Publié le 13 Décembre 2011
Voici le lien de cette conférence passionnante qui se trouve à présent dans le chapitre "Francis Carco" :
Chroniques châtillonnaises
Publié le 13 Décembre 2011
Voici le lien de cette conférence passionnante qui se trouve à présent dans le chapitre "Francis Carco" :
Publié le 18 Février 2010
Publié le 28 Janvier 2009
Il y a quelques jours,un grand spécialiste de Francis Carco ,Monsieur Freyssinet, a fait un commentaire sur le blog, au sujet de cet écrivain qui a passé son adolescence à Châtillon sur Seine..
Un échange de correspondances, très enrichissant pour moi, a suivi...
C'est cela aussi le plaisir de faire un blog: faire connaissance avec de multiples personnes,toutes plus intéressantes les unes que les autres..
Monsieur Freyssinet a une merveilleuse collection de documents sur Francis Carco,sa famille ayant été intime avec ce grand écrivain !
Il m'a fait cadeau de quelques photos inédites de Carco, merveilleux présents !
Puisque j'ai évoqué Colette aujourd'hui,il était évident que je me devais de publier cette photo de Colette chez Francis Carco ...
Merci Monsieur Freyssinet...et sans doute à bientôt !
Publié le 15 Avril 2008
Carco raconte son enfance à Châtillon ,et l’aventure de Rodot,dans un joli livre,malheureusement méconnu,même des Châtillonnais : « Mémoires d’une autre vie ».
Un jour je me suis amusée,livre en main ,à parcourir les rues sur les pas de Francis Carco,tout est si vivant,si bien écrit,on retrouve tout ce qui l’a enchanté….un vrai bonheur !
Carco partira de Châtillon sur Seine en 1901,son père étant nommé à Villefranche sur Rouergue.
Publié le 15 Avril 2008
(Le lapin Agile)
En 1901, la famille s’installe au 31 avenue de la République à puis, au gré des mutations du père, à Rodez de 1905 à 1907.
Il fait de fréquents séjours chez sa grand-mère au 4 rue du Lycée à Nice.
Il fait quelques séjours à Agen, où il est pion durant 4 mois avant de se faire « virer » par le proviseur, surpris laissant sans surveilance les élèves dont il a la charge, puis à Lyon et Grenoble, des villes dont il parcourt et observe les bas-fonds.
Au cours de ces séjours, il rencontre les jeunes poètes qui fonderont avec lui, dès 1911, l'Ecole Fantaisiste, groupe de poètes férus de poésie naturaliste : Jean Pellerin, Léon Véranne, Tristan Derème,....
Francis Carco monte à Paris en janvier 1910. Il à 23 ans. Carco commence à fréquenter Montmartre.
Un bon de consommation en poche, qu'il a découpé dans une revue, il se rend au « Lapin Agile », où il croise notamment Pierre Mac Orlan et Roland Dorgelès. Après avoir poussé avec succès la goualante (chantant des chansons des Bats d'Af) à l'invitation du père Frédé, maître des lieux, il est immédiatement accueilli à la grande table où se réunissent les bohèmes de ce temps.
Publié le 15 Avril 2008
Publié le 15 Avril 2008
(caricature de Jacques Dyssord)
En rupture de ban très jeune avec la société et sa famille bourgeoise, attiré dès l’adolescence par les mauvais garçons, les lieux mal famés et les jeux de la nuit, Francis Carco, M’sieur Francis plus tard pour la pègre, se fixe dès seize ans le programme de son existence : il sera poète.
Poète de la nuit, poète de la rue, des marlous, des Apaches, des filles du bitume, des éphèbes racoleurs, écrivain de Paname, des bordels, des caboulots et des fumeries d’opium.
Il arpente Paris la nuit, de Barbès aux Fortifs, de la Chapelle à la Bastoche, de la Place du Tertre au Quartier Latin. Avec Apollinaire, Max Jacob, Pierre Mac Orlan, Utrillo, Modigliani…, toute la bande du Lapin Agile, il vit l’épopée grandiose et misérable de la bohème dont Montmartre est le cœur. Jésus la Caille, le môme maquillé qui fait craquer les macs et les filles sera son premier roman. Car ce fils de bourgeois encanaillé s’est promis de foutre, en pleine gueule des bourgeois, des romans musclés et pourris dont ils se lécheront les babines.
Après des années de galère, Francis Carco est lauréat de l’Académie Française et décoré de la Légion d’Honneur. Explorateur fasciné et ambigu de la misère et du crime, des êtres voués au malheur, à la déchéance et à la solitude, Francis Carco fait revivre dans ses romans tout un monde et une époque. Mais au-delà de ces témoignages de voyeur, la force de son œuvre est de nous entrainer à sa suite dans les tréfonds de l’humanité en souffrance.
(Françoise Estèbe)