

Les moutons gris à l'aube y vont s'y bousculant
A l'appel roucouleur du vieux berger très lent,
Et c'est aussi le soir,la petite gardeuse

De vaches,jupe en trous et visage terreux,
Cinglant d'un coup de trique au fond du chemin creux
Une bête meuglante à la croupe anguleuse.


Je ne sais si l'on peut encore se procurer le recueil d'André Mary que je mets en illustration..

Par contre Michel Lagrange a réalisé une superbe étude sur ce poète et écrivain méconnu dans un cahier des Amis du Châtillonnais ,le N°209.

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #andre, #chatillonnais, #creux, #mary, #poete

Repost0

Publié le 7 Juin 2008

Une partie du jury

Le jury était composé du président Michel Lagrange poète châtillonnais, Jean-Michel Baudoin directeur du théâtre, Nathalie Jacquenet documentaliste , Raphaëlle Robert professeur de français-latin, Nadine Saint-Marc, institutrice en retraite.

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #concours, #jean-michel, #jury, #poete

Repost0

Publié le 6 Juin 2008

Le poète Alcée de Mytilène en fait l'épouse du Vent Zéphyr et la mère d'Éros, le dieu de l'Amour.

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #alcee, #epouse, #iris, #poete, #vent

Repost0

Publié le 20 Mai 2008

Un poète à Châtillon sur Seine....

(photo de Jean-Philippe Cuzin)

Quelques mots sur Michel Lagrange ,un grand poète Châtillonnais:

Agrégé de Lettres classiques,professeur (retraité) au Lycée de Châtillon,y habitant toujours, Michel Lagrange préfère laisser ses œuvres et d’autres poètes parler de lui:

 Présente-t-on un écrivain ? Ses œuvres parlent pour lui, si l’on veut les entendre. C’est là qu’il met le meilleur de lui-même.

René Char a écrit de Michel Lagrange :

« Vos poèmes me sont devenus chaque jour plus compagnons en me disant davantage, bien que dès leur première lecture, « on ne joutait pas ici pour le plaisir de tomber à l’eau ». Je vous ai su tôt, et tel l’arche-boussole du pont dans l’aquarelle de Ste Victoire (Cézanne) apparition fantastique, marque essentielle. Merci pour votre pensée d’aller plus loin et d’y parvenir. Je me réjouis pour vous. » (1981)

   Pierre Emmanuel a aussi loué cet effort du poète

« qui est un acte spirituel, et dont le risque s’inscrit dans l’existence même. Ce n’est pas un jeu, c’est une édification de soi, un destin. »

   Selon Claude Vigée,

« parce qu’il a su se faire l’artisan de son souffle, Michel Lagrange est un poète en route vers l’incertaine, terrible, et exaltante naissance des jours… » Ce qui exige l’humilité du pèlerin et la certitude du croyant.

   Car « il s’agit d’arriver à ce qui nous dépasse et dépasse même l’angoisse de notre époque », comme le lui écrivait, en 1978, Marguerite Yourcenar.

 

Froisser tant d’eau

Pour une seule espérance d’étoiles,

C’est craindre que la vague souveraine

N’ait le dernier feu, la dernière clameur.

 

En pleine nuit pourtant,

Le moindre progrès sur la mer

Fait du marin le coutumier de l’aube,

Tant le vent clair pose sur son regard

Des courants de lumière…

(Un Chemin dans la Mer)

 Invité par Pierre Emmanuel en 1979, Claude Vigée en 1985, Yves Bonnefoy en 1986, Pierre-Yves Trémois en 2000, Pierre Soulages en 1997 et 2001…

  Récital poétique sur France-Culture, à l’émission d’André Velter « Poésie sur Parole » en 1995.

Agrégé des Lettres Classiques

Chevalier des Palmes Académiques

Officier des Arts et Lettres

Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Président du Centre Régional du Livre en Bourgogne

ŒUVRES PRINCIPALES :

LES VOYAGEURS DU FEU. Éditions Chambelland. 1977
INITIALES D’UN PARADIS. Éditions Chambelland. 1979
UN CHEMIN DANS LA MER. Éditions de St Germain des Prés. 1983
NOCES DE MARBRE Éditions de St Germain des Prés. 1985
L’IMPROMPTU DE DIJON. Éditions de l’Aleï. 1985
Prix de l’Académie de Dijon 1985
QUELLE ÉTERNITÉ, MON AMOUR ? Éditions du Jacquemart. 1987
Prix Marie-Noël 1988
Prix de l’Académie française 1988
LA NORIA. Thierry Bouchard. 1988
La RÉSURRECTION DE LAZARE. Revue « Voix d’Encre » 1991
LE GUETTEUR AU BORD DE L’ABÎME. Éditions Voix d’Encre. 1992
LE CHÂTEAU MINUSCULE. Éditions Ulysse Fin de Siècle. 1994
CÉLÉBRATION DE L’OIE DU NIL. Éditions de l’Harmattan. 1996
Réédité en 2001
L’HÉSITATION N’EST PAS UN NOM DE DUNE. Éditions Voix d’Encre 1999, avec des encres de  Pierre Soulages.
PAROLE DU GESTE. 18 poèmes et 9 gravures sur bois de Bernard Foucher
55 exemplaires numérotés sous coffret
Composition typographique de Jean Hofer
Préface de Jean-Philippe Lecat
Éditions de l’Alphabet Existentiel. 1999
MÉMORIAL FIN DE SIÈCLE. Poème. Livre-stèle de Bernard Foucher
Marbre et bois. Bois typographié par Jean Hofer
Éditions de l’Alphabet Existentiel. 2001
MÉMOIRE. Poème. Livre-stèle de Bernard Foucher.
Marbre et bois. Papier typographié par Jean Hofer
Présentation sur socle d’altuglass
Éditions de l’Alphabet Existentiel. 2001
LES VÉRITÉS D’UN FLEUVE. Livre peint.
Poème et aquarelle originale en continu de Bernard Foucher, développés sur 6  mètres de long, d’après une maquette de Jean Hofer
28 exemplaires numérotés sous coffret
Éditions de l’Alphabet Existentiel. 2001
FICTION INDUSTRIELLE PASSION TEXTILE. Poème sur des photographies de Bernard Béros. 2002.
LA CONSTELLATION DES MÉDUSES. Éditions Librairie-Galerie Racine. Paris. 2002
TROIS CYGNES SUR LA CORNE D’OR. Éditions de l’Harmattan. 2002
ACTES DU TEMPS. 12 poèmes manuscrits, illustrés d’aquarelles de Bernard Foucher
10 exemplaires numérotés sous coffret
 Éditions de l’Alphabet Existentiel. 2004
SOUPÇONS DU NOIR. Ouvrage imprimé sur vélin d’Arches, à 90 exemplaires numérotés et signés par l’auteur et le peintre Pierre Soulages, qui a enrichi le poème d’une sérigraphie.
 Éditions Virgile. 2006
LE CRI DE LA LUMIÈRE. livre-stèle diptyque de Bernard Foucher, édité à 15 exemplaires numérotés et signés. Éditions de l’Alphabet Existentiel.2006.                                                   
LES MORTS DE SÉBASTIEN DANGER. Roman. Éditions Galilée. 2007. Prix Bourgogne 2007
CÉLÉBRATION DU PAIN, dans L’ART DU PAIN FRANÇAIS de Jacques Mabille  Éditions Idelle. 2008

Un poète à Châtillon sur Seine....

(Michel Lagrange à la Biennale du livre de Jully)

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #chatillon, #depasse, #lagrange, #michel, #poete

Repost0

Publié le 15 Avril 2008


(caricature de Jacques Dyssord)


En rupture de ban très jeune avec la société et sa famille bourgeoise, attiré dès l’adolescence par les mauvais garçons, les lieux mal famés et les jeux de la nuit, Francis Carco, M’sieur Francis plus tard pour la pègre, se fixe dès seize ans le programme de son existence : il sera poète.

Poète de la nuit, poète de la rue, des marlous, des Apaches, des filles du bitume, des éphèbes racoleurs, écrivain de Paname, des bordels, des caboulots et des fumeries d’opium.
Il arpente Paris la nuit, de Barbès aux Fortifs, de la Chapelle à la Bastoche, de la Place du Tertre au Quartier Latin. Avec Apollinaire, Max Jacob, Pierre Mac Orlan, Utrillo, Modigliani…, toute la bande du Lapin Agile, il vit l’épopée grandiose et misérable de la bohème dont Montmartre est le cœur. Jésus la Caille, le môme maquillé qui fait craquer les macs et les filles sera son premier roman. Car ce fils de bourgeois encanaillé s’est promis de foutre, en pleine gueule des bourgeois, des romans musclés et pourris dont ils se lécheront les babines.
Après des années de galère, Francis Carco est lauréat de l’Académie Française et décoré de la Légion d’Honneur. Explorateur fasciné et ambigu de la misère et du crime, des êtres voués au malheur, à la déchéance et à la solitude, Francis Carco fait revivre dans ses romans tout un monde et une époque. Mais au-delà de ces témoignages de voyeur, la force de son œuvre est de nous entrainer à sa suite dans les tréfonds de l’humanité en souffrance.


(Françoise Estèbe)

Voir les commentaires

Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #carco, #dechire, #francis, #nuit, #poete

Repost0