poesie

Francis Dupas est professeur au Lycée de Semur en Auxois..

J'avais déjà eu le très grand plaisir de lui être présentée par Jenry Camus, à Recey sur Ource , lors de la manifestation "lire au Village",je l'ai revu à la librairie du Musée,où avec Anne-Marie Blondon il faisait écrire de très jolis poèmes à des amoureux de la poésie...

Passionné de littérature, et bien sûr de poésie, il a monté avec trois de ses élèves un très joli spectacle vocal que je vais vous présenter..

Francis Dupas proposa à Mathilde,la propriétaire de la librairie du Musée,de lui faire découvrir joyeusement la poésie..

Les rires de Mathilde étaient là pour démontrer que la poésie n'est pas ennuyeuse mais qu'elle est source de joie !

La bibliothèque et la ville de de Châtillon sur Seine ont organisé pour la troisième fois un concours de poésie,dont les remises de prix ont eu lieu samedi après-midi 7 Juin.

Notre journal local "Le Châtillonnais et l'Auxois" sponsorisait la manfestation.

Cette remise de prix aurait dû avoir lieu dans la cour de la Bibliothèque,mais la pluie incessante a obligé les organisateurs à la faire dans la salle des Bénédictines,dont les voûtes ont vibré sous les voix des « Amulecteurs »

Le père de Francis Carco est conservateur des hypothèques,.

La famille vit près de l'ancien auditoire Royal (devenue maintenant notre bibliothèque)

Confronté à l'autoritarisme et à la violence paternelle, Francis se réfugie dans la poésie, où s'exprime sa révolte intérieure.

Une de ses poésies…


La fenêtre est ouverte...

La fenêtre est ouverte et le jardin s'endort,
Longuement, avec des bruits d'eau et des murmures
D'invisibles oiseaux blottis dans les ramures
Que le soir a tiédies de sa caresse d'or.

La fenêtre est ouverte. Et monte le silence
Du coeur des fleurs, du coeur de l'ombre jusqu'à nous
Qui, pensifs, l'écoutons venir à pas très doux
Du fond de notre obscure et grave conscience.

La fenêtre est ouverte...et le jardin n'est plus
Qu'une chose confuse et doucement lointaine
Où l'on entend parfois, aux rumeurs des fontaines,
Bouger les ailes des oiseaux qui se sont tus.

(La Bohème et mon coeur )