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La Mère Noël du Zonta-Club était là !

Publié le par Christaldesaintmarc

Le Zonta-Club est un club exclusivement féminin,il était donc logique de croiser au Marché de Noêl,Madame Noël en personne !

Une très jolie Mère Noël d'ailleurs,qui pose sous les yeux rieurs de Madame la Présidente du Zonta-Club Châtillonnais !

Je vous montrerai demain les stands très variés de ce marché de Noël consacré à une si belle cause:les restos-Bébés...

Publié dans madame, marche, mere, noel, zonta-club

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Le patois en Châtillonnais...

Publié le par Christaldesaintmarc

pour terminer encore quelques mots patois glanés au cours des ans...

-une ragasse:averse violente

-se revarper:se reculer brutalement

-ribouler des yeux;les tourner dans tous les sens

-reveuiller:retourner des affaires,ou la terre

-revorcher:ce que font les sangliers dans les champs,des dégâts !

-singuié:sanglier

-soue:logis du cochon

-tavin:taon

-teusser:sucer,cheuler

-treue:truie

-trillon:dôme en grillage pour isoler une volaille,un lapin

-trôler:rôder pour voler

-tripé:trempé par la pluie

-tripotée:beaucoup de choses

-vionner:le bruit que fait un insecte près des oreilles

-vireu:étourdi après avoir dansé une valse par exemple..

les petites filles qui tournent en se donnant les deux mains, sont ensuite "virottes "!

J'ajouterai une anecdote:les gens de Coulmier le Sec appellent les fameux champignons les "lactaires délicieux" ,des "Collardots" ,pourquoi ?

et bien au siècle dernier un certain monsieur Collardot,Parisien,fit connaître aux habitants du village ce succulent champignon ! évolution moderne du patois ancien !

Un de mes collègues,originaire de Sombernon,me disait qu'on faisait peur aux enfants ,en les menaçant de la Mère Lusine qui se cachait dans le puits et qui pouvait les y entraîner..

En Saône et Loire,on l'appelait "la mère Engueule"...

Voilà j'ai terminé ma liste,j'espère avoir rappelé des souvenirs aux anciens,c'était le but !!!

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Le bon R....

Publié le par Christaldesaintmarc

Un poème de Roselyne,qui me surprendra toujours par ses idées originales !

J'adore ses jeux de lettres ....

(dans sa famille,m'explique-t-elle,les enfants ont presque tous un prénom commençant par un R...C'est cette singularité qui l'a inspirée...)


Le bon R

Il y a de la joie dans l’air :
Un bel enfant vient de naître.
« Donnons-lui cet R joyeux »
disent les parents.
L’R du père, l’R de la mère,
Et ceux du parrain et de la marraine.
Des airs de famille, pourrait-on dire.
Les nerfs ne sont pas fragiles, on n’est pas en ville.
C’est solide un R, fort et franc.
Bien campé sur ses deux pattes mais prêt à partir,
Le sac sur le dos, léger comme l’air.
Il assure un bel avenir ce conquérant.
Voyez la pierre avec ses deux R, la terre aussi,
les branches, les fleurs, les racines,
de bons R de terroir : celui qu’on aime…
Fort et franc, mais pas fier :
Voyez comme il roule, surtout par ici, gai comme un ballon.
On dirait même qu’il dribble dans la gorge de nos grands-mères.
« Venez au bon air cueillir l’herbe aux lapins ! »
dit la mère à ses filles.
C’est que l’ R est beau aussi :
rond mais pas trop, comme ce D tout ventru,
droit mais pas raide, comme ce H symétrique.
Belle harmonie entre le souple et le pointu.
Et si généreux, voyez vous-même :
de l’eau, de l’R et voilà de l’or dans nos forêts.
Une bonne nature que ce R
toujours à rire entre le i et le e
Entre le père et la mère.

Publié dans air, bon, fort, mere, voyez

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Apprentissage....poème de Roselyne..

Publié le par Christaldesaintmarc

Apprentissage

La vie est dure.
La mère est douce ;
Elle ouvre ses bras
à l’enfant qui souffre :
« La maîtresse a crié.
elle n’a pas voulu
De mes mots tout tordus ! »
La mère a chuchoté :
« Je les veux, mon enfant
Donne-les-moi, je les prends. »
La vie est douce.
Les mots sont beaux
Collés sur le frigo.
Chaque jour imités,
Chaque jour remplacés,
Chaque jour redressés,
Chaque jour admirés.
Alors la maîtresse a dit :
« Vraiment quel beau métier ! »
Et la mère a souri.
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Kiki à Paris

Publié le par Christaldesaintmarc


Mais pour vivre et payer son école, Alice doit aussi travailler.
Or ses premiers essais ne sont pas concluants : trop insolente, elle ne supporte pas longtemps ses patrons.
Alors pour ne pas avouer à sa mère qu'elle vient de se faire virer d'une boulangerie, Alice accepte la proposition d'un vieil homme et se rend chez lui pour... poser nue, en tout bien tout honneur.
Mais la mère d'Alice débarque en furie chez le sculpteur amateur, dénoncé par son voisinage comme un vieux dégueulasse.
Alice erre, sans toit ni rien dans l'estomac. ..
Que va-telle faire pour ne pas mourir de faim ?

Publié dans alice, chez, kiki, mere, paris

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Avis sur le livre de Kiki...

Publié le par Christaldesaintmarc


Que dit la presse de la réédition des souvenirs de Kiki ???


Kiki, née Alice Prin, quasiment dans le ruisseau, écrivit une première partie de ses souvenirs, qui devaient paraître aux Etats-Unis en 1929, avec une préface de papa Hemingway (dont l'unique autre préface fut celle des Mémoires d'un barman du Dingo, rue Delambre !). Mais ces propos innocents furent censurés par les services de J. E. Hoover, dans la même charrette que l '« Ulysse » de Joyce.
Elle les compléta jusqu'en 1938, mais le manuscrit vient tout juste de reparaître. Elle y évoque sa naissance d'une mère de 18 ans, qui la fera venir à 12 ans à Paris, où elle travaille dans un atelier de brochage qui relie le Kama-Sutra : « Il me fallait bien ça à moi qui avais déjà le feu entre les jambes. » Elle parle de sa silhouette « à couper le vent », de son nez qui la fait surnommer « quart de brie », et pourtant, raconte-t-elle dans son inimitable style « nature », c'est fou comme elle resta vierge longtemps, même en vivant avec différents jeunes gens !
Un hiver où elle n'en peut plus de crécher sous le pont Edgar-Quinet, avec une copine elle va demander à Soutine de les loger pour la nuit. Soutine leur offre son lit, et brûle quelques meubles. Modèles et rapins squattent littéralement le café La Rotonde, où règne le débonnaire « papa Libion », à qui chacun vole quelque chose. Le jour où Modigliani vend sa première toile quelques centaines de francs, il invite tout le monde pour tout claquer dans une fête. « Papa » Libion vient aussi, mais, apercevant une bonne partie de la vaisselle de La Rotonde, et même un guéridon, il s'en va… pour revenir avec des bouteilles. Modi mangeait d'une main, dessinait de l'autre, jurait en même temps contre ses trois maîtresses.
Tout en rinçant des bouteilles consignées chez Félix Potin, Kiki pose nue pour Foujita, dont la famille de samouraïs la fascine. Elle a l'impression qu'il la déshabille une deuxième fois : « Oh ! ce n'est'ien ! Toi, glin de beauté ligolo ! Moi pensé puce ! » Puis il s'approche de son sexe : « Melveilleux, toi pas avoil molpions ! » Cela ne pouvait pas passer aux Etats-Unis en 1929 !
Curieusement, les quelques lignes convenues sur Man Ray, dans le manuscrit publié en 29, ont disparu, remplacées avantageusement par des photographies sans commentaires (publiées dans l'ouvrage). De Desnos, elle garde le souvenir d'un type toujours en train de courir, comme s'il se dépêchait de vivre. « Te souviens-tu, vieux Robert, de cette chambre où tu logeais (avant de rencontrer Youki), si minuscule que tu devais te déshabiller sur le palier avant de te coucher ? »
Elle raconte l'ouverture de La Coupole, du cabaret de nuit le Jockey en 1921, dont elle décrit la faune et les folles nuits de façon irrésistible. À l'aube, elle va manger à Montmartre, autre village, avec des copines. « Si j'avais été un tout petit peu grue, qu'est-ce que je pouvais avoir ! » Chaque soir, devant le Jockey, l'attend une Hispano. Chaque fois, elle envoie une copine à sa place.
Puis Kiki chante et danse au Concert Mayol, engagée par Varna, elle expose chez Bernheim, elle grossit, tape un peu trop dans la coco, tandis que son amant devient fou et que sa mère meurt. Avant d'aller animer un cabaret à Saint-Tropez, Alice nous livre sa philosophie : « Ma mère est morte, mon fou aussi. Mais moi je vis ! Il faut que je vive ! » Elle vécut, jusqu'au 23 mars 1953, après avoir connu le grand amour avec un accordéoniste agent des contributions indirectes ! Kiki for ever !

Le Canard enchaîné, 30 mars 2005, Dominique Durand

Publié dans autre, kiki, mere, moi, papa

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Mère et fille...

Publié le par Christaldesaintmarc

De la troisième et dernière portée d'Amina,nous avions conservé une adorable Helga,couchée ici contre sa mère....

Publié dans derniere, fille, mere, portee, troisieme

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A Essoyes

Publié le par Christaldesaintmarc

Au cimetière d'Essoyes,la tombe de Pierre Auguste et derrière, celle de sa femme

 Pierre-Auguste Renoir repose à Essoyes avec deux de ses fils Pierre et Jean, décédé le 12 février 1979 ainsi que la seconde épouse de Jean Renoir, Dido Freire, décédée aux Etats-Unis en 1990.

Madame Renoir repose juste derrière son mari, avec sa mère Thérèse Émilie Maire, son fils Claude et son petit-fils Claude junior, fils de Pierre, décédé en 1993.

Aline et Pierre Auguste ont été inhumés à Essoyes le 7 juin 1922. Préalablement, ils ont reposé dans une sépulture du cimetière du château à Nice, appartenant à la famille Roumieux. Les Renoir louaient, depuis 1911, un grand appartement situé au bord du Paillon, à deux pas du vieux Nice. Les Roumieux en étaient les propriétaires. Ils ont aimablement prêté à la famille Renoir, jusqu'en juin 1922, deux places dans le caveau qu'ils venaient de faire construire.

 Une anecdote que j'ai trouvée dans les mémoires de Jean Renoir,qui explique pourquoi Pierre-Auguste et Aline ne sont pas dans la même tombe:

"Renoir a dû batailler ferme pour épouser ma mère, Aline,car ma grand-mère ne voyait pas d'un très bon oeil que sa fille épouse un "artiste". Et je crois que mon père lui en a toujours gardé rancune. C'est sans doute la raison pour laquelle à Essoyes, mon père n'est pas enterré aux côtés de ma mère parce qu'elle partage sa tombe avec ma grand-mère. Je suis sûr que si cela avait été le cas, elle aurait trouvé le moyen de faire encore des remarques à son gendre! (rire). (1969)"

Publié dans essoyes, fils, jean, mere, renoir

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