exemple
Saint Vorles..
Avant que ne commencent les Ateliers-Flûte ou chant, proposés par l'Association Saint Vorles, j'ai photographié, dans l'Eglise Saint Vorles, quelques jolies "choses" que j'avais oubliées, ou plutôt négligées et qui sont pourtant intéressantes..
Par exemple ces bases de chapiteaux:
Ces autels...
Dommage que les fresques du plafond se désagrègent..
Par contre celles des fenêtres les plus hautes , sont encore bien visibles,mais il faut vraiment beaucoup lever la tête pour les voir..
un ange , un peu isolé...
et ce tableau de bois peint où l'on voit le miracle de la bilocation de Saint Vorles:
A gauche : Vorles dit la messe à Marcenay.
A droite , au même moment, il sauve un enfant des flammes à Plaines Saint Lange.
Patois du Châtillonnais...

Quelques mots de patois Châtillonnais à ajouter aux listes précédentes..
beusenot : pas très malin
un bigueu:crochet pour arracher les pommes de terre par exemple
une beugne:un coup..
se beugner : se faire mal en se cognant contre un obstacle
chiqueloter:découper en petits morceaux
débecqueter:vomir,mais aussi détester quelqu'un
être églinché: recevoir de l'eau sur ses vêtements ,par exemple quand une voiture passe dans un "gouillet" à côté de vous !!!
une gobille:un petit morceau rond comme une bille
des p'tuns:des ordures
des ravateries:des choses de faible valeur
ressuyer:sécher après la pluie
Les principes de la PIFOMÉTRIE….

Premier principe :
Le pifomètre est strictement personnel, inaliénable, consubstantiel à l'individu et inutilisable par autrui.
EXEMPLE : La notion de pétaouchnock évoque, selon le cas, le hameau voisin pour l'autochtone rural, une ville du Nord pour le juge méridional, ou une capitale africaine pour le normalisateur parisien.
Deuxième principe :
Deux pifômes de sens contraire ne s'annulent pas.
EXEMPLE : Les deux expressions "Ça fait une plombe que je t'ai dit de me remettre ton rapport !" et "Ça ne fait pas une plombe que tu m’as remis ton rapport !" indiquent de façon identique qu'un subordonné va bientôt se faire remonter les bretelles par son chef pour peu que celui-ci prenne le temps de jeter un œil sur son rapport bâclé.
Troisième principe :
Il n'y a rien d'intéressant à tirer d'une moyenne pifométrique.
EXEMPLE : La moyenne entre le bon bout de chemin et le sacré bout de chemin est calculée comme étant le sacré bon bout de chemin, ce qui n'apporte aucune information supplémentaire quant à la longueur réelle du chemin.
Les règles de la PIFOMÉTRIE….

L'exposé de Luc Chareyron n'avait pas l'ambition de les citer toutes, mais seulement les principales :
Règle 1 :
Le produit d'une unité pifométrique par un scalaire quelconque est égal à l'unité pifométrique initiale.
EXEMPLE : "Deux minutes, s'il vous plaît !" ou "Trois minutes, s'il vous plaît !" représentent exactement la même durée que "Une minute, s'il vous plaît !".
Règle 2 :
Deux grandeurs pifométriques égales ne sont pas superposables.
EXEMPLE : La longueur réelle d'un poisson manqué n'a aucun rapport avec celle exprimée en unité non dénommée par l'écartement des mains du pêcheur, d’autant que celles-ci ont tendance à s’éloigner à chaque itération du récit des faits.
Règle 3 :
Une unité pifométrique peut représenter des grandeurs différentes pour des individus différents (découle de la pifogénèse).
EXEMPLE : La giclée d'huile ordonnée à l'apprenti mécanicien par le contremaître conserve toute son efficacité quelle que soit l'interprétation volumétrique donnée.