Publié le 15 Mars 2018

Voici la dernière série de mots patois notés par Pierre Roy :

Faire quance : semblant

Quenessu : reconnu

 queure  : cuiller

rabigueutter :ranimer

regipiau : collet à chevreuil

rapsauder : refaire médiocrement

ramoner : râbacher

ratrouper : rassembler

renâquier :renacler

retoner : revenir sur ses pas

ressuyer : sécher après la pluie

retrillonné : rétréci

ireû : bouder

seûf : soif

serviseux : serviable

siau : seau

singuié :sanglier

suyot : sifflet

souffieu : soufflet

screu : soleil

tanuseu : propre à rien

tapoir : batte à linge

tauriau : taureau

taure : génisse

teurteu : tous

teusser : téter

tavin : taon

tonniau : tonneau

treue : truie

tricoise : tenaille

tringnô : mendiant

tôgnée : correction

tarbeulé : bousculé

vô : voir

vireu, virotte : la tête me tourne

sen aillé po les darrés : s’en aller par derrière

trîner sai peurtantène guilledou : fréquenter les filles

trîner la couelle : courir les filles

maux ai guenevelles : mal aux jambes

franc gueurdot : homme culotté

calotter un capucin : tuer un lièvre

lai câgne : le chien

l’ouillotte : l’oie

revorché : retourné

es tripolins : chahuter

éguègne : bête maigre

j’es herné : je suis fatigué, fourbu

pangnia : bon à rien

Je rappelle à mes lecteurs le remarquable travail qu'a réalisé Pierre Roy sur l'hôtel du Roy à Aisey sur Seine, et sur la vie de son village au XIXème siècle.

Pour le lire (ou le relire) cliquez sur ce lien :

http://www.christaldesaintmarc.com/les-souvenirs-de-pierre-roy-d-aisey-sur-seine-c29065940

Et encore mille fois merci à Bernard Piétri qui m'a offert si gentiment le manuscrit de Pierre Roy !

Les derniers mots de patois notés par Pierre Roy d'Aisey sur Seine

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 7 Mars 2018

Suite des mots de patois  relevés par Pierre Roy, aujourd'hui de F à P....

Faigueu : fagot

Fan noche : garçon effeminé

Fenouiller : perdre son temps

Fieteu :flatteur

Fressigner : froisser, frotter le chai

Fremi : fourmi

Gach’neu :garçon

Gacheute : fille

Garguesse : beignet de carnaval

Gobille : bille à jouer

Gôné : mal habillé

Gouillet : flaque d’eau

Goyeute : tirelire

Gruller : grelotter

Graivilleau : raidillon

Geurnouiller : boire au café

Guëtte : goutte d’alcool, marc

Gunmé : plat réchauffé

Heurché : saoul

Jaque : geai

Lâcher : laisser

Launer : aller sans but défini

Laivier : évier

Lavou qu’te vé : où vas-tu ?

Licheute : une petite goutte

Un m’cheu : un peu

Mâ : mais

Avoir des maux : peiner avoir des diffucultés

Mèger : manger

Mieute : miette de pain

Mentou : menteur

Neûn : personne

N’y a neûn : il n’y a personne

Nichaubé :ça ne fait rien

Nio : œuf de faïence

Ogeleu : oiseau

Peû, peûte : mauvais, mé chant

Piâre : pierre

Pieue : pluie

Prepe ai ran : bon à rien

Pôche : louche à potage

Poûe : peur, je zeu poûe : j’ai peur

Preû :pauvre

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

épanter : épouvanter

épantiau : épouvantail

esseutte  : assieds-toi

est’heure : maintenant

essater : écarter

échauder : faire la vaisselle

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

épanter : épouvanter

épantiau : épouvantail

esseutte  : assieds-toi

est’heure : maintenant

essater : écarter

échauder : faire la vaisselle

 

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

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épantiau : épouvantail

esseutte  : assieds-toi

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

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épantiau : épouvantail

esseutte  : assieds-toi

est’heure : maintenant

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Publié le 3 Mars 2018

Le patois n’est pas une langue, mais la déformation du français, variant d’une région à l’autre. L’instruction primaire devenant obligatoire depuis 1881, l’école devenait laïque, le patois y perdit sa place.
Mes grands-parents avaient à cœur  de s’exprimer dans un français avec recherche.
Une parente était allée à Paris un certain temps, un jour elle revint à Aisey.

Se promenant dans le jardin, elle dit à ma grand-mère qui venait de ratisser une « planche » : « Quel est cet engin aratoire ? »

Ma grand-mère surprise ne répondit pas. La parente, par mégarde, mit le pied sur les dents du râteau retourné, celui-ci se redressa comme un ressort, elle reçut le manche violemment sur la figure et  s’écria de douleur : « Oh ! charogne de râteau ! » elle avait retrouvé le nom !!

On entend encore dans certains pays quelques mots patois 

Aujourd’hui une liste de A à E

 Aiguesse :pie

aiguesser :énerver

aimendier : louer un champ

aiteu :aussi

airigueu : souche d’arbre

aiveu-là : avec lui

lé : elle

aj’deu : aujourd’hui

arquotte : râteau de jardin

bailler : donner

bamboche : pantoufle

beugne : coup

beurdoler : secouer

beusenot : maladroit

beutier :pauvre type

bian : blanc

biande : grande blouse

bieute : betterave

bigueu : fourche à fumier

bô : bois

bôre : boire

bremer : quêter

breusiller : mettre en morceaux

chai : chat

chennate : chêneau

chère : tomber

chicleu : morceau de charbonnette

charpeigne : grand panier

 con’neu : gorge

couelle : jeune fille

couquess : tétard

couloir : égoutoir à fromages

cotiau : coteau

crauler :secouer les noix

cretou : arrière crâne

crepieu : omelette lait farine

dâré : derrière

devanté : tablier

dégrimoner : déchiré

drépiots : couches de bébé

ébreuquer : bouche édentée

écureu : écureuil

effutiau : habits ridicules

emboquer : mettre en bouche

empiger : embarrasser

épanter : épouvanter

épantiau : épouvantail

esseutte  : assieds-toi

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essater : écarter

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Publié le 20 Février 2018

AISEY et ALENTOURS : quelques lieux à connaître…

Rue Rougeot (abbé), conduisant au chemin du Fourneau (anciennes forges et scieries de pierres) la Fontaine l’Enfant

La cave aux Foulots : entrée assez circulaire, l’eau y coulait il y a 1500 ans, un affaissement de voûte en changea le cours. Les anciens disaient que des chiens n’en étaient jamais ressortis, que des canards qui y avaient été introduits ressurgirent à Coulmier, légende…

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

Maison près de l’hôtel : Louis XIV y aurait couché , et marqué son passage en affranchissant les habitants de la rue Franche qui ne payèrent pas d’impôts de leur vivant .

Devant la ferme Eme, joli point de vue.

Le pont du village : le vannage fut autorisé par décret royal (1623). Il possède un curieux système à vis pour monter ou baisser les vannes.

Le lavoir, ses poutres en chêne, sa source défigurée

 

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

L’hôtel Roy et son remarquable pigeonnier

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

Le Monument aux Morts : palme de bronze du souvenir US

 

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

L’église de style alpin (1878) qui remplace la précédente du Xème siècle

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

Gossuin, Fontaine de Chemin, Voie d’Avril, source, lavoir, panorama…

La Barque : son vieux moulin. Avant la construction du pont, on utilisait une barque pour franchir la Seine, les voitures passaient à gué.

Jean Roy nous fait connaître d'autres lieux proches d'Aisey sur Seine

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Publié le 14 Février 2018

 D’AUTRES SEIGNEURS D’AISEY LE DUC AU COURS DES TEMPS….

Guillaume de Blaisy, Pierre de Chancenai, Machecot d’Estrambourt furent les châtelains d’Aisey au XIVème siècle .

Guillaume et Jean de Martigny en 1566, Jean Fyot au XVIème siècle, et depuis les Pitoiset, Claude Méot et les Espagnol.

C’est encore aujourd’hui une chatellenie Royale qui comprend Nod, Saint-Marc, Brémur, Vaurois et partie de Saint-Germain le Rocheux, autrefois « gruerie » (juridiction connaissant ce qui concerne le bois : privilèges du Roi et de certains seigneurs sur ces bois et forêts) .
Les derniers seigneurs engagistes ont été Gérard de Longuai en 1504, le duc de Montpensier en 1549.

Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier ( appelée "la Grande Mademoiselle") en 1644 :

D'autres seigneurs à Aisey le Duc, évoqués par Pierre Roy

Nicolas de Tenarre de Montmain, maréchal de camp en 1725, Charles Henri de Saulx, vicomte de Tavannes qui résidait dans le lieu où il faisait du bien, et où il a bâti une belle maison.

Aujourd’hui Charles Antoine de Guerin, marquis de Lugeac, lieutenant général des armées.

Dfférents lieux intéressants du village :

Il y avait  à Aisey le Duc, jusqu’en 1630 des calvinistes qu’on enterrait au cimetière Gousselot. Au bas de la cour de l’ancien presbytère, brûlé par les Huguenots, était un emplacement où ils tenaient le prêche,  appelé encore par les anciens « Calvaine ».

Claude Méot vendit en 1673 les bâtiments pour construire la nouvelle cure.

En sortant du bourg de Baon, est une place, ornée de vieux tilleuls, sur la Seine, très propre à tenir foire et qui serait fort utile à un pays sans commerces. A l’entrée du Baon était une porte sur laquelle on avait établi « l’Auditoire » (démolie comme nuisible au passage des voitures) .

Une deuxième porte du « Guichet » en la même rue, une troisième communiquait à la sortie du bourg avec des tours. Le tout fut réparé en 1630 et depuis a été détruit.

Le « Bois du Parc » renfermait une belle fontaine, plusieurs abreuvoirs et deux étangs. Ces restes de l’ancienne seigneurie ont appartenu par la suite aux Lacordaire et c’est par là, dit la tradition, que l’illustre Dominicain écrivit une partie de la vie de saint Dominique.

Dans le « Bois du Parc » on voit encore la place de la Fauconnerie et un abreuvoir formé d’une seule pièce, creusé au milieu des rochers.

Une combe profonde, arrosée de fontaines occupe une partie du parc, un canal souterrain passe sous la route de Châtillon et conduit ses eaux dans les fossés du château.

Les habitants d’Aisey ont contribué aux besoins des Ducs et de l’Etat, notamment en 1653 : ils empruntèrent 2000 livres pour fournir à la dépense des troupes en garnison.

A partir de 1790, le bourg d’Aisey fut érigé en chef lieu de canton, comprenant 6 communes : Brémur et Vaurois, Semond, Chemin d’Aisey, Nod sur Seine, Chamesson sur Seine, Coulmier le Sec.

Aisey perdit son titre de Chatellenie ainsi que sa particule « le Duc » et devint Aisey sur Seine le 13 vendémiaire de 1793.

 

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