Publié le 8 Novembre 2009
Au cimetière Saint Vorles, j'ai trouvé les tombes de deux résistants célèbres:





Des soldats tombés pendant la guerre de 1914-1918, reposent aussi au cimetière Saint Jean :



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Publié le 8 Novembre 2009








Publié le 28 Octobre 2009
J'ai très souvent traversé le cimetière Saint Vorles,alors que je me rendais à des messes ou des animations dans notre belle Eglise..
J'y ai vu des tombes intéressantes, celles de célèbres habitants de la ville de Châtillon sur Seine, de certains de ses anciens Maires, de députés, de membres anciens du clergé ou d'hommes et femmes comme vous et moi, endormis dans le repos éternel..
Et comme en novembre, on fête les défunts,voici quelques tombes particulières..
Tout d'abord celle du Maréchal Marmont,Duc de Raguse..
Il s'agit du tombeau d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, duc de Raguse, pair et maréchal de France, membre de l'Institut (Académie des Sciences) , grand cordon de la Légion d'Honneur, chevalier du Saint-Esprit, grand-croix de l'ordre de Saint-Louis, chevalier de Saint-André, Saint-Alexandre et Sainte-Anne de Russie, né à Châtillon-sur-Seine le 20 juillet 1774, mort à Venise le 3 mars 1852 (épitaphe sur la face antérieure du tombeau) . D'après Tridon, le tombeau était en cours d'exécution en 1847, alors que le maréchal était en exil à Venise depuis 1830. Inscription sur la face postérieure du tombeau : GLORIAE. STUDIUM. PATRIAE. OVE. CHARITAS VITAE SUAE ACTIONIBUS INCITAMENTUM FUERE VITAM SI INLUSTREM AERUMNIS TAMEN PLENAM EGIT IN SECUNDIS MODERATO ET BENEVOLENTI IN ADVERSIS REBUS PLACIDO PATIENTI QUE ANIMO SE TULIT.
La tombe de son aide de camp,le Baron Claude Testot-Ferry.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Testot-Ferry
La tombe de Louis Cailletet,inventeur (entre autres) de la détente des gaz..
Le tombeau de Louis-Paul Cailletet (1832-1913) , maître de forge, physicien, membre de l'Institut, et de son épouse Marguerite-Berthe Delaunay (1838-1891) fut exécuté par J. Lagny, vraisemblablement marbrier, établi à Comblanchien (Côte-d'Or) .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Paul_Cailletet
Une famille illustre de Châtillon sur Seine, avec un monument imposant:les Lapérouse .
Eusèbe fut d'ailleurs Maire de la Ville :
(à noter qu'un de ces deux frères portait le prénom de Phal)
Voici la tombe de René Joffroy qui contribua à la découverte de la tombe de Vix, ses héritiers l'ont rappelé avec une petite reproduction du fameux vase, sur le côté..
Louis Desliens qui fit de grandes découvertes en médecine vétérinaire..:
Des Maires de Châtillon sur Seine..:
Achille Maître qui fut fait prisonnier par les Prussiens après l'attaque des Garibaldiens (voir le chapitre sur la guerre de 1870)
J'ai retrouvé cette plaque cassée sur une tombe abandonnée,en rapprochant les morceaux voilà ce que j'ai pu lire :

D'autres tombes de Maires..
Et la tombe d' un député..
Quelques renseignements sur Henri Armand Rolle fournis aimablement par un lecteur que je remercie:

Né le 8.7.1829 à Besançon où son père, ( Pierre Didier 1796 Dijon-1863 Gevrolles) était notaire royal. Sa mère est Louise Henriette Céline Bazile ( 1810 Châtillon - 1874 Gevrolles )
Conseiller général de la Côte d'Or. Député 1863-1870
Il épouse à Paris en 1867 Marguerite Thérèse Manceaux. Parmi les témoins se trouvent le Maréchal Marmont, et JB Eugène Schneider, le président de l'Assemblée nationale . Ils auront une fille Armande Gabrielle x Daniel de Froissard comte de Broissia.
Décédé à Paris 17ème le 15.8.1903 ( eglise St Augustin ). Inhumé à Châtillon. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1866.
Ses grands parents paternels sont Pierre Nicolas (substitut du Directeur général de l'école centrale des travaux publics à Paris ) et Louise Jeanne Cousturier.
Son arrière -grand-père, Pierre, était notaire et Procureur à Châtillon.
Son oncle paternel,Jacques Hippolyte était directeur de la Bibliothèque de Paris.
Cette famille descend du mathématicien Michel Rolle né à Ambert en Auvergne en 1672. Il publie en 1684 un Traité d'algèbre.
Quelques tombes de membres du Clergé,tout d'abord deux prêtres:
Ce tombeau à obélisque fut exécuté, aux frais des habitants, pour Henri-Vincent Prost, curé de la paroisse pendant trente-quatre ans, mort le 6 mars 1862 à l'âge de soixante-sept ans (inscription sur la face antérieure du piédestal) . Les inscriptions gravées sur les faces latérales et postérieure du piédestal sont des citations bibliques.
Ce tombeau à sarcophage et dais fut exécuté pour Pierre-Dominique Michaud, curé de Châtillon de 1862 à 1882 .
Des religieuses :
Des "garde-malades",leur tombe, offerte par la ville , est en bien triste état...
Puis la tombe de Théodule Picard qui fut Directeur de la Colonie du 10ème Arrondissement de Paris, située à Châtillon sur Seine..
D'autres tombes comme celui de cet homme qui fut cuirassier à Reichhoffen et qui portait un nom prédestiné..
Et d'autres tombes, bien décorées,comme celle de cet agriculteur..

Celle d'une Vicomtesse :
J'ai vu aussi dans ce cimetière Saint Vorles, les tombes de résistants célèbres de notre ville: le Docteur Bourée, Luc Schréder..
Au cimetière Saint Jean celle du Docteur Robert .
Au cimetière Saint Thibault des tombes de soldats et de femmes inconnus,et celle des Tirailleurs Sénégalais..
Une très intéressante étude de David Loiselet sur le cimetière Saint Vorles, cliquer sur ce lien :
Dans un prochain article , Dominique Masson s'intéressera tout particulièrement aux tombes des anciens maires de Châtillon sur Seine inhumés au cimetière Saint-Vorles
Publié le 27 Octobre 2009




A Cessey,cette croix sur le mur extérieur de la chapelle..

Publié le 27 Octobre 2009


Elle forme un rectangle parfait.Les arcs des voûtes sont superbement décorés.
La chaire est surmontée d'un dais de bois qui surprend..












Publié le 11 Octobre 2009
Près de Vanvey sur Ource et de Villiers le Duc, on peut voir sur une butte, la charmante chapelle de Saint-Phal.
Pour arriver à la chapelle depuis Vanvey, on parcourt une magnifique allée plantée d'arbres..

Mais qui était donc ce saint qui a donné son nom à cette chapelle ?
Phal, ou Fal, ou Fidolus, naquit à Clermont en Auvergne vers le commencement du VIème siècle..
Capturé par les soldats du fils de Clovis, il fut racheté contre douze écus d'or par Aventin, supérieur du monastère d'Isle Aumont, près de Troyes.
Le jeune Fal devint prêtre, puis supérieur à la mort de celui qui allait devenir Saint Aventin.
Sa vie fut une vie de bienfaits, et à sa mort on observa des miracles sur sa tombe ou près de ses reliques.
Une église fut érigée à son endroit actuel, entre Vanvey et Villiers le Duc, et un os du bras de saint Phal y fut déposé, dans un reliquaire en forme de bras..Et l'église prit donc le vocable de Saint-Phal (ou Fal).
(ce reliquaire est, paraît-il, maintenant dans l'Eglise de Vanvey, mais je ne l'ai pas trouvé)
L'oeuvre la plus remarquable de la chapelle Saint-Phal (ou Saint-Fal) c'est cette fresque murale du XVème siècle représentant l'Annonciation, classée par arrêté de 1965.
Sa restauration a été possible grâce au mécénat de l'entreprise de génie métallique "Constructions Saint Eloi" de Colomiers (31) dont le PDG est natif de Vanvey,Monsieur Michel Burtey.
Sur la croisée d'ogives un beau soleil est encore visible...
Des croix de consécration se voient encore sur les murs..
Cette église était autrefois un lieu de pélerinage très important, on y vénérait les reliques du saint.
Une très belle foire,la foire de Saint-Phal (ou Saint Fal) se tenait à proximité de l'Eglise le 15 mai de chaque année..
Vers 1860, on y vit encore plus de 10 000 personnes ! elle perdura jusqu'à la fin du XIXème siècle..
L'église connut au cours des âges bien des vicissitudes, elle devint une vraie ruine vers 1816, puis fut réparée tant bien que mal, tronquée de ses deux chapelles..
Aujourd'hui, grâce à l'oeuvre tenace des Amis de Saint-Phal, et des deux communes de Vanvey et de Villiers le Duc , elle a retrouvé une sorte de noblesse, mais elle n'est plus "l'église Saint-Phal" mais la "chapelle Saint Phal".....

Dans le cimetière jouxtant la chapelle, on peut voir des tombes appelées "British Graves"..
En effet, ici, reposent les corps de sept jeunes hommes:
Trois Anglais,un Ecossais,deux Canadiens Anglais et un Canadien Français, dont le bombardier s'écrasa le 11 Décembre 1942 près de Villiers le Duc.
Les familles de ces jeunes aviateurs furent retrouvées par le père Caillet et Monsieur Guérin, alors Maire de Villiers le Duc, et elles vinrent se recueillir sur leurs tombes en 1989.
D'autres bombardiers Anglais s'écrasèrent d'ailleurs dans la région , au Mont de Lucey en 1943 et en 1944 à Lignerolles.
Je tiens à remercier Monsieur Fonquernie qui, lors des journées du Patrimoine, m'a fait visiter avec beaucoup de compétence, cette chapelle qui lui tient tant à cœur ...
En visitant l'Eglise de Vanvey, j'ai vu cette statue de saint Phal:

Dans sa main gauche un long bâton qui ne porte pas de crosse, sans doute un bâton pastoral correspondant à sa fonction de prieur, à ses pieds une mitre.
Le fait qu'elle soit à ses pieds et non sur sa tête a certainement une signification, sans doute pour préciser qu'un prieur ou un abbé ne sont pas évêques.
Publié le 29 Septembre 2009
Dimanche 20 Septembre 2009, journée du patrimoine, j'ai enfin pu visiter l'église Saint Jean Baptiste de Châtillon sur Seine !
Cette église est toujours fermée à la visite, et j'attendais avec impatience de pouvoir admirer ses trésors..
(Elle est ouverte néanmoins le mardi matin pour la Messe me signale le père Canat).
Mais je pense qu'il serait inconvenant pour moi d'y entrer pendant un Office et d'y faire des photographies..
Je profite donc de cette visite guidée pour vous la présenter.
Voici l'église Saint Jean vue de l'extérieur, magnifiquement photographiée par Michel Massé..

C'est à partir d'une chapelle fondée par Jean Dupuis, un riche marchand, que fut construite cette église destinée au quartier de Chaumont : la chapelle avait été consacrée en 1551 par Philibert de Beaujeu, évêque de Bethléem, qui lui avait fait don d'un ossement de saint Jean-Baptiste. Au cours du 1er quart du 17e siècle, l'édifice fut agrandi par la construction d'une nef (1610 sur le linteau de la porte latérale gauche, 1617 sur la clef de voûte de la 1ère travée de la nef)
Le clocher s'élevait alors sur la 3ème travée de la nef (ouverture zénithale pour le passage des cloches) et c'est vraisemblablement son poids excessif qui provoqua de graves problèmes de stabilité, cependant que les arcs-doubleaux des voûtes menaçaient ruines : il fallut, sans doute à cette époque, construire des arcs-boutants et obturer les grandes arcades latérales droites (en plein-cintre) des deux travées antérieures de la nef qui donnaient sans doute accès à des chapelles latérales.
Le portail extérieur porte les caractéristiques du gothique flamboyant, le galbe supérieur est orné de feuilles de chou et de petits personnages.
Au centre de la console était placée autrefois une statue de Saint Roch.

Le clocher connut de nombreuses vicissitudes: il est l'oeuvre de Nicolas Verniquet en 1687, mais fut refait en 1740, amélioré en 1775, puis reconstruit en 1810 quand un ouragan le fit tomber, sans faire de mal à l'Eglise..
L'horloge est de 1672, supprimée à la révolution, elle fut rétablie en 1807 et réparée plusieurs fois.

Et nous pouvons enfin pénétrer dans l'Eglise Saint Jean-Baptiste, à l'invitation des Amis du Châtillonnais et d'Images en Châtillonnais..
Quelle surprise en découvrant l'autel illuminé...
Le maître-autel date de la deuxième moitié du XVIIème siècle.
Au centre une peinture représentant la déposition de croix, en haut une niche avec statue en pierre de la Vierge de Pitié, et de chaque côté des statues en pierre de Saint Jean Baptiste et de Saint Jean l'Evangéliste.

Des reliquaires et monstrances sont exposés sur l'autel (en lieu sûr le reste du temps,rassurez vous !)
A droite les reliques de Sainte Faustine, Aurélie, Geneviève et Victoire.
A gauche un reliquaire contenant les reliques de Saint Maurice, Victor et Macaire...
On voit aussi deux autels secondaires:l'un dédié à Marie, l'autre au Sacré-Coeur de Jésus (1775)

Au passage: je regrette que l'église Saint Jean Baptiste soit un peu trop délabrée,les peintures murales s'écaillent et rendent les murs lépreux, l'autel de la Vierge penche bizarrement...
Bien sûr des travaux coûteraient très cher, mais si un généreux mécène pouvait s'intéresser à cette belle église, ce serait magnifique ...
On peut rêver !
Regardez ces belles stalles qui proviennent de l'Abbaye de Lugny, elles auraient été fabriquées vers 1665. Les moines de l'Abbaye, réorganisant leur église vendirent les stalles qui furent remontées ici...
Un peu poussiéreuses, certaines recouvertes de..graffitis dûs aux enfants de choeur qui se sont succédés..
Tiens.. voilà un ancien enfant de choeur qui a retrouvé sa place...lui seul sait pourquoi !!!
Un bel angelot décore une stalle..
Les bancs portent des noms célèbres ..
Par exemple celui des parents de Marmont ..
(Le Maréchal Marmont s'appelait Viesse de Marmont)
Ou d'autres noms fort connus...actuellement !
Des dalles funéraires fort anciennes ornent le sol..

Avant de continuer, je voudrais rendre hommage à ceux qui ont préparé et organisé cette visite si passionnante de l'église Saint Jean Baptiste:
Tout d'abord Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais..

Des panneaux explicatifs étaient consultables sur des présentoirs, et devant les autres objets ou peintures de l'église, travail effectué par Michel Cailin, ici au premier plan à gauche....
Jean Millot présentait aux visiteurs les vitraux de l'église..
Et bien sûr Michel Massé qui a pris des photos des sculptures de l'Eglise comme le visage de cette Vierge au lys..
ou celui de Saint Michel..
Les visiteurs furent fort intéressés par cette présentation de l'église saint Jean...car comme moi, ils ne l'avaient jamais visitée !
Continuons notre visite..
Au mur: d'anciennes fresques..
Des croix de consécration..
Douze figures , en forme de croix sont disposées dans une église lors de la cérémonie de consécration: l'évêque donne l'onction du Saint Chrême et de l'huile des catéchumènes à chacune des douze croix .
La Sainte Famille..
Saint Jean Baptiste: sur cette peinture le Saint,en pied,dans sa solitude, a à ses pieds un agneau (XVIIème Siècle ?)
Saint Vincent Ferrier annonçant l'approche du Jugement Dernier..
Saint Augustin écrivant d'une main et tenant un coeur enflammé de l'autre..
Ici des peintures à l'huile au dessus du banc d'oeuvre:
En haut la Sainte Famille, à droite saint Prudent, au centre saint Servais, à gauche saint Jean l'Evangéliste..
Un très beau tableau peint sur une plaque de pierre, ardoise sans doute..de l'Ecole Italienne (XVIème ou XVIIème siècle)
Des statues comme ce saint Eloi en bois polychrome .
Cette statue est à mettre en relation avec l'existence d' une confrérie de saint Eloi dans cette église au moins entre 1808 et 1886 (listes des confrères conservées dans la tribune).

Sainte Catherine d'Alexandrie qui figure ici avec la roue,la couronne et la palme..

Un Christ souffrant appelé aussi Dieu de pitié..
Le Christ, torse nu et qui ne porte pas la couronne d' épines, est assis non pas sur un siège mais directement sur le dos du boeuf et du lion couchés tête bêche, le boeuf vers le fond, tête vers le gauche du Christ ..
L' homme (saint Matthieu) est à califourchon sur le dos du boeuf aux cornes duquel il se cramponne et l' aigle (saint Jean) debout sur la tête du lion.

(La lumière ne le permettant pas je n'ai pu photographier l'autre côté,le flash écrasant les détails, on n'aurait rien vu)
Une jolie statue représentant l'éducation de la Vierge par Sainte Anne..
Le même genre de statue ,mais inversée, est visible à Saint Nicolas..

La Vierge aux deux colombes et au lys..(1320)

Saint Michel terrassant le dragon (1563)

(pour ces deux statues,lire plus haut les explications qui sont à côté des photographies de Michel Massé)
Saint Bernard n'a pas été oublié (statue récente...sans barbe !!))

Les fonts baptismaux, l'inscription sur le haut de la cuve indique 1590..

De l'autre côté du Maître-Autel,on peut voir une tribune, malheureusement difficile à photographier, la lumière venant d'en face..
Sous la tribune de jolies statues dorées..
De chaque côté de la tribune on peut voir, sur le garde-fou, des sculptures d'engoulants, monstres fabuleux à gueules béantes..
J'ai eu le grand privilège, conduite par Dominique Masson, de monter dans la tribune,pour admirer le Christ qui la domine..

Un très beau visage...mais une statue à restaurer au plus vite..
Ce Christ date du XVIème siècle, restauré en 1775.
Il est en bois,mais recouvert de toile, elle-même recouverte de papier portant de la peinture.
Il était autrefois dans le choeur de l'Eglise..

Du haut de la tribune on peut voir ce cartouche avec une date:1617.
Tout en haut d'un côté de l'église Saint Jean Baptiste, dans une chapelle , un petit puits sculpté, avec margelle et seau.
Cette chapelle serait celle réservée aux membres de la famille de Jean Dupuis, fondateur de l'Eglise.
Le puits serait les armes "parlantes" de la famille.

Et pour finir cette visite passionnante offerte par les Amis du Châtillonnais et Images en Châtillonnais, les vitraux de l'église Saint Jean Baptiste.
Tout d'abord celui représentant saint Bernard et la vision de sa mère Aleth..
Aleth, mère de Saint Bernard, enceinte, eut la vision d'un chien aboyant dans son ventre. Elle en demanda la signification: le chien doit être le gardien de la maison de Dieu, il jettera de grands aboiements contre les ennemis de la foi et sera un grand prédicateur...
Saint Bernard est ici agenouillé devant la Vierge et l'enfant, il tient un lys, symbole de pureté.
On sait que Saint Bernard,après avoir eu la vision du "miracle de la Lactation", voua un grand culte à la Vierge.
Un autre vitrail de l'Eglise Saint Jean Baptiste,c'est celui,magnifique, de l'Arbre de Jessé:

Merci aux organisateurs de cette superbe visite, j'espère en avoir humblement rendu compte..
Maintenant attendons un mécène,pour redonner à cette belle église toute sa beauté d'antan...
Rêvons ,mais ce rêve deviendra peut-être un jour réalité, qui sait ?
Publié le 24 Septembre 2009