forge

Publié le 12 Février 2010

Dès  1688,existait à Chênecières (hameau de Saint Marc sur Seine),une grosse forge.
Au 18ème siècle,cette forge fut transformée en batterie,elle perdura ainsi jusqu'en 1830.
(pour Hélène qui a écrit un commentaire : Quand on utilise  un "martinet", gros marteau animé par des cames entraînées par une roue à eau, on parle alors de "batterie")

Ses nouveaux propriétaires la transformèrent en tôlerie à la houille:
 les fours à réverbères et les trains de laminoirs étaient actionnés par une roue hydraulique de 60CV et une machine à vapeur.
Louis Cailletet fut propriétaire de Chênecières de 1865 à 1886.
C'est là ,dans son laboratoire ,qu'il réalisa en 1877 ses expériences sur la liquéfaction des gaz.
On voit ici son laboratoire,à côté des maisons ouvrières..

Une exposition sur la "Barre Zola" à Montbard

Une exposition sur la "Barre Zola" à Montbard

En 1916 fut construite une aciérie Martin,liquidée en 1922, elle fut reprise par messieurs Seytre et Godet et fut destinée à la fabrication de chaînes soudées électriquement.

Une exposition sur la "Barre Zola" à Montbard

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #chenecieres, #forge, #fut, #laboratoire

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Publié le 20 Janvier 2010

Il y avait autrefois des forges à Vanvey : deux établissements distincts sur l'Ource,un en amont "la forge du haut",un autre en aval au lieu dit "la forge".
De ces établissements,il ne reste que les maisons ouvrières ,celles du haut gardant une assez belle allure..

Des villages décorés pour les fêtes

Des villages décorés pour les fêtes

Voici une ancienne carte postale nous montrant le site:

Des villages décorés pour les fêtes

Les forges furent acquises en 1830 par le consortium Bazile-Louis Maître à l'origine de Châtillon-Commentry,celle du haut servait à fabriquer fers et filières pour la tréfilerie.
L'adoption en 1840 d'un nouveau système de soufflage à chaud a été à l'origine d'un très grave accident : une explosion coûta la vie à un ouvrier et en blessa grièvement deux autres.
Après l'arrêt de la fabrication du fer,le site abrita une usine de fabrication de machines agricoles jusqu'au début du siècle dernier.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #forge, #haut, #site, #vanvey

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Publié le 20 Janvier 2010

Entre Saint Marc sur Seine et Aignay le Duc,sur le territoire de Beaunotte,une cheminée nous indique la présence autrefois d'une ancienne forge, celle  de Tarperon..

Des villages décorés pour les fêtes

Le premier haut fourneau construit en cet endroit le fut en 1630 par Hercule de Villers la Faye,baron de Mauvilly..
Mais ce haut fourneau fut abandonné et tomba en ruine en 1720.
Le site fut repris par Richard Febvre de Gurgy, il y établit une forge avec feu d'affinerie et un marteau.
Cette forge fonctionna jusqu'en 1840 .Elle produisait à la fin du XVIIIème siècle 150 tonnes de fer par an,ce qui est peu, mais c'était un fer excellent.

Des villages décorés pour les fêtes

L'eau qui actionnait la roue hydraulique était celle de la Coquille et du Revinson.
Les logements ouvriers ont été transformés et accueillent maintenant un  restaurant.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #celle, #fer, #forge, #fut, #tarperon

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Publié le 15 Janvier 2010

A Nod sur Seine existait autrefois un haut fourneau isolé,qui approvisionnait les forges de Rochefort,comme je l'ai dit plus haut.
Ce haut fourneau a fonctionné de 1756 à 1851.
Il était équipé d'un soufflage à l'air chaud et produisait 1000 tonnes de fer par an.
Après l'arrêt des forges de Rochefort,ce fer a alimenté la forge anglaise de Sainte Colombe sur Seine, à partir de 1830.
Il ne reste rien de la forge,seulement la halle à charbon de bois,originale par ses contreforts caractéristiques de la seconde moitié du XVIIIème siècle.

LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE

Le site de la forge est maintenant une scierie de pierre.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #forge, #haut, #nod, #seine

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Publié le 15 Janvier 2010

A Rochefort sur Brevon on peut voir encore deux anciennes forges qui remontent à la première moitié du XVIIème siècle.
Tout d'abord la forge du Haut, située près du pont qui traverse l'étang au centre du village..
(en piteux était lorsque j'ai pris la photo ,mais il paraît qu'elle va être restaurée)

Croix Châtillonnaises

L'autre forge ,la forge du Bas, se trouve dans le parc du château de Rochefort (en restauration lorsque j'ai pris la photo)

Croix Châtillonnaises

Ces deux forges ont travaillé au XVII et XVIIIème siècle en association avec le haut fourneau de Maisey le Duc,puis avec celui de Nod sur Seine.
Lors de la concurrence des usines à l'Anglaise,leurs capacités ont été jugées insuffisantes,et elles ont arrêté de fonctionner en 1839.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #brevon, #forge, #rochefort, #siecle

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Publié le 20 Décembre 2009

A quelques kilomètres de Châtillon sur Seine,on peut admirer un ancien haut-fourneau datant de 1829,celui d'Ampilly le Sec.
C'est un des derniers témoins de la sidérurgie  en Châtillonnais.

Ce haut fourneau a été construit en 1829, à la suite du rachat par la famille Cousturier, de l' ancien établissement qui occupait alors les parcelles 89 à 91.( Pierre de fondation dans la halle de coulée). Il est construit à l' emplacement de la retenue d' eau de l' ancien établissement. Après la famille Cousturier, il fut exploité  par la société Bougueret et Compagnie qui deviendra la Société des Forges de Châtillon et Commentry.

Ce haut fourneau produisait en moyenne 1000 tonnes de fonte par an avec du minerai provenant d'Etrochey et de Poinçon les Larrey.
Il était alimenté au charbon de bois,provenant de la forêt voisine de Châtillon sur Seine.
Voici ce que l'on voit en arrivant sur le site:

Expositions à la Médiathèque de Laignes

Si l'on s'approche on peut voir le haut fourneau,,bien restauré par le SIVOM de Châtillon sur Seine,et d'ailleurs inscrit  à l'inventaire des Monuments historiques..

 Ce haut fourneau est construit en contrebas d' un talus sur lequel est établie la halle de charbon et à minerais d' où l' on accédait directement à la bune pour le chargement du gueulard .Cette  bune est entourée d' un mur et couverte d' un toit à deux pans et croupe d' où émerge la cheminée du fourneau Un  escalier intérieur relie la bune à la halle de coulée

Expositions à la Médiathèque de Laignes

Expositions à la Médiathèque de Laignes

La tour du haut fourneau d'Ampilly le Sec atteint 15,50 mètres (du sol  au sommet de la cheminée).
On peut voir les arcs-boutants qui supportent  la charpente.
Peut-être un jour pourrais-je photographier l'intérieur du haut fourneau,avec son escalier  magnifique qui aboutit au gueulard situé à 15 mètres au dessus..

Expositions à la Médiathèque de Laignes

Une forge à l'Anglaise a ensuite supplanté en 1834 , le haut-fourneau à charbon de bois,il n'en reste rien..
Elle comportait  6 fours à puddler et 2 trains de laminoirs,et fabriquait 4300tonnes de fer.
Une tréfilerie a remplacé cette forge,elle a fonctionné jusqu'entre les deux guerres en produisant du fil nécessaire à la pointerie de Chamesson.
On peut encore voir un bâtiment de cette tréfilerie,avec ses encadrements de fenêtres en briques  ,à droite sur la photo.
Les ouvriers étaient logés à côté du haut fourneau,voici les logements ouvriers  du bas :

Expositions à la Médiathèque de Laignes

et ceux du haut:

Expositions à la Médiathèque de Laignes

L'eau de la Seine était utilisée,en dérivation,pour faire tourner une roue hydraulique de côtés à augets..
Il faut beaucoup d'imagination pour se rendre compte de ce qu'était ce site industriel..

Expositions à la Médiathèque de Laignes

Un dernier coup d'oeil au site en partant,on distingue bien  les autres arcs-boutants du haut fourneau..

Expositions à la Médiathèque de Laignes

Prochainement j'évoquerai l'usine de Chamesson, qui utilisait les fils tréfilés à Ampilly pour en faire des pointes...

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #ampilly, #forge, #sec

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Publié le 26 Octobre 2009

Georges-Louis Leclerc,comte de Buffon est né à Montbard.
Naturaliste il fut intendant du jardin du roi à Paris,mais il partageait ses activités de savant,philosophe,écrivain et maître de forges entre Paris et Montbard où il résidait plus de la moitié de l'année.
Pour faire des expériences sur la fusion et le traitement des minerais de fer bourguignons,il fit construire près de Montbard une grande forge.
Voilà ce que l'on voit lorsqu'on arrive aux forges de Buffon:

La grande forge de Buffon

Voici l'extérieur du  bâtiment principal de la forge:

La grande forge de Buffon

On descend au coeur de la forge par un escalier monumental pourvu de terrasses d'où l'on pouvait assister à la coulée de fonte sortant du haut-fourneau..

La grande forge de Buffon

l'escalier vu du bas:

La grande forge de Buffon

En bas c'était le lieu de fusion où la fonte liquide était coulée dans un moule de sable..
Deux soufflets en bois permettaient la fusion vers 1200 degrés.

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande roue hydraulique...

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

Voici la forge  et sa superbe charpente..

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

On voit présenté ici ,un martinet de platinerie du XIXème siècle qui servait à fabriquer des socs et versoirs de charrues,il fonctionnait encore il y a vingt ans...

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

L'eau qui alimentait les roues est celle de la rivière Armançon,elle arrivait aux roues par un canal d'amenée que l'on voit à gauche..
Ci-dessous, le barrage de régulation des eaux de l'Armançon.

La grande forge de Buffon

Ici l'aire de lavage du minerai:

La grande forge de Buffon

Buffon quand il visitait son usine,habitait ce pavillon..

La grande forge de Buffon

On  voit dans l'escalier le portrait du célèbre naturaliste,maître de forge...

La grande forge de Buffon

A l'étage ,une pièce servant d'antichambre ..sur la cheminée,ce buste du grand savant..

La grande forge de Buffon

A côté une reconstitution de sa chambre,avec sa cheminée en marbre de Montbard..

La grande forge de Buffon

Des vitrines où l'on peut admirer ses instruments..

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

En sortant un dernier coup d'oeil au bâtiment du régisseur..

La grande forge de Buffon

Derrière ces bâtiments se trouve une cour d'honneur où l'on ne pénètre qu'à des journées particulières:journées des jardins ou du patrimoine..

La grande forge de Buffon

Au fond on voit le pigeonnier..

La grande forge de Buffon

La grande forge de Buffon

A la fin du XVIIIème siècle, la production est de 450 tonnes de fer par an et les forges occupent jusqu'à 400 ouvriers.

Toutes les douze heures, une coulée de fonte d'une tonne peut être versée dans un moule de sable après l'ouverture à coups de ringard (barre de fer) de la partie inférieure du haut-fourneau.

Les forges ont ainsi fourni le fer utilisé pour clôturer de grilles le Jardin des Plantes de Paris dont Buffon était l'intendant. Elles ont aussi fourni des ferronneries et des rampes d’escaliers.

Évidemment, Buffon utilise surtout l'établissement à titre de laboratoire : amélioration des canons de la Marine, effets de la chaleur obscure, etc.

Accaparé par son travail personnel, il en confie la gestion à Chesneau de Lauberdières en 1777. Celui-ci pille les forêts environnantes et fuit avec la caisse en 1785.

Buffon doit reprendre la forge, bien en mal, avant son décès en 1788.

En 1791, elle est vendue. L'activité sidérurgique prolifère jusqu'à l'arrivée de la houille au XIXème siècle. En 1866, un incendie met fin à cette activité qui est remplacée par une cimenterie jusqu'en 1923, date de la cession de toute activité industrielle.

La propriété appartient à la même famille depuis 1860, ayant par le jeu des alliances un ascendant commun avec Buffon. Elle est ouverte au public depuis 1978 grâce à l'association pour la sauvegarde de la grande forge de Buffon.

(source Wikipedia)

Un article détaillé de Dominique Masson sur la forge du Comte de Buffon :

http://www.christaldesaintmarc.com/le-comte-de-buffon-et-stephane-bern-une-belle-etude-de-dominique-masso-a144689424

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #buffon, #escalier, #forge, #grande, #montbard

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Publié le 24 Mars 2009

Le bonhomme-Carnaval du Tape-Chaudron se construit autour d'une forme en fer forgé...

Les quatre bénévoles "constructeurs "vont déjà utiliser de petits fagots que Michel Massé a confectionnés ,et fait sécher depuis une année.

Il faut que le bois soit en effet parfaitement sec pour s'enflammer facilement.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 17 Juillet 2008

La forge est un édifice imposant de 53 mètres de long qui date de la fin du XIIème siècle.

Il s'agit de l'une des plus vieilles usines métallurgiques d'Europe.

Les moines de Fontenay y forgeaient le fer extrait à proximité.

J’ai relaté ma visite à la forge, pour la mise en service du marteau Hydraulique, dans le chapitre « sidérurgie »

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 28 Juin 2008

La forge Dandelot à Châtillon sur Seine...

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